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ANNÉE 2014

Chambre de Commerce de Djibouti/Ministère de l’économie et des finances: Le secteur privé djiboutien vise les marchés régionaux et internationaux

23 Feb 2014

 Renforcer les capacités d’analyses et de recherche des marchés des exportateurs djiboutiens ». Tel est l’intitulé de l’atelier de formation qui s’est ouvert hier à la chambre de commerce de Djibouti en présence du 3ème vice-président de la CCD, M. André Massida, du secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, M. Nouh Omar Miguil et du coordinateur du Cadre intégré renforcé. Plusieurs représentants de la communauté d’affaires djiboutienne prennent part à cette formation assurée par M. Luigi LANUTTI, expert du centre pour le commerce international dans le secteur du développement du marché.

Depuis l’avènement de la mondialisation, le commerce international dicte sa loi au monde économique.

Dans ce monde d’ultralibéralisme économique, les seuls maîtres-mots qui vaillent pour une entreprise soucieuse de tirer son épingle du jeu sont compétitivité et flexibilité.

C’est dans le souci d’accroitre l’accompagnement et l’efficacité de nos entreprises que la Chambre de Commerce de Djibouti s’est associée au ministère de l’économie et des finances et au cadre intégré renforcé pour organiser un atelier de formation visant à renforcer les capacités des exportateurs djiboutiens dans l’analyse et la recherche des marchés.

Un état de fait que le 3ème vice-président de la CCD, en charge de la formation, M. André Massida n’a pas manqué de souligner dans son mot d’ouverture : « cette formation organisée en étroite collaboration avec la participation du CIR révèle un intérêt particulier pour nos entreprises qui comme vous le savez évoluent majoritairement dans les activités d’import-export.

En effet, nous savons tous qu’échanger et avoir des relations commerciales avec l’extérieur n’est pas sans difficultés. »

Et M. Massida d’insister sur l’objectif de cette formation : «C’est pourquoi la CCD, en parfait lien avec ses missions d’appui et de promotion des entreprises, vous offre aujourd’hui l’opportunité de découvrir de nouveaux outils et techniques visant à améliorer vos capacités et à contribuer à la compétitivité de vos entreprises.»

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, M. Nouh Omar Miguil, a rappelé avec force l’intérêt de cette formation qui doit permettre aux entreprises participantes de « maîtriser les techniques de base qui visent à effectuer un meilleur approvisionnement ou à trouver des débouchés pour leurs produits. »

Le haut responsable a poursuivi en faisant la part belle aux différents usages des outils d’analyse de marché tels que Trade Map et Market Access.

Des outils qui permettront aux entreprises et institutions d’appui au commerce « d’identifier les opportunités d’export et d’import, de comparer les conditions d’accès aux marchés, et aident les responsables politiques à suivre les performances du commerce national et à se préparer pour les négociations commerciales avec les pays partenaires.

Les entreprises auront avec cette formation la possibilité de diversifier leurs produits, leurs marchés et leurs fournisseurs»  a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Nouh Omar Miguil a insisté sur le contexte de notre pays qui est membre de la Zone de libre échange du COMESA et que malgré cela, le commerce avec les partenaires ne dépasse pas les 17%.

« L’une des raisons à cette situation est que les marchés des pays  du COMESA sont compartimentés, coupés les uns des autres.

Bien que les tarifs douaniers entre pays membres de la zone de libre-échange soient nuls, les transactions entre leurs entreprises restent faibles parce que les acteurs du secteur privé des pays du COMESA n’ont pas les informations essentielles à la diversification de leurs partenaires » a-t-il lancé en substance.

En conclusion, M. Miguil a fait le vœu que cette formation serve aux participants à avoir une idée bien arrêtée des possibilités de commerce avec les pays de la région afin de les préparer à la probabilité de se retrouver dans un espace économique qui regroupe une vingtaine de pays. »

Pour revenir à la formation en elle-même, il faut souligner d’ores et déjà la densité de son programme puisque les différentes sessions se déroulent du matin, à 8h30 au soir vers 18H00.

Lors de ces sessions, l’expert formateur doit aborder plusieurs concepts assez pointus.

Il s’agira notamment des ITC et des programmes de coopération techniques.

Dans un autre volet, des notions comme les profils de marchés, méthodologie et objectifs, ou encore les sources d’information commerciale entre problèmes, défis et contenus, mais aussi la définition du produit et de ses caractéristiques dans le Trade Map.

La grande particularité de cette session réside dans les sessions pratiques où les participants seront invités à identifier le code SH d’un produit avant d’analyser le marché mondial et régional et les performances à l’exportation de Djibouti en utilisant Trade Map.

Un programme assez dense qui ne manquera certainement pas d’accroitre l’expertise et les connaissances de nos entreprises nationales pour gagner des parts de marché dans les grands espaces commerciaux de la région et, pourquoi pas, du monde globalisé. Dont acte

 

6 février 2014

Une délégation du groupe américain Inergix, spécialisé en énergie verte, a été reçue hier au palais de la République par le chef de l’Etat. Les industriels américains ont été introduits auprès du chef de l’Etat par le président de l’Autorité des ports et des Zones franches(APZF), Abdoubaker Omar Hadi. Les discussions entre le Président et ses hôtes ont porté sur les potentialités djiboutiennes en matière d’énergie renouvelable et les voies et moyens de mettre en place un partenariat entre la RDD et Inergix  pour développer le secteur des énergies vertes.

Le groupe américain Inergix, spécialisé en énergies renouvelables, désire s’implanter à Djibouti en vue d’investir dans l’énergie éolienne et solaire. C’est ce qui ressort de l’audience accordée hier par le Président Guelleh à deux importants responsables du groupe américain en visite de travail à Djibouti : Dan Mikesell, vice-président d’Energix et Alonzo Wallette, directeur-général. Les deux hommes ont été introduits auprès du Président par M. Aboubakar Omar Hadi, président de l’Autorité des ports et des Zones franches (APZF).

Les investisseurs américains et le chef de l’Etat djiboutien ont discuté des nombreuses potentialités de Djibouti dans le domaine des énergies renouvelables et des voies et moyens d’établir un partenariat pour développer le secteur.

Dans un entretien accordé à la presse sur le perron du palais de la république, M. Hadi a estimé que l’avenir économique du pays et son développement dépendaient de notre capacité à maîtriser l’énergie.

Il a en outre estimé qu’il était important de saisir toutes les opportunités qui se présentent pour créer des emplois. « Nous avons besoin de disposer d’une énergie abondante et à des prix compétitifs. C’est ainsi qu’il sera possible de créer des zones franches industrielles dans notre pays », a-t-il ajouté.

Arrivés à Djibouti au début de cette semaine, M. Dan Mikesell et M. Alonzo Wallette, ont déjà visité, en compagnie des autorités portuaires, les plus importants sites du pays connus pour leurs importantes activités géologiques : le lac Abhé et le lac Assal ainsi que les endroits où les vents soufflent le plus fort dans la zone du lac salé.

Selon M. Mikesell, leur démarche vise à établir un partenariat solide avec la RDD pour créer des emplois. « La République de Djibouti a un potentiel géothermique exceptionnel, un marché financier fiable et, c’est important, il s’agit d’un pays bien géré dans lequel nous pouvons travailler », a-t-il dit

3 février 2014

La parole à… Bodeh Ahmed Robleh Ministre du Budget: “Développer la culture d’échange d’informations”

 « Notre objectif commun est de communiquer et de partager  l’information pour être en phase avec les nouvelles donnes économiques et relever ensemble les défis de demain.

Bien entendu, la satisfaction de cet objectif requiert la formation et le renforcement des capacités du personnel de la Douane pour permettre à cette dernière de remplir pleinement ses missions.

C’est tout le sens du programme de formation des agents douaniers lancé depuis septembre 2013 et qui se poursuit avec des stages de perfectionnement pour les cadres expérimentés.

La formation est d’autant plus capitale que le principal défi est la contrebande et le trafic transfrontalier de marchandises illicites qui ne cessent de prendre de l’ampleur. L’ère d’internet oblige, la douane Djiboutienne a quelques devoirs d’informations envers l’opinion publique dans sa lutte permanente contre la contrebande sous toutes ses formes.

En amont, la douane doit procéder de manière intensive et sécurisée au partage et au recoupement de renseignements avec la gendarmerie nationale, la police nationale et les forces armées Djiboutiennes pour mieux déjouer les stratagèmes des réseaux de contrebandiers au niveau de nos frontières terrestres et maritimes.

Mais le meilleur moyen pour combattre efficacement la contrebande est de considérer ce mal comme l’affaire de tous : les pouvoirs publics, tous services confondus et la population.

En effet, la contrebande porte atteinte aux intérêts de l’Etat sous toutes ses formes mais aussi à la sécurité et au bien-être de nos concitoyens. Je lance donc du haut de cette tribune un appel au développement  de la culture d’échanges d’informations.

Plus qu’un souhait, il s’agit là d’une exigence censée servir de catalyseur au resserrement des liens de coopération entre la presse écrite et audiovisuelle nationale (La Nation, ADI, RTD) d’une part, et d’autre part les douanes, l’ODPIC et la LANAA dans la sensibilisation du grand public sur les dangers de la contrefaçon ou le piratage des produits de consommation courante et des médicaments.

En effet, ces deux fléaux véhiculent des risques en termes de santé et de concurrence déloyale qui sont préjudiciables au bien-être des consommateurs et au regain de dynamise de l’économie nationale.

Soyez, par conséquent, assurés de la volonté politique des plus hautes autorités de notre pays qui entendent mobiliser et conjuguer les efforts des forces en informe (armée, gendarmerie, police, garde-côtes), des douanes et de l’appareil judiciaire pour traquer, démanteler et traduire en justice les réseaux des contrebandiers et leurs complices.

Je tiens à souligner au passage que l’organisation mondiale des Douanes nous apporte son expertise dans la régulation préventive et dissuasive du trafic maritime et terrestre des produits hautement nocifs pour la santé humaine et l’environnement. Que ses dirigeants en soient remerciés.

Je ne saurais terminer mon propos sans exhorter les douaniers et leurs partenaires à s’approprier la thématique de cette journée qui est la leur, à communiquer, partager l’information pour mieux coopérer.

La réalisation de notre objectif commun d’une Douane au service de l’économie nationale et la réussite de notre combat de longue haleine contre la contrebande et la contrefaçon des produis de consommation courante et médicaments sont à ce prix. »

27 janvier 2014

Le Président présente ses vœux au secteur privé

Hier, au cours d’un déjeuner au Kempinski, le chef de l’Etat a présenté ses vœux aux opérateurs privés. Le Président et la Première dame ont partagé un déjeuner avec les acteurs économiques du pays dans un cadre convivial. Ce fut l’occasion pour le Président de la CCD de prononcer son premier discours public, un discours qu’il a axé autour des réformes entreprises par le gouvernement pour permettre aux opérateurs économiques de jouer un rôle plus important dans la croissance et la création des richesses.

Le secteur privé est appelé à jouer un rôle de plus en plus important dans la croissance économique du pays et la création des richesses.

Le Président Ismaïl Omar Guelleh en est bien conscient et le train de réformes qu’il a lancé est destiné justement à permettre aux entreprises d’avoir les coudées franches pour agir avec plus d’efficacité.

Hier au Kempinski, c’était la journée de rencontre entre le Président et les opérateurs privés lors de la présentation des vœux présidentiels à ces derniers autour d’un déjeuner convivial.

Le chef de l’Etat, arrivé au kempinski en compagnie de la Première dame Kadra Mahmoud Haïd, a été accueilli par le nouveau président de la CCD, Youssouf Moussa Dawaleh.

« A travers cette cérémonie de vœux aux acteurs économiques de notre pays, vous m’offrez l’occasion de saluer en vous, ceux-là même, hommes et femmes, qui ont fait le pari de l’avenir et qui sont les premiers contributeurs à la richesse nationale.

Par leurs idées, par leur audace, par leurs actions, ils investissent leur temps et leur argent dans des projets économiques qui font vivre nos familles, qui grandissent le pays et le font avance », a d’emblée dit le chef de l’Etat qui a poursuivi : « Je ne le dirais jamais assez mais de la vitalité du secteur privé djiboutien dépendent les solutions d’avenir de ce pays.

Vous semblez l’avoir compris au regard de l’actualité récente de la Chambre de Commerce de Djibouti à travers une élection marquée par une compétition passionnée qui a suscité un engouement sans précédent. »

Comme toujours, le Président a su trouver les mots justes pour dire sa conception de l’économie nationale, de son avenir, du rôle qu’est appelé à y jouer le secteur privé.

« Conscients des défis qui nous attendent, je souhaite plus de confiance dans nos capacités individuelles et collectives afin de trouver les réponses adéquates.

Comme toujours, ce sera, déterminés dans l’action, rassemblés et solidaires autour de l’essentiel que nous y parviendrons.

La lutte contre le chômage des jeunes, la croissance économique, l’augmentation de la productivité, la diversification de notre économie, le développement de l’entreprenariat, la revalorisation du pouvoir d’achat sont autant de défis en attente qui nécessitent notre intervention et la mise en place de solutions innovantes et structurantes.

Certes, il y a des problèmes auxquels l’Etat doit répondre par la volonté politique.

Mais il y a aussi, et c’est en général le plus important, la réponse et l’action des hommes ; déterminants pour une société qui ambitionne le progrès.

A ce titre, le secteur privé doit être perçu comme le socle du développement économique et social du pays.

Il est le premier créateur de richesse mais également le premier créateur d’emploi.

Lorsque le secteur privé a des difficultés, lorsqu’il n’est pas efficace, lorsqu’il n’est pas compétitif, ce sont les ménages qui s’appauvrissent, c’est le chômage qui augmente, c’est l’exclusion qui s’aggrave»

Le Président a estimé que la bonne santé du secteur privé était l’affaire de tous et pas seulement des opérateurs privés.

« L’Etat a intérêt à protéger le secteur privé », a ajouté le chef de l’Etat qui a estimé qu’il était dans l’intérêt de la puissance publique de donner à l’entrepreneur les moyens d’entreprendre.

« C’est, a-t-il précisé, ce que nous faisons à travers nos efforts pour améliorer la compétitivité de notre pays en concédant des  investissements lourds dans les infrastructures qui mettent en exergue les opportunités de notre territoire et qui font valoir nos avantages comparatifs dans la région.

C’est ce que nous faisons sur le plan institutionnel à travers nos réformes pour améliorer le climat des affaires.

Ces efforts, nous souhaitons qu’ils profitent au maximum à nos entreprises nationales, à leur création, à leur expansion, à leurs réussites.

Ce que nous voulons tous ici, c’est un secteur privé dynamique, clairvoyant, qui sache se positionner et qui soit à la hauteur des ambitions que nous souhaitons le voir porter.

En premier lieu, un secteur qui crée de l’emploi, qui contribue à la réduction du chômage de nos jeunes, l’Etat n’ayant pas vocation à absorber la masse de demandeurs d’emploi »

Le Président a ajouté que l’Etat avait entendu les critiques des opérateurs privés.

Pour y répondre, « nous avons, a-t-il dit, engagé une réforme en profondeur du système de formation qui désormais fera la part belle aux formations techniques et qualifiantes».

Il a appelé cependant le secteur privé à ne pas être en reste pour assimiler ces futures compétences.

Il a estimé que les opérateurs économiques devaient, à leur tour, trouver les moyens d’aller au bout de leu potentiel en sachant profiter de la position géostratégique exceptionnelle du pays qui, a-t-il rappelé, «nous place aux portes d’un marché de libre-échange, le second du continent ».

Au niveau local, le chef de l’Etat a rappelé que des secteurs d’activités demeuraient inexploités, en attente d’investisseurs ».

Le Président a donc estimé que le temps était venu pour les investisseurs nationaux de se débarrasser de leur frilosité.

« L’Etat est là, à vos côtés », a-t-il dit avant de préciser que parmi les leviers qu’il allait actionner, se trouve la réforme fiscale.

« Nous, acteurs institutionnels, allons nous pencher sur les meilleurs moyens de rationnaliser notre fiscalité dans un souci d’équilibre et surtout d’équité.

Car nous le savons, lorsque l’imposition des petites entreprises est considérée uniquement du point de vue des recettes, son potentiel pour les pays en développement est souvent négligé », a-t-il dit.

Le chef de l’Etat a terminé son propos en ces termes : «Un bon régime fiscal pour les petites entreprises est un outil stratégique essentiel qui sera considéré comme un point d’entrée vers la formalité afin de mieux préparer leur sortie du «piège de l’informalité », de la faible croissance, de l’accès limité aux marchés, et de leur exclusion des services financiers formels.

La Chambre de Commerce a un rôle privilégié à jouer auprès de toutes les entreprises Djiboutiennes, petites, moyennes ou grandes, pour organiser le dialogue, fédérer les efforts et encourager l’initiative. Car ordonné, le secteur privé ne peut être que plus fort.

La clarté dans la vision globale que vous avez de notre économie, de sa structuration, de sa conduite est, pour nous, essentielle.

Je vous invite donc tous à entamer ensemble une réflexion axée sur les solutions à apporter notamment sous la forme de financements innovants pour les petites entreprises marginalisés par le secteur financier classique. Ou encore sur les meilleures façons de rendre harmonieux notre système de régulation économique.

Car, si réduire les coûts directs de la réglementation est un objectif qui nous est commun, il nous faut rester cohérents puisque, si nos fondamentaux macroéconomiques restent stables, une réglementation adéquate, aussi stricte soit-elle peut avoir des effets bénéfiques sur notre économie.

L’image que véhicule le secteur privé joue un rôle décisif auprès des jeunes voulant se lancer dans l’entreprenariat.

Aussi, je forme avec vous le vœu que notre secteur privé soit un secteur cohérent, en bonne sa

 

 

23 JANVIER 2014

Economie Djiboutienne: Un secteur privé mieux structuré !

L’accès aux opportunités des secteurs d’activités, porteurs de croissance et de créations d’emplois, suppose au préalable une restructuration des entreprises locales, censées se mettre au diapason du nouvel modèle économique qui se dessine sous nos yeux.

Djibouti veut se donner les moyens de ses ambitions pour devenir un « hub » régional incontournable dans les échanges du commerce mondial.

Situé au carrefour des voies maritimes les plus fréquentées, le pays met en œuvre une nouvelle stratégie s’articulant autour de la diversification des sources de la croissance.

Même si celle-ci était de 5% pour la troisième année consécutive.  Dans cette optique, le gouvernement n’entend rien laisser au hasard.

Les autorités nationales ont fait siennes le choix d’un partenariat public-privé dans lequel le secteur privé est appelé à jouer un rôle prépondérant.

C’est le cas de le dire dans de pans entiers au potentiel sous-exploité qui sont cependant des moteurs de croissance et porteurs de créations d’emplois.

Citons, entre autres, le tourisme, la pêche, la logistique, les transports et télécommunications.  L’accès aux opportunités de ces secteurs d’activités suppose au préalable une restructuration des entreprises locales, censées se mettre au diapason du nouvel modèle économique qui se dessine sous nos yeux.

Celles-ci doivent tirer parti de la plateforme électronique d’informations entièrement dédiée aux investisseurs que  l’Agence nationale pour la promotion des investissements(ANPI) a  lancé avec le concours de la Conférence des nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED).

Première du genre, l’initiative rentre dans le cadre de l’amélioration du climat d’affaires en République de Djibouti.

Elle va de pair avec les efforts de l’Office djiboutien de la propriété industrielle et commerciale tendant à alléger  la lourdeur procédurière d’antan dans la création d’entreprise.

D’ailleurs, le pays a gagné 61 places sur ce seul critère et 12 places au classement général de l’édition 2014 du Doing Business publiée par la Banque Mondiale.

En connaissance de cause, la CUNCED va prochainement dépêcher des experts à Djibouti où leur savoir-faire sera grandement utile dans l’exécution du projet « E.regulation ».

Il s’agit d’un instrument électronique qui possède un lien fonctionnel avec son pendant de « i.guide » et va servir à orienter les opérateurs économiques pour fructifier leurs affaires.

La balle est dans le camp des principaux concernés. Lesquels  doivent s’approprier les fonctionnalités de ces nouveaux outils numériques.

Un préalable dont la satisfaction faciliterait l’avènement d’un secteur privé mieux structuré au niveau national. Un travail de fond auquel s’attèle, d’ores et déjà, la nouvelle équipe dirigeante de la chambre consulaire qui s’est fixée comme objec

21/01/2014 -

 

 Le chef de l’Etat préside les travaux de la 2ème séance du Conseil des ministres de l’année 2014


Le chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, a présidé ce mardi les travaux de la 2ème séance du Conseil des ministres au cours de laquelle l’exécutif djiboutien a examiné notamment plusieurs projets de textes portant ratification de six accords de financement que la République de Djibouti a conclus avec les partenaires au développement.

Selon le communiqué publié au terme des travaux du Conseil des ministres, ces accords de financements destinés à la 1ère phase du projet de développement de la géothermie sont conclus sous forme de prêt d’une enveloppe globale de plus de 1,1 milliards et sous forme de don d’une enveloppe globale de plus de 2,6 milliards.

"Les composantes de ces projets concernent l’exploration du champ de vapeur géothermique, notamment l’exécution du programme de forage, la réalisation des études techniques, l’étude de faisabilité de la construction d’une centrale électrique et la gestion du projet", selon cette même source.



Ministère de l’Economie et des Finances chargé de l’Industrie

1)Projets de Lois portant ratification des Accords de Financement au Projet de Géothermie au Lac Assal

Le ministre de l’Economie et des Finances a présenté au Conseil plusieurs projets de textes portant ratification de six accords de financement que la République de Djibouti a conclus avec les partenaires au développement, notamment l’Association Internationale pour le Développement, la Banque Africaine de Développement, le Fonds d’Energie Durable pour l’Afrique, le Fonds pour l’Environnement Mondial et le Fonds d’Affectation Spéciale pour le Programme d’Assistance à la Gestion du Secteur Energétique relatives à l’exploitation et le développement de l’Energie Géothermique dans la région du Lac Assal.

Ces accords de financements destinés à la 1ère phase du projet de développement de la géothermie sont conclus sous forme de prêt d’une enveloppe globale de plus de 1,1 milliards et sous forme de don d’une enveloppe globale de plus de 2,6 milliards.

Les composantes de ces projets concernent l’exploration du champ de vapeur géothermique, notamment l’exécution du programme de forage, la réalisation des études techniques, l’étude de faisabilité de la construction d’une centrale électrique et la gestion du projet.

Le coût global du projet qui s’élève à 5,4 milliards sera complété par un financement de l’Agence Française de Développement et du Fonds de l’OPEP pour le Développement.

Ces financements permettront d’assurer la viabilité commerciale de l’exploitation de cette ressource et accroître de façon significative l’offre d’une énergie à moindre coût pour la population et les secteurs porteurs de notre économie.
Ministère du Budget

ANNEE  2013

 

31 Dec 2013 11:41 PM PST

2ème Séance publique de la 2ème session ordinaire de la 7ème Législature: Des échanges instructifs

De débats soutenus et riches d’enseignements ont ponctué la seconde séance publique de la 2ème session ordinaire de la 7ème Législature qui s’est tenue hier  au siège provisoire de l’Assemblée nationale. Au menu des discussions figurait le budget prévisionnel 2014 de l’Etat qui est en hausse de 20% par rapport au montant de la loi de finances rectificative de l’exercice 2013.    

Sous la présidence de Monsieur Idriss Arnaoud Ali, l’Assemblée nationale a tenu hier, lundi 30 décembre 2013, sa deuxième séance publique de la 2ème session ordinaire de la 7ème Législature. Le Parlement s’était réuni pour délibérer sur trois projets de loi.

Tout d’abord, un premier projet de loi a été proposé à l’examen du Parlement. Il s’agissait du projet de loi de règlement de l’exercice 2012.

Un budget qui faisait ressortir un dépassement de 6 855 416 877 FDJ. Il a été donné de constater que le niveau de recouvrement de 87 812 980 165 FDJ, restait bien en deçà des prévisions de la Loi de Finance Rectificative qui tablait sur 94 591 996 203 FDJ.

Par la suite, un second projet de loi a fait l’objet de discussions. Ce projet de loi était relatif à l’examen d’une convention arabe d’entraide judiciaire.

Le Garde des Sceaux, qui a défendu le projet de loi devant les parlementaires, a expliqué que ce document a été signée par notre pays en 1983 avec comme objectifs principaux l’amélioration et la promotion de l’entraide judiciaire entre les pays arabes.

« Cette convention prévoit un certain nombre de mécanismes pour l’échange d’information judiciaire, le traitement des commissions rogatoires, et l’extradition de prévenus en vue de leur jugement pour les méfaits et les actes délictueux commis » a –t-il encore ajouté.

En dernier lieu, le dernier texte à être passé au crible par les  élus nationaux portait sur le budget prévisionnel de l’Etat pour l’exercice 2014.

Un budget arrêté en équilibre entre recettes et dépenses à 113.154.728.000 FD, soit un accroissement de 1.192.108.000 FD (+20.2 %) par rapport à la loi de finance rectificative de 2013.

Il faut souligner que les dépenses courantes pèsent pour 55,7 % (62,880 milliards FD) dans le budget alors que les recettes fiscales, les dons et les emprunts (intérieurs et extérieurs) participent respectivement à hauteur de 48,41 %, 16,36 % et 17 % dans la composition de ce budget.

Par ailleurs, il ressort du budget 2014 que le ministère de l’Agriculture enregistre un doublement de son budget qui passe de 2,664 milliards FD à 5,155 milliards FD entre la Loi de Finance Rectificative de 2013 et la Loi de Finance Initiale de 2014 grâce notamment aux différents projets entrepris avec différents partenaires (+93,49 %).

Sur la même période, les ministères de l’Education nationale et celui de l’Energie voient leurs portefeuilles diminués respectivement de 1,04 milliards FD et de 876 millions FD.

De même, les budgets des ministères de la Justice et celui de l’Intérieur enregistrent un net recul respectivement à hauteur  de : -21,03 % (-228 millions FD) et -11,81 % (-741 millions FD).

La séance a été également l’occasion pour les représentants du peuple d’interpeller les tenants du pouvoir exécutif sur une série de sujets.

Ainsi, les parlementaires ont saisi le gouvernement sur le gel des avancements notamment, ou bien encore l’absence d’un inventaire précis des biens matériels et mobiliers de l’Etat.

Pour ce qui concerne les gels d’avancements des salariés de l’Etat, le ministre du Budget, M. Bodeh Ahmed Robleh a expliqué que les prévisions budgétaires en termes de recettes ne permettaient pas de couvrir de telles charges.

« Le gouvernement a été amené à faire des choix », a-t-il ajouté, expliquant qu’un recrutement d’enseignants a été privilégié mais avec un prolongement du gel des avancements.

Ceci afin de répondre aux nombreux nouveaux établissements scolaires, que ce soit des écoles, collèges et lycées, nécessitant de nouveaux enseignants.

Soulignons que l’examen des trois projets de lois a suscité des échanges instructifs entre les députés et les membres du gouvernement concernés.

Au terme des débats de la séance plénière d’hier,  l’Assemblée nationale a adopté les 3 textes à  l’ordre du jour.

 

 

Assemblée nationale: Le ministre du Budget défend le projet de loi de finances initiale

23 Dec 2013

A l’issue de leurs échanges d’hier avec le ministre du Budget dans la salle des commissions de l’Assemblée nationale, les parlementaires ont convenu de se réunir de nouveau ce lundi 23 décembre afin de poursuivre l’examen du projet de loi relatif au budget de l’Etat  pour l’exercice 2014. 

On l’avait annoncé. C’est fait depuis hier au siège provisoire de l’Assemblée nationale où la commission des finances, de l’économie générale et du plan a entamé l’examen du budget de l’Etat  pour l’exercice 2014.

Présidée par le député Charmarké Moussa Arreh, la séance de travail a regroupé un bon nombre de parlementaires issus de l’ensemble des commissions permanentes et le ministre du Budget, Bodeh Ahmed Robleh, entouré de hauts fonctionnaires de son cabinet ministériel. Citons en l’occurrence le secrétaire général, Simon Mibrathu, et le directeur du budget, Othman Sadik.

Les parlementaires ont posé au ministre diverses questions sur les contours du projet de loi.  Ainsi, le budget 2014 de l’Etat est arrêté en équilibre entre recettes et dépenses à la somme de 113.154.728.000 FD, soit une augmentation globale de 1.192.108.000 FD. Ce qui équivaut à un taux de croissance positif de 1,06% par rapport au budget rectificatif de l’exercice 2013.

Au terme des travaux de cette première journée, les parlementaires ont convenu de se réunir de nouveau ce lundi 23 décembre afin de poursuivre l’étude du texte.

 

18 décembre   CONSEIL DES MINISTRES

Sous la présidence, du Président de la République et Chef du gouvernement, M. Ismaïl Omar Guelleh, a eu lieu hier, mardi 17 Décembre 2013, la 22ème  Séance du Conseil des Ministres.       Ont été examinés et approuvés les textes suivants :  

Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie.

1.- Projet de Loi portant ratification de l’Accord de financement du projet d’appui à l’Education de base à Djibouti financé par la BID.

Le projet de Loi a pour objet la ratification d’un Accord de financement d’un montant d’environ 1,1 milliards de francs Djibouti avec la Banque Islamique de Développement.

Cet Accord de financement est destiné à appuyer l’éducation de base et fait partie du plan stratégique visant à développer l’éducation fondamentale et améliorer la capacité d’accueil des établissements à travers la construction de collèges.

Ce projet de financement comprend plusieurs composantes à savoir l’amélioration de l’accès à l’enseignement fondamental et l’amélioration de la qualité.

L’adoption du projet s’inscrit d’une part dans la stratégie nationale d’amélioration de la performance dans le secteur de l’Education Nationale et d’autre part à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.

Ministère du Budget.

2.-  Projet de Loi de finances portant Budget Initial de l’Etat pour l’exercice 2014.

Le projet de Budget de l’Etat pour l’exercice 2014 est présenté en équilibre et arrêté en recettes et en dépenses à plus de 103 milliards de francs Djibouti.

L’élaboration de ce budget 2014 est marquée par une amélioration de la conjoncture économique. A cet effet, les ressources intérieures notamment les recettes fiscales et les recettes non fiscales enregistrent une augmentation par rapport à la Loi de finances Rectificative 2013.

Les dépenses totales enregistrent une hausse liée essentiellement aux dépenses dans les secteurs sociaux, notamment l’Education Nationale, la Santé et les dépenses de fonctionnement.

En matière d’investissement, le budget prévoit des dépenses de plus de 29 milliards de francs qui se traduisent par la mise en œuvre des certains projets à savoir les projets d’exploitation géothermique, d’approvisionnement en eau potable et assainissement et de filets sociaux.

Ce projet de Loi de finances pour l’année 2014 est marqué par la poursuite des réformes engagées dans les domaines des finances publiques, le renforcement de la réglementation bancaire et l’amélioration du taux de recouvrement des recettes intérieures.

La perspective de la croissance attendue en 2014 est de l’ordre de 5%. L’exécution de ce projet de finances est axée essentiellement sur la diversification de l’économie (pêche, agriculture, tourisme…), l’amélioration de l’environnement des affaires, la promotion de la concurrence et le développement du secteur privé.

 Indice des Prix à la Consommation  à Djibouti: La tendance à la baisse se poursuit en octobre 2013

 16 Dec 2013

L’indice des prix à la consommation du mois d’octobre 2013 affiche une baisse de 0,7% contre 0,3% en septembre et août, indiquant ainsi la poursuite de la tendance à la baisse des prix.

Le retour d’un bon approvisionnement des fruits et légumes est à l’origine de la baisse des prix sur les marchés. Cette diminution est due aux prix des fonctions « Produits alimentaires, boissons et tabacs » (-2,2%) et des « autres biens et services » (-0,5%).

Les prix des fonctions de consommation «Articles d’habillement et articles chaussants» et «Logement, eau, électricité gaz et combustibles» et « ameublement et entretien courant du logement» n’ont pas inversé la tendance à la baisse de l’indice au cours de ce mois en dépit de leurs hausses respectives de 0,6%, 0,3% et 0,1% Les prix des types de consommation produits alimentaires, boissons et tabacs ont enregistré une baisse de 0,7 % en rythme mensuel en liaison à la diminution des prix des produits alimentaires tandis que les tarifs de vente des boissons et tabacs ont respectivement progressé de 0,1% et 1,6%.

Les prix des produits alimentaires ont diminué de 1,3%, en liaison principalement avec le repli de ceux des légumes frais (-17,3%), des légumes secs (-6,8%) et des huiles (-3,6%).

Toutefois, le renchérissement des viandes (+1,5%), du poisson (+3,8%) et des sels et épices (+6,9%) a atténué cette tendance baissière.

Le bon approvisionnement des marchés a amené un recul spectaculaire des prix des produits alimentaires, notamment le prix de la tomate vendu au kg qui a chuté de 25%.

On peut dire presque autant pour les aubergines (14,7%) et le gombo (-11,7%). En variation annuelle, les prix de la fonction se sont accrus de 2%.

Au niveau de la fonction de consommation «Articles d’habillement et articles chaussants», on note une évolution positive de l’indice sous les effets conjugués des hausses enregistrée s’est faite sous les effets conjugués des prix du poste vêtements(+0,8% ) et de celui des chaussures et articles chaussants(+1,1%).

En termes de glissement annuel, l’augmentation des prix de la fonction se situe à 0,9%. Pour ce qui est de la fonction de consommation «Logement, eau, électricité gaz et combustibles », la hausse est imputable au bond de des prix du poste «Autres combustibles» (+1,5%) et des combustibles liquides (+3,8%).

En glissement annuel les prix de la fonction sont en hausse de 1,3%. Les prix des autres fonctions n’ont pas connu de variations significatives de prix au cours du mois d’octobre 2013.

(Source : DISED)

 

 

31/05/2013 - DJIBOUTI aux Assemblées Annuelles de la BAD à Marrakech

Les Assemblées Annuelles du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) se sont tenues du 27 au 31 mai 2013 dans la cité touristique de Marrakech au Maroc. Y ont pris part plus de 2000 decideurs financiers, banquiers aussi bien du continent africain que du reste du monde.


Djibouti était représentée par une délégation conduite par le Secretaire General du Ministere des Finances, M. Simon Mibrathu, accompagné de M. Almis Mohamed Abdillahi, Directeur du Financement Extérieur,, Mme Fatouma Ahmed Moussa, Directrice Juridique du Ministere de l'Economie et des Finances, et de M. Hassan Moussa, Chef de Service Financier de la Banque Centrale de Djibouti.


Les Assemblées de la BAD se sont ouvertes en cérémonie plénière en présence du Président Ali Bongo du Gabon, le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan de Cote d'Ivoire, le Premier Ministre A. Benkirane du Maroc, le Conseiller du Roi Mohamed VI du Maroc et ancien President de la BAD, M. Omar Kabbaj, et du President de la BAD, M. Donald Kaberuka.


Le thème des Assemblées cette année était " la transformation structurelle des économies africaines ". Les discussions ont principalement porté sur les voies d'une croissance inclusive créatrice d'emplois bénéficiant à l'ensemble des populations africaines. Des sommités internationales, telles que le Prix Nobel d'Economie, M. Mahammud Yunis, fondateur de la Grameen Bank au Bangladesh, nous ont fait part de leurs riches expériences et précieuses recommandations pour développer l'entreprenariat social.


Dans ces vastes échanges d'expériences réelles vécues, Djibouti a pu faire partager sa vision du développement economique à travers les partenariats public-privé (PPP) comme mode de gestion des projets d'infrastructure orientés vers l'intégration économique régionale. C'est le principal challenge des prochaines années visant à renforcer la croissance économique basée sur l'investissement privé et la création d'emplois. C'est ce qui ressort de l'allocution du chef de la délégation djiboutienne à ces Assemblées.


En marge des Assemblées, le Secrétaire Général du Ministere des Finances et sa délégation a eu un entretien avec le Président de la BAD, M. Donald Kaberuka. Les disccussions ont porté sur le partenariat entre Djibouti et la BAD et la performance du portefeuille des projets, la Vision de développement de notre pays basée sur les projets structurants à portée régionale, la Gouvernance et l'appui que la Banque pourrait fournir à Djibouti. Le Président de la BAD s'est également enquéri de la situation en Somalie et de ses perspectives de reconstruction tout en ajoutant que la BAD compte ouvrir prochainement un bureau à Mogadisco. La délégation djiboutienne a remercié la Banque pour ses interventions dans notre pays et l'a invité à prendre part au financement des grands projets d'infrastructures à venir, à l'instar de sa première participation au terminal container de Doraleh, le projet d'interconnexion electrique avec l'Ethiopie

 

 

24/05/2013 - Djibouti/Ethiopie/Chine :

Signature d’un accord de prêt de plus de deux milliards de dollars pour la construction d’une ligne ferroviaire de 756 km entre Addis-Abeba et Djibouti Djibouti, l’Ethiopie et la Chine, ont signé mercredi à Addis-Abeba un accord de prêt d'un montant de plus de deux milliards de dollars pour la construction d’une ligne ferroviaire de 756 km entre Addis-Abeba et Djibouti. Le prêt garanti par l'EXIM Bank de Chine couvrira également le coût d’une section de chemin de fer de 100 km qui s'étend de la frontière éthiopienne jusqu’au port de Doraleh à Djibouti. L'accord a été signé par le ministre djiboutien de l'Economie et des Finances, M. llyas Moussa Dawaleh, le directeur général des la compagnie éthiopienne des chemins de fer, Ing. Getachew Betru, et par le Vice-président d’EXIM Bank, M. Zhu Xinqiang, en présence du Premier ministre éthiopien M. Hailemariam Dessalegn.

 

 

23/05/2013 - Djibouti/BAD :

Djibouti/BAD : Signature d’un protocole d’accord de don de 528 milles d’euros destiné au financement d’une étude national pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement en milieu rural à l’horizon 2030 Le ministre du Budget, M. Bodeh Ahmed Robleh, et le représentant résident du Bureau de la Banque Africaine de Développement (BAD) en Ethiopie, M. Lamine Barrow, ont procédé aujourd’hui à la signature d’un protocole d’accord de don de 528 milles d’euros destiné au financement d’une étude national pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement en milieu rural à l’horizon 2030. L’objectif sectoriel de ce projet est de contribuer à la satisfaction durable des besoins en eau potable et en assainissement, en vue d’améliorer les conditions socio-économiques et sanitaires des populations rurales à travers la réalisation du programme national élaboré d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural à l’horizon 2030.L'étude conduira au développement d'un programme national d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement à l'horizon 2030. Le programme permettra de mettre en place un cadre amélioré pour la coordination efficace du secteur de l'eau et de l'assainissement, la planification et la gestion des investissements accrus dans le secteur. Les capacités des acteurs du secteur seront renforcées (Etat, collectivités locales et usagers), et il est attendu également que la mise en œuvre du programme, grâce aux investissements à mobiliser, améliore le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu rural et la satisfaction des besoins en eau agricole et pastorale.

 

 

13-05-2013 - Réaménagement du réseau d’adduction et de distribution d’eau potable de l’ONEAD Le FADES consent un prêt de 35 millions de dollars US à notre pays

Le cabinet du ministère de l’Economie et des Finances a abrité hier matin la signature d’une convention de prêt entre le Fonds Arabe de Développement Economique et Social (FADES) et la République de Djibouti. Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh et le chef de la délégation du FADES, M. Ahmed Bilhag FARAJ ont paraphé le protocole d’accord qui vient compléter une première tranche accordée il y a cinq ans. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Elevage, chargé des Ressources Halieutiques, M. Mohamed Ahmed Awaleh et du Directeur Général de l’ONEAD, M. Youssouf Mirgan.


La lutte contre la soif est une priorité inscrite au cœur de la politique publique mise en œuvre par l’exécutif Djiboutien.

Rappelons qu’à ce titre, notre pays est engagé dans des projets de grandes envergures comme l’adduction d’eau depuis la région de Hada Galla en Ethiopie ou encore le projet de dessalement d’eau de mer dont les travaux devront démarrer dès cet été.

Ces chantiers visent à terme de juguler les cycles récurrents de la sécheresse et son corollaire de pénuries d’eau potables dans les grands centres urbains.

Or le succès total de ces grands chantiers était tributaire de l’efficience et de l’opérationnalité du réseau d’adduction et de distribution d’eau potable dans ces grands espaces urbains.

Un impératif qui a conduit les responsables publiques à revoir tout le dispositif d’adduction et de distribution d’eau potable de l’opérateur national.

Suite à quoi, la République de Djibouti a sollicité et obtenu un prêt subséquent de la part du FADES.

La première tranche de cet accord de prêt a été versée il y a déjà cinq ans et elle a permis d’engager la première partie des travaux de renouvellement et de réhabilitation du réseau sous terrains de l’ONEAD.

Une tranche additionnelle de plus de 35 Millions de Dollars vient d’être octroyée, elle devrait permettre la finalisation de ces grands travaux de réaménagement et de réhabilitation.

C’est dans ce cadre qu’une délégation du Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social conduite par M. Ahmed Bilhag FARAJ est arrivée hier dans notre pays.

Une mission du FADES, qui devait conclure la seconde phase du prêt de financement des infrastructures d’eau potable de notre pays.

La cérémonie de signature de la convention de financement s’est déroulée hier matin dans le cabinet du ministère de l’Economie et des Finances.

Plusieurs personnalités ont assisté à cette cérémonie. Il s’agissait en l’occurrence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Elevage, chargé des ressources halieutiques, M. Mohamed Ahmed Awaleh, le conseiller aux investissements du Président de la République, M. Fahmi Ahmed Al Hag, du Directeur Général de l’ONEAD, M. Youssouf Mirgan ainsi que du Directeur du Financement Extérieur du MEFIP, M. Almis Mohamed Abdillahi ainsi que d’autres collaborateurs du ministre de l’Economie et des Finances.

Rappelons que le montant global de cette seconde tranche du prêt s’élève à 10 Millions de Dinars Koweitiens soit la somme de 35 Millions de Dollars US.

Il faut dire que ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des infrastructures de l’eau et doit appuyer plus largement le développement économique et social.

Ce prêt complémentaire d’un montant assez élevé doit servir à la réhabilitation et au renforcement du réseau de distribution d’eau et permettra d’accroitre l’accès à l’eau potable en milieu urbain.

Grâce à ces fonds conséquent, l’ONEAD pourra prendre les mesures et les démarches nécessaires pour optimiser l’utilisation de l’eau issue des nappes souterraines, mais également des autres sources d’approvisionnement tels que le dessalement de l’eau de mer ainsi que l’adduction d’eau potable en provenance d’Ethiopie.

Plus généralement, le projet permettra à l’ONEAD de mettre en œuvre un plan d’amélioration de plus de 24000 branchements domestiques dont 8000 nouveaux branchements domestiques.

Parallèlement, une campagne de sensibilisation destinée aux consommateurs et pour une meilleure rationalisation dans l’utilisation de l’eau, tout en évitant les gaspillages fréquent sera lancée.

Mieux encore, l’ONEAD s’attèlera à mieux lutter contre la fraude et les branchements illégaux, ce qui devra conduire à terme à contribuer sans conteste à l’amélioration des conditions de vie et à la santé des populations.

Signalons également que ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat permanent et ancien entre le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social et le gouvernement de la République de Djibouti pour le développement durable et la lutte contre la pauvreté dans notre pays.

Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a dans un mot prononcé à l’occasion de cette cérémonie, mis l’accent sur les efforts déployés par l’Exécutif Djiboutien pour mettre un terme aux pénuries d’eau dans notre pays.

Malgré les cycles récurrents de la sécheresse, a-t-il indiqué, notre pays a consenti des moyens importants et des investissements conséquents afin de sortir le pays de la soif.

Des projets comme le dessalement d’eau de mer, ou l’adduction d’eau potable depuis la région de Hadda Galla en Ethiopie, qui ont demandé des fonds très importants.

Offrir une eau potable en quantité suffisante et saine demeure la première priorité des autorités publiques qui sont très soucieuses de donner à la population une vie décente, a-t-il déclaré.

De son côté, le chef de la délégation du FADES, M. Ahmed Bilhag FARAJ, a mis l’accent sur le partenariat de longue date qui unit son institution panarabe, et la République de Djibouti dans ses efforts visant un développement durable et harmonieux.

Il a également précisé que ce projet était une illustration de plus des relations de confiance et les efforts constants déployés afin d’appuyer et de soutenir la marche vers le développement.

 

09/05/2013 - Forum de Londres : Le chef de l’Etat présente les atouts du pays aux investisseurs européens

Après avoir participé, mardi soir, à une soirée organisée en son honneur par la communauté djiboutienne de Londres, le chef de l’Etat a présidé hier la cérémonie d’ouverture du premier forum économique Djibouti/Royaume Uni.

Ce forum destiné à attirer les investisseurs dans notre pays a vu la participation de nombreux opérateurs nationaux mais aussi britanniques et européens.

"Nous serons votre porte d’entrée en Afrique", a déclaré le Président Ismail Omar Guelleh qui a fait une présentation sur les atouts du pays, sa position géostratégique, les réformes entreprises pour attirer l’investissement étranger et les efforts déployés par le gouvernement djiboutien en vue de renforcer les infrastructures portuaires et ferroviaires de Djibouti.

Véritable artisan des transformations économiques en cours dans le pays, le Président Guelleh, a mis en exergue les atouts et les rêves de notre pays, ainsi que les objectifs de la politique économique mise en œuvre depuis plus de dix ans.

L’ADI vous propose de lire, ci-après, l’intégralité du discours prononcé en anglais par le chef de l’Etat à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de ce premier forum économique Djibouti/Royaume uni :

"C'est avec grand plaisir que je vous accueille aujourd'hui pour le premier Forum économique Royaume-Uni /Djibouti.

Je suis particulièrement heureux d’avoir choisi, avec nos partenaires, de tenir cet événement à Londres, une ville qui joue un rôle clé dans le monde des affaires en tant que centre financier de renom.

En choisissant Londres, nous voulons démontrer notre volonté de nous ouvrir à des possibilités qui sont disponibles dans le monde et d'élargir nos horizons en créant de nouveaux liens stratégiques.

Comme vous le savez tous, l'Afrique a été saluée comme la nouvelle source de demande et de la croissance globale du monde. Aujourd'hui, six sur dix économies les plus dynamiques au monde sont situées sur notre continent.

Djibouti, avec un taux de croissance moyen de 4,5%, en dépit des chocs économiques récents, souhaite se positionner comme votre porte d'entrée sur le marché africain.

Situé au carrefour de l'Afrique, de l'Extrême-Orient et de l'Europe, sur l'une des routes maritimes les plus fréquentées au monde, Djibouti occupe une position géostratégique unique, ce qui le rend idéal pour tous vos besoins de distribution et de transformation.

A cet égard, nous avons beaucoup investi dans les ports, les chemins de fer et d'autres infrastructures pour faciliter les échanges au sein de notre région qui possède 400 millions de consommateurs dans le bloc COMESA à lui seul.

Conscient du fait que la modernisation de la gestion publique est la pierre angulaire de toute stratégie de développement, le gouvernement de Djibouti a déployé des efforts considérables pour rendre notre administration plus efficace afin d'améliorer la qualité et l'efficacité dans la prestation des services publics.

Et afin de créer un environnement plus favorable aux entreprises, nous étudions actuellement la faisabilité de la mise en place d'un nouveau tribunal du commerce basé sur la Common Law sur le même modèle que le DFIC de Dubaï.

Ces efforts pour une économie libérale, une monnaie librement convertible arrimée au dollar américain, et un système financier qui permet le libre transfert de devises, sans restrictions sur les prestations, ne sont que quelques exemples des avantages que nous offrons aux investisseurs potentiels.

Ils témoignent également de notre volonté de créer un environnement propice à la promotion d'un secteur privé prospère et vigoureux, comprenant à la fois les grandes et petites entreprises dans le but de faire de Djibouti un pays à revenu intermédiaire d'ici à 2035.

Notre vision pour l'avenir de Djibouti est synonyme d'une économie diversifiée avec un secteur privé robuste comme un moteur de la croissance, ce qui entraîne la transformation socio-économique nécessaire qui permettrait à notre pays d’être un marché émergent prospère.

J'espère que vous vous joindrez à nous dans nos efforts pour bâtir l'avenir de notre pays et de notre région.

Nous nous réjouissons de vous accueillir comme investisseurs et partenaires, et nous vous invitons à nous rejoindre pour notre passionnant voyage vers un Djibouti prospère.

Je vous souhaite un forum intéressant, constructif et mutuellement bénéfique".

 

22/04/2013 : Djibouti et la Banque Mondiale signent un accord de Prêt de 7 millions de Dollars US au profit du secteur de la Santé

Le Ministre de l'Economie et des Finances, chargé de l'Industrie, M. ILYAS MOUSSA DAWALEH, a procédé, en marge des Assemblées de Printemps du F.M.I. et de la Banque Mondiale à Washington, à la signature d'un accord de Prêt de 7 millions de Dollars E.U. dans le cadre de l'IDA 16 au profit du secteur de la Santé, avec Mme INGER ANDERSEN, Vice-Présidente de la Banque Mondiale.

Cette cérémonie de signature s'est déroulée au siège de la Banque Mondiale en la présence de M. ROBLEH OLHAYE, Ambassadeur de DJIBOUTI aux États Unis d'Amérique, de M AHMED OSMAN ALI, Gouverneur de la Banque Centrale de DJIBOUTI p.i., du Secrétaire général du Ministère M. SIMON MIBRATHU, et de M. ALMIS MOHAMED ABDILLAHI, Directeur du Financement Extérieur.

Lors de cette cérémonie de signature, le Ministre de l’Economie a évoqué les progrès enregistrés en matière de prestation des services de santé, de disponibilité des prestataires de services de santé, de la disponibilité des médicaments pour les malades, ainsi que de la hausse des capacités du secteur. Le ministre a toutefois souligné que le département de la santé devait encore renforcer son système de prestation des services de santé et ses capacités de gestion afin de pouvoir atteindre les Objectifs du Millénaire du Développement (OMD).

Le Ministre a indiqué que les activités proposées au titre du projet sont conformes à la Vision 2035 et contribueront spécifiquement à l’objectif d’amélioration et de la qualité des soins de santé.

Le Ministre a également rappelé l'appui croissant ces dix dernières années, que la Banque mondiale apportait au gouvernement djiboutien dans la mise en œuvre des programmes de développement économique et social. Il a souligné que la Banque travaillait en étroite collaboration avec les pouvoirs publics sur l’analyse de la situation macro-économique et aidait les autorités dans la formulation des recommandations stratégiques pour l’avenir de Djibouti au moyen d’un ensemble combiné d’outils analytiques et opérationnels.

La Vice-Présidente de la BM a tenu à souligner quant à elle que l’appui de la Banque au projet proposé, permettrait de consolider les progrès accomplis grâce aux projets antérieurs financés par la Banque. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l’INDS et permettra également de renforcer la convergence de coordination des partenaires au développement. Elle a indiqué que l’opération proposée par la Banque utilisera les enseignements tirés des deux projets que la Banque a financés dans le secteur de la santé, à l’appui du programme du gouvernement djiboutien en matière de santé.

La Vice-Présidente a mentionné aussi la disponibilité et l'appui de la Banque Mondiale aux côtés de DJIBOUTI, avec des interventions dans une large gamme de secteurs et de programmes, dont le développement social et les travaux publics, la gestion des risques et les aides d'urgence, la réduction de la pauvreté urbaine, l’accès à l’électricité et la diversification, et l’accès à la scolarisation et l’amélioration des programmes scolaires.

 

21/04/2013 - Une délégation ministérielle djiboutienne participe à Washington aux réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI)

Une importante délégation conduite par le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et comprenant également celui du Budget, M. Bodeh Ahmed Robleh, prend part depuis vendredi à Washington, aux Etats Unis, aux réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI).

Ces réunions de printemps des deux institutions ont été l’occasion pour les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centraux en provenance du monde entier, de débattre sur le développement des économies mondiaux et des marchés financiers internationaux.

Les discussions ont également porté sur le soutien à la croissance économique mondiale et à la création d’emplois.

 

14/04/2013 - Djibouti/BAD : Signature de deux importants projets dont le montant de financement est estimé à 647 millions de nos francs
Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le représentant-résident du bureau de la Banque africaine de développement (BAD) à Addis Abeba, M. Lamin Barrow, ont procédé ce dimanche à la signature de deux projets d’appui consacrés au renforcement de capacités institutionnelles nationales et dont le montant de financement est estimé à 647 millions de nos francs .

La cérémonie de signature de ce double accord s’est tenue au cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, en présence notamment du secrétaire général du MEFI, M. Simon Mibrathu, du directeur du financement extérieur, M. Almis Mohamed Abdillahi, et du représentant-résident du PAM à Djibouti, M. Mario Touchette.

Notons que cette convention fait suite à une requête d’aide financière du gouvernement djiboutien en vue de mieux répondre aux besoins inhérents à un meilleur fonctionnement des institutions étatiques.

L’octroi de ces deux dons, d’un montant de 647 millions de nos francs, s’inscrit dans le cadre du troisième pilier de la facilité en faveur des Etats fragiles et membres de la Banque africaine de développement.

L’initiative vise le développement des capacités du ministère de l’Economie et des Finances et des institutions de contrôle dans le suivi de la chaîne des dépenses publiques.

En clair, elle devrait permettre aux corps de contrôles de consolider leurs acquis de compétences en matière d’audit. Cela suppose une meilleure maîtrise de la méthodologie et des techniques d’évaluation du contrôle interne et d’audit, de la conception et l’élaboration à travers une assistance technique d’un manuel de procédures de contrôle et d’audit des finances publiques.

En ce sens, les cadres supérieurs nationaux sont appelés à confronter leurs expériences avec celles de leurs homologues des pays en développement qui disposent d’une organisation de contrôle et d’audit efficace. Et ce, faut-il préciser, à la faveur des visites professionnelles organisées.

Il convient de souligner enfin qu’il revient au secrétaire général du MEFI de superviser l’exécution de ce programme.

 

14-04-2013 - Centrale Electrique Djaban As Le Fonds oweïtien accorde un prêt de 5,7 milliards FD

Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie, Ilyas Moussa Dawaleh a entériné hier matin dans son cabinet ministériel avec le Fonds Koweitien pour le développement économique et social arabe la signature d’un accord de prêt, d’un montant de 5,7 milliards de nos francs, relatif au projet de centrale électrique à Djaban As de l’Electricité de Djibouti.

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie a abrité hier matin une cérémonie de signature d’un accord de prêt entre le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et la délégation du Fonds Koweitien pour le développement économique et social arabe,

conduite par M. Nawaf. Al Mahamel.

Cet accord de prêt intervient suite à la demande de notre pays d’une ligne de crédit au Fonds Koweitien afin de mettre en œuvre le projet de construction d’une centrale électrique sur le site de Djaban As, sis à la périphérie de la capitale.

La cérémonie s’est déroulée en présence du conseiller du Président de la République en charge du développement des investissements, M. Fahmi Ahmed AL Hag, du secrétaire général du MEFI, M. Simon Mibrathu, du Directeur du Financement Extérieur, M. Almis Mohamed Abdillahi, mais aussi du Directeur Général de l’EDD, M. Djama Ali Guelleh.

Des cadres du MEFI ont également pris part à la cérémonie.

La construction de la centrale électrique de Djaban As, vise à promouvoir l’accès à l’énergie au plus grand nombre de nos concitoyens.

Mieux encore, l’aboutissement du projet devrait consolider la croissance économique du pays, doper la compétitivité des entreprises locales, améliorer les conditions de vie des populations et à terme réduire les affres du chômage.

Lors de cette cérémonie de signature, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et son hôte ont exprimé leurs sentiments de satisfaction devant la conclusion de la présente convention de financement qui vient traduire le caractère privilégié du partenariat djibouto-koweïtien.

 

 
 

24-03-2013 - Djibouti/Chine Les enjeux d’un partenariat stratégique

Le cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances a abrité jeudi 21 mars dernier une importante réunion consacrée au potentiel économique du pays. Les personnalités djiboutiennes et chinoises, assises de part et d’autre de la table ronde dans la salle de réunion de ce département ministériel, ont soulevé les enjeux inhérents au projet sino-djiboutien de construction d’un nouveau port multi usage. Un vaste chantier dont l’aboutissement devrait prochainement hisser Djibouti au rang de leader continental en matière de transport multimodal.


Le ministre de l'Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a reçu jeudi 21 mars dernier dans la salle de réunion de son cabinet ministériel une délégation chinoise, conduite par le président directeur général de la China Merchant Holding, M. Fu Yuning.

Celle-ci comprenait notamment le PDG de la China Civil Engineering Construction Corporation, M. Liu, et le chef de la représentation diplomatique chinoise à Djibouti.

Côté djiboutien, notons la présence autour de la table ronde du ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, du ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, du président de l'Autorité des ports et des zones franches de Djibouti(APZFD), M. Aboubaker Omar Hadi, et du directeur général du Port de Djibouti, M. Saad Omar Guelleh.

Les deux parties ont suivi la projection d’un court métrage consacré au potentiel économique de Djibouti.

Elles ont ensuite discuté des sujets d’intérêt commun.

Elles ont notamment abordé les enjeux inhérents au projet de construction d’un nouveau port multi usage qui serait le plus grand port en Afrique selon les avis concordants des intervenants djiboutiens et chinois.

Ainsi, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue le caractère privilégié des liens de coopération unissant notre petit havre de paix et le géant chinois.

Il a émis le souhait que ce partenariat stratégique puisse hisser Djibouti au rang de leader continental dans le transport multimodal.

Avec comme perspectives, a-t-il précisé, les mises en service prochaines des lignes de chemin de fer Djibouti-Addis- Sud Soudan et Tadjourah-Mekele qui s’inscrivent dans l’optique de l’intégration régionale.

En réponse, M. Fu Yuning s'est déclaré réjoui des efforts considérables que le gouvernement djiboutien déploie pour développer le pays.

Par ailleurs, il a affirmé l'intérêt particulier que le nouveau Président de la République Populaire de Chine, M. Xi Jinping, accorde au renforcement des capacités opérationnelles des infrastructures portuaires de Djibouti.

Il s’agit là d’une priorité de la stratégie de partenariat au titre évocateur de "Chine + 1".

Pour sa part, le PDG de la China Civil Engineering Construction Corporation a salué l'ampleur du développement économique que le pays a connu ces dernières années.

M. Liu a rappelé au passage qu’il a travaillé à Djibouti en 1989 dans le cadre de la construction du Stade Hassan Gouled.

 
20-03-2013 -Projets de lignes ferroviaires Djibouti-Addis-Abeba via Diré-Dawa Mettre à plat les dernières contraintes
 

Le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh et
son collègue en charge de l’Equipement et des Transports, M. Mohamed
Moussa Ibrahim Balala ont coprésidé hier matin une réunion de travail
consacrée aux derniers préparatifs avant le lancement du chantier du
nouveau tracé de la ligne de chemin de fer Djibouti-Ethiopie.


Autour de la table, plusieurs ministres et de hauts responsables
Djiboutiens qui ont échangé avec leurs interlocuteurs de la compagnie
des chemins de fer Ethiopiens ainsi que les consultants des cabinets
d’études et enfin la China Civil Engineering Construction Corporation
(CCECC), maître d’œuvre du nouveau tronçon ferroviaire.

Le défi de l’intégration régionale est un maillon clé dans la
stratégie de développement de notre pays.

En ce sens, la République de Djibouti est liée à ses voisins de la
corne d’Afrique par des projets tous azimuts destinés à renforcer
davantage les échanges commerciaux et les partenariats économiques.

Rappelons qu’à ce titre, le ministre de l’Economie et des Finances, M.
Ilyas Moussa Dawaleh avait signé un mémorandum d’entente tripartite de
coopération économique avec ses homologues éthiopien et sud-soudanais
en février dernier à Addis-Abeba.

Cet accord historique jetait les bases d’un ensemble de projets
destinés à renforcer l’interconnectivité des réseaux de
télécommunications, mais aussi des oléoducs pétroliers et des
infrastructures aussi bien routières et ferroviaires que maritimes et
des zones franches allant de Djibouti jusqu’au Sud Soudan en passant
par l’Ethiopie.

C’est dans ce cadre, qu’un projet de construction d’un nouveau tronçon
ferré reliant la partie sud de notre pays à Addis-Abeba en passant par
Diré-Dawa avait été entériné par les deux pays avec un financement à
hauteur de près de 600 millions de Dollars sur prêt contracté auprès
de l’Exim Bank.

Il faut dire que les travaux du chantier de cet ambitieux projet qui
ont d’ores et déjà commencé dans la région d’Ali Sabieh, se sont
néanmoins heurtés à quelques contraintes.

C’est dans le but d’étudier les voies et moyens d’y remédier que la
réunion d’hier a été provoquée dans la salle de réunion de la
primature.

...Une forte mobilisation des différents acteurs impliqués.

Un ensemble d’acteurs et de parties prenantes sont directement liés à
la réalisation de ce projet.

Ce qui explique à bien des égards la forte implication des
départements sectoriels qui ont pris part aux discussions lors de la
réunion d’hier matin.

Ils étaient au moins quatre ministres et plusieurs hauts responsables
publics à faire face à leurs interlocuteurs Ethiopiens et Chinois.

Citons notamment les deux ministres qui ont codirigés les travaux de
la réunion, en l’occurrence MM. Ilyas Moussa Dawaleh et Mohamed Moussa
Ibrahim Balala, titulaires respectifs des portefeuilles de l’Economie
et des Finances et de celui de l’Equipement et des Transports.

Autour de la table également, leurs collègues, en charge de l’Habitat
et de l’Environnement et de l’Agriculture et de la Pêche, MM. Hassan
Omar Mohamed et Mohamed Ahmed
Awaleh. D’autres personnalités ont également pris part aux débats.

Il s’agissait notamment du Secrétaire Général du Gouvernement, M.
Mohamed Hassan Abdillahi, du Président des Autorités du Port et des
Zones Franches, M. Aboubaker Omar Hadi, ainsi que des directeurs
Généraux de l’EDD et de l’ONEAD et de la Société Djiboutienne des
Chemins de Fer, en l’occurrence MM Djama Ali Guelleh, Youssouf Mirgan
et Mahamoud Robleh Dabar.

En ouverture des travaux, les deux ministres hôtes de la réunion, ont
tour à tour mis l’accent sur l’importance stratégique du projet ainsi
que de son poids économique.

A ce titre, ils ont insisté sur la nécessité d’accélérer sa mise en
œuvre afin d’en tirer parti au mieux.

… Matrice du projet et description technique.

Ensuite, le représentant de l’Ethiopian Railway Corporation, en
l’occurrence M. Debo Tunka, Directeur Général Délégué de la Division
des Infrastructures de la compagnie des Chemins de Fer Ethiopiens a
effectué une projection dans laquelle il a présenté la partie
Djiboutienne du tracé du nouveau tronçon du Chemin de fer qui doit
relier Djibouti à Addis Abeba via Diré Dawa.

Il est apparu lors de cette présentation que le nouveau tronçon
traverse principalement les villes de Djibouti et d’Ali Sabieh via les
localités de Nagad, Holl Holl, et Das Biyo avant de rejoindre le point
de connexion avec les rails éthiopiens à la frontière, à Gualileh.

Une différence de taille distingue néanmoins les deux lignes
ferroviaires puisque c’est un système de locomotive Diesel
traditionnel qui est prévu dans notre pays alors qu’une locomotive
Electrique doit servir en Ethiopie.

Dans le court terme, le projet poursuit plusieurs objectifs dont
notamment la connexion du Port de Djibouti avec le Soudan du Sud via
Addis Abeba en Ethiopie.

Dans le long terme, il s’agit de connecter l’Afrique de l’Est à
l’autre extrémité du continent c’est-à-dire la Côte Ouest.

De plus, ce projet de ligne ferroviaire devra faciliter l’accès aux
différents marchés de la région et relever le niveau de l’activité
économique tout en reliant les capitales administratives des pays de
la région.

Plus généralement, l’ambition est de faciliter les déplacements des
biens et des marchandises entre les deux côtes de l’Afrique.

D’un point de vue purement technique, la grande nouveauté réside dans
la localisation du site de la nouvelle gare à Nagad.

Ce site a été retenu puisqu’il répond aux exigences techniques dont
notamment un niveau plat avec 0 degré de nivellement.

Dans les différentes phases de réalisation du projet, les aires
constructibles passeront d’une superficie de 50 hectares avec des
extensions successives qui donneront au total une aire de 250 hectares
censée accueillir toutes les infrastructures de la nouvelle gare
(Aérogare, quais, blocs administratifs…etc.).

… Quelques contraintes et des alternatives à l’étude.

Dans les présentations, il est apparu également que le site de Nagad
qui doit accueillir la principale station de la nouvelle Gare présente
néanmoins quelques contraintes dont notamment, des constructions et
des projets qui sont mis en œuvre sur zone.

Il s’agit essentiellement de l’Académie de police, la route Djibouti
Loyada, les puits d’approvisionnements et les forages de l’ONEAD qui
alimentent la capitale, la fibre optique qui passe par là et d’autres
difficultés techniques apparues au fil des discussions.

Dans la même région, le ministère de l’Agriculture a dit prévoir la
mise en œuvre d’importants projets agricoles.

De plus, le Président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches a
soulevé que la localité de Damerjog devait accueillir des projets de
ports à bétails et une station de raffinerie mais aussi la ligne de
pipeline, parallèle au tracé du chemin de fer qui devra relier la
raffinerie de Doraleh aux puits de pétrole de Jubba.

A la lumière de ces importants éclairages, il est apparu indispensable
de revoir toutes les implications et les aspects pratiques du projet.

Une fois les difficultés soulevées par le choix du site de Nagad
constatées, les différents ministres et les hauts responsables
sectoriels Djiboutiens ont demandé à leurs interlocuteurs Ethiopiens
et aux experts consultants qui avaient la responsabilité de l’Etude
technique du projet ainsi qu’aux contractants chinois de la CCECC, la
possibilité de se rabattre sur d’autres sites avec les mêmes
facilités.

Mais face à l’improbabilité de cette alternative, les uns et les autres ont convenu d’organiser des réunions entre experts et
ingénieurs pour étudier les voies et moyens de prendre les meilleures décisions possibles.

Finalement, les prises de décisions ont été différées à une date ultérieure, c’est à dire une fois les dernières contraintes mises à
plat par les experts et les techniciens du projet.

Le ministre de l’Economie et des Finances a enjoint à ses collègues de former des Task Force censées étudier les difficultés et trouver des solutions alternatives et des options de rechanges possibles afin de
permettre la mise en œuvre rapide du projet de ligne ferroviaire.

 

20-03-2013 - BM/MEFIP Une meilleure maîtrise des pratiques de décaissement

 

Un atelier sur les procédures de décaissement et de gestion financière de la Banque mondiale s’est ouvert hier au palace Kempinski. Animée par des experts et des analystes financiers du bailleur de fonds, cette session de formation de trois jours a regroupé sur place un bon nombre de gestionnaires des projets, issus des rangs de différents ministères sectoriels. Lesquels doivent mettre à profit le savoir-faire des experts et financiers internationaux pour intégrer les principes et modalités de décaissement en vigueur au sein de l’institution financière internationale.


Le secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, Simon Mibrathu, et la représentante-résidente de la Banque mondiale à Djibouti, Homa-Zahra Fotouhi, ont coprésidé hier au palace Kempinski la cérémonie inaugurale d’un atelier sur les procédures de décaissement et de gestion financière du bailleur de fonds.

D’une durée de trois jours, la présente session de formation cible particulièrement les responsables à la tête d’unités de gestion des projets de différents ministères sectoriels.
L’initiative est opportune à maints égards.

Elle s’articule autour du nécessaire respect des principes et modalités en vigueur au sein de la Banque mondiale.

Un préalable dont la satisfaction permet l’aboutissement de tous les projets financés par cette dernière.

La présente formation est donc propice au resserrement des liens de partenariat entre le gouvernement djiboutien et l’institution financière internationale qui a récemment ouvert un bureau dans notre capitale.

…Une meilleure gestion de l’aide publique au développement.

Dans son mot d’ouverture, la représentante-résidente de la Banque mondiale a d’emblée souligné que la tenue de l’atelier répond aux besoins identifiés lors de la dernière revue du portefeuille des projets de sa maison mère à Djibouti.

Sa finalité vise, a-t-elle ajouté, le renforcement des capacités opérationnelles des gestionnaires nationaux dans la mise en œuvre des projets de développement sur le terrain.

A cet effet, Mme Homa-Zahra Fotouhi a également réitéré auprès de son auditoire la volonté de la Banque Mondiale de favoriser l’efficacité des unités de gestion des projets
De son côté, le secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, a adressé des remerciements appuyés envers les administrateurs et experts de la Banque mondiale pour leur appui constant aux efforts des autorités nationales en matière de développement économique et social.

M. Simon Mibrathu a ainsi relevé que l’Association internationale pour le développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, demeure un partenaire de choix au regard de ses contributions conséquentes au programme d’investissements publics du gouvernement djiboutien.

Chiffres à l’appui, le volume total des engagements de l’IDA pour les projets en cours de réalisation est, a-t-il précisé, de 56 millions de dollars dont 70% sous forme de dons et 30% sous forme de prêt et représente 40% des financements globaux.

Cela dit, le haut fonctionnaire a mis en exergue le souci partagé d’une meilleure gestion de l’aide publique au développement.

Une telle priorité découle, a-t-il rappelé, découle des recommandations issues de la revue des performances du portefeuille de la Banque mondiale en République de Djibouti qui remonte au mois de novembre 2011.

Le présent atelier de formation en est la suite logique.

Il s’agit là d’une traduction matérielle de la volonté commune du bailleur de fonds et des autorités djiboutiennes de veiller au respect des exigences d’efficacité dans l’exécution des projets.

Avec à terme l’atteinte de l’objectif qui est de réduire les délais de transactions, les retards des décaissements et les lenteurs administratives.

M. Simon Mibrathu s’est par ailleurs dit convaincu que cette démarche significative permettrait aux bénéficiaires d’avoir une administration plus performante et davantage soucieuse de répondre à ses besoins.

Tant elle sert à ses yeux l’amélioration de la performance des projets en commun.

Le tout s’inscrit dans le cadre de la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, et donc la réduction de la pauvreté avec l’appui de la Banque mondiale si l’on suit jusqu’au bout la logique de ce grand commis de l’Etat.

"J’invite l’ensemble des cadres nationaux du Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, et ceux d’autres ministères sectoriels à suivre au mieux cette formation et tirer profit des expertises de la Banque mondiale mises à leur disposition.

Nous insistons d’autant plus que la rigueur dans l’exécution rapide des projets et la transparence dans la gestion seront des priorités auxquelles le gouvernement accordera une attention particulière un plus grande priorité désormais", a-t-il conclu ses propos.

…Le respect des procédures.

Les principaux concernés en ont pris bonne note.

Ils ont écouté d’une oreille attentive les explications des animateurs de l’atelier qui étaient relatives au thème à l’ordre du jour.

En effet, les analystes et experts financiers internationaux ont présenté aux responsables d’unités de gestion de projets ou UGP les pratiques en matière de décaissement électronique ou e-distursement de son acronyme anglais, de procédures de passation de marché et de gestion financière de la Banque mondiale.

Exemple concret : l'utilisation du décaissement électronique via le portail "Client Connection" permettra aux gestionnaires nationaux de projets de développement de soumettre les demandes de retrait de fonds électroniquement, en vue de faciliter le traitement des demandes, garantir des réponses plus rapides et réduire les coûts des transactions tout en assurant la fiabilité et la sécurité des données.

Au travers d’un exposé très détaillé, l’analyste financier Khaled Mohamed Ben Ibrahim a passé en revue les différentes modalités de demandes de paiement de la BM.

Ce faisant, il a énuméré une série de critères tels les formulaires 2380 que les différents signataires se doivent de remplir.

Selon les explications de l’analyste financier, la formation sur la passation de marché mettra en évidence les procédures et bonnes pratiques de passation de marché applicables aux projets financés par la Banque mondiale.

Enfin, le troisième volet de l’atelier, qui concernera la gestion financière, examinera les derniers développements de ces pratiques pour tous les projets nécessitant un financement de la Banque mondiale qui a pour mission fondamentale de promouvoir le progrès économique et social chez les pays membres.

Dans cette optique, la Banque mondiale octroie des financements, fournit des conseils et encourage la participation d’autres investisseurs au processus de développement national sous toutes les latitudes.

 

 

18/03/2013 - Le ministre de l’Economie et des Finances reçoit le Directeur Général du département Afrique de la JICA

Les discussions qui se sont déroulées en présence de l’ambassadeur du Japon à Djibouti, M. Nishioka, ont porté sur les voies et moyens de renforcer le partenariat entre Djibouti et le Japon, notamment dans le secteur de la formation et du partenariat public–privé.

M. Ilyas Moussa Dawaleh a passé en revue les potentialités économiques de notre pays, en mettant l’accent sur les secteurs porteurs d’emplois comme le tourisme, le développement des infrastructures portuaires et l’énergie.

De son côté, le Directeur général du département Afrique de la JICA, a remercié le ministre pour son accueil chaleureux et a salué le potentiel économique de Djibouti notamment dans les secteurs portuaires.

Profitant de l’occasion, M. Inue Eiji a annoncé la venue prochaine du président de la JICA à Djibouti prévue dans un mois.

L’ambassadeur du Japon à Djibouti, M. Nishiyoka, a quant à lui salué le bon déroulement des élections législatives de février dernier à Djibouti et le choix du système proportionnel, qui selon lui, donne une meilleure représentativité au sein de l’Assemblée nationale.

M. Nishiyoka a, par la suite, adressé ses félicitations au ministre et au gouvernement djiboutien pour l’organisation de ces élections qui se sont déroulées dans la transparence.

Ont participé également à cette réunion, l’ambassadeur de Djibouti au Japon, M. Ahmed Areïta, et le Secrétaire général du ministère des Finances, M. Simon Mibrathu.

 

28-02-2013 - Société Islamique de Développement(SID) Un guichet au service de la croissance économique

La Société islamique de développement(SID) a pour missions de compléter le rôle de la Banque islamique de développement et de promouvoir l’essor du secteur privé en tant que moteur de croissance économique dans les pays membres comme le nôtre.
La Société Islamique de développement du Secteur Privé (SID) est une organisation multilatérale affiliée au Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID). Son capital autorisé s’élève à 2,0 milliards USD, dont 1,0 milliard est ouvert à souscription. Le capital souscrit et le capital libéré actuels se chiffrent respectivement à 875 millions USD et 568 millions USD.


Les actionnaires de la SID sont la Banque islamique de développement, 51 pays membres et cinq institutions financières publiques.

Le Siège de la SID a été établi à Djedda lors de la 24è réunion annuelle du Conseil des Gouverneurs de la BID réuni au mois de Rajab 1420H (novembre 1999) à Djedda.

La SID a pour mandat de soutenir le développement économique de ses pays membres à travers l’octroi de financement en faveur des projets du secteur privé en accord avec les prescriptions de la Charia.

La SID finance des projets visant spécifiquement la création d’emplois et la promotion des exportations.

Elle s’emploie également à mobiliser des ressources supplémentaires pour le financement de projets et à encourager le développement des marchés financiers islamiques.

La SID cherche également à attirer des co-investisseurs pour la réalisation de ses projets et apporte conseil aux gouvernements et aux groupes du secteur privé sur les politiques à même d’encourager la création, l’expansion et la modernisation d’entreprises privées, le développement des marchés financiers, des meilleures pratiques de gestion et le renforcement du rôle de l’économie de marché.

…Gamme de produits financiers.

Les mandats de la SID au service du secteur privé des pays membres sont mis en œuvre par une gamme de produits financiers offerts à ses clients dans ces pays.

La SID offre des financements directs aux entreprises du secteur privé ainsi qu'aux nouveaux projets ou projets d'extension.

Ces financements directs sont réalisés à travers la souscription au capital ou l’acquisition d’actions, l’achat d’obligations cessibles ou l’octroi d’un financement à terme.

La SID accorde aussi des financements à court terme destinés à couvrir les fonds de roulement ou les matières premières par voie de Mourabaha ou d’achat et cessions-bails pour certains biens, et ce pour une durée maximale de 24 mois.

En outre, la SID offre des lignes de financement aux banques commerciales et aux institutions nationales de financement dans les pays membres pour financer indirectement les petites et moyennes entreprises (PME) dans ces pays.

…La gestion d’actifs et la structuration de financements.

La SID intervient en qualité de gérant (Moudharib), de sponsor ou de participant soit, à des fonds ou à des moteurs d'investissements pour financer des projets ou pour investir dans des entreprises, en toute conformité avec son mandat.

La SID structure, arrange et gère aussi des opérations consortiales, souscrit à l’émission de titres et les administre, effectue des placements privés et entreprend des titrisations pour le compte des clients.

…Les services de conseil.

La SID offre une large gamme de services de conseil aux gouvernements ainsi qu’aux entreprises publiques et privées dans les pays membres.

Ces services peuvent porter sur divers domaines tels que l'évaluation de l'environnement d'investissement dans ces pays ainsi que les mesures de réforme requises.

Au niveau des projets, les services de conseil de la SID visent le financement des projets, la restructuration et la réhabilitation d’entreprises, la privatisation, la titrisation, les finances islamiques et le développement des marchés des capitaux islamiques.

 

12-02-2013 - Chaîne Logistique Un transfert de savoir-faire

 

Une cérémonie inédite s’est déroulée hier au Kempinski. Avec comme vedettes dix jeunes djiboutiens qui ont reçu des certificats professionnels en conduite de poids lourds des mains de plusieurs membres du gouvernement et des responsables du Programme alimentaire mondial (PAM). Et ce au terme de la formation de 30 jours que les principaux concernés ont suivie à Addis-Abeba, en Ethiopie.


Dans le cadre du mémorandum d’entente signé entre le PAM et la République de Djibouti en octobre dernier, un groupe de jeunes djiboutiens vient de terminer un stage de formation en conduite de poids lourds à Addis-Abeba, en Ethiopie.

La cérémonie de fin de formation a été organisée hier au Kempinski en présence du ministre de l’Economie, Ilyas Moussa Dawaleh de son collègue des transports, Mohamed Moussa Balala et du représentant régional du PAM basé à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Placé sous le patronage conjoint du ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, et du représentant régional du PAM basé à Addis-Abeba, Abdou Dieng, l’évènement a regroupé plusieurs autres membres du gouvernement et des responsables onusiens au Kempinski.

Les personnalités politiques et les officiels onusiens ont remis des certificats en conduite de poids lourds aux dix jeunes apprenants.

La cérémonie inédite est intervenue au terme de la formation, d’une durée de 30 jours, que les principaux concernés ont suivie à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de la chaîne logistique nationale.

Elle est venue couronner la première phase du processus de mise en œuvre du mémorandum d'entente que la République de Djibouti et le Programme alimentaire mondial ont conclu au mois d’octobre 2012.

Le protocole d’accord prévoit ainsi la construction d’un centre humanitaire logistique, d’une capacité de stockage de 40 millions de tonnes de nourriture, au PK20.

…Valorisation du capital humain.

Dans l’optique de la mise en service prochaine de la future base alimentaire du PAM au pays, les heureux récipiendaires de certificats professionnels ont mis à profit une première formation pour intégrer les ficelles des métiers de chauffeur, d’examinateur et d’inspecteur des moyens de transport des cargaisons sèches.

Répartis en deux groupes de cinq, ils ont également acquis les techniques de base de conducteurs d’engins lourds comme les grues de levage et le chariot élévateur durant une seconde formation effectuée dans la capitale éthiopienne.

Et ce, faut-il préciser, sous la supervision du Ministère éthiopien des Transports.

Les apprenants bien formés serviront à leur tour de formateurs auprès d’autres jeunes djiboutiens.

Le détail résume assez le souci commun des autorités de Djibouti et des responsables du PAM de valoriser le capital humain de la chaîne logistique national.

Pour ce faire, les deux parties ont décidé de concentrer leurs efforts sur la formation des jeunes nationaux dans les domaines de la mécanique automobile et la conduite d’équipements lourds.

Le tout répond au besoin impérieux du pays de remplir pleinement son rôle de plateforme régionale en matière de transport multimodal au regard de la densité du trafic du transit éthiopien.

Une telle ambition nationale jouit du soutien du PAM qui a alloué une enveloppe de 250.000 dollars américains en vue de la réalisation du projet de renforcement de capacités de la chaîne logistique nationale.

Lequel prévoit l’exécution d’autres volets jusqu'en 2013 à Djibouti où près de 160 personnes bénéficieront de formationsbien ciblées et qualifiantes.

L’objectif ultime visé par ce biais est d’assurer un transfert de savoir-faire grâce auquel une main d’œuvre qualifiée sera en mesure d’insérer dans le secteur des transports et de l’entreposage au niveau local.

…Une stratégie globale

Revenant là-dessus, le représentant du bureau régional du PAM à Addis Abeba, Abdou Dieng, a qualifié d’emblée ce projet d’heureuse initiative qui aidera les jeunes djiboutiens à saisir les opportunités d’emplois du futur centre logistique humanitaire au PK12.

Avec l’ouverture prochaine des portes de cette base logistique humanitaire censée desservir Djibouti et voisins comme la Somalie, l’Ethiopie, le Sud Soudan mais également le Yémen en cas de nécessité, les vivres autrefois affrétées par cargo seront acheminées par voie routière.

Ce projet est un volet d’une stratégie globale du PAM qui consiste à avoir un hub logistique d’un coût de 20 millions de dollars américains selon le responsable onusien.

En évoquant la formation dispensée aux dix jeunes djiboutiens, M. Abdou Dieng a souligné que le PAM a débloqué une ligne budgétaire d’environ 45 millions de nos francs.

"Beaucoup de jeunes djiboutiens pourront profiter de cette formation car nous estimons que c’est un domaine dans lequel l’on peut créer des emplois et la création d’emplois est primordiale à Djibouti car c’est la seule façon pour nous d’aider le gouvernement djiboutien dans le cadre de la réduction de la pauvreté", a-t-il indiqué en substance.

De son côté, le ministre de l’Equipement et des Transports s’est dit convaincu que les offres de formations de ce projet en seront à la hauteur des attentes des acteurs et des usagers de la chaîne logistique nationale.

"Je suis sûr que vous assurerez la continuité de cette formation et que vous transmettrez votre savoir-faire dans de bonnes conditions", a lancé M. Balala à l’endroit des futurs formateurs djiboutiens.

Pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances a relevé l’importance de ce genre de formations pour endiguer le chômage qui touche bon nombre de djiboutiens.

M. Ilyas Moussa Dawaleh a par la suite rappelé qu’il était indispensable de mettre l’éducation mais plus précisément la formation professionnelle et la formation technique au diapason de l’élan économique amorcé par notre gouvernement.

"Il n’en demeure pas moins que Djibouti reste plutôt timide en matière de formation technique et professionnelle et c’est dans cette logique que cette cérémonie prend tout son sens.

Et par ailleurs, je me félicite de l’excellente collaboration entre les trois départements clés que sont les ministères des Transports, de l’Education et du Travail pour la réussite de cette formation" a-t-il martelé avec insistance.

Des propos aussi rassurants nous confortent en la volonté du gouvernement à honorer ses engagements pris en vue de la mise en service prochaine de la base logistique humanitaire du PAM au PK12.

Dotée d’un statut des douanes, celle-ci fonctionnera comme une zone franche.

Cette structure comportera également plusieurs hangars de stockage, des bureaux, des réserves pour des médicaments, et d’autres articles non alimentaires mais répondant tout autant aux besoins des populations locales et régionales affectés par la sécheresse récurrente.

Il s’agit en effet de la deuxième base logistique du PAM en Afrique après celle du Ghana et de la sixième dans le monde.

 

10-02-2013 -Le Président Guelleh inaugure la cimenterie d’Ali-Sabieh

 

Le Chef de l’Etat a officiellement inauguré hier la cimenterie d’Ali-Sabieh, un projet qu’il a lancé il y a neuf ans et dont l’aboutissement fut pour tout le monde une source de joie et de fierté. Ce projet fait partie d’un vaste programme destiné à créer une dynamique industrielle dans le pays.Le projet, lancé par le président Ismaïl Omar Guelleh à Ali-Sabien en même temps que deux autres projets industriels (Il Jano et la fabrique de marbre d’Ali-Sabieh) a été lent à mettre en œuvre.

Il aura coûté 34 millions de dollars US prêtés par le gouvernement indien et nécessité l’implication d’ingénieurs indiens mais aussi éthiopiens.

Le Président a expliqué à la population et à l’auditoire en général que ce projet appuiera la mise en œuvre d’une série d’autres projets dont celui d’une nouvelle ligne de chemin de fer. Le ciment d’Ali-Sabieh sera utilisé notamment pour la pose de traverse, a expliqué le Président qui a ajouté qu’un autre projet, celui d’une adduction d’eau depuis l’Ethiopie jusqu’à la capitale en passant par Ali-Sabieh, aura besoin du ciment d’Ali-Sabieh.

L’usine produira environ 220 tonnes de ciment par jour et en produira 650 par jour à partir de l’été prochain, a pour sa part expliqué le Ministre de l’Economie et des Finances, en charge de l’Industrie.

Il a ajouté que dans sa phase de démarrage, l’usine emploiera 54 personnes mais au fil de l’augmentation de la production, elle nécessitera une main-d’œuvre plus nombreuse.

Le Chef de l’Etat a ensuite appuyé sur un bouton et mis les machines en branle. Il a ensuite rempli le premier sac de ciment.

Le Chef de l’Etat devait ensuite inaugurer dans la foulée la trésorerie régionale d’Ali-Sabieh.

 

21-01-2013 - Djibouti/Ethiopie Projet d’adduction transfrontalière d’eau Des engagements concrets

Le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre éthiopien des Finances et du Développement Economique, Sufian Ahmed, ont entériné hier dans la salle de réunion de la Primature la signature d’une convention relative au projet phare d’adduction transfrontalière d’eau dont l’aboutissement permettra d’éloigner le spectre de la soif de ce côté-ci de la frontière.

Après leur séance de travail de samedi dernier dans la salle de réunion de la Primature, le ministre de l’Economie et des Finances,
Ilyas Moussa Dawaleh, et son homologue éthiopien, Sufian Ahmed, ont cosigné hier au même endroit un accord relatif au projet commun d’adduction transfrontalière d’eau.

Et ce, faut-il préciser, en présence du ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed Moussa Ibrahim Balala, du ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, et du ministre délégué au Commerce, Abdi Ilmi Achkir.

La conclusion de cette convention vient traduire le caractère privilégié du partenariat gagnant-gagnant que les deux pays
entretiennent dans divers domaines stratégiques.

L’avis est aussi celui du grand argentier du pays.

Puisque M. Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue l’intérêt particulier que les autorités de Djibouti et d’Addis Abeba accordent au succès de ce chantier d’envergure.

Lequel est, a-t-il relevé, un jalon supplémentaire de l’intégration des économies djiboutienne et éthiopienne à l’instar des projets de
construction de la ligne ferroviaire Tadjourah-Mekele et de réhabilitation de celle reliant Djibouti ville et Addis Abeba.

On retrouve un son de cloche similaire dans les propos du ministre éthiopien des Finances et du Développement Economique.

M. Sufian Ahmed s’est déclaré satisfait de la signature de la présente convention qui contribue au resserrement des liens d’amitié et de coopération unissant les gouvernements et les peuples de deux pays.

Il l’a qualifié de grand pas franchi vers l’intégration économique de Djibouti et de l’Ethiopie qui se pose en modèle pour les voisins de la région.

A raison d’ailleurs car le site d’accueil du projet d’adduction transfrontalière d’eau est situé dans la localité éthiopienne de
Hadagala, distante d’environ 70 kilomètres de la frontière de Guelileh.

Notons au passage que les nappes phréatiques du village de Hadagala et de ses alentours regorgent d’énormes ressources hydrauliques.

Rappelons aussi que les travaux de construction du réseau d’adduction transfrontalière d’eau potable devront démarrer sous peu et aboutir dans un laps de temps de 18 mois.

Outre ces détails significatifs, la partie djiboutienne va prendre en charge entièrement le financement de ce chantier qui permettra à terme d’acheminer de l’eau potable depuis le site de Hadagala de l’autre côté de la frontière jusqu’à Djibouti ville.

Quant à la partie éthiopienne, elle s’engage à fournir la ressource vitale à titre gracieux.

Avec la mise en service prochaine du futur réseau d’adduction transfrontalière d’eau potable, la République de Djibouti bénéficiera
d’un approvisionnement régulier de 100.000 mètres cubes d’eau.

Alors que la production nationale est actuellement estimée à 20.000 mètres cubes d’eau.

Autant de projections qui résument la pertinence des engagements concrets que Djibouti et l’Ethiopie ont pris hier en vue d’éloigner le spectre de la soif de ce côté-ci de la frontière.

 

14-01-2013 - Vision Djibouti 2035 Une séance de vulgarisation à l’Université de Djibouti

 

Le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a fait jeudi dernier une immersion au sein de l’annexe Barkat Siradj de l’Université de Djibouti où il a présenté la raison d’être et les objectifs de la ‘’Vision Djibouti 2035’’. Un nouveau concept de planification à la fois participative et prospective qui dessine les contours du développement national sur le long terme.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, s’est rendu jeudi dernier en compagnie de son collègue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Nabil Mohamed Ahmed, sur le site annexe Barkat Siradj de l’Université de Djibouti.


Le déplacement du grand argentier du pays fait suite à une invitation de la population estudiantine, désireuse d’en savoir plus sur la vision dite "Djibouti 2035".

Cette prise de contact s’est révélée fort instructive dans la mesure où le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a répondu aux questions pertinentes de plusieurs étudiants sur la raison d’être et les objectifs de cette planification à la fois participative et prospective.

En clair, le gouvernement entend mettre impulser par ce biais une véritable politique de développement à long terme reposant sur la valorisation du capital humain, la promotion du secteur privé et la réforme de la gouvernance.

Mieux, la vision "Djibouti 2035" est une réponse innovante et réaliste en faveur d’un devenir commun harmonieux suivant les propos du ministre de l’Economie et des Finances.

Tant elle Une vision jette, a-t-il affirmé, les bases d’une nouvelle dynamique de croissance économique qui s’articule autour de l’atteinte de plusieurs objectifs sur le long terme.

En outre, M. Ilyas Moussa Dawaleh a émis le souhait que la ‘’Vision Djibouti 2035’’ puisse susciter l’adhésion mais aussi l’appropriation de l’ensemble des djiboutiens en général et des jeunes diplômés en particulier.

Bref, les échanges interactifs entre le ministre et les étudiants ont permis à ces derniers de cerner l’essence même de cette vision qui dessine les contours du développement national à l’horizon 2035.

 
ANNÉE 2012
 

30-12-2012 - APZFD/CMHI - Un accord d’une portée historique

 

Le gouvernement de Djibouti, l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti(APZFD) et la China Merchant Holding International(CMHI) ont conclu hier un accord d’une portée historique au palace Kempinski. Il s’agit en fait de l’entrée de la China Merchant Holding International(CMHI) dans le capital social de la toute nouvelle société anonyme(SA) dite "Ports de Djibouti". La raison d’être de ce partenariat sino-djiboutien consiste en la capitalisation du savoir-faire portuaire acquis auparavant auprès du groupe Dubaï Ports World, présent dans plus d’une vingtaine de pays à travers le monde. L’initiative vient aussi traduire la volonté des autorités gouvernementales d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement national.

L’ambiance des grands jours régnait hier au palace Kempinski où l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti(APZFD) et la China Merchant Holding International(CMHI), une compagnie de renommée mondiale basée à Hong-Kong, ont scellé un accord de partenariat.

Les principaux acteurs de cette cérémonie de signature étaient le président de l’APZFD, Aboubaker Omar Hadi, le ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed Moussa Ibrahim Balala, le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le président-directeur-général de la CMHI, Hu Jianhua, le directeur adjoint et directeur financier de la CMHI, Zhang Rizhong, et l’ambassadeur de la République Populaire de Chine accrédité à Djibouti, Zhang Guoqing.

L’évènement d’une portée historique s’est déroulé en présence du chef de la diplomatie djiboutienne, Mahmoud Ali Youssouf, du gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, Djama Mahamoud Haid, du secrétaire général de la Présidence, Ismaïl Houssein Tani, du président-directeur-général de Dubaï Ports World, Sultan Bin Suleyim, de plusieurs élus de la chambre consulaire de Djibouti et d’un parterre d’hommes d’affaires nationaux.

…Un pari sur l’avenir

De quoi s’agissait-il au juste ? Les deux parties ont conclu hier l’entrée de la China Merchant Holding International (CMHI) dans le capital social de la toute nouvelle société anonyme (SA) dite "Ports de Djibouti".

L’initiative vient traduire la volonté du gouvernement d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement national.

Et ce sous l’impulsion du président de la République comme l’a relevé le ministre de l’Economie et des Finances.

Elle s’inscrit dans le cadre de la vision "Djibouti 2035" qui consiste en l’exploitation optimale des potentialités existantes du pays.

A ce titre, M. Ilyas Moussa Dawaleh a énuméré les réalisations et les différents projets en cours porteurs d’emplois tels l’interconnexion pétrolière avec le Sud Soudan, un voisin dont le trafic de marchandises avec le port de Djibouti sera effectif dès janvier prochain, le port de Tadjourah dont la pose de la première pierre a été effectuée tout récemment par le chef de l’Etat, la rénovation de la ligne ferroviaire Djibouti-Addis et la construction de la nouvelle ligne ferroviaire Tadjourah-Mekelé.

Autant de chantiers d’envergure dont l’aboutissement permettra au pays de disposer d’une plateforme commerciale et logistique au caractère multimodal.

En se projetant sur l’avenir, le ministre de l’Economie et des Finances a mis l’accent sur la nécessaire capitalisation du savoir-faire portuaire acquis auparavant auprès du groupe Dubaï Ports World, présent dans plus d’une vingtaine de pays à travers le monde.

Il s’est appuyé sur l’argument pour signifier l’espoir placé en le partenariat tissé avec la CMHI qui permettra d’assurer une meilleure couverture de la demande croissante en trafic maritime d’une part, et d’autre part de doper le développement économique et social du pays en général.

Avec le groupe chinois, le Port de Djibouti deviendra le plus grand port en eaux profondes de l’Afrique avec plus de 25 millions de tonnes de capacités de transbordement et prévoit aussi la construction d’un chantier naval et de réparation de navires ainsi qu’une nouvelle ligne maritime suivant les propos de M. Ilyas Moussa Dawaleh.

…Priorité au renforcement du transport multimodal

Prenant la parole à son tour, le ministre de l’Equipement et des Transports, s’est déclaré confiant en la portée du partenariat entre l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti(APZFD) et la China Merchant Holding International(CMHI).

Lequel répond, a-t-il ajouté, au souci du gouvernement djiboutien de développer les infrastructures portuaires, ferroviaires et routières du pays.

M. Mohamed Moussa Ibrahim Balala n’a pas manqué de souligner les multiples enjeux de la mondialisation et du trafic maritime international qui imposent la modernisation continue et le renforcement permanent des capacités opérationnelles de nos ports.

Il s’agit de rendre par ce biais des services avec beaucoup d’efficacité et de compétitivité à moindre coût.

Le défi est de taille. Mais il est à notre portée.

Sa réalisation rejoint les objectifs du programme de développement des infrastructures africaines (PIDA) de l’Union Africaine qui vise le développement du commerce intra-africain au travers d’une réduction du coût des transports suivant le raisonnement de M. Balala.

Dans cette optique, le ministre de l’Equipement et des Transports a estimé que le corridor djibouto-éthiopien et sa connexion jusqu’à Juba au Sud Soudan constituaient le pôle de développement le plus important de l’Afrique de l’Est pour les quinze prochaines années.

 

28-12-2012 - ODPIC/ Tribunal de Première Instance Signature d’une convention de partenariat

 

Une convention de partenariat lie depuis jeudi dernier l’office djiboutien de la propriété intellectuelle et commerciale(ODPIC) et le tribunal de première instance (TPI) qui se veulent garants des droits de la propriété industrielle et commerciale en République de Djibouti.
La directrice de l’office djiboutien de la propriété intellectuelle et commerciale(ODPIC), Ouloufa Ismaïl Abdo, et le président du tribunal de première instance (TPI), Hassan Idriss, ont signé jeudi dernier une convention de partenariat au tribunal de Djibouti ville.
Le document d’entente définit les rôles respectifs des parties prenantes qui se veulent garantes des droits de la propriété industrielle et commerciale en République de Djibouti.

Ainsi, l’ODPIC a pris l’engagement d’automatiser le système informatique du greffe dans le but de faciliter les procédures de suivi et d’octroi du casier judiciaire indispensables à toute création d’entreprise.

Cette entité va également former les magistrats sur la propriété industrielle et commerciale.

Comme l’a relevé la directrice de l’ODPIC, il s’agit de faire participer les magistrats au débat autour de l’évolution de cette question et d’apporter une expertise pour le règlement des contentieux et litiges en rapport avec la propriété industrielle et commerciale.

En contrepartie, le tribunal de première instance(TPI) mettra à la disposition de l’ODPIC les jugements rendus dans ce domaine afin d’inscrire tout acte affectant les personnes physiques et morales ayant qualité commerciale sur le registre de commerce.

Il revient enfin au TPI de consulter l’avis de l’ODPIC en la matière et de faciliter l’obtention du casier judiciaire qui est un préalable dans toute création d’entreprise.

 

23/12/2012 - Conduite par le ministre délégué au Commerce, Abdi Ilmi Achkir, une délégation nationale était partie prenante de la 28ème réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la PTA Bank et de la 7ème rencontre ministérielle du Fonds du COMESA qui ont respectivement eu lieu les 20 et 21 décembre dernier à Lusaka en Zambie.

 

Conduite par le ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, une délégation nationale était partie prenante de la 28ème réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la PTA Bank et de la 7ème rencontre ministérielle du Fonds du COMESA qui ont respectivement eu lieu les 20 et 21 décembre dernier à Lusaka en Zambie.
Le ministre était accompagné du directeur du commerce et de la normalisation, M. Ali Daoud
Abdou, et de son conseiller technique, M. Ahmed Abdillahi Ahmed.

Le Conseil annuel des gouverneurs de la PTA Bank s’est penché sur le rapport annuel 2011 de la Banque de la ZEP.

A la lumière des informations contenues dans le document, le ministre délégué au Commerce, Abdi Ilmi Achkir, et ses pairs africains ont approuvé la première augmentation du capital social et le 5ème plan quinquennal d’entreprise de la banque.

Un même consensus a prévalu durant les débats de la 7ème réunion ministérielle du Fonds du COMESA. Les intervenants ont discuté des requêtes à l’appel aux soumissions en vue de bénéficier de la facilité d’ajustement du Fonds du COMESA.

Il importe de souligner au passage que la facilité d’ajustement du COMESA (CAF) a été mis en place afin de permettre aux Etats membres, qui ont dûment signé, ratifié et qui sont à jour dans leurs cotisation, de bénéficier d’une facilité pour mettre en place un programme d’intégration régional (un RIIP) et de faire face aux impacts et perturbations budgétaires pouvant découler de la mise en œuvre de ce programme.

En vertu de ces considérations, la République de Djibouti entend pleinement profiter des instruments disponibles au niveau régional.

Qu’il s’agisse du financement du secteur privé par le biais de la PTA Bank (banque du ZEP) ou de l’appui budgétaire à travers la facilité d’ajustement du Fonds du COMESA.

Dans cette optique, le gouvernement djiboutien est en passe de finaliser ses programmes et sa requête qui devraient être validées au mois de février 2013 au niveau national avant leur soumission au COMESA au deuxième trimestre de l’année 2013.

 
 

12-12-2012 - MEFIP/FSD Signature d’un accord de prêt de 25 millions de dollars

Hier au cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et le vice-président du Fonds saoudien de développement(FSD), Youssef Ben Ibrahim Al-Bassam, ont paraphé ensemble un accord de prêt, d’un montant de 25 millions de dollars américains, qui servira de financement du projet de port de Tadjourah.


Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le vice-président du Fonds saoudien de développement(FSD), M. Youssef Ben Ibrahim Al-Bassam, ont entériné hier la signature d’un accord de prêt au cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du secrétaire général du MEFIP, M. Simon Mibrathu, du directeur du financement extérieur de ce même département ministériel, M. Almis Mohamed Abdillahi, du directeur général du port autonome international de Djibouti(PAID), M. Saad Omar Guelleh, du conseiller en investissements auprès du président de la République, M. Fahmi Ahmed El Hag, et des accompagnateurs du vice-président du FSD.

D’un montant de 93. 750. 000 riyals saoudiens, soit l’équivalent de 25 millions de dollars américains, l’accord de prêt en question est le second qui intervient en 2012 pour le financement de la première phase du projet du port de Tadjourah, le premier ayant été conclu avec le FADES le 17.04.2012 pour un montant total de 36 millions USD.

Ces deux accords de prêts portent le financement total obtenu pour la réalisation de ce projet à
61 millions USD.

Ce projet d’investissement, dont le coût total de la première phase s’élève à 68.7 millions USD, s’inscrit dans le cadre de la spécialisation des activités portuaires et a pour ambition de répondre aux besoins de l’exportation à partir de 2014 du phosphate éthiopien actuellement exploité par des compagnies internationale dans la région Nord de l’Ethiopie.

L’infrastructure portuaire du Port de Tadjourah qui complète le développement du corridor routier Tadjourah-Balho en cours de réalisation sera dotée des installations maritimes performantes et des services de qualité à des prix compétitifs, ce nouveau port permettra d’accélérer l’intégration régionale et d’attirer des parts du marché de transport maritime régional.

Outre ses effets directs sur la croissance économique nationale, la création de ce nouveau port de Tadjourah va appuyer le développement économique et social de la région de Tadjourah.

 

03-12-2012 - République de Djibouti/Union Européenne Des projets phares en perspectives

Hier dans la salle de conférence du Ministère de l’Economie et des Finances, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue devant la directrice pour l’Afrique Subsaharienne de l’Union Européenne(UE), Mme Francesca Mosca, les défis et opportunités du renforcement de la coopération bilatérale djibouto-européenne autour de chantiers d’envergure dans les secteurs stratégiques de l’eau, l’énergie et la lutte contre la pauvreté.


Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a reçu hier dans la salle de conférence de son département ministériel la directrice pour l’Afrique Subsaharienne de l’Union Européenne(UE), Mme Francesca Mosca.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du second séjour de travail de cette personnalité européenne au pays.

Elle s’est déroulée en présence du ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, du secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, et de l’ambassadeur de l’UE accrédité à Djibouti, M. Joseph Silva.

L’entrevue a essentiellement porté sur le partenariat djibouto-européen.

Sur ce point, le grand argentier du pays s’est d’emblée dit réjoui des bonnes relations que la République de Djibouti et l’Union Européenne entretiennent.

Il a ensuite réaffirmé la volonté du gouvernement djiboutien de resserrer davantage ses liens de coopération avec l’Union Européenne dans divers domaines.

En connaissance de cause, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue devant Mme Francesca Mosca les défis et opportunités du renforcement de la coopération bilatérale djibouto-européenne autour de projets phares en perspectives dans les secteurs stratégiques de l’eau, l’énergie et la lutte contre la pauvreté

 

28/11/2012 - Ouverture au Sheraton Hôtel d’un atelier de formation sur la lutte contre la contrefaçon

 

Le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l'Industrie et de la Planification, M. Simon Mibrathu, a présidé aujourd’hui au Sheraton hôtel les travaux d’un atelier opérationnel de formation de lutte contre la contrefaçon " Eastern Gate".

Ce séminaire a vu la participation notamment du directeur des Douanes et des droits indirects, M. Abdi Houssein Bidid.

Organisé au profit des douaniers, l’objectif de cet l’atelier est de fournir aux parties prenantes les meilleures pratiques possibles et de créer un environnement favorable à un partage d’expériences sur le savoir-faire de la distinction entre les produits authentiques et les produits contrefaits.

Il faut souligner que cet atelier constitue un levier technique susceptible de renforcer le potentiel des différents acteurs impliqués dans la lutte contre la contrefaçon et la piraterie.

Cette formation, qui se déroulera du 28 au 30 novembre 2012, s’inscrit dans un cadre visant à répondre à ce double contraintes, en proposant des méthodes modernes de contrôle à la mesure des nouvelles stratégies mises en place par les organisations de fraude.

Dans un discours prononcé à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances chargé de l'Industrie et de la Planification, M. Simon Mibrathu, a indiqué que la contrefaçon est une des principales activités du crime organisé.

Selon lui, l’éventail de ces produits ne cesse malheureusement de s’élargir de jour en jour, touchant notamment les médicaments, produits indispensables pour la santé humaine.

Ces produits contrefaits sont donc un danger réel pour l’acheteur et l’utilisateur, a affirmé M. Simon Mibrathu.

Ce dernier a précisé que face à cette situation, et pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes, la république de Djibouti a adopté un certain nombre de dispositifs légaux dont l’adhésion en 2002 aux conventions de la propriété intellectuelle et la création de l’office djiboutien de la propriété industrielle et commerciale (ODPIC) qui a été doté d’un arsenal juridique adéquat.

M. Simon Mibrathu a rappelé qu’à l’instar des autres administrations douanières, la douane djiboutienne joue un rôle prépondérant dans la lutte contre la contrefaçon, et cela à double titre.

"Elle assure une mission de soutien à l’économie nationale en favorisant la compétitivité économique des entreprises et protège ainsi l’économie contre les pratiques déloyales", a-t-il dit.

De son côté, le directeur des Douanes, M. Abdi Houssein Bidid, a rappelé que Djibouti se situe géographiquement à la croisée de trois continents, à savoir l’Asie, l’Afrique et l’Europe.

"Notre pays est également sur l’une des routes maritimes les plus fréquentées du monde, et de ce fait l’on peut dire, sans se tromper, que le trafic des marchandises en transbordement ou en transit est considérable, cela rejoint aussi notre ambition naturelle de voir les ports de Djibouti devenir un hub régional pour la redistribution des marchandises dans la région", a-t-il ajouté.

"Par conséquent, a-t-il expliqué, la contrefaçon et ses effets néfastes constituent pour nous une préoccupation majeure et quotidienne, elle est une source de menace sérieuse pour la santé publique et pour l’économie nationale".

"J’adhère totalement à l’idée de mettre en commun nos moyens et de partager nos connaissances sur la contrefaçon et sa détection dans le cadre de l’opération Eastern Gate. L’expertise des titulaires des droits en la matière constitue aussi un outil non négligeable et je les remercie pour nous avoir offert cette opportunité", a enfin déclaré M. Abdi Houssein Bidid.

 
20-11-2012 - MEFIP / China Exim Bank Le partenariat sino-djiboutien franchit un palier

Motif de satisfaction : le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le vice-président de la China Exim Bank, M. Zhu Hongjie, ont entériné hier dans la salle de réunion de la Primature la signature d’un accord de prêt relatif au projet de construction d’un terminal minéralier au Goubet en vue de l’exportation du sel du Lac Assal. D’un montant d’environ 64 millions de dollars américains, l’enveloppe servira de financement au chantier en question dont la durée est estimée à 2 ans.


Le ministre de l'Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh a reçu hier dans la salle de réunion de la Primature le vice-président de la China Exim Bank, M. Zhu Hongjie, à la tête d’une forte délégation.

La rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la République Populaire de Chine à Djibouti, M. Zhang Guoqing, et de plusieurs personnalités publiques djiboutiennes.

Citons en l’occurrence le ministre de l’Equipement et des Transports, M. Mohamed Moussa Ibrahim Balala, le ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, le directeur général du port autonome international de Djibouti(PAID), M. Saad Omar Guelleh, et le directeur général de l’office national de l’eau et l’assainissement(ONEAD), M. Youssouf Mirghan Barkat.

Après les formules de bienvenue, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a laissé au vice-président de la China Exim Bank le soin de prendre la parole en premier lieu.

M. Zhu Hongjie s’est dit réjoui de son arrivée à Djibouti.

Un pays avec lequel le sien, a-t-il souligné, entretient des liens privilégiés d’amitié depuis plus de trois décennies.

Exemple révélateur : Djibouti est la première destination sur les quatre destinations africaines prévues dans l’agenda du banquier chinois.

"Cela traduit l’importance des relations de coopération entre les deux pays", a-t-il indiqué en substance à l’endroit des membres du gouvernement et des managers djiboutiens, assis autour de la table ronde.

Le ministre de l’Economie et des Finances en a pris acte avant de dresser aux visiteurs chinois un exposé bien détaillé sur les perspectives de développement de la République de Djibouti.

Ce faisant, il a évoqué le projet d'interconnexion d'eau entre le pays et son voisin éthiopien.

Un projet qu’il a qualifié de capital pour la population nationale et de crucial pour le développement économique futur de la nation djiboutienne.

Cela dit, M. Ilyas Moussa Dawaleh a ajouté que l'étude de faisabilité déjà finalisée et l'étude sur l'impact environnemental en cours d'achèvement de ce chantier d’envergure ont fait l’objet d’un mémorandum d’entente entre la partie djiboutienne et une société chinoise.

L’argument lui a valu de solliciter le soutien de la China Exim Bank dans la concrétisation rapide de ce projet d’intérêt vital pour Djibouti et l’Ethiopie.

Le message n’a pas laissé insensible le banquier Zhu Hongjie et ses accompagnateurs.

Autre motif de satisfaction : le ministre de l’Economie et des Finances et le vice-président de la China Exim Bank ont entériné la signature d’un accord de prêt relatif au projet de construction d’un terminal minéralier au Goubet en vue de l’exportation du sel du Lac Assal.

D’un montant d’environ 64 millions de dollars américains, l’enveloppe servira de financement au projet en question dont la durée est estimée à 2 ans.

L’aboutissement du chantier permettra au pays d’élargir son offre de services portuaires et d’exploiter son potentiel minier avec la constitution d’un pole industriel national.

Avec le futur port minéralier au Goubet, la République de Djibouti vise l’exportation de 5.000 tonnes de sel par an vers les marchés de l’Asie du Sud Est.

En attendant, la signature de la convention de financement permettra, une fois les conditions de mise en vigueur réunies, au constructeur chinois, China Harbour Engineering Company, de réaliser ce projet.

Lequel est le préambule d'une stratégie globale de développement des activités portuaires.

L’objectif va de pair avec le renforcement du rôle de Djibouti en tant que plateforme logistique régionale dans l’atteinte de ses priorités de développement, bien définies dans la Vision Djibouti 2035.

Les membres de la délégation de la China Exim Bank semblaient bien les appréhender.

Cela explique assez le nouveau palier que le partenariat sino-djiboutien a franchi hier dans la salle de réunion de la Primature.

 

18-11-2012 - Cimenterie d’Ali Sabieh Le projet avance

Au gré d’un déplacement effectué mercredi dernier au chef-lieu de la région d’Ali-Sabieh, le ministre l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et la Planification, Ilyas Moussa Dawaleh, a constaté de visu l’état d’avancement des travaux de construction de la cimenterie. Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et la Planification, Ilyas Moussa Dawaleh, s’est rendu mercredi dernier au chef-lieu de la région d’Ali-Sabieh où il a inspecté le chantier de la cimenterie. Cette personnalité politique a visité les différentes installations déjà érigées sur place et celles en cours de finition de l’usine.


Et ce, rappelons-le, en compagnie de plusieurs de ses collaborateurs, du président directeur général de la Bank of Africa, Abdelali Nadifi, du préfet Mohamed Waberi Assoweh et du président Mohamed Mahamoud Gueldon du Conseil régional d’Ali Sabieh.

Au gré de ce déplacement, M. Ilyas Moussa Dawaleh a tiré une certaine satisfaction de voir opérationnel le système informatique qui contrôlera toutes les étapes de la chaine de production jusqu'a la mise en sac du ciment.

Dans une brève intervention faite au micro de nos confrères de l’audiovisuel, le banquier Abdelali Nadifi a affirmé que la mise en service de l’usine de cimenterie aura un réel impact sur le développement du pays en général et de la région d’Ali Sabieh.

"La Bank of Africa accompagnera désormais le gouvernement djiboutien dans ses projets d’infrastructures", a-t-il indiqué en substance.

De son côté, le ministre de l’Economie et des Finances a confirmé que l’inauguration de la cimenterie d’Ali Sabieh est prévue au mois de décembre prochain.

Dans cette perspective, M. Ilyas Moussa Dawaleh s’est dit convaincu que la région d’Ali-Sabieh est promise à un bel avenir.

 

République de Djibouti/Banque Mondiale Des ambitions à l'aune des attentes des Djiboutiens

 

Un atelier de haut niveau sur la stratégie de partenariat entre notre pays et la Banque mondiale s’est ouvert hier au Kempinski sous le patronage du Premier ministre Dileita Mohamed Dileita. Ce séminaire, ouvert en présence de plusieurs hautes personnalités, porte sur les efforts à déployer pour permettre à la République de Djibouti de relever les défis qui l’attendent afin de parvenir dans les années à venir à un bon niveau de croissance.


Soucieux de faire avancer le pays et offrir de meilleures conditions de vie au peuple, le président de la République s’emploie depuis plusieurs années à repousser les limites du possible. Pour que les objectifs de développement soient atteints le plus rapidement possible.

Et en bonne intelligence avec les institutions de Bretton Woods.

Hier, justement, du beau monde était réuni au palace Kempinski où s’est ouvert un atelier de haut niveau sur la stratégie de partenariat entre la République de Djibouti et la Banque Mondiale.

Placée sous le patronage du Premier ministre Dileita Mohamed Dileita, la cérémonie inaugurale de ce séminaire de deux jours s’est déroulée en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, du ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, de plusieurs de leurs collègues membres du gouvernement, d’une équipe d’experts de la Banque mondiale, dont la représentante résidente à Djibouti, et d’un bon nombre de hauts fonctionnaires djiboutiens.

Les décideurs politiques et les experts nationaux et onusiens ont écouté d’une oreille attentive les discours du ministre de l’Economie et des Finances, du Premier ministre et l’exposé d’un expert de la Banque mondiale sur la situation actuelle prévalant en République de Djibouti et les marges de manœuvre quant au rebond de sa croissance.

Diverses leçons en sont à tirer.
La première tient en la valorisation et l’exploitation optimale du potentiel économique national.

Une double condition dont la satisfaction permettra de passer d’une croissance à un chiffre à une croissance à deux chiffres.

Le défi relève du possible. Pourvu que les pouvoirs publics et les forces vives du pays travaillent de concert dès à présent à cet effet.

Ce faisant, Djibouti se doit de miser sur le renforcement de capacités du capital humain à l’instar du Cap-Vert, de Dubaï, de Maurice et de Panama.
Quatre pays avec lesquels nous partageons des similitudes.

La parenthèse souligne la pertinence d’une stratégie commune du gouvernement djiboutien et du bailleur de fonds visant à faire de Djibouti un pays émergent.

Cela suppose de se donner les moyens de
nos ambitions, comme l’ont si bien relevé à tour de rôle le Premier ministre et le ministre de l’Economie et des Finances.

Le constat renvoie logiquement au cadrage des interventions futures de la Banque mondiale en République de Djibouti.

Et ce en totale conformité avec les priorités du gouvernement djiboutien qui sont l'intégration régionale, le développement des régions à travers la mise en place des pôles de croissance, l'employabilité des jeunes, le renforcement de la bonne gouvernance et

l'appui au secteur privé.
Autrement dit, les ambitions du gouvernement sont à l’aune des attentes des populations djiboutiennes qui devraient déterminer les engagements de la Banque mondiale.

Lesquels devraient couvrir l’eau, l’énergie dont la géothermie, l’habitat et bien d’autres secteurs porteurs pour la période 2013-2016.

En tout état de cause, la Banque mondiale affiche une volonté manifeste d’accompagner les efforts du gouvernement tendant à relever de multiples défis dans notre monde d’aujourd’hui en perpétuelle mutation.

Cela devrait grandement aider la République de Djibouti qui se doit d’inscrire dans les faits les contours d’un nouveau modèle de croissance.

 

11-11-2012 - Gouvernance des établissements publics Un contrat de performances

Parrainé par le Premier ministre, Dileita Mohamed Dileita, un séminaire sur la bonne gouvernance des établissements publics s’est tenu jeudi dernier au Sheraton où les animateurs issus des rangs de l’Ecole nationale de l’administration publique(ENAP) du Canada et les participants ont discuté de la nécessaire intégration du contrat de performances quant au fonctionnement des administrations publiques et des établissements autonomes du pays.


La bonne gouvernance des établissements publics était la thématique centrale du séminaire qui s’est tenu jeudi dernier au Sheraton.

Placé sous le patronage du Premier ministre, Dileita Mohamed Dileita, l’évènement a vu la participation du ministre de l’Emploi, chargé de la Réforme de l’Administration, Ali Hassan Bahdon, le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, et la secrétaire exécutive en charge de la réforme administrative, Moumina Houmed, des experts de l’Ecole nationale de l’administration publique(ENAP) du Canada, des managers et des présidents des conseils d’administration de différents établissements publics.

En s’exprimant le premier sur le sujet, le ministre de l’Emploi a souligné que les entreprises publiques, quelles que soient leur taille et leur raison sociale, se doivent toujours de remplir la même mission.

Celle qui est de servir l’intérêt général.

"Et nous devons travailler ensemble dans ce sens", a-t-il martelé avec insistance du haut de la tribune officielle.

Idem, son collègue de l’Economie et des Finances a exhorté les grands commis de l’Etat à faire leur et de mettre en application les principes d’une gouvernance assortie d’indicateurs.

Il s’agit à ses yeux d’un signal fort de gestion rationnelle des fleurons nationaux.

Abondant dans ce sens, le Premier ministre a mis les présidents des conseils d’administration des sociétés étatiques devant leur responsabilité.

"Chaque conseil d’administration doit pleinement jouer son rôle afin de tracer des orientations stratégiques au directoire de chacun des établissements publics dans l’atteinte des objectifs bien définis au préalable de manière concertée", a affirmé en substance M. Dileita Mohamed Dileita.

Les interventions des trois personnalités politiques ont fixé le cadre des discussions qui ont eu lieu par la suite entre les animateurs ou les experts canadiens et les participants de ce séminaire de haut niveau.

Les uns ont sensibilisé les autres sur la nécessaire intégration du contrat de performances quant au fonctionnement des administrations publiques et des établissements autonomes du pays.

Lesquels s’en porteraient mieux selon les avis concordants des experts canadiens et des responsables djiboutiens.

Les deux parties ont également débattu de la méthodologie adéquate dans l’élaboration et l’exécution du contrat de performances.

Les intervenants du séminaire ont eu des échanges instructifs autour de cette notion primordiale qui repose sur l’optimisation des résultats, le suivi et la bonne gouvernance.

Le détail dénote de l’engagement des décideurs djiboutiens pour faire aboutir la réforme de l’administration, entamée il y a 10 ans.

 

04-10-2012 - Coopération djibouto-turque Zafar Caglayan à Djibouti

 

Le temps d’une escale de 50 minutes au salon d’honneur de l’aéroport
international de Djibouti, le ministre turc de l’Economie et des
Finances, Zafer Caglayan, s’est entretenu hier de diverses questions
d’intérêt commun avec son homologue djiboutien, Ilyas Moussa Dawaleh.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a
accueilli hier après midi son homologue turc, Zafer Caglayan, a la
tète d’une forte délégation d’hommes d’affaires, dès sa descente de
l’avion sur le tarmac de l’aéroport international de Djibouti.


Arrivé dans la capitale pour une escale de 50 minutes, le ministre
turc et son hôte djiboutien ont eu un entretien au salon d’honneur de
l’aéroport d’Ambouli.

Leurs discussions ont essentiellement porte sur l’état des relations
bilatérales que Djibouti et la Turquie entretiennent.

Prenant la parole en premier, M. Zafer Caglayan a remercié le ministre
djiboutien pour son accueil chaleureux.

En partance pour l’Afrique du Sud, le ministre turc a rappelé qu’il a
volontairement choisi de faire cette escale qui ne figurait pas dans
son plan de vol pour rencontrer les responsables djiboutiens en vue de
renforcer la coopération djibouto –turque.

En partance pour l’Afrique du Sud, le ministre turc a rappelé qu’il a
volontairement choisi de faire cette escale qui ne figurait pas dans
son plan de vol pour rencontrer les responsables djiboutiens en vue de
renforcer la coopération djibouto –turque.

‘’Si nous avons beaucoup d’intérêt pour Djibouti, ce n’est pas pour
ses richesses naturelles mais pour la capacité de ses ressources
humaines" a-t-il-dit en substance avant d’affirmer la volonté de la
Turquie d’investir a Djibouti sans contrepartie et d’instaurer un
climat d’échanges commerciaux fructueux.

Dans cette optique, il importe d’accélérer les négociations au plus
haut niveau entre les deux pays afin d’inciter des investisseurs turcs
à venir en République de Djibouti selon M. Zafer Caglayan qui a conclu
ses propos sur une éventuelle visite de travail des membres du
gouvernement djiboutien en Turquie.

De son côté, M. Ilyas Moussa Dawaleh a mis en relief auprès de son
interlocuteur les différentes opportunités d’investissement qu’offre
Djibouti.

Il a passé en revue les secteurs au fort potentiel qui sont non
seulement porteurs de développement mais aussi créateurs d’emplois et
de valeur ajoutée.

A cet égard, le ministre de l’Economie et des Finances a cité le
tourisme, les échanges commerciaux, les infrastructures portuaires et
les grands projets en cours dans notre pays dont notamment le projet
de construction d’un pipeline pétrolier entre Djibouti, l’Ethiopie et
le Sud-Soudan.

Enfin, il a évoqué le dossier somalien auquel la Turquie attache une
importance capitale et les efforts du gouvernement djiboutien en
faveur de la reconstruction de la Somalie.

A pris part à la rencontre, le Secrétaire Général du Ministère de l'Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu.



28-09-2012 - CEREMONIE DE SIGNATURE ACCORD TRIPARTITE DJIBOUTI-ETHIOPIE-SUD SOUDAN A ADDIS ABEBA

Ce vendredi 28 septembre 2012 a eu lieu à Addis-Abeba la cérémonie de signature de l’accord tripartite entre Djibouti (représenté par S.E.M. Ilyas Moussa Dawaleh), l’Ethiopie (représenté par S.E.M. Sufian Ahmed), et le Sud Soudan (représenté par S.E.M. Stephen Dhieu Dau)  sur la construction et la gestion du pipeline pétrolier sud soudanais. L’Accord tripartite a ensuite été cosigné par respectivement le Président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti, le Ministre d’Etat de l’Energie et de l’Eau de l’Ethiopie et la Vice-Ministre des Finances du Sud Soudan.

Cette signature intervient après la signature en février dernier à Addis-Abeba d’un Mémorandum tripartite portant sur la construction d’un pipeline allant des zones pétrolifères du Sud-Soudan vers le port de Djibouti en passant par le territoire éthiopien et l’utilisation des installations des fibres optiques. Il s’en est suivi la mise en place du Comité tripartite des Experts qui s’est réuni dans chacune des trois capitales et qui a débouché sur cet Accord historique qui démontre la viabilité économique du projet de pipeline via le corridor djibouto-ethiopien.

Le Ministre des Finances Ethiopien s’est félicité de l’aboutissement des travaux des experts des trois pays qu’il n’a pas manqué de remercier et a souligné que la grande tâche reste à mettre en application ce projet qui, a t-il indiqué, constitue un véritable challenge même s’il relève de la vision des dirigeants de nos trois pays.

Pour sa part, le Ministre du Sud Soudan s’est réjoui de la conclusion de cet Accord qui témoigne de l’excellent partenariat établi entre les trois Etats, tous acquis au bien-fondé de l’intégration économique régionale. Il a indiqué que l’étude de faisabilité du projet est en bonne voie et la construction du pipeline devrait coûter environ 3 Milliards $US et va durer 2 ans. Il a assuré l’engagement de son gouvernement à renforcer toute forme de coopération régionale dans l’optique d’une meilleure intégration économique.

Enfin, le Ministre Ilyas Moussa Dawaleh a renouvelé ses remerciements pour la confiance mutuelle accordée à ce projet qui est la traduction de la volonté des leaders politiques de nos trois pays et qui jette les bases d’une coopération économique régionale Win Win solide. Il a réitéré l’engagement de Djibouti à ne pas ménager ses efforts pour la réussite de ce projet.

Ont pris part à la cérémonie de signature, pour la partie djiboutienne, M. ABOUBAKER OMAR HADI, Président de l’Autorité des Ports et Zones Franches, Messieurs MOHAMED ALI HASSAN, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, SIMON MIBRATHU, Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, et HASSAN ROBLEH, Chargé d’Affaires à Juba, et M. JAMAL ADEN ARREH, Conseiller du Ministre des Finances.

 
27-09-2012 - Commission nationale de la propriété foncière Une réunion de prise contact
 

Sous le patronage conjoint du ministre délégué au Budget, Amareh Ali
Saïd, et la Secrétaire d’Etat à l’Habitat, Amina Abdi Aden, les
membres de la Commission nationale de la propriété foncière ont pris
hier langue dans la salle de réunion du Ministère de l’Economie et des
Finances où les interventions des deux membres du gouvernement ont mis
en évidence le rôle dévolu à chacun d’eux. Quand il s’agit de
l’attribution de titres fonciers.


Le ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, et la Secrétaire
d’Etat à l’Habitat, Amina Abdi Aden, ont co-présidé hier dans la salle
de réunion du Ministère de l’Economie et des Finances, une réunion de
prise de contact des membres de la Commission nationale de la
propriété foncière.

La séance de travail a vu la participation des présidents des conseils
régionaux et les préfets des régions de l’intérieur et des cadres de
différentes administrations publiques concernés par la question de
l'attribution des titres fonciers.

Elle fait suite à la promulgation d’un arrêté présidentiel définissant
les attributions et la composition de la Commission nationale de la
propriété foncière.

Le ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, a d’emblée mis en
exergue les tenants et les aboutissants des missions premières de la
dite-commission.

Il a longuement abordé le rôle respectif de chacun des membres de la
Commission nationale de la propriété foncière qu’il a souhaité
pérenne.

Abondant dans ce sens, la secrétaire d’Etat au Logement a mis en
évidence les objectifs majeurs de la Commission nationale de la
propriété foncière qui sont ‘’ d’optimiser les services à la
population mais aussi de rendre transparent le processus d’attribution
de la propriété foncière tout en coordonnant les actions des
différents services qui agissent dans ce domaine’’.

A titre de rappel, l’arrêté présidentiel, redéfinissant les
attributions et la composition de la Commission nationale de la
propriété foncière, modifie et complète toutes les dispositions des
arrêtés antérieurs relatifs à l’organisation et au fonctionnement de
cette commission

 
 

20/09/2012 - Le ministre de l’Economie et la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale signent une convention de financement d’un montant de 1 million de dollars américai


le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, ont signé hier mercredi une convention de financement d’un montant de 1 million de dollars américains dans le cadre de la lutte contre la pauvreté urbaine à Balbala.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du secrétaire général du MEFIP, M. Simon Mibrathu, du directeur en charge des financements extérieurs de ce même département ministériel, M. Almis Mohamed Abdillahi, et du directeur général de l’agence djiboutienne de développement social(ADDS), M. Mahdi Mohamed Djama.

Par le présent accord, l’Etat rétrocède à l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) la somme de 1 millions de dollars américains qui provient d’un prêt de la Banque islamique de développement(BID) de l’ordre de 5,7 millions de dinars, soit l’équivalent de 8 millions de dollars américains, qui va servir de financement au projet de réduction de la pauvreté urbaine à Balbala (PREPUD).

Plus spécifiquement, les fonds financeront des activités génératrices de revenus selon le principe de la micro finance islamique.

Ils ciblent en priorité les femmes chefs de ménages démunis et les jeunes sans emploi mais potentiellement actifs et les micros entreprises.

Balbala est la zone toute désignée pour ce programme pilote de micro finance islamique selon la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale. "Le projet est novateur.

L’ADDS financera avec l’appui conséquent de l’Etat des activités génératrices de revenus dans les quartiers populaires de Balbala.

Et grâce au mécanisme pratique et efficient de la finance islamique, ces communautés urbaines se prendront en charge elles-mêmes pour sortir des aléas de la pauvreté", a-t-elle indiqué en substance.

A l’issue de la cérémonie de signature de cet accord, Mme Zahra Youssouf Kayad n’a pas manqué de féliciter le Ministère de l’Economie et des Finances qui se distingue comme partenaire stratégique du Secrétariat d’Etat à la Solidarité.

‘’Le ministre de l’Economie et des finances et son équipe ont toujours été proactifs quant à la mobilisation des financements dans le cadre de la lutte contre la pauvreté’’ a déclaré la Secrétaire d’Etat à la Solidarité nationale.

Cette personnalité politique a également émis le souhait d’élargir ce partenariat au bénéfice d’autres secteurs.

Elle a par ailleurs confirmé la volonté commune du Ministère de l’Economie et des Finances et du Secrétariat d’Etat à la Solidarité Nationale de mettre en œuvre d’importants projets de lutte contre la pauvreté d’ici l’année prochaine.

De son côté, le ministre de l’Economie et des Finances a affirmé que son département ministériel et celui de sa collègue de la Solidarité nationale sont voués à travailler main dans la main pour lutter efficacement contre la pauvreté.

M. Ilyas Moussa Dawaleh a conclu ses propos en disant que le SESN et l’ADDS sont les principaux outils de notre politique de lutte contre la pauvreté.

"Nous nous devons de les épauler pour obtenir des résultats concrets sur le terrain", a-t-il martelé.

 
13-09-2012 - Délégation de la CDB à Djibouti Réunion de travail avec le ministre de l’Economie
 

Hier en début de matinée, une réunion de travail a eu lieu entre les membres de la délégation de la China development Bank et le ministre de l’Economie et des Finances. La séance de travail qui a eu lieu dans la salle de conférence de la Primature a permis aux visiteurs d’avoir une idée des opportunités d’investissements de Djibouti. Avant de rencontrer le chef de l’Etat, (lire en Une), la délégation de la China Development Bank, l’une des plus grosses banques de Chine, a eu tôt dans la matinée d’hier une réunion de travail avec le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh. La réunion qui s’est tenue dans la salle de conférence de la Primature, a en outre réuni autour de la table le ministre délégué au Commerce, Abdi Elmi Achkir, la secrétaire d’Etat au Logement Amina Abdi Aden et le ministre délégué au Budget Amareh Abdi Saïd. Après les présentations d’usage, il a été principalement question du développement de plusieurs secteurs importants pour notre pays. En effet, notre pays, de par sa position géostratégique, offre des opportunités d’investissements importants. D’où la volonté de la CDB d’apporter son expertise pour aider notre gouvernement à explorer de manière efficace ses ressources naturelles telles que les gisements de sel. Les secteurs de l’énergie et de l’eau ont également été évoqués.Le ministre de l’Economie et des Finances a présenté à ses hôtes chinois les nombreux atouts dont dispose notre pays. Ainsi le domaine de la pêche et le secteur des transports seraient effectivement des secteurs d’activités importants pour le développement de notre pays. Le ministre a en outre rappelé que notre pays représentait un véritable débouché maritime pour les pays de la région, notamment pour le sud Soudan auquel il sera relié par un réseau ferroviaire. En effet, l’aide de la CDB pourrait également s’étendre au domaine portuaire pour permettre à notre pays d’affirmer encore une fois son rôle de Hub régional, d’où la visite de la délégation chinoise au Port de Doraleh et au Port Autonome de Djibouti en fin d’après-midi avant reprendre le chemin de Pékin. Les entretiens entre la China Developement Bank et notre pays se solderont par la signature prochaine d’un protocole d’accord qui permettra à cette importante banque de participer à l’essor économique de notre pays dans les mois à venir.

 

Djibouti/Ethiopie : Signature d'un mémorandum d'entente sur l’adduction d’eau potable


Le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et son homologue éthiopien, M. Sufian Ahmed, ont entériné lundi dernier la signature d'un mémorandum d'entente sur l’adduction d’eau potable au siège du Ministère éthiopien de l'Economie et des Finances à Addis-Abeba.

La cérémonie de signature, qui est intervenue juste après les funérailles du regretté Premier ministre Meles Zenawi, vient matérialiser une volonté manifeste des parties djiboutienne et éthiopienne de poursuivre le processus de coopération entre les deux
pays. Et ce, rappelons-le, dans le cadre de la vision commune, tournée vers une plus grande intégration des économies de Djibouti et de l’Ethiopie.

Les deux personnalités politiques ont paraphé le document sous les regards du ministre éthiopien délégué à la Coopération, M. Ahmed Shide, du directeur général de l’ONEAD, M. Youssouf Mirghan Barkat, du directeur des financements extérieurs au MEFIP, M. Almis Mohamed Abdillahi.

Ainsi, ce mémorandum d’entente djibouto-éthiopien porte sur les modalités de coopération bilatérale dans le domaine d'adduction d'eau potable. Les autorités des deux pays ont convenu de mettre en œuvre un projet d'adduction d'eau potable de la région éthiopienne de Shinille vers Djibouti à travers l'exploration de la ressource en eau estimée à 400 millions de m3, les forages et la construction d'un pipeline jusqu'à Djibouti.
Avec la mise en œuvre de ce projet d'adduction d'eau potable, les instigateurs djiboutiens et éthiopiens souhaitent régler la
problématique de l'eau qui affecte notre pays depuis de nombreuses années, aider à la recharge de la nappe phréatique et assurer aux populations l’accès à une eau potable à un prix abordable et socialement soutenable.

Cette initiative régionale s'inscrit pleinement dans le cadre des priorités de l’initiative nationale de développement social (I.N.D.S)
et des objectifs du millénaire pour le développement (O.M.D). Avec en ligne de mire la réduction de la pauvreté qui rentre dans la double optique d'une intégration régionale et d'un développement durable.

Outre ces rappels, la délégation de M. Ilyas Moussa Dawaleh n'a pas manqué d'exprimer les sincères condoléances du peuple et du gouvernement de Djibouti DJIBOUTIEN suite au décès tragique du Premier ministre Meles Zenawi.
La mission djiboutienne a également remercié les autorités éthiopiennes pour l'organisation de cette cérémonie de signature en
ces moments aussi tragiques. Elle a enfin souligné que l'organisation de cette cérémonie, juste après les funérailles du regretté Premier Ministre éthiopien, exprimait une volonté commune de maintenir le processus de coopération entre Djibouti et l’Ethiopie et la vision d'une plus grande intégration de nos deux économies.

 

04-09-2012 - Djibouti/Singapour au-delà des similitudes

Le ministre de l’Economie et des Finances par intérim, M. Amareh Ali Said, et le Ministre Délégué charge du Commerce et des PME, M. Abdi Ilmi Achkir, ont rencontré hier dans la salle de conference de la Primature des hommes d’affaires de Singapour avec lesquels ils ont évoqué les similitudes géographiques et les intérêts convergents entre Djibouti et Singapour dans divers secteurs porteurs de développement.

Cette table ronde a vu la participation du Secrétaire général de la Présidence, M. Ismaël Houssein Tani, le Chef de cabinet de la Présidence, M. Ali Guelleh Aboubaker, et le Secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu.

Au cours de cette rencontre, le Ministre Abdi Achkir a prononcé un discours dans lequel il a présenté les atouts de la République de Djibouti. Il a ainsi soulevé la position géostratégique enviable du pays et les opportunités d’investissement que le gouvernement a mis en place ces dernières années


Au délà des similitudes géographiques, Djibouti et Singapour ont des intérêts convergents dans divers secteurs stratégiques.


Les hommes d'affaires, une douzaine, représentaient divers secteurs d'activités allant de la petite industrie de transformation à la gestion portuaire, en passant par l'industrie de boissons et le e-gouvernement.

 

 

04-09-2012 - Chambre de Commerce de Djibouti Visite d’une délégation d’hommes d’affaires du Singapour

 

Une importante délégation d’Hommes d’Affaires du Singapour est en visite chez nous. Ces promoteurs économiques viennent faire prospection des opportunités d’investissements dans notre pays. A cet effet, la Chambre de Commerce de Djibouti a organisé une rencontre entre la délégation du Singapour et la communauté d’affaires djiboutienne. Il s’agissait de faciliter les premières prises de contact à travers des réunions ‘Business to Business’. Mais aussi et surtout de faire une présentation extralarge du tissu économique et de toutes les opportunités susceptibles d’intéresser nos illustres invités.

Une importante délégation d’Hommes d’Affaires du Singapour est en visite chez nous.

Ces promoteurs économiques viennent faire prospection des opportunités d’investissements dans notre pays.

A cet effet, la Chambre de Commerce de Djibouti a organisé une rencontre entre la délégation du Singapour et la communauté d’affaires djiboutienne.

Il s’agissait de faciliter les premières prises de contact à travers des réunions ‘Business to Business’.

Mais aussi et surtout de faire une présentation extralarge du tissu économique et de toutes les opportunités susceptibles d’intéresser nos illustres invités.

L’air des grands jours régnait hier dans les locaux de la Chambre de Commerce de Djibouti.

Et pour cause ! Une importante délégation d’Hommes d’Affaires Singapourienne séjourne actuellement dans notre pays.

Leur objectif : prendre connaissance des opportunités d’investissements à Djibouti.

Dans un décor feutré et une ambiance chaleureuse et conviviale, les entrepreneurs singapouriens avec à leur tête la Fédération des Entreprises du Singapour ont pris attache avec leurs homologues Djiboutiens.

Il faut dire que ces entreprises interviennent dans des secteurs aussi variés que l’alimentation générale et l’automobile en passant par les services portuaires.

Par ailleurs, c’est bien la première fois qu’un déplacement de ce niveau des milieux d’affaires Singapouriens a lieu dans notre pays, preuve que la place commerciale de Djibouti a fortement intéressés ces promoteurs singapouriens.

Dans un mot d’accueil prononcé dans un anglais parfait, le président de la Chambre Consulaire, M. Said Omar Moussa a souhaité la bienvenue à ses invités de marque avant de faire un déroulé du programme de la rencontre.

Il a par la suite cédé la parole aux entrepreneurs Djiboutiens venus en masse répondre à un appel qui leur avait été lancé à l’occasion.

A tour de rôle, les opérateurs économiques de la place se sont présentés chacun tout en précisant leur secteur d’activité respectifs.

En réponse, M. Cody Lee, directeur de la Division Globale des Affaires pour le secteur Moyen Orient et Afrique de la Fédération des Entreprises Singapourienne, a exprimé ses vifs remerciements à ses hôtes.

Il a insisté par la suite, sur le caractère opportun de ce déplacement, car, a-t-il affirmé, Djibouti et son pays, le Singapour, présentent de fortes similitudes.

Nos deux pays se rapprochent, a-t-il dit, en ce qui concerne leurs tailles géographiques réduites ou leurs populations peu nombreuses ou enfin leurs pôles positions sur des routes maritimes majeures.

Par ailleurs, Djibouti et le Singapour mettent de préférence l’accent sur certains secteurs d’activités typiques dont notamment les activités de service pour soutenir leurs économies, a-t-il ajouté.

A la lumière de tous ces éléments, a-t-il continué, nous devons favoriser le développement d’un partenariat économique fort et des relations commerciales privilégiées entre Djibouti et le Singapour.

Ce fut le tour ensuite, aux membres de la délégation du Singapour de présenter chacun leurs secteurs d’activités ainsi que leur rayons d’action et leurs perspectives d’investissements respectifs pour Djibouti.

...Djibouti, un marché vierge qui s’affirme au cœur d’un réseau de partenaraires bien implanté sur le continent.

Après les présentations d’usage, place aux exposés techniques avec forces détails et précisions.

Le Président de la Chambre de Commerce, M. Said Omar Moussa, s’est chargé de faire les premières projections.

En ce sens, il a fait avec brio un tour d’horizon complet de tous les éléments clés dans la santé économique de notre pays.

Intuitivement, il a braqué les projecteurs sur l’ensemble de nos agrégats et indicateurs macroéconomiques qui sont tous au vert.

Ainsi, il a pu développer sa présentation autour de l’évolution de notre Produit Intérieur Brut ( GDP de son acronyme anglais) tout en soulignant sa croissance fulgurante depuis une bonne décennie.

De plus, il a fait la part belle à la croissance soutenue sur laquelle notre économie surfe depuis tant d’années.

Avec son flegme naturel, il a rappelé que notre devise, le Franc Djiboutien, jouit d’une parité fixe avec le Dollars Américain avec tout ce que cela implique de dynamisme continu de nos activités d’import et export pour nous retrouver avec une balance commerciale largement excédentaire.

Ce boom se répercute positivement dans nos échanges avec nos partenaires du marché du Comesa, a-t-il déclaré.

Notre pays consitue un marché vierge et surtout une porte d’entrée sur un marché subséquent de plusieurs centaines de millions de consommateurs répartis entre la sous région et nos voisins immédiats dans les parties méridionnales et septentrionnales du continent.

L’assouplissement de notre code des investissements a permis l’arrivée massive d’investissements directs étrangers et les services portuaires comme la zone franche ont favorisé l’émergence d’un commerce florissant.

Il a refermé son exposé sur la qualité exceptionnelle des prestations offertes par nos ports et notre zone franche puis il a cédé le micro au Président des Autorités des Ports et des Zones Franches, M. Aboubaker Omar Hadi.

Des milliards de Dollars US bientôt injectés dans nos infrastructures portuaires...

Reprenant à son compte les exposés, M. Aboubaker Omar Hadi, a dans un premier temps, annoncé les grands lignes des thématiques liées aux infrastructures portuaires.

Il a prévu de faire le point sur les infrastructures actuelles et leurs expansions ainsi que les futurs constructions de nouveaux ports et terminaux sur plusieurs sites dans le pays.

L’on peut retenir parmi les prévisions, des projets titanesques de constructions de nouveaux ports et de terminaux ou de zones franches et de terminaux de stockage.

Ainsi, par exemple, un terminal de réparation et de maintenance des navires d’un coût de 400 millions de dollars US devra voir le jour.

Pareillement, un terminal pétrolier d’un coût de 50 Millions de dollars US sera opérationnel dans les mêmes délais.

Les ports de Tadjourah et du Goubet, dont les coûts estimatifs respectifs s’élèvent à 180 Millions de Dollars US et 64 Millions de Dollars US, sont également prévus.

Des zones franches à Khor Ambado et Jabanas devront voir le jour également.

Un terminal de traitement de Gaz Naturel Liquide viendra s’ajouter au port pétrolier de Doraleh.

D’un autre côté, un port de débarquement de bétail émergera à Damerjog.

Sans compter la construction prochaine d’un village aéroportuaire et de Cargo et fret à Damerjog. Finalement, une nouvelle société la ‘Djibouti Shipping Company’ devra voir le jour.

Le coût global de ces investissements s’élèvent au total à la bagatelle de 4.301 Milliards de Dollars US et s’échellonnent sur une période de 3 ans à partir de l’année 2012.

Inutile de dire que nos amis Singapouriens ont été fortement émechés au terme de ces exposés qui leur ont donné matière à réflechir.

Ils ont en ce sens, demandé tous les éclairages nécessaires afin de se saisir de l’ensemble des opportunités d’investissements qui s’offraient à eux dans ce contexte d’expansions gigantesques.

Ils ont ensuite engagés des échanges personnalisés et vivants avec les entrepreneurs djiboutiens.

La communauté des affaires Djiboutienne, fortement représentée à l’occasion, a chaleureusement donné moult détails et précisions sur les domaines porteurs et les secteurs clés de notre économie afin de leur faciliter leur entrée dans notre tissu économique.

La rencontre s’est conclue par l’échange de présents entre la CCD et la Fédération des Entreprises du Singapour.

Cette première rencontre augure ainsi du début d’un nouveau partenariat et un accroissement souhaité des relations économiques entre les communautés d’affaires des deux pays.

 
22/08/2012 - La République de Djibouti et la Banque Mondiale signent un important accord de financement de plusieurs projets
 

La République de Djibouti et la Banque Mondiale ont signé hier un important accord de financement de plusieurs projets axés notamment sur les domaines de l’éducation et de l’énergie.

L’accord a été paraphé au siège de la Banque Mondiale à Washington par notre ambassadeur aux Etats-Unis d’Amérique et représentant permanent auprès des Nations Unies, M. Robleh Olhayé, et Mme Inger Anderson, vice-présidente de la Région MENA.

La convention qui vient d’être signée prévoit sur le financement sous forme de dons de 4 projets dont le premier porte sur les filets de protection sociale et mobilise une enveloppe de 5 millions de dollars US, tandis que le second concerne l’accès à l’électricité et la diversification des sources d’énergie et sera financé à hauteur de 5,2 millions de dollars US.

Le troisième projet consacre l’appui à l’amélioration des capacités institutionnelles et la gestion du système éducatif et prévoit un financement de l’ordre de 6 millions de dollars US, le quatrième et dernier impliquant quant à lui le développement rural communautaire et la mobilisation des ressources hydriques (PRODERMO) et nécessitant une enveloppe d’un montant de 3 millions de dollars US.

Le diplomate djiboutien a mis l’accent à cette occasion sur le soutien indéfectible que ne cesse d’apporter la Banque Mondiale, et particulièrement le Département MENA, afin d’aider Djibouti à faire face à la crise qui sévit dans la Corne de l’Afrique.

Ont également assisté à cette cérémonie de signature M. Hartwig Schafer, directeur de la Région MENA, Mme Homa-Zahra Fotouhi, représentante résidente de la Banque Mondiale à Djibouti, et M. Mohamed Sikieh Kayad, administrateur suppléant auprès de la Banque Mondiale pour la région Afrique.

 

16/08/2012 - Le Ministre de l’Economie et des Finances reçu à Dubaïpar Sheikh Maktoum Bin Mohammed Bin Rached Al Maktoum

Le Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a été reçu hier mercredi dans la soirée au palais de Zaabeel de Dubaï, par Sheikh Maktoum Bin Mohammed Bin Rached Al Maktoum, Vice-président et Premier ministre des Emirats Arabes Unis, également Gouverneur de l’Emirat de Dubaï.

Le Ministre de l’Economie et des Finances, qui était accompagné pour la circonstance par notre Ambassadeur à Abu Dhabi, M. Osman Moussa Darar, a remis à cette occasion un message écrit du Chef de l’Etat, M. Ismaïl Omar Guelleh, à son frère Son Altesse Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum.

Ce message transmis par M. Ilyas Moussa Dawaleh portait sur les relations bilatérales existant entre les Émirats Arabes Unis et la République de Djibouti ainsi que sur les moyens de les renforcer dans divers domaines stratégiques interressants les deux pays et les peuples frères.

Sheikh Maktoum Bin Mohammed Bin Rached Al Maktoum a souhaité la bienvenue au Ministre et l’a chargé de transmettre au Président de la République et au peuple djiboutien ses meilleurs vœux de bonne santé, de paix et de prospérité à l’occasion de l’Eïd Al Fitr.

 
31-07-2012 - Djibouti/Ethiopie Des entretiens de haut niveau

Celle-ci comprenait notamment le ministre éthiopien des Transports, Derbies Kuma, et son collègue en charge des travaux publics et du développement urbain, Mekuria Hailé, et plusieurs de leurs proches collaborateurs respectifs.

Le ministre djiboutien et ses pairs éthiopiens ont évoqué l’état des relations entre les deux pays en matière des transports.

Ils ont également soulevé les conditions d’une utilisation optimale des ports de Djibouti qui soient propices au renforcement des échanges commerciaux djibouto-éthiopiens.

Au terme de l’entretien, le ministre Mohamed Moussa Ibrahim a introduit les visiteurs au cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances où Messieurs Derbies Kuma et Mekuria Hailé ont eu une réunion de travail avec le ministre Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, le ministre délégué au Commerce, Abdi Ilmi Achkir, et le président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti, Aboubaber Omar Hadi.

Là encore, les deux parties ont convenu de la nécessité de promouvoir des échanges d’expériences et de savoir-faire dans la réalisation des projets d’intérêt commun.

Les plus immédiats sont le corridor routier nord et les chantiers ferroviaires en perspectives.

 

30/07/2012 - Le ministre de l’Economie et des Finances reçoit une délégation de la Banque du COMESA (ZEP)

 

Le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, reçoit dans son cabinet le Président de la Banque de la ZEP (COMESA), M. Admassu Tadesse, accompagné de son directeur du département juridique, M. Premchand Mungar.

L’entrevue s’est déroulée en présence notamment du Ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, du Ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, ainsi que du secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu.

Le Ministre a exposé le contexte économique prévalant dans notre pays. Le dynamisme économique reflète l’émergence de Djibouti comme hub logistique régional avec un fort développement des activités portuaires, des bâtiments et travaux publics (BTP) et du tourisme qui s’est accompagné d’un afflux important d’investissements
directs étrangers (IDE).

Ces investissements ont connu une importante hausse passant de 3,3 MUSD en 2000 à plus de 234 MUSD en 2008 avant de descendre à 92 MUSD en 2011.

Le constat a valu au ministre de préciser par la suite que la croissance soutenue de l’économie nationale de ces dernières années ne suffit pas pour l’instant à inverser durablement le phénomène de la pauvreté.

"Aujourd’hui, la République de Djibouti se trouve confrontée à un double défi de renforcement des infrastructures par le biais d’une mobilisation de ressources extérieures et de viabilité de sa dette.
Notre pays éprouve des difficultés pour la mobilisation des ressources pour les secteurs de production notamment la pêche, le tourisme, le logement, l’énergie, les ressources minières, etc", a déclaré en substance M. Ilyas Moussa Dawaleh.

Le ministre de l’Economie et des Finances a fait part ainsi à ses interlocuteurs le souhait de voir la Banque de la ZEP accompagner la République de Djibouti dans le financement de ses projets de développement en matière de logement, d’énergie renouvelable, d’industrialisation et des transports.

En réponse, le président et directeur exécutif de la Banque de la ZEP a indiqué que celle-ci offre des opportunités de financement à des coûts compétitifs pour les pays membres du COMESA.

Enfin, M. Admassu Tadesse a réaffirmé la volonté de l’institution financière du COMESA de jouer un rôle prépondérant dans la réalisation des projets d'infrastructure régionaux, qu’il s’agisse des ports, des chemins de fer, de l’énergie ou de l’eau.

 

22-07-2012 - Salubrité urbaine Un financement de 6 millions d’euros

 

Le cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances a abrité jeudi 19 juillet dernier une cérémonie de signature d’une convention de financement sur la gestion des déchets solides à Djibouti.

Le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, et l’ambassadeur de France en poste au pays, M. René Forceville, ont enteriné la signature de ce protocole d’accord en présence de la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, du directeur au financement extérieur du MEFIP, du directeur général de l’ADDS, du directeur du bureau local de l’AFD et du directeur par intérim de l’OVD.

L’octroi de cette enveloppe, d’un montant de 6 millions d’euros, s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale de développement social (INDS).

L’objectif visé par ce biais est la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la salubrité urbaine.

De manière concrète, ce projet tend à améliorer les conditions de vie des habitants qui subissent les nuisances liées à la prolifération des déchets, en particulier dans les quartiers denses de la commune de Balbala.

Pour y parvenir, l’Agence Française de Développement se propose d’appuyer les efforts des autorités dans le renforcement de l’ensemble de la filière de gestion des déchets solides a travers la collecte, le traitement et la valorisation des déchets urbains.

A ce titre, ce projet renforcera l’Office de la Voirie de Djibouti (OVD) et l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS)
Le projet s’attachera à développer les services et l’organisation de l’OVD selon trois axes : (i) développement du service de collecte à Balbala et dans les quartiers inaccessibles aux bennes à ordures, notamment par l’intermédiaire du déploiement de points de regroupement des déchets; (ii) l’adaptation du parc roulant de l’OVD, de son atelier, de son garage, et de son organisation opérationnelle (iii) le développement d’une offre de service sur le tri, la valorisation et le recyclage des déchets (en priorité déchets plastiques et organiques), en coordination avec les filières informelles déjà existantes.

Ce projet s’exécutera sur la période 2012-2016 et s’inscrit dans une dynamique multi bailleurs avec l’Union Européenne qui finance la construction du centre d’enfouissement technique de Douda ainsi que la JICA qui fournira une dotation en matériel roulant à l’O.V.D.

 
 

Djibouti/Ethiopie/Sud Soudan

Ensemble, de grands desseins…

Deuxième du genre, la réunion du comité tripartite de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan s’est clôturée jeudi dernier au palace Kempinski. Avec l’émergence d’un consensus entier autour des conditions de faisabilité du chantier de pipeline pétrolier, des projets d’interconnectivité des réseaux de télécommunications et ferroviaires qui vont façonner le devenir commun des trois pays et de leurs populations respectives.    

On avait annoncé l’info. C’est fait depuis jeudi 05 juillet dernier au palace Kempinski où le comité tripartite de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan a clôturé ses travaux de trois jours.

Deuxième du genre, cette importante rencontre a regroupé sur place des officiels djiboutiens avec à leur tête le président des ports et des zones franches, Aboubaker Omar Hadi, une mission éthiopienne conduite par le ministre d’Etat de l’Economie et des Finances, le Dr. Abraham Tekeste, et une délégation sud soudanaise dirigée par la vice-ministre du Pétrole et des Mines, Elizabeth James Bol.

Au cours de leurs assises de trois jours au Kempinski, les trois parties ont discuté de plusieurs dossiers de coopération économique. Telle la réalisation d’un pipeline qui acheminera du pétrole depuis les champs pétroliers du Sud Soudan jusqu’à Djibouti via l’Ethiopie. L’aboutissement de ce chantier d’envergure est porteur de retombées alléchantes pour les trois pays en termes de créations d’emplois et de valeur ajoutée. 

Un même optimisme entoure le projet de raccordement de nos voisins enclavés au câble en fibre optique de l’opérateur national de télécommunications, en l’occurrence Djibouti Télécom. Il s’agit pour ses instigateurs de faciliter par ce biais une interconnectivité des entreprises privées et fleurons nationaux de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan et un accès abordable au reste du monde. Avec à terme un objectif qui est de doper la compétitivité des unes et des autres dans la double optique de l’intégration régionale et de la globalisation mondiale 

Un tel leitmotiv sert également de catalyseur au programme de réseau ferroviaire censé relier Djibouti ville et Djouba en passant Addis Abeba. Les dessertes de ces futures lignes ferroviaires devront rythmer les échanges commerciaux entre les trois pays à l’avenir. Mieux, elles s’inscrivent dans la perspective de l’essor du commerce régional suivant les projections concordantes des experts djiboutiens, éthiopiens et sud soudanais.

Autant de grands desseins, que les trois parties entendent réaliser ensemble, vont façonner le devenir commun des populations respectives de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan. 


 

Djibouti/Ethiopie/Sud Soudan

Des modèles d’intégration régionale

La proximité naturelle de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan justifie leurs projets communs de pipeline pétrolier, de raccordement des réseaux des télécommunications et des lignes ferroviaires. Des chantiers d’Hercule dont  l’aboutissement aura une forte incidence sur l’intégration des économies djiboutienne, éthiopienne et sud-soudanaise.

Quatre après sa clôture, la seconde réunion du comité tripartite de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan fait couler beaucoup d’encre et de salive parmi les médias et les opinions publiques des trois pays. Les unes et les autres veulent se faire une idée des réels coûts et impacts  des choix d’avenir communs, susceptibles de transformer en profondeur l’économie djiboutienne et celle de nos voisins éthiopien et sud soudanais.

Pour l’heure, on sait que les frais de transit du pipeline pétrolier allant des champs pétrolifères du Sud Soudan jusqu’au port de Djibouti via l’Ethiopie  et de raccordement au câble en fibre optique de Djibouti Télécom feront l’objet d’un protocole d’accord dont la signature sera officialisée prochainement à Addis Abeba selon des sources concordantes. Lesquelles arguent que Djibouti demeure le couloir le plus court et le plus sûr vers l’Ethiopie et le Sud Soudan. Elles tablent donc sur l’extension des avantages compétitifs des infrastructures portuaires et zones franches de notre pays pour les importations et exportations sud soudanaises à l’instar de celles éthiopiennes. Et ce, ajoutent-elles, au nom de la proximité naturelle des trois pays qui justifie leur projet commun de chemin de fer.

En effet, une première ligne ferroviaire servira de trait d’union entre le futur port de Tadjourah et l’autre côté de la frontière éthiopienne grâce au soutien financier du gouvernement indien. Tandis qu’une seconde ligne ferroviaire reliera la partie sud de Djibouti à Addis-Abeba en passant par Dire Dawa. Ce réseau ferroviaire ira jusqu’au Sud Soudan en vertu du mémorandum d’entente tripartite conclu au début de février 2012 à Addis Abeba. Dans cette optique, L'Ethiopie va construire 5000 kilomètres de rails à l’horizon 2020.

En prévision de l’aboutissement de ces chantiers d’Hercule, Djibouti, l’Ethiopie et le Sud Soudan se posent, d’ores et déjà, en modèles d’intégration régionale.

 

 
07/07/2012 MEFIP - Une assise interministérielle-

Une importante rencontre inter ministérielle s’est tenue hier dans la salle de réunion du cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification.

Elle a regroupé sur place le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre de la Communication et de la Culture, Abdi Houssein Ahmed, le ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed Moussa Ibrahim, le ministre de l’Energie, Fouad Ahmed Ayé, le président des autorités des ports et des zones franches, Aboubaker Omar Hadi, des ministres et des représentants du Sud Soudan et de l’Ethiopie.

Cette assise interministérielle est intervenue dans le cadre du séjour djiboutien des sud soudanaise et éthiopienne, parties prenantes des travaux de la seconde réunion de la commission mixte que les trois pays ont mises en place.

Ainsi, les personnalités sud-soudanaises et éthiopiennes se sont entretenues avec les responsables des secteurs des transports et de la chaîne logistique, des télécommunications et de l’énergie.

Les visiteurs ont pu s’enquérir par ce biais des stratégies de développement des fleurons nationaux qui sont autant de moteurs de la croissance soutenue de l’économie djiboutienne.

Aussi, les ministres et représentants du Sud Soudan et de l’Ethiopie les ont mieux appréhendées au gré de leurs discussions d’hier avec plusieurs membres du gouvernement djiboutien.

Les trois parties ont par ailleurs convenu du nécessaire renforcement du partenariat tripartite entre les trois pays.

Enfin, elles se sont accordées autour de l’amélioration du climat d’affaires régional, de l’accélération des projets commun de pipelines pétroliers et de fibres optiques et des conditions susceptibles d’assurer une meilleure fluidité du trafic routier sur le corridor djibouto-éthiopien.  

Le Conseil d'administration achève la sixième et final termes de l'arrangement facilité élargie de crédit pour Djibouti et approuve 9,5 millions $ US

 

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la sixième et dernière revue de la performance de Djibouti dans le cadre du programme économique soutenu par le crédit Facility1 accord étendu (ECF). Achèvement de la revue permet le décaissement immédiat de 6,246 millions de DTS (environ US $ 9,5 millions), ce qui porte le total des décaissements au titre de l'accord à 22,26 millions de DTS (33,9 millions de dollars US).

En achevant la revue du Conseil d'administration a approuvé la demande des autorités de dispense de non-respect des fin décembre 2011 des critères de performance sur le solde budgétaire et sur le système de crédit bancaire net à l'État. En outre, le Conseil a également approuvé une dérogation de non-respect du critère de réalisation continu sur l'accumulation de nouveaux arriérés intérieurs (liée à des retards dans les paiements de sécurité sociale). Ces dérogations ont été accordées sur les motifs des écarts temporaires ou mineures par rapport aux objectifs du programme et les mesures correctives prises par les autorités.

L'arrangement ECF pour Djibouti a été approuvé le 17 Septembre 2008 (voir Communiqué de presse n ° 8/211) pour un montant équivalent à 12,72 millions de DTS (environ US $ 19,4 millions, ou 80 pour cent du quota du pays dans le Fonds). Le 7 Janvier 2011, l'arrangement ECF a été prolongé de 9 mois, grâce à Juin 16, 2012 (voir communiqué de presse n ° 11/3). Le  Conseil exécutif a ensuite approuvé une augmentation du financement en vertu de l'arrangement ECF de DTS 9.540.000 (environ 14,5 millions $ US ou 60 pour cent du quota) sur Février 6, 2012. Voir communiqué de presse No.12/38.

Après discussion, le Conseil d'administration le 23 mai, Mme Nemat Shafik, Directeur général adjoint et Président par intérim, a déclaré:

Depuis 2011, Djibouti a été durement touchée par des défis externes, y compris la flambée des prix des matières premières et de la sécheresse dans la Corne de l'Afrique, qui ont affecté en particulier les ménages les plus pauvres. En conséquence, la hausse des importations, en particulier de la nourriture et du carburant, ont augmenté le déficit du compte courant et les besoins de financement extérieur, et ont mis la pression sur l'espace budgétaire par le biais des recettes fiscales plus faibles et des subventions plus élevés du carburant. Néanmoins, l'économie a progressé à un bon rythme en 2011, grâce à la reprise des activités de transbordement et le commerce de transit vers l'Ethiopie. L'activité économique devrait rester forte en 2012, soutenue par l'activité portuaire, le commerce avec l'Ethiopie, la construction et l'investissement direct étranger. Toutefois, la croissance reste concentrée dans le port et la zone de libre-échange, et le chômage et la pauvreté restent des défis majeurs.

"Le programme soutenu par la Facilité élargie de crédit du FMI, qui a commencé en 2008, touche à sa fin. Malgré un record mise en œuvre mixte, le programme a aidé Djibouti maintenir la stabilité macroéconomique dans une période qui a vu une transformation de l'économie, quand massif d'investissements directs étrangers élargi l'activité portuaire, le commerce de transit vers l'Ethiopie sont envolés, le système bancaire en plein essor, et le pays a joué un plus en plus important rôle géopolitique. Le programme a également contribué à faire des progrès vers Djibouti réforme économique, la création d'emplois, et réduction de la pauvreté. La compétitivité de l'économie a renforcé grâce à réduire les coûts des réformes structurelles et une amélioration du climat commercial, mais il reste beaucoup à faire dans ce domaine pour soutenir le développement du secteur privé. "

 

19/05/2012 - Le ministre de l'Economie et des Finances reçoit le directeur du département Asie-Afrique du ministère indien des Affaires étrangères


Le ministre de l'Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a reçu ce matin M. Niraj Sahay, directeur du département Asie-Afrique du ministère des Affaires étrangères de l'Inde.

Ont participé à l'entrevue, le ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, le directeur du Financement extérieur, M. Almis Abdillahi, et le consul honoraire de l'Inde, M. Nalin Khotari.

La délégation indienne est arrivée à Djibouti pour constater de visu les réalisations menées dans le cadre de la coopération djibouto-indienne, notamment les projets financés par le gouvernement indien, à l’instar de la cimenterie d'Ali-Sabieh dont l'inauguration est prévue le mois prochain.

Il convient de préciser, par ailleurs, que les deux parties ont convenu d'encourager l'implantation à Djibouti d'entreprises hi-tech indiennes, sans oublier le renforcement des relations de coopération et de partenariat dans les secteurs de l'énergie.

Le responsable indien a porté à la connaissance de son interlocuteur djiboutien que son pays compte élargir et multiplier les possibilités de formations dans les universités pour les jeunes djiboutiens.

Notons que M. Ilyas Moussa Dawaleh a reçu au cours de cette même journée le ministre éthiopien de l'Agriculture, avec lequel il a évoqué les voies et moyens de raffermir davantage l'intégration économique entre Djibouti et l’Ethiopie.

 

 

17/05/2012 - Djibouti/BAD : Signature d’un accord de don de 1.000.000 de Dollars US destiné à l’aide d’urgence face à la crise alimentaire causée par la sécheresse


Le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a signé mercredi avec la Banque Africaine de Développement (BAD), une protocole d’accord portant sur un don de 1.000.000 de Dollars US sous forme d’aide d’urgence face à la crise alimentaire causée par la sécheresse en République de Djibouti.

Cette lettre d’accord s’inscrit dans le cadre d’un appui de la BAD faisant suite à l’appel international lancée par les autorités Djiboutiennes face à la crise alimentaire survenue en 2008 et qui touche à la fois les zones rurales ainsi que péri-urbaines, et qui a aggravé ainsi les conditions de vie des ménages les plus défavorisés.

L'objectif de  l’aide  humanitaire  d’urgence  proposée  par  la Banque est de contribuer aux efforts  du  gouvernement  Djiboutien et de l'ONU en distribuant une  aide alimentaire d'urgence et des camions citernes d'eau aux familles  touchées par  la sécheresse.

L’opération d’aide d’urgence vient en appui à  l’intervention conduite par le  PAM telle qu’identifiée dans l’appel de fonds de juillet 2011. Les objectifs principaux de l’intervention sont d’empêcher une détérioration plus importante de la situation d’insécurité alimentaire des groupes vulnérables.

L’intervention a identifié ainsi 90.000 personnes au sein de  la population la plus vulnérable, auxquelles  sera  apporté  l’aide  alimentaire  d’urgence. Ces personnes se situent  pour 60000 dans les zones  rurales, 17000 dans les centres  de  santé et 13000 sont réfugiés.

En accord avec les Directives révisées de la Banque et les procédures pour le secours d'urgence, et les régulations générales du Fonds Spécial de Secours, il a été confié au PAM la  charge  de  la  gestion  de  l'opération  d’aide  alimentaire  d'urgence. 

Le  PAM sera par conséquent l’agence d’exécution de  l’opération  proposée.  Le  programme  a  déjà  un  réseau bien établi dans le pays pour la provision de secours alimentaire. De plus, Djibouti abrite la plateforme  logistique du PAM  en charge de  la distribution de  l’aide  alimentaire destinée à l’Ethiopie et à la Somalie.

La Banque a en outre établi un partenariat avec le PAM au cours d’opérations  d'urgence  précédentes  dans  le  pays. Le PAM  sensibilisera  le  pays  au  fait  que l’assistance d’urgence est une mesure temporaire afin d’éviter de créer de  fortes attentes ou une dépendance. La durée  totale de  l’aide d’urgence n’excédera pas six (6) mois.

Parmi les trois composantes essentielles de ce financement figurent la provision de nourriture pour 2 mois avec l’achat de maïs, d’huile végétale et de grains pour 17.000 ménages; la provision d’eau avec le déploiement de camions-citernes pour 4000 ménages; et enfin les frais administratifs du PAM qui s’élèvent à 5% du montant global du financement.

L'aide  alimentaire  d’urgence  proposée  par  la  Banque  a  pour  but  de  contribuer à atténuer la vulnérabilité des victimes de la sécheresse à Djibouti. Le document entend cibler les  individus et les ménages les plus vulnérables avec pour objectif principal de préserver des vies et les  moyens  de  subsistance  des  populations. 

 

13/05/2012 - Séminaire Gouvernemental ENAP-QUEBEC

Le Président de la République, Chef du Gouvernement, S.E. Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH a présidé le Dimanche 13 Mai 2012 à partir de 9h30, au Kempinski le Séminaire gouvernemental sur la Réforme de l’administration publique.

Y ont pris part, outre les cadres de la présidence - ses proches collaborateurs - le Premier Ministre, les Ministres, les Ministres Délégués et les Secrétaires d’Etat.

Après les propos introductifs du Président de la République et du Ministre du Travail, chargé de la réforme de l’Administration, le responsable de l’ENAP du Québec, Chef de la délégation de l’ENAP-Québec a délivré une présentation sur le thème « la réforme de l’administration publique » avant de parapher un Accord d’entente avec le Ministre du Travail et celui des Finances.

Il n’a pas manqué de souligner que cette réforme doit arrimer le pays à la modernité et au décollage économique en consacrant le passage d’un financement centré sur les moyens à un budget axé sur les résultats.

Les intervenants ont par la suite pris tour à tour la parole pour développer les thèmes sur :

  1. Les capacités de Gouvernance nécessaires au décollage

  2. Les mécanismes de coordination et le processus décisionnel

  3. Les relations entre le politique et l’Administratif et enfin

  4. L’exercice individuel et collectif du leadership et la gestion du changement.

 

L’ex-Ministre québéquois, à son tour, s’est longuement appesanti sur le fonctionnement de l’appareil politique au Québec. Il l’a défini comme une approche visant l’optimisation de la gestion administrative fondée sur la priorisation des choix de politiques publiques et l’atteinte des résultats conformes aux attentes des citoyens.

Au terme du 1er exposé et avant d’ouvrir les échanges, le Chef de l’Etat Ismail Omar Guelleh, qui accorde une importance déterminante à ce projet a demandé aux membres du Gouvernement de s’engager pleinement dans cette entreprise et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que le saut qualitatif, que constitue cette réforme,  soit effectif et couronné de succès.

Des discussions entre les intervenants et les membres du Gouvernement qui se sont convenus à l’unanimité de la pertinence du programme ont animé chacune des interventions.

En conclusion, il a été préconisé la mise en place très prochainement d’un Secrétariat Exécutif chargé de piloter la réforme.

Le Mardi 15 et le Mercredi 16 Mai ont été réservés à un Atelier destiné aux Secrétaires Généraux des différents départements ministériels. Ces deux journées ont vu la participation de tous les Secrétaires Généraux des différents ministères à l’exception de 3 secrétaires généraux absents sans motifs :

Thèmes Abordés :

  • Les capacités de Gouvernance nécessaires au décollage

  • Les mécanismes de coordination et le processus décisionnel

  • Les relations entre le politique et l’Administratif et enfin

  • L’exercice individuel et collectif du leadership et la gestion du changement.

 

10/05/2012 - Tenue à Djibouti d’un atelier d’information et de sensibilisation sur le Cadre Intégré renforcé (CIR)


Le ministre délégué, auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Commerce, des PME, de l’Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation, M. Abdi Elmi Achkir, a présidé hier au Djibouti Palace Kempinski les travaux d’un atelier d’information et de sensibilisation sur le Cadre Intégré renforcé (CIR).

Ont assisté à l’ouverture des travaux de cet atelier de nombreuses personnalités dont le secrétaire général du ministère de l'Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, le président du conseil régional d’Arta, M. Omar Djama Odowa, le président du comité directeur national, M. Abdourazak Ahmed Idriss.

Rappelons que le CIR est un programme d’assistance technique liée au commerce et visant à encourager les pays les moins avancés (PMA) à jouer un rôle plus actif dans le système commercial multilatéral.

L’objectif principal du CIR est de créer les conditions nécessaires pour parvenir à une croissance durable qui crée des emplois, réduit substantiellement la pauvreté et améliore sensiblement les conditions de vie des Djiboutiens à travers des actions qui visent à assurer l’intégration du commerce dans l’initiative nationale pour le développement sociale (INDS).

Dans un discours prononcé à cette occasion, Le ministre délégué chargé du Commerce, des PME, de l’Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation, M. Abdi Elmi Achkir, a indiqué que ce programme, soutenu financièrement et techniquement par de nombreux pays donateurs et agences partenaires, est une composante à part entière de l’initiative d’aide au commerce à l’endroit des pays les moins avancés.

"Notre approche est guidée par le désir d’impliquer l’ensemble des forces vives de la société djiboutienne dans le processus de développement économique et social", a-t-il souligné.

Le ministre a rappelé que cet atelier doit être un espace de discussion et de rencontre entre les gestionnaires et les bénéficiaires de ce programme.

"Il doit apporter, a-t-il dit, toutes les clarifications et les précisions nécessaires à la mise en œuvre du programme de cadre intégré renforcé."

M. Abdi Elmi Achkir a indiqué enfin que la tenue de cet atelier constitue "l’expression d’une volonté affirmée des bénéficiaires à présenter des projets d’intérêts économiques et sociales, des projets qui doivent refléter les besoins profonds de notre société et de notre économie"

 
 

Développement économique -

Une délégation du FADES à Djibouti

Le ministre délégué au Budget et ministre de l’Economie et des Finances par intérim, M. Amareh Ali Saïd, a rencontré hier une délégation du Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES), composée de deux membres. Le ministre a évoqué avec ses interlocuteurs du FADES la signature d’une convention de prêt d’un montant de 10 millions de dollars américains, qui sera entérinée samedi 12 mai prochain et allouée au Fonds de Développement Economique de Djibouti.

Une délégation du Fonds Arabe pour le Développement économique et social (FADES) a été reçue hier par le ministre délégué au Budget, Amarreh Ali Saïd, qui assure l’intérim du ministre des Finances et de l’Economie.

Composée de deux membres, cette délégation conduite par M. Riad Dahel, a eu une entrevue avec M.Amarreh Ali en présence du secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, et du conseiller en charge des investissements auprès du Président de la République, M. Fahmi Ahmed Al Hag.

L’entretien a essentiellement porté sur l’objet même du séjour djiboutien de la mission du bailleur de fonds arabe. Concrètement, la visite de travail de cette délégation intervient dans le cadre de la signature d'une convention de prêt entre la République de Djibouti et le FADES.

Les deux parties devraient entériner le samedi 12 mai prochain la signature de ce protocole de financement de 10 millions de dollars américains, une ligne de crédit qui sera allouée au Fonds de Développement Economique de Djibouti ou FDED.

Avec une telle manne à sa disposition, cette institution devrait pouvoir mieux accompagner les PME/PMI et favoriser la création d'emplois pour les jeunes diplômés.

L’objectif visé par ce biais est la résorption du chômage des jeunes.


Autant de détails qui mettent en évidence les liens privilégiés de coopération et les relations de confiance que la République de Djibouti et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social entretiennent depuis plus de trois décennies.

 

 

 

Du 03 au 05 mai 2012 - MISSION TRIPARTITE A JUBA

 

Une délégation conjointe Djibouto-Ethiopienne s’est rendue en visite de travail du 03 au 05 mai 2012 à Juba, capitale de la République du Sud-Soudan, pour prendre part à la première Réunion du Comité Tripartite (Djibouti-Ethiopie-Sud Soudan).

Cette Réunion fait suite à la signature en février dernier à Addis-Abeba d’un Mémorandum tripartite portant sur la construction d’un pipeline allant des zones pétrolifères du Sud-Soudan vers le port de Djibouti en passant par le territoire éthiopien et l’utilisation des installations des fibres optiques.

La délégation djiboutienne conduite par M. ABOUBAKER OMAR HADI, Président de l’Autorité des Ports et Zones Franches, était composée de Messieurs MOHAMED ALI HASSAN, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, SIMON MIBRATHU, Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, et HASSAN ROBLEH, nouveau représentant de l’Autorité des Ports à Juba.

Pour la partie Ethiopienne, la délégation était conduite par Monsieur ABRAHAM TEKESTE, Ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances, et composée de M. WONDIMU TEKLE, Ministre d’Etat chargé de l’Eau et de l’Energie, et de M. MULUGETA, Directeur de la Coopération bilatérale au Ministère des Finances.

La Délégation conjointe Djibouto-Ethiopienne a été accueillie à son arrivée à Juba par la Vice Ministre du Pétrole et des Mines du Sud Soudan, Mme Elizabeth James Bol, et ses proches collaborateurs.

Dès l’ouverture des travaux du Comité qui ont duré deux jours, la Vice Ministre du pays hôte a déclaré que cette première Réunion va accélérer les discussions techniques sur la construction du pipeline et va jeter les bases d’une coopération économique et amicale entre nos nations soeurs dans la lignée du Mémorandum signé à Addis Abeba. Pour la Chef de la Délégation du Sud Soudan, le Mémorandum vise à améliorer la qualité de vie de nos populations respectives dans le but commun de renforcer notre partenariat et l’intégration de nos économies.

Pour sa part, M. Aboubaker Omar Hadi, Président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches, s’est dit confiant sur la portée de cette première rencontre tripartite qui marquera un grand pas vers le développement économique régional. Il a ajouté que les infrastructures portuaires de Djibouti sont en mesure de prendre en charge le trafic commercial du Sud Soudan et les projets d’extension et de construction d’installations portuaires vont renforcer les capacités portuaires de Djibouti. Ces discussions vont, a t-il souligné, ouvrir la voie au développement des projets de construction du pipeline, des infrastructures routières et de télécommunications pour le bien des populations de la sous-région.

Quant au Ministre d’Etat Ethiopien, M. Abraham Tekeste, il a précisé que ces discussions seront l’occasion d’aborder ensemble les modalités de transit et de libre circulation des marchandises du Sud Soudan vers Djibouti, à travers l’Ethiopie. D’où la nécessité de prévoir des protocoles d’accord de transit douanier et de transport.

Durant les deux jours de réunions tripartite, différentes présentations ont été faites sur les atouts et avantages comparatifs du pipeline pétrolier et du corridor routier Sud Soudan-Ethiopie-Djibouti, au détriment du corridor menant vers le port de Mombassa (Kenya).

 

Convaincu des avantages et atouts incontestés de notre corridor, La Vice Ministre de la République du Sud Soudan a clairement affirmé que le projet de pipeline pétrolier sur le corridor djibouto-ethiopien est économiquement viable et a sollicité l’assistance de la partie djiboutienne et éthiopienne pour la préparation du lancement de l’étude de faisabilité du projet de construction du pipeline et la mobilisation des ressources auprès des partenaires.

Il a, par ailleurs, été convenu que le Secrétariat du Comité Tripartite sera basé à Juba, au sein du Ministère du Pétrole et des Mines, et les réunions se tiendront de manière rotative tous les 2-3 mois. La prochaine réunion tripartite est ainsi programmée dans deux mois à Djibouti.

A l’issue des travaux, un Procès-Verbal commun a été signé par les trois Chefs de délégations.

Avant son départ, la délégation conjointe Djibouto-Ethiopienne a été reçue par le Ministre du Pétrole et des Mines du Sud Soudan et cosignataire du Mémorandum d’Addis Abeba, Monsieur Stephen Dhieu Dau, qui a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à valider l’option du pipeline pétrolier sur le corridor et à renforcer toute forme de coopération régionale dans l’optique d’une meilleure intégration économique. Il s’est dit satisfait que les réunions techniques du Comité aient abouti sur des conclusions très encourageantes pour la coopération régionale entre les trois pays.

 
 

Aussitôt après la clôture des assises fructueuses des institutions financières arabes à Marrakech, au Maroc, le ministre de l’Economie et des Finances, M, Ilyas Moussa Dawaleh en compagnie de certains responsables de son cabinet ministériel, s’est envolé pour Washington, la capitale des Etats-Unis, en vue de participer aux réunions de printemps des institutions de Bretton Wood.*

A la tête d’une mission djiboutienne, le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a quitté dimanche dernier le pays pour participer successivement aux travaux des assemblées annuelles conjointes des institutions financières arabes et du forum sur la Facilité Arabe de Financement des Infrastructures à Marrakech et aux réunions dites de printemps des institutions de Bretton Wood à Washington.

La délégation élargie conduite par le ministre comprenait notamment le Conseiller du Président de la République pour la Promotion des Investissements, les Secrétaires généraux des Ministères des Finances et des Affaires Etrangères, le Trésorier payeur national, les Directeurs généraux du FDED et de l’ANPI et le Directeur des Financements Extérieurs.

La délégation nationale a activement pris part aux réunions statutaires des institutions financières arabes portant essentiellement sur les bilans et les perspectives des ces outils pour le développement socio-économique du monde arabe. En marge des assises officielles, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a eu une série d’entretiens avec certains de ses homologues arabes.

Il a ainsi longuement discuté de la coopération bilatérale et de la nécessité de l’allégement de la dette contractée pour la mise en œuvre des projets sociaux avec les ministres des Finances respectifs du Royaume de l’Arabie Saoudite et du Koweït.

Sa rencontre avec le ministre des Finances du Royaume de l’Arabie a permis de dégager une convergence de vues sur la nécessité d’une intégration économique régionale.

Mieux, le ministre des Finances saoudien a énoncé l’établissement d’une coopération économique et commerciale tripartite entre le Royaume de l’Arabie Saoudite, la République de Djibouti et la République Fédérale Démocratique d’Ethiopie pour constituer le noyau et la base d’une coopération régionale durable.

En outre, M. Ilyas Moussa Dawaleh et son homologue koweitien ont convenu de l’activation prochaine de la commission mixte koweito-djiboutienne pour une plus grande interaction sur les différents aspects de la coopération bilatérale.

Le ministre djiboutien a également eu des contacts avec ses pairs des Emirats Arabes Unis, du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et du Soudan. Toujours en marge des réunions de Marrakech, il a procédé à la signature de trois conventions financières.

Une convention de prêt a été signée par le grand argentier du pays et son homologue du Koweït pour le cofinancement du projet du port de Tadjourah.

Le ministre de l’Economie et des Finances et le président directeur général du Fonds Saoudien pour le Développement ont paraphé deux conventions de don respectivement pour le financement des aires de jeux au bénéfice du Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et un ouvrage de retenue d’eau de surface au nord du pays.

Aussitôt après la clôture des assises de Marrakech, M Ilyas Moussa Dawaleh, en compagnie de certains responsables de son cabinet ministériel, s’est envolé pour Washington, capitale des Etats-Unis, en vue de participer aux réunions de printemps des institutions de Bretton Woods.

 

Climat des affaires

Le temps des défis

Les élites nationales nourrissent un double rêve : celui de voir le pays remplir pleinement sa vocation de « hub » régional dans les échanges du commerce international et faire de Djibouti une place financière de référence pour le reste de la région et du monde.

Pour ce faire, le havre de paix de la Corne de l’Afrique dispose de véritables atouts.

Tel son emplacement géostratégique qui va de pair avec un régime commercial libéral et la convertibilité d’une monnaie stable au service d’une volonté politique manifeste en faveur de l’essor d’un secteur privé fort et rentable.

En témoignent les réformes macroéconomiques, fiscales, financières budgétaires et de bonne gouvernance que les autorités nationales ont menées de front ces dernières années. Elles ont eu pour effet de drainer des investissements directs étrangers vers les activités portuaires, le bâtiment et les services.

Autant de secteurs qui ont été de 2005 à 2011 les moteurs d’une croissance soutenue avec un taux annuel variable de 4 à 5% en moyenne. Des chiffres aussi réconfortants qui cachent mal pourtant les lourdeurs de l’environnement des affaires dans notre pays.

Le constat fait l’objet d’un consensus entier parmi les acteurs et observateurs avisés de l’économie nationale.

Nombreuses sont les voix des uns et des autres qui pointent du doigt les insuffisances et incohérences de notre arsenal juridique et institutionnel des affaires.

Les mêmes consciences avancent la nécessaire mise en place d’un partenariat public-privé pour mieux lever les obstacles et contraintes encore de mise dans le climat djiboutien des affaires. Il est temps de relever tous les défis.

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Un vaste chantier de réformes

La République de Djibouti est créditée d’un bon score pour les activités de commerce avec l’étranger (38ème). Le pays est moins bien loti la conduite des affaires au regard de la faible protection des investisseurs (179ème).

Un pareil handicap se double des lourdeurs procédurières qui démotivent les promoteurs des projets d’entreprise (175 ème) et la difficulté d’obtention de crédits (176ème).

Les affaires sont avant tout une affaire de confiance entre les parties contractuelles, les investisseurs et les différentes places financières de la région et du reste du monde.

Fort de cette évidence, le gouvernement djiboutien envisage sérieusement une amélioration du climat national d’affaires avec le soutien du Secrétariat général du COMESA et de la Commission de l’Union Européenne à travers la Facilité de BizClim.

La tenue de l’atelier de trois jours sur le sujet, qui s’est achevé hier au palace Kempinski, vient matérialiser cette volonté politique manifeste au sommet de l’Etat djiboutien.

Les participants de ces assises, issus de divers horizons, ont abordé l’environnement des affaires du pays sous tous ses aspects.

Les échanges interactifs des intervenants ont été riches d’enseignements sur la situation réelle du pays en la matière. Acteurs institutionnels et opérateurs privés ont également procédé au classement des différents indicateurs.

L’exercice a permis de définir les axes d’intervention prioritaires pour faire de Djibouti une destination attractive aux yeux de potentiels investisseurs de par le monde.

Et ce sur la base de plusieurs indicateurs de l’équivalent africain du rapport Doing Business de la Banque Mondiale, en l’occurrence l’Africa Economic Outlook en ligne, qui nous éclaire sur les forces et faiblesses du climat d’affaires djiboutien.

En effet, la République de Djibouti est créditée d’un bon score pour les activités de commerce avec l’étranger (38ème). Le pays est moins bien loti la conduite des affaires au regard de la faible protection des investisseurs (179ème).

Un pareil handicap se double des lourdeurs procédurières qui démotivent les promoteurs des projets d’entreprises (175 ème) et la difficulté d’obtention de crédits (176ème).

Sans compter que les hommes d’affaires sont souvent confrontés aux coûts élevés des facteurs de production tels que l’énergie et les télécommunications.

A la lumière de ces informations, les autorités nationales entendent mettre en œuvre des réformes macroéconomiques et budgétaires afin d’assurer la bonne gouvernance des deniers publics, de développer un système financier plus efficace, d’améliorer l’équilibre de la balance commerciale.

Le chantier est vaste et comprend des réformes structurelles qui devraient encourager la diversification de l’économie dans des secteurs autres que les ports, les transports et les recettes provenant des bases militaires étrangères, l’amélioration de la compétitivité des entreprises face à la concurrence, l’accroissement des investissements étrangers, le soutien accru aux investisseurs locaux.

 

Monde des affaires

Rendre attractif l’investissement

Un atelier de trois jours sur le climat d’affaires s’est ouvert hier au palace Kempinski. L’initiative augure d’un processus participatif tourné vers l’amélioration de l’environnement des investissements en République de Djibouti

L’environnement national des affaires et des investissements constituait la thématique centrale de l’atelier qui s’est ouvert hier au palace Kempinski.

L’évènement découle d’une initiative conjointe de l’Agence nationale pour la promotion des investissements(ANPI) et du Secrétariat général du COMESA qui jouit du soutien financier de l’Union Européenne.

Placée sous le patronage du Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, la cérémonie inaugurale de cet atelier de trois jours a réuni plusieurs membres du gouvernement, des responsables du système onusien, des représentants du corps diplomatique, des élus consulaires et opérateurs du secteur privé, des hauts fonctionnaires de différents ministères sectoriels et des acteurs de la société civile.

Tout ce beau monde a écouté d’une oreille attentive la présentation du directeur de l’ANPI, M. Mahdi Darar Obsieh, sur les objectifs de cet atelier. L’assistance a également pris bonne note des propos du directeur de la division en charge de l’investissement et du développement du secteur privé au Secretaire géneral du COMESA, M. Thierry Mutombo Kalonji, de la vice-présidente de la chambre de commerce de Djibouti, Mme Magda Remon Coubèche, du représentant résident de la Commission de l’Union Européenne au pays, M. Nicolas Delcroix, du ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et du Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita. Tous sont montés à la tribune officielle et ont successivement pris la parole.

…La facilitation du commerce.
Le représentant officiel du COMESA a d’emblée souligné que l’instauration d’un débat constructif sur le climat djiboutien d’affaires est un acquis en soi. Tant les échanges de points de vue ou d’expériences entre les intervenants permettront de dégager des propositions susceptibles d’assurer la facilitation du commerce et la promotion des investissements en République de Djibouti.

Voilà un double objectif qui rentre dans le cadre du programme du COMESA, relatif au développement du commerce intracommunautaire, auquel Djibouti adhère selon M. Thierry Mutombo Kalonji.

Cette ambition est, d’ailleurs, la raison d’être d’un autre chantier d’envergure du COMESA. Il s’agit notamment de la zone commune d’investissements du marché commun régional dont la vocation est de drainer les investissements aussi bien étrangers que domestiques au sein de l’espace du COMESA. Autrement dit, Il est question de la création d’un espace régional dans lequel les investissements et les investisseurs circulent librement.

…Le contexte national. La vice-présidente de la chambre consulaire de Djibouti a, de son côté, brossé un tableau réaliste de l’environnement local des affaires. Mme Magda Remon Coubèche a mis en exergue les expériences tirées de son vécu professionnel de patronne d’entreprise et d’élue consulaire.

Avec ses deux casquettes, elle est amenée à mettre l’accent sur les multiples atouts de notre pays lors des différentes campagnes promotionnelles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

N’empêche qu’elle s’est dite consciente du parcours parfois laborieux auquel les candidats à la création d'entreprise et les investisseurs sont confrontés, notamment dans le cadre des formalités d’installation.

Mieux, la lourdeur des procédures est parfois telle qu'elle peut dissuader plus d'un promoteur à aller au bout de son projet si l’on suit jusqu’au bout le fonds de la pensée de Mme Magda Remon Coubèche.

Chiffres à l’appui, seulement 3 300 sur les quelques 8 000 entités économiques en activité à Djibouti disposent d’une patente et sont référencées auprès de l’Administration et de la Chambre de Commerce.

Cette situation est aux yeux de l’élue consulaire alarmante à plus d’un titre, en ce qu’elle accentue les facteurs de précarité des petites entreprises concernées mais également et sur un autre plan, elle engendre un manque à gagner pour l’Etat.

… Des choix d’avenir.
On entendait un même son de cloche dans les propos du ministre de l’Economie et des Finances.

Fidèle en son franc-parler, M. Ilyas Moussa Dawaleh a convenu que notre arsenal juridique et institutionnel des affaires souffre encore d’insuffisances et parfois, de manque de cohérence.

« Mais la volonté et la détermination forte du Gouvernement de lever ces obstacles constituent un atout de taille et la mise en place prochaine par les autorités d’un cadre de partenariat public-privé tout comme d’un dispositif juridique de lutte contre la corruption s’inscrivent dans cette optique » a-t-il ajouté.

En clair, les pouvoirs publics ont des efforts à mener pour renforcer le climat des affaires.

Il est non moins primordial que le secteur privé djiboutien à travers la Chambre de Commerce et les différents groupements et associations privés puisse relever les défis de sa restructuration et consolidation pour se poser en interlocuteur sérieux de l’administration.

Le constat émanait du ministre Ilyas Moussa Dawaleh qui a qualifié la diversité des structures représentatives du secteur privé de signe de richesse. « Cette diversité ne peut être fructueuse que si elle est canalisée dans un cadre institutionnel existant qui mérite certainement d’être revu.

La diversité dans l’unité devrait être la devise du secteur privé djiboutien » a-t-il indiqué en substance. Le ministre de l’Economie et des Finances a par ailleurs mis en relief le souci du gouvernement de renforcer le cadre institutionnel et juridique des affaires.

Lequel est d’autant plus grand que le positionnement de Djibouti comme place régionale de référence est au centre de la stratégie de développement du pays.

Cela passe par des efforts promotionnels qui doivent comprendre, outre ceux liés à l’attraction de l’investissement privé, le développement, l’amélioration de la qualité et de réduction des coûts des transports, des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et de l’énergie.

Le ministre de l’Economie et des Finances s’est dit convaincu que le présent atelier sur le climat des affaires sera le point de départ d’un vaste chantier de réformes qui impliquera aussi bien le secteur public que le secteur privé djiboutien dans cette dynamique. …Une volonté politique manifeste.

On retrouvait hier une logique similaire dans le discours du Premier ministre. M. Dileita Mohamed Dileita a martelé du haut de la tribune officielle que l’amélioration du climat des affaires est une priorité centrale de la feuille de route du gouvernement dans la promotion du secteur privé et du développement économique.

L’heure est donc venue, a dit le Premier ministre, de faire le point sur les réalisations déjà effectuées dans les différents domaines et d’identifier les contraintes majeures qui ont bloqué l’atteinte des résultats fiables dans les différents secteurs afin de prendre de nouvelles décisions qui vont nous permettre d’aboutir aux meilleurs résultats à partir de cette année 2012.

Toutefois, M. Dileita Mohamed Dileita n’a pas manqué de réaffirmer l’impact positif des réformes entreprises sur l’activité économique.

Cependant, le décideur politique a énuméré une série d’actions qui demeurent en chantier telles que l’opération pleine d’un guichet unique, digne de son nom, l’établissement d’un cadre réglementaire des PME, l’accès au financement avec l’élargissement des lignes de crédit, le renforcement des capacités de l’Agence d’investissements, l’instauration d’un dialogue public-privé pour aplanir les difficultés inhérentes au développement du secteur privé.

Bref, le Premier ministre a exhorté l’ensemble des acteurs du secteur de s’impliquer dans le processus participatif à travers cet atelier et d’accompagner les efforts du gouvernement tournés vers l’amélioration du climat des investissement

 
29/03/2012 -Déclaration de la mission des services du FMI à la conclusion de sa visite à Djibouti
 

Communiqué de presse n° 12/110
Le 29 mars, 2012

La déclaration qui suit a été publiée le 22 mars à Djibouti:

Une mission du Fonds monétaire international, dirigée par M. Carlo Sdralevich, s’est rendue à Djibouti du 6 au 19 mars 2012 dans le cadre de la sixième et dernière revue de l’accord appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC).

Les membres de la mission ont rencontré le Ministre de l’économie et des finances, M Ilyas Moussa Dawaleh; le Ministre délégué au budget, M Amareh Ali; le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Commerce, de l’Industrie, des PME, de l’Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation, Monsieur Abdi Elmi Ashkir ; la Secrétaire d’État auprès du Premier Ministre chargée de la solidarité nationale, Madame Zahra Youssouf; le Gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, M. Djama M. Haïd; et d’autres représentants de haut rang, ainsi que les partenaires au développement de Djibouti. La mission exprime ses remerciements au gouvernement et à la Banque centrale de Djibouti pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi que pour leur chaleureuse hospitalité lors de son séjour. La mission a été heureuse de renforcer sa coopération avec la République de Djibouti pour aider le Pays à atteindre ses objectifs de croissance soutenue et de réduction de la pauvreté.

L’environnement macroéconomique en 2011 a été difficile, marqué par l’une des plus sévères sécheresses depuis 60 ans, qui a aussi affecté d’autres pays de la Corne de l’Afrique, et par la flambée des prix mondiaux des produits alimentaires et des carburants. En dépit de ces contraintes exogènes, la croissance de l’économie djiboutienne s’est améliorée à 4.4% en 2011, comparé à 3.5% en 2010, grâce à la reprise de l’activité du port et le commerce avec l’Éthiopie. La hausse des prix mondiaux a poussé l’inflation à 5.1% et aggravé le déficit du compte courant de 5.8 pourcent du PIB en 2010 à 12.6 pourcent en 2011. Les réserves internationales de la Banque Centrale sont cependant restées élevé à 228 millions de dollars E.U. Inversant la forte tendance à l’expansion des dernières années, la croissance de la masse monétaire a marqué une pause, malgré une légère croissance du crédit au secteur privé.

Les perspectives de croissance devraient rester favorables en 2012, avec une croissance projetée à 4.8% grâce principalement à l’accélération de l’activité portuaire, des constructions et des services, et l’augmentation des IDE. L’inflation est prévue de baisser à 4,3% grâce à la stabilisation des prix alimentaires mondiaux et la réduction des tarifs de l’énergie. Le déficit du compte courant est prévu de se stabiliser aux alentours de 12% du PIB. Cependant, des flux importants de capitaux prévus permettront le renforcement des réserves de la Banque centrale, contribuant à la couverture adéquate de l’émission monétaire. Parallèlement à l’accélération de l’activité économique et de l’augmentation des IDEs, le système bancaire devrait également bénéficier d’un environnement favorable.

En 2012, dans un contexte macroéconomique qui restera difficile, et au delà de la conclusion du programme au titre de la FEC, la République de Djibouti entend maintenir la discipline budgétaire, la gestion rigoureuse de la dette, la préservation du système financier et la poursuite de son programme de reforme.

Le défi à court terme reste le maintien de la stabilité des prix et de la discipline budgétaire. En 2011, l’exécution budgétaire a été marquée par un déficit de 0,8% du PIB conséquence des chocs extérieurs et d’un ralentissement du recouvrement fiscal lié aussi à la période d’installation du nouveau gouvernement après les élections présidentielles. L’exécution du budget 2012 pourra nécessiter des efforts supplémentaires, comparée á l’équilibre envisagé par la Loi des Finances Initiale, en raison de la nécessité de renforcer la position de l’État auprès du système bancaire, et, en même temps, de poursuivre le programme d’apurement des arriérés intérieurs nécessaire pour impulser l’économie nationale. Parallèlement, le gouvernement entend renforcer la transparence et la bonne gestion budgétaire, y compris dans le domaine des subventions énergétiques et alimentaires. Avec le concours du FMI, il étudiera une reforme des subventions sur les carburants qui pourra cibler efficacement les segments plus désavantagés à travers des outils de protection sociale plus efficaces. Le gouvernement s’engage à poursuivre une gestion rigoureuse de la dette extérieure du fait de son niveau élevé, s’appuyant sur fonds concessionnels pour financer les nombreux projets en voie de réalisation.

Conscients que l’expansion remarquable du système bancaire dans les années récentes en accroit les vulnerabilités, la Banque centrale a intensifié ses efforts pour renforcer la supervision. Avec l’assistance technique du FMI, elle est en train de mettre en œuvre la loi bancaire et celles connexes, et qui visent à renforcer le cadre réglementaire et la supervision ainsi qu’à améliorer les procédures d’agrément. La Banque Centrale poursuivra aussi le développement du secteur financier, y compris l’accès aux services financiers.

L’amélioration de la compétitivité de l’économie reste un objectif majeur du programme économique de Djibouti, dans l’optique de favoriser le développement du secteur privé et les investissements étrangers. Dans ce cadre, le gouvernement s’est engagée à poursuivre les reformes structurelles et à achever celles en cours, et, en particulier à adopter des mesures pour réduire le coût de l’énergie dans le cadre d’une stratégie élaborée avec les bailleurs de fonds, augmenter l’offre d’eau en baissant son coût, restructurer les entreprises publiques et améliorer l’accès de la population aux services publics. Dans ce contexte, l’interconnexion avec l’Éthiopie représente une opportunité importante pour réduire les coûts de l’énergie.

La République de Djibouti et le FMI restent déterminés à continuer leur collaboration fructueuse afin de préserver les acquis déjà réalisés par le Pays et maintenir la discipline macroéconomique.

 

Système des Nations Unies Après les discussions, les conclusions


La visite de travail des membres des conseils d’administration des organisations du système des Nations Unies à Djibouti a été pour eux l’occasion de prendre une pleine mesure du degré de coopération entre les agences onusiennes locales et le pays hôte. De l’état d’avancement des programmes aussi que les deux parties mettent en œuvre en vue d’atteindre les objectifs nationaux en totale conformité avec ceux du millénaire pour le développement.
Au terme de leur séjour de travail à Djibouti, les membres des conseils d’administration de plusieurs agences du système des nations unies ont tenu jeudi dernier une conférence de presse au Sheraton.
Cette sortie médiatique s’est déroulée en présence de la représentante du PNUD et coordonnatrice résidente du système des nations unies à Djibouti, Mme Hodan Haji-Mohamud, et de la représentante de l’agence locale de l’UNICEF, Mme Joséfa Marrato.
Au cours de ce point de presse, l’adjoint du chef de la mission onusienne, M. Mohamed Nojibur Rahman, a d’emblée remercié le gouvernement djiboutien pour l’accueil chaleureux réservé aux membres de sa délégation.
Il s’est également dit satisfait du climat de confiance entourant leurs entretiens directs avec les autorités politiques du pays.
Outre ce rappel, l’administrateur onusien a mis l’accent sur les potentiels et les atouts grâce auxquels Djibouti peut relever une série de défis. Citons notamment la securité alimentaire, l’accès à l’eau, l’emploi et la promotion du genre.
« Autant de priorités continueront de jouir du soutien des agences du système des nations unies au vu des efforts significatifs et importants que le gouvernement djiboutien mène sur le terrain au bénéfice des populations vulnérables », a-t-il indiqué en substance.
M. Mohamed Nojibur Rahman a par ailleurs salué le rôle stabilisateur de Djibouti dans la région, mais aussi la manière dont le pays a pu déployer rapidement des réponses d’urgence humanitaire.
Autre confidence de taille : cette visite de travail a été une bonne opportunité pour les administrateurs onusiens d’observer la qualité des relations de coopération entre les agences onusiennes locales et le pays hôte et d’apprécier l’avancement des programmes que les deux parties mettent en œuvre en vue d’atteindre les objectifs nationaux en totale conformité avec ceux du millénaire pour le développement.
En outre, M. Mohamed Nojibur Rahman a déclaré que les autres officiels onusiens et lui-même ont pris acte de la bonne collaboration inter-agences onusiennes, et de ses liens de partenariat tissés avec la société civile et le secteur privé, la banque mondiale et les autres institutions et agences multilatérales et bilatérales.
Autant de conclusions positives viennent couronner les discussions que la mission des administrateurs onusiens a eues avec les autorités nationales.
Elles feront l’objet d’un rapport qui sera soumis au conseil d’administration du système des nations unies, l’organe habilité à élaborer et signer des accords de coopération bilatéraux avec les gouvernements des pays membres.

 

26/03/2012 - M. Ilyas Mousa Dawaleh représente Djibouti à la cinquième réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’UA et de la CEA à Addis Abeba


Le premier ministre éthiopien, M. Meles Zenawi, a inauguré aujourd’hui à Addis Abeba, la cinquième réunion conjointe de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’Union africaine et de la Conférences des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
La République de Djibouti était représentée à cette occasion par son ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Mousa Dawaleh, assisté par notre ambassadeur en Ethiopie, M. Mohamed Idriss Farah.

Cette cinquième réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres de l’Economie et des Finances de l’UA et de la CEA avait pour thème : « Libérer le potentiel de l’Afrique en tant que pôle de la croissance mondiale ».
Une cinquantaine de ministres des finances ainsi qu’une quinzaine de gouverneurs de banques centrales ont assisté à la réunion.

Dans un discours prononcé à l’ouverture de la rencontre, le Président de la Commission de l'Union africaine, M. Jean Ping, tout en reconnaissant que les travaux de la réunion s'ouvraient « sur une conjoncture internationale particulièrement difficile, marquée par de nombreuses crises dont une crise économique mondiale aiguë », s’est réjoui néanmoins de « la forte capacité de réaction de nos pays dont les économies ont bien résisté à la crise, amorçant même une reprise en 2010 ».

M. Ping s’est félicité à cette occasion que « sur les quinze économies ayant la croissance la plus rapide dans le monde d'aujourd'hui par exemple, dix se trouvent en Afrique ».

« L'Afrique en outre, a-t-il dit, est en voie de devenir de plus en plus attractive pour les investissements et une destination sûre pour les capitaux internationaux ».

« Les investissements directs étrangers en Afrique ont augmenté, passant de 9 milliards de dollars en 2000 à 62 milliards de dollars en 2009 et devraient maintenir cette progression dans le futur proche. Les investissements de portefeuille ont également été vigoureux, et ont atteint 22 milliards de dollars en 2010 », a-t-il ajouté.

Pour le Président de la Commission de l'UA, « une nouvelle géographie de la croissance est donc en train de se dessiner dans le monde et un consensus de plus en plus large se dégage sur le décollage économique que l'Afrique est sur le point d'opérer et sur le fait qu'elle pourrait devenir dans un proche avenir, la locomotive qui tirera la croissance mondiale ».

M. Ping a expliqué que « libérer le potentiel économique de l'Afrique s'avère donc non seulement à notre portée mais constitue aussi un devoir que nous avons l'obligation de réaliser afin de générer les ressources nécessaires au financement du développement du continent et à l'éradication de la pauvreté ».

Le sommet de Nairobi
 

Les objectifs majeurs des pays de la Corne d’Afrique visent une accélération de la croissance et la réduction de la pauvreté. Cela passe par un développement des infrastructures. Autant de questions ont été au centre des débats entre les intervenants du récent sommet de Nairobi sur les infrastructures.
Conduite par le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Mohamed Ibrahim Moussa, une délégation nationale s'est rendue du lundi 12 au mardi 13 mars derniers à Nairobi au Kenya afin de participer au sommet sur les infrastructures pour la Corne de l'Afrique organisée par l'I.G.A.D.
La mission djiboutienne comprenait notamment le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, le président de l'Autorité des Ports et des Zones Franches, M Aboubaker Omar Hadi , le secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, M Mohamed Ali Hassan, le directeur en charge des financement extérieurs du Ministère de l’Economie et des Finances, M Almis Mohamed Abdillahi, et des hauts cadres issus des rangs respectifs des ports de Djibouti et de Doraleh, des ministères sectoriels de l'énergie et de l'eau et des Télécommunication.
La délégation a été accueillie et accompagnée durant les travaux par l’ambassadrice de Djibouti à Nairobi, Mme Mariam Goumaneh. Cette mission a permis aux ministres du gouvernement djiboutien de rencontrer leurs homologues des pays de la région IGAD ainsi que les Partenaires techniques et financiers.
Idem, les autres membres de la délégation nationale ont pu présenter les besoins de Djibouti en infrastructures.
Telle une l’excellent exposé du président de l’autorité des ports et des zones franches, M. Aboubaker Omar Hadi, qui portait sur les perspectives de développement en matière d'infrastructure avec des prévisions sur le moyen terme qui montrent un financement de 4,4 milliards de FDJ sur trois ans avec un gap de financement de 15%.
Le défi majeur du développement vise une accélération de la croissance et la réduction de la pauvreté et cela passe par un développement des infrastructures. Un réseau d’infrastructures pour les usagers est un facteur décisif de l’amélioration de la communication entre les producteurs et les consommateurs, entre les exportateurs et les importateurs, et constitue un déterminant essentiel des échanges sur les marchés internationaux en permettant la livraison des biens et services en temps et en toute sécurité et en permettant de renforcer la compétitivité des entreprises.
Le développement des infrastructures régionales a pour avantage essentiel de rendre possible la constitution de grands marchés concurrentiels, se substituant à la situation actuelle, caractérisée par des marchés petits, cloisonnés et peu efficaces, la baisse des coûts des facteurs, la connectivité des économies et la création des emplois et in fine la réduction des conflits, le développement économique et la réduction de la pauvreté.
Pour relever ces défis, l’IGAD, avec le soutien de l’Union Européenne et de la BAD a organisé du 12 au 13 mars 2012 à Nairobi une conférence des bailleurs des fonds et des représentants des Etats de la région.
Il s’agissait de créer un cadre idéal pour que la région puisse présenter ses projets prioritaires en matière d’infrastructures régionales dans le domaine du transport, de l’Eau et de l’Energie à la communauté internationale des bailleurs des fonds.
La délégation djiboutienne a pu, outre les projets aéroportuaires nationaux, présenter huit projets régionaux prioritaires dans les secteurs de l'énergie (parc éolien au Goubet, doublement de la ligne d'interconnexion), de l'eau (étude de faisabilité du lac AFAMBO) et des transports (chemin de fer Tadjourah - Mekele et Djibouti - Addis - Abeba, la route Djibouti - Loyada- Zeila - Berbera, Djibouti - Galafi -Addis et le corridor Obock Doumeirah etc...).
La conférence a également mis en lumière la nécessité pour les pays de la région de voir le développement des infrastructures de manière complémentaire et non pas conflictuel, voire en compétition.
Le développement des infrastructures vise une intégration des économies et seveut complémentaires et non pas comme sources de conflit ou de divisions.
Bref, l’élévation du degré de coopération et d'intégration est donc primordiale pour les pays de la région afin de rattraper leurs retards en matière de télécommunications, d’énergie et de commerce régional.

 

10/03/2012 - Investissements chinois : Le ministre des Finances et le PDG du groupe Huajian signent deux protocoles d’accord

 

Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le Président directeur général du groupe chinois Huajian, M. Zhang Huaron, ont signé hier vendredi 9 mars deux protocoles d’accord relatifs à la mise en œuvre par ce groupe chinois de plusieurs projets d’investissements à haute valeur ajoutée dans notre pays.

Le premier protocole d’accord porte entre-autres sur l’édification par Huajian d’une zone industrielle autonome englobant non seulement une usine de fabrication de chaussures, d’une unité de production de matériels, d’une compagnie logistique, ainsi que d’une plateforme commerciale de confection d’articles chinois.

Le second protocole d’accord s’articule quant à lui autour d’un programme intégré pluriannuel de formations au profit du personnel djiboutien dans les usines de Huajian, en Chine.

La société Huajian qui possède plus de six usines est spécialisée dans la production de chaussures. L’entreprise emploie directement près de 25.000 salariés et fait travailler indirectement environ 1 million de personnes.

Récemment le groupe Huajian a implanté une usine de production de chaussures en Ethiopie qui fait travailler plus de 1000 employés.

La cérémonie de signature des deux accords s’est déroulée en présence du directeur général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI), M. Mahdi Darar Obsieh

 

Paix, Sécurité et Développement

Les ambitions de l’intégration économique régionale

Un séminaire de haut niveau sur la paix, la sécurité et l’intégration régionale a démarré hier ses travaux au Kempinski palace. La cérémonie inaugurale de cette conférence a été ponctuée de plusieurs interventions qui ont insisté sur l’assertion que paix et développement sont étroitement liés. D’où la nécessité de renforcer les échanges commerciaux et d’accélérer l’intégration économique régionale au bénéfice des populations d’Afrique de l’Est.

Une conférence sur la paix, la sécurité et l’intégration régionale s’est ouverte hier au Djibouti Kempinski Palace.

Et ce, sur l’initiative conjointe du Ministère de l’Economie et des Finances, de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement(IGAD).

Placée sous le patronage du Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, la cérémonie inaugurale a réuni plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, la ministre sud-soudanaise du Genre, de l’Enfance et du Bien-être Familial, le Dr Priscilla Joseph Kuch, le responsable de la division en charge de la gouvernance et de l’administration publique de la CEA, M Saïd Adejumobi, le secrétaire exécutif de l’IGAD, M Mahboub Maalin, des responsables d’agences locales du système onusien, des représentants du corps diplomatique accrédité à Djibouti, des cadres supérieurs de différents ministères , des universitaires Djiboutiens et leurs homologues de la région.

Une assistance aussi hétéroclite reflète assez la dimension régionale de l’évènement qui a été ponctué de discours officiels.

Des interventions qui ont brossé le contexte prévalant actuellement dans la Corne de l’Afrique. Les contraintes économiques et du sous développement qui constituent autant de freins de l’intégration régionale tant souhaitée.

De manière concrète, les orateurs ont pointé du doigt l’absence d’infrastructures transfrontières interconnectées. Avec comme corollaire les coûts exorbitants du transport et des services qui entrainent un manque de compétitivité, et donc une stagnation des échanges commerciaux entre les pays de la région.

Qu’ils soient côtiers ou enclavés. Une évidence aussi criarde soulève la pertinence d’une nouvelle approche centrée sur le renforcement infrastructures routières, ferroviaires et autres et ce dans l’optique d’accélérer l’intégration économique régionale.

Une telle orientation semble susciter un consensus parmi les décideurs politiques et onusiens. Se sont ainsi succédés à la tribune M Saïd Adejumobi de la CEA, le secrétaire exécutif Mahboub Maalin de l’IGAD, la ministre sud-soudanaise Priscilla Joseph Kuch, le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances Ilyas Moussa Dawaleh puis le Premier ministre Dileita Mohamed Dileita.

Tous ont eu les même approches ; l’une intégration économique repose autant sur une volonté politique des dirigeants de la sous région que d’investissements conséquents pour développer les infrastructures ou répondre aux impératifs du Comesa. La Commission Economique pour l’Afrique s’est engagée pour soutenir le développement des infrastructures transfrontalières.

Sans oublier l’harmonisation des cadres réglementaires nationaux qui devrait accélérer l’inter connectivité des réseaux routiers et ferroviaires, des voies de navigation intérieures, des ports et des aéroports de Djibouti et de ses voisins immédiats, et au delà les autres pays membres du Marché Commun d’Afrique Orientale et Australe (COMESA).

Des projets à court et long terme qui demandent beaucoup de volonté et surtout des moyens financiers pour se concrétiser.

 

Fonds International pour le Développement Agricole

Le plaidoyer de M. Amareh Ali Saïd à Rome

Le ministre délégué au Budget a fait une intervention aux termes évocateurs sur la politique nationale de développement rural lors de la 35ème session du Conseil des gouverneurs du FIDA. Ce faisant, M Amareh Ali Saïd a mis en exergue divers motifs qui plaident en faveur de l’ouverture d’un bureau du FIDA à Djibouti.

Dans un contexte mondial où l’on enregistre une flambée des prix des denrées alimentaires, la République de Djibouti est frappée de plein fouet car notre le pays doit importer la quasi-totalité des denrées alimentaires pour subvenir aux besoins alimentaires de la population.

En matière de développement rural, la politique et la stratégie nationale s’articulent autour de trois axes principaux qui sont d’assurer la sécurité alimentaire, d’appuyer les petits agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, de soutenir et promouvoir les activités génératrices de revenus, de croissance économique et de création d’emplois.

Afin d’atteindre ces objectifs, le gouvernement djiboutien avec l’appui de ses partenaires au développement et en particulier le FIDA, s’est engagé dans la mise en œuvre de programmes pour promouvoir le secteur primaire.

Parmi ceux-ci, je voudrais mettre en exergue les projets en cours tels le projet de développement de la micro-finance et de la micro-entreprise financé par le FIDA; d’un montant de 3 millions de dollars US,
le projet de mobilisation des eaux de surface et la gestion durable des terres, financés par le FIDA et les partenaires au développement à hauteur de 12, 5 millions de dollars US,
le projet de mobilisation des eaux de surface à usage agricole, financé par la Banque africaine de développement d’un montant d’environ 2 millions d’euros, le projet d’appui aux petits agriculteurs et éleveurs, financé par la FAO à hauteur d’un million de dollars US.

Dans le cadre des projets formulés dont le démarrage est prévu cette année, je citerai en particulier le développement communautaire et la mobilisation des eaux ; financé par la Banque Mondiale, qui s’élève à 5,8 millions de dollars US, l’appui dans la lutte contre la sécheresse, financé par la Banque Mondiale pour un montant de 3 millions de dollars US,

la résilience contre la sécheresse dans la Corne de l’Afrique, financé par la Banque africaine de développent à hauteur de 15,7 millions de dollars US, la mise en valeur des zone arides pastorales, d’un coût total de 18 millions de dollars US qui est financé par la Banque Islamique de Développement avec l’appui d’Earth Institute of Columbia et du Millénium Développement Center ,

le développement de l’élevage pastoral transfrontalier, financé par le FIDA, pour un montant de 3 millions de dollars US, et le développement de la pêche, financé sur les deux prochains cycles du FIDA (2013-2015, 2016-2018) pour un montant de 6 à 8 millions USD, qui devrait démarrer l’an prochain.

Afin de permettre à la population nationale et aux dizaines de milliers de réfugiés d’accéder aux denrées alimentaires de base, le gouvernement de la République de Djibouti a pris les dispositions nécessaires en stabilisant les prix de ces produits alimentaires de premières nécessités grâce à des subventions prélevées sur le budget national.

Au niveau régional, depuis l’indépendance en 1977, notre pays accueille des dizaines de milliers de réfugiés de la Somalie, de l’Erythrée, de l’Ethiopie et du Yémen, alors que la population totale est de 800 000 habitants.

Ceci contribue à l’aggravation de la pauvreté et de la pauvreté extrême surtout en milieu rural. Par ailleurs, pour assurer la sécurité alimentaire au niveau régional, la République de Djibouti abrite, depuis peu, la plate-forme régionale du Programme Alimentaire Mondial.

Les infrastructures en place permettent de stocker d’importantes quantités de denrées alimentaires nécessaires pour face à la famine et la malnutrition chronique suite aux sécheresses récurrentes au niveau de toute la région de l’Afrique de l’Est. Et ce, en utilisant les infrastructures portuaires modernes du Port de Djibouti et l’axe routier principal reliant Djibouti à Addis-Abeba.

Au niveau International ; comme vous le savez, au cours de ces dernières années les actes pirateries se sont multipliées dans la région de l’Océan Indien et plus particulièrement dans la Corne de l’Afrique, voie maritime essentielle pour l’acheminement du pétrole et autres marchandises destinés au commerce international.

Et ce malgré la présence d’importantes forces marines internationales qui effectuent des patrouilles pour dissuader les pirates dans cette région.

Cela a entrainé inévitablement l’explosion des prix des tarifs des assurances notamment pour la marine marchande et par voie de conséquence la hausse des prix des marchandises destinées à la consommation.

Là encore, ce sont les populations les plus vulnérables qui sont les plus affectées par ce fléau qui aggrave les conséquences des conflits et des catastrophes naturelles dans la sous-région.

Sous l’impulsion du Président de la République, M Ismaïl Omar Guelleh et afin de juguler le fléau de la piraterie à l’échelle régionale et internationale, la République de Djibouti joue un rôle prépondérant en offrant toutes les facilités portuaires et aéroportuaires aux forces armées internationales luttant contre la piraterie et le terrorisme.

C’est ainsi que notre pays abrite depuis peu le Centre régional de lutte contre la piraterie et le terrorisme en mer. Nous constatons que la République de Djibouti est en mesure de remplir les critères pour une présence du FIDA dans le pays en prenant en compte plusieurs éléments.

D’abord, notre pays se situe dans un contexte de pauvreté, et d’extrême pauvreté en particulier en milieu rural ; du fait notamment de la flambée des prix, tel que mentionné plus haut.

Ensuite, La République de Djibouti évolue dans un environnement suffisamment favorable au niveau du gouvernement et des autres partenaires du développement avec le besoin avéré de renforcer l’environnement politique et institutionnel en faveur des groupes cibles ;

Tertio, nous enregistrons une nette augmentation du portefeuille de la République de Djibouti au niveau du FIDA et des autres partenaires au développement rural,

L’ouverture d’un Bureau du FIDA à Djibouti, qui abrite le siège de l’IGAD, permettra sans conteste une réduction des charges financières supportées par le FIDA et le gouvernement dans le cadre des projets exécutés dans le pays du fait de la diminution du nombre de missions d’experts à partir du siège du FIDA,

une meilleure contribution à la négociation avec le gouvernement et les partenaires au développement, un renforcement de capacités et un suivi rapproché des projets lors de l’identification, de la formulation, de l’exécution et de l’évaluation et donc une amélioration des résultats dans tout le cycle des programmes de développement rural dans le pays.

C’est pourquoi nous avons engagé depuis la 34ème Session du Conseil des Gouverneurs des discussions avec le FIDA.

Nous travaillons en étroite collaboration avec la Présidence du FIDA afin d’avoir une présence du FIDA à Djibouti au cours de cette année 2012 en respectant tous les critères du FIDA nécessaires pour l’ouverture de ce bureau.

 

35ème session du Conseil des Gouverneurs du FIDA

Des priorités convergentes

Avec à sa tête le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, une mission djiboutienne a participé aux travaux de la 35ème session du Conseil des Gouverneurs du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) qui s’est déroulée du 22 au 23 février 2012 à Rome en Italie. Les délégations participantes ont débattu des voies et moyens susceptibles de promouvoir l’adaptation de l’agriculture paysanne au changement du climat. Et ce, faut-il souligner, par le biais d’une mobilisation de financements sous forme d’investissements durables au profit des communautés rurales pauvres.

Conduite par le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, une mission djiboutienne a pris part aux travaux de la 35ème session du Conseil des Gouverneurs du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) qui s’est tenue du 22 au 23 février 2012 à Rome, en Italie.

La délégation comprenait le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Idriss Abdou Ali et le conseiller technique du MAEP, Djama Mahamoud Doualeh.

Cette session s’inscrit dans le droit fil de la prochaine conférence Rio+20 avec comme ordre du jour les incidences du changement climatique sur l’agriculture en général.

Ainsi, les délégations participantes ont débattu des voies et moyens susceptibles de promouvoir l’adaptation de l’agriculture paysanne au changement du climat.

Et ce, faut-il souligner, par le biais d’une mobilisation de financements sous forme d’investissements durables au profit des communautés rurales pauvres.

En marge de l’évènement, le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, a eu un entretien avec le président du FIDA, M. Kanayo Nwanze, dans la journée du 23 février 2012 à Rome.

L’entrevue a porté sur les domaines de coopération entre le FIDA et la République de Djibouti. Parmi les points abordés figurait notamment la demande d’ouverture d’un bureau du FIDA à Djibouti pour l’identification, l’élaboration, le suivi de l’exécution, l’évaluation des projets de développement rural afin d’améliorer les performances et résultats des projets réalisés dans notre pays.

Ainsi, M Amareh Ali Saïd a mis en exergue devant son interlocuteur divers motifs qui répondent aux critères du FIDA dans le projet d’ouverture d’un bureau à Djibouti.

Il a notamment soulevé les conséquences de la sécheresse aggravant la pauvreté en milieu rural, la bonne gouvernance, l’augmentation du portefeuille de projets de développement rural exécutés par le FIDA ou des partenaires au développement rural en République de Djibouti, le rôle croissant du pays dans la lutte contre la piraterie maritime, l’explosion des tarifs d’assurances de la marine marchande et par voie de conséquence la flambée des prix notamment des denrées de base, les facilités accordées au Programme Alimentaire Mondial pour servir de plate-forme régionale de stockage et distributions de denrées alimentaires destinées aux populations affectées par les catastrophes dans la Corne de l’Afrique.

Suite à la demande du ministre délégué au Budget, M Kanayo Nwanze propose l’ouverture d’un bureau du FIDA à Djibouti à d’autres bailleurs de fonds et partenaires du développement rural tels que la Banque Africaine de Développement (BAD) ; la Banque Islamique pour le Développement (BID).

D’ailleurs, M. Amareh Ali Saïd lui a précisé que le gouvernement djiboutien adressera une requête en ce sens à ces Bailleurs de Fonds.

 

Des investisseurs japonais reçus par M. Ilyas Moussa

 

Notre ambassadeur au Japon, Ahmed Araïta Ali, a introduit hier auprès du ministre de l’Economie et des Finances deux délégations d’investisseurs japonais venus dans notre pays dans le cadre de deux projets. La première délégation, celle du groupe hospitalier Tokushukai, réalisera bientôt dans notre pays un grand centre hospitalier. Quant à la délégation de la société Nilois Power Link, elle entend installer à Djibouti une usine de recyclage de rejets d’huile moteur.

Le ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, a successivement reçu hier en fin de matinée deux délégations d’investisseurs japonais au salon de son cabinet ministériel.

Le ministre a tout d’abord rencontré des représentants du groupe hospitalier privé Tokushukai, partie prenante de la construction d’un nouveau centre hospitalier au pays.

L’entrevue s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Djibouti au Japon, M. Ahmed Araita. Elle a essentiellement porté sur le bien-fondé et la portée de ce projet.

Elle s’inscrit dans le prolongement du séjour djiboutien du PDG de ce groupe privé médical de renommée internationale, M Tokuda, que le président de la République, M Ismaïl Omar Guelleh, avait décoré de la plus haute distinction honorifique du pays pour son soutien fort louable au renforcement de capacités sanitaires des pays en développement.

Outre ce rappel, le chef de la délégation, issue des rangs de cette société japonaise, a déclaré que la mise en œuvre du projet de centre hospitalier s’inscrivait dans le cadre des liens d’amitié et de coopération djibouto-nippones.

M Nasso, tel est son nom, s’est dit réjoui de l’entretien avec le ministre de l’Economie et des Finances qui marque selon lui une convergence de vues autour du caractère vital du nouveau centre hospitalier dont la mise en service va élargir la couverture sanitaire en République de Djibouti.

Notons au passage que le groupe Tokushukai est le troisième plus grand groupe hospitalier dans le monde derrière Columbia et Teneth.

Avec ses 60 grands hôpitaux, 67 cliniques, 21 centres de santé, 20 centres pour personnes âgées qui emploient près de 16.000 salariés.

Dans la même matinée d’hier, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a également reçu deux hauts responsables de la société japonaise Nilois Power Link, spécialisée dans le recyclage d’huiles de moteurs.

Il s’agit en l’occurrence de Messieurs Sato et Yamanchi qui ont discuté, en présence de l’ambassadeur Ahmed Araita, avec le décideur politique djiboutien des nouvelles technologies de recyclage des rejets des produits pétroliers en présence.

La partie japonaise a fait part de son projet d’installation d’une usine de recyclage des produits ou des rejets d’huile de moteurs en République de Djibouti.

 
le 20 /02/2012: Des administrateurs de la BAD à Djibouti
 

Treize administrateurs de la Banque africaine de Développement dont le doyen, le Dr Gamal Allam, arrivés à Djibouti samedi dernier pour une visite de travail de quatre jours, ont été reçus en audience hier par le président Ismaïl Omar Guelleh. L’entretien entre le chef de l’Etat et la délégation de la BAD qui s’est déroulé en présence de plusieurs membres du Gouvernement a porté sur les priorités économiques du pays pour les années à venir.

Ce fut une journée chargée pour la délégation de la BAD. Cette délégation de la Banque africaine de Développement, composée de 13 membres et conduite par le doyen des administrateurs de la BAD, le Dr Gamal Allam, a en effet successivement rencontré dans la journée d’hier le ministre des Finances et de l’Economie, le Premier ministre et enfin, le président Ismaïl Omar Guelleh.

Chaleureusement reçus par le président de la République, les administrateurs de la BAD ont eu des discussions approfondies avec lui sur les perspectives d’avenir de l’économie nationale.

Le président de la République et ses interlocuteurs ont en effet longuement évoqué desthématiques relatives au développement national. Il a surtout été question des priorités économiques de Djibouti pour les années à venir. Notons que le doyen des Administrateurs de la BAD, le docteur Gamal Allam représente son pays, l’Egypte, et la République de Djibouti à la BAD.

Les discussions entre le chef de l’Etat et ses hôtes se sont déroulées dans une atmosphère conviviale.

Des échanges interactifs à la Primature. Une même atmosphère bon enfant régnait en milieu de matinée d’hier au salon d’honneur de la Primature où le Premier ministre, M Dileita Mohamed Dileita, a reçu la délégation d’administrateurs de la BAD. M.Dileita s’est dit heureux d’accueillir un nombre aussi élevé de responsables de l’institution financière africaine.

Ceci témoigne à ses yeux de l’intérêt que notre pays suscite sur le plan international, mais aussi sur le plan africain L’entrevue a également été une occasion pour le doyen des administrateurs de la BAD, le Dr Gamal Allam, de prononcer un discours en anglais sur l’objet de leur visite de travail au pays.

L’intervention fut suivie d’échanges interactifs autour de la stabilité politique et de la gouvernance économique, de la lutte contre la pauvreté et de la sécurité alimentaire, du contexte régional et de la riposte internationale contre la piraterie maritime.

Ainsi, le Premier ministre a mis en exergue l’attachement du gouvernement et du peuple djiboutiens au maintien de la stabilité politique du pays. Il a réaffirmé l’existence d’une volonté politique au sommet de l’Etat qui vise à concilier les impératifs sécuritaires et la promotion des libertés.

Sur la gouvernance économique, M Dileita Mohamed Dileita a énuméré les réalisations que le gouvernement a entreprises dans le respect de ses engagements. A propos de la lutte contre la pauvreté, il a confirmé que la création des richesses demeurait la première priorité nationale pour « mieux aider nos jeunes à sortir de la spirale du chômage ».

Et ce, a-t-il dit, grâce au renforcement de l’environnement favorable que le gouvernement a déjà mis en place. Evoquant la sécurité alimentaire, le Premier ministre est revenu sur les acquisitions de terres arables au Soudan, en Ethiopie et au Malawi. Cette politique a donné ses résultats avec les premières récoltes de sorgho cultivé au Soudan et que les autorités nationales ont récemment réceptionnées.

M. Dileita Mohamed Dileita a par ailleurs mentionné le rôle que Djibouti joue dans la riposte internationale contre la piraterie maritime.

Un peu plus tôt dans la matinée d’hier, la délégation d’administrateurs a eu une réunion de travail avec le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre délégué au Budget et celui délégué au Commerce dans la salle de conférence de la Primature.

La séance a été ponctuée par une projection donnant une idée de ce que pourrait être Djibouti à l’horizon 2035.

Les deux parties ont également abordé les liens de coopération entre Djibouti et la BAD, l’état d’avancement des projets en cours d’exécution sur financement de la BAD. La mission de la délégation de la BAD devrait s’achever mercredi

 

 

19/02/2012 - Le Chef de l’Etat accorde une audience à des administrateurs de la BAD 


Le Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh a reçu, ce dimanche, une délégation d’administrateurs de la Banque Africaine de Développement (BAD), en visite de travail à Djibouti. 

Le Chef de l’Etat et ces derniers ont ainsi discuté de la nécessité de renforcer davantage le partenariat existant entre notre pays et la BAD. 

Le Ministre de l’Economie et des finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh qui a pris part à l’entrevue, a déclaré à la presse que « nous avons évoqué avec les administrateurs de la BAD, les principales actions prioritaires pour Djibouti pour les années à venir notamment en ce qui concerne la création de richesse ».

« Nous leurs avons aussi fait part notre souhait de trouver des investissements et des projets à financer par la BAD afin de lutter contre le chômage de nos jeunes », a-t-il ajouté.

A noter que le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui a son siège à Tunis, apporte de temps à autre une aide financière à la République de Djibouti, notamment dans l’exécution des projets porteurs de développement

 

16/02/2012 - Le Premier ministre préside la cérémonie de lancement officiel des activités de l’office djiboutien de la propriété industrielle et commerciale

 

Le Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, a présidé aujourd’hui au Djibouti Palace Kempinski une cérémonie de passation du registre de commerce et des marques ainsi que le lancement officiel des activités de l’office djiboutien de la propriété industrielle et commerciale (ODPIC).

Ont pris part à cette cérémonie les membres du gouvernement, la présidente par intérim de la Chambre de Commerce de Djibouti, Mme Magda Remon Coubeche, la directrice de l’office djiboutien de la propriété industrielle et commerciale, Mme Ouloufa Ismail, des représentants du corps diplomatique, des organisations internationales et du secteur privé.

Dans un discours prononcé lors de la cérémonie, le Premier ministre a indiqué que la création de cet outil, mis au service du commerce, a été décidée par le gouvernement pour pouvoir favoriser le climat des affaires à Djibouti.

En effet, a-t-il dit, le rôle de Djibouti comme pôle régionale de communication et de télécommunications, l’existence de zones franches, les dispositions de son code d’investissement, sa position géographique et son appartenance à la fois au COMESA, à l’IGAD, à la Ligue Arabe et aux pays ACP, constituent des atouts importants pour le développement des investissements et du commerce international.

Selon lui, cet office assurera en outre la coordination nécessaire entre tous les acteurs concernés par la création d’activités et le développement du commerce.

M. Dileita Mohamed Dileita a souligné par ailleurs que l’objectif de cet office, premier en son genre à Djibouti, est de protéger la propriété industrielle et commerciale.

La principale mission qui est lui assignée est, selon le Premier ministre, d’accroître l’attractivité de notre pays et d’améliorer ainsi l’environnement des affaires à Djibouti. 

Pour sa part, la présidente par intérim de la Chambre de Commerce de Djibouti, Mme Magda Remon Coubèche, a rappelé que la république de Djibouti a tenu à se doter d’un atout supplémentaire pour continuer à attirer les investissements, notamment étrangers.

« L’ODPIC est appelé à sécuriser davantage la place commerciale et économique de Djibouti, dans la droite ligne des attentes de l’organisation mondiale du commerce, des institutions financières internationales et bien évidemment dans l’intérêt des investisseurs, quels que soient leurs pays d’origine, ce qui nous placera indubitablement au diapason des pays modernes », a-t-elle dit.

De son côté, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Commerce, des PME, de l’Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation, M. Abdi Elmi Achkir, a fait savoir que cette journée, qui est consacrée au transfert du registre de commerce et des marques ainsi qu’au lancement officiel des activités de l’office, marque un nouveau point de départ pour l’investissement privé dans notre pays.

Comme vous le savez, a-t-il déclaré, l’ODPIC s’inscrit désormais parmi les priorités fixées par la politique du chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, et vient appuyer le cadre institutionnel étatique pour la promotion du secteur privé et la facilitation des démarches administratives pour nos opérateurs économiques d’une part, et l’attractivité des investissements directs étrangers (IDE) d’autre part.

« Le président de la république, conscient des avantages de la propreté industrielle et commerciale, a voulu que la république de Djibouti adhère le 13 mai 2012 à l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) qui a pour vocation la promotion du système de la propriété intellectuelle dans le monde et qui regroupe actuellement 185 pays membres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté que l’ODPIC œuvrera sans ménagement pour faire de la propriété industrielle et commerciale, un instrument au service du secteur privé, et s’engage à en faire un vecteur de développement socio-économique pour notre pays.

Le ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires, chargée des Droits de l’Homme, M. Ali Farah Assoweh, a quant à lui souligné que cette journée vise un double objectif dans la mesure où elle permettra au nouvel office djiboutien de la propriété industrielle et commerciale de débuter ses activités tout en renforçant davantage les institutions publiques ou parapubliques agissant dans l’amélioration du climat des affaires dans notre pays.

Toujours selon le ministre, l’ODPIC saura poursuivre le travail réalisé et œuvrera d’arrache-pied afin de le perfectionner pour le mettre en conformité aux normes internationales et à l’ère de la nouvelle technologie de l’information et de la communication (NTIC).

M. Ali Farah Assoweh a indiqué dans la foulée que cette cérémonie de passation ne marque point le désengagement du ministère de la Justice par rapport à la question de la propriété industrielle et commerciale, mais qu’elle donne au contraire le coup d’envoi à un partenariat avec le département du commerce à travers la mise sur pied de l'ODPIC.

Rappelons enfin que l’ODPIC, établissement public à caractère industriel et commerciale, est rattaché au ministère délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Commerce, des PME, de l’Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation.

L’ODPIC se veut également un instrument permettant de protéger la propriété industrielle et commerciale, une des deux branches de la propriété intellectuelle avec celle en charge de la protection du droit d’auteur et droits voisins.

 

 

15/02/2012 - Efficacité de l’aide au développement

Un petit-déjeuner de travail sur l’efficacité de l’aide au développement s’est déroulé hier au Kempinski Palace Hôtel. Cette rencontre a été prise à l’initiative conjointe du chef de la diplomatie djiboutienne, Mahmoud Ali Youssouf, et de son collègue de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh.

La rencontre a également regroupé le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, le ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, le ministre délégué à la Coopération Internationale, M. Ahmed Ali Silay, de hauts fonctionnaires de différents ministères sectoriels, des responsables onusiens et des représentants du corps diplomatique accrédités au pays.

Elle a été ponctuée de discours ; de la présentation du nouveau cadre de partenariat au service d’une plus grande efficience de l’aide au développement.

…Un climat de confiance. Lors de son intervention, le chef de la diplomatie djiboutienne a fait part du souci permanent du gouvernement afin d’assurer une très bonne coordination de l’aide publique au développement avec tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Mieux, un mécanisme supplémentaire de suivi au niveau des deux ministères clefs, ceux de l’Economie et des Finances, vient d’être mis en place. Il matérialise une volonté politique tournée vers le développement durable du pays.

Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a par ailleurs, mis en exergue la nécessité d’instaurer un climat de confiance entre tous les acteurs concernés sur la base d’une approche fondée sur la fiabilité des chiffres et la transparence des méthodes.

Cela suppose une obligation de moyens et de résultats pour toutes les parties. Un esprit d’ouverture doit aussi prédominer dans la mise en œuvre des stratégies en faveur d’une plus grande efficacité de l’aide publique au développement.

Le Chef de la diplomatie djiboutienne et le ministre des Finances ont également plaidé pour une synergie d’actions avec l’ensemble des partenaires bilatéraux et multilatéraux.

…Une nouvelle dynamique. Le ministre des Finances a aussi salué les résultats de l’ L’Initiative Nationale pour le Développement Social (INDS) et ses orientations stratégiques.

L’INDS verra son action prolongée et renforcée jusqu’en 2016. Le ministre a souhaité à cette occasion l’émergence à Djibouti d’une société plus solidaire et équitable.

Le ministre a enfin évoqué la nécessité de mieux coordonner l’aide publique au développement afin de la mettre en adéquation avec les ressources nationales et viser à réaliser les priorités

Les objectifs du gouvernement se veulent être conformes avec l’esprit de la Déclaration de Paris dont les principes directeurs sont l’appropriation, l’alignement, l’harmonisation, la gouvernance axée sur les résultats et la responsabilité mutuelle.

Des conditions incontournables d’une vision futuriste dont la satisfaction sert une coordination plus efficiente de l’aide publique au développement.

 

15/02/2012 - Le gouvernement djiboutien invite ses partenaires au développement à se mobiliser davantage dans la lutte contre la pauvreté

Discours

Le Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’industrie et de la planification M. Ilyas Moussa Dawaleh, a offert aujourd’hui un petit déjeuner de travail au Kempinski à l’ensemble des partenaires techniques et financiers (PTF) de Djibouti et aux représentants de la société civile et du secteur privé.

L’objectif visé à travers cette réunion est d’instaurer un cadre de dialogue entre le gouvernement djiboutien et les acteurs non étatiques pour apporter des améliorations sur des sujets d’importances capitales.

Comme la mise en œuvre de l’INDS, le renforcement de la gouvernance et de l’appropriation des politiques publiques, et la consolidation de la coopération au développement par la mobilisation des ressources extérieures.

Dans son discours d’ouverture le ministre de l’économie et des finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a indiqué que « la mise en place d’un cadre global intégré de planification stratégique avec une vision claire sur 25 ans, des lois d’orientation décennales ainsi que des plans quinquennaux sur cinq ans ».

Il a ajouté que « la vision de développement à long terme que prépare le gouvernement et dont les grandes lignes présentées succinctement, tracera le cadre d’une planification stratégique liée à la budgétisation et à l’aide ».

« La coordination et l’efficacité de l’aide participent au renforcement de la mise en œuvre de l’INDS en effet, une coordination et une efficacité de l’aide permettent de mettre en adéquation les ressources extérieures et nationales avec les priorités nationales », a dit encore le ministre des finances.

Toujours selon lui, « le plan d’actions qui concrétisera ce cadre de dialogue va comporter trois volets : un dispositif institutionnel, un système informatisé de gestion de l’aide, un secrétariat national et les mécanismes de coordination de l’aide, le renforcement des capacités ».

Enfin à travers la tenue de cette réunion qui avait pour thème "le coordination de l’aide et le partenariat" le gouvernement djiboutien espère donner aussi une nouvelle dynamique à l’INDS.

Qui, d’après un récent bilan de cette initiative a confirmé la pertinence des orientations stratégiques de l’INDS tout en recommandant l’adoption d’une nouvelle approche opérationnelle pour renforcer l’efficacité de sa mise en œuvre

 

06/02/2012: Communiqué de presse FMI  

 

La décision du Conseil permet le décaissement immédiat de DTS 6.246.000 (environ $ 9,7 millions aux États-Unis), ce qui porte le total des décaissements au titre du programme de 16,014 millions de DTS (Etats-Unis 24,75 millions de dollars).

Le Conseil a également approuvé la demande des autorités pour deux dérogations de non-respect des fin juin 2011 des critères de performance sur le solde budgétaire et sur le crédit du système bancaire net à l'État. En outre, le Conseil a accordé des dérogations de non-respect des critères de performance en continu sur la non-accumulation d'arriérés extérieurs et de l'accumulation de nouveaux arriérés intérieurs (liée à des retards dans le paiement des salaires et pensions), qui n'ont pas été observées au second semestre comme à la suite de la situation de trésorerie tendue. Ces dérogations ont été accordées sur les motifs des écarts temporaires ou mineures par rapport aux objectifs du programme ou les mesures correctives prises par les autorités. Le Conseil a également accordé une dérogation pour le non-respect de l'paiements extérieurs critère de performance à la suite des arriérés révision mineure de données après l'achèvement de la quatrième revue de l'accord FEC.

L'arrangement ECF pour Djibouti a été approuvé en Septembre 17, 2008 pour un montant de DTS 12,72 millions (environ $ 19,660,000 aux États-Unis, soit 80% du quota du pays dans le Fonds). Le 7 Janvier 2011, l'arrangement ECF a été prolongé de 9 mois, grâce à Juin 16, 2012.

Après discussion, le Conseil exécutif, Mme Nemat Shafik, Directeur général adjoint et Président par intérim, a déclaré:

"Djibouti a été durement touchée par la flambée des prix des matières premières et de la Corne de l'Afrique la sécheresse, qui ont affecté en particulier les ménages les plus pauvres. Ces chocs ont parcouru les importations, en particulier sur les denrées alimentaires et du carburant, augmentant ainsi le compte courant et les besoins de financement externes, et ont mis la pression sur l'espace budgétaire par le biais des recettes fiscales plus faibles et des subventions plus élevés du carburant.L'augmentation de l'accès de 60 pour cent de la quote-titre de la FEC aidera Djibouti répondre aux besoins de financement supplémentaires découlant des deux chocs exogènes.

"A l'avenir, un engagement fort pour le programme appuyé par la FEC est nécessaire pour maintenir la stabilité macroéconomique et réduire la pauvreté. La politique budgétaire devrait se concentrer sur l'augmentation des revenus et la maîtrise des dépenses, tout en protégeant les dépenses sociales prioritaires et les investissements en capital. De nouveaux progrès sur la gestion des finances publiques permettra de renforcer le processus budgétaire. Poursuivre des politiques prudentes de la dette, y compris en évitant les emprunts non concessionnels rester critique pour le maintien de la viabilité de la dette.

"Renforcement de la supervision bancaire et la réglementation permettra de faire face aux défis posés par le développement rapide du secteur financier. Les réformes structurelles devraient viser à améliorer la compétitivité et favoriser le développement du secteur privé. La réforme de la société d'énergie appartenant à l'État fera baisser les coûts de l'énergie et de réduire les transferts gouvernementaux. "

 

03/02/2012 :Signature d'un Memorandum d'Entente tripartite entre Djibouti, l'Ethiopie et le Sud Soudan

 

02/02/2012 : Djibouti/Chine Discussions sur l’établissement d’un accord de partenariat stratégique

 

Dans l’après midi de lundi dernier, le Ministre de l'Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le PDG de l’Exim Bank of China, M Li Ruogu, ont conjointement présidé une réunion de travail dans la salle de conférence de la Primature. La séance a essentiellement porté sur les atouts et les opportunités d’investissements de la République de Djibouti dans les différents secteurs d’activités de la chaine des transports ainsi que sur les potentialités à forte valeur ajoutée qui existent aussi dans la promotion des énergies renouvelables.

Deux délégations chinoises sont arrivées à Djibouti-ville. La première conduite par le Directeur général de l’Exim Bank, M. Li Ruogu comprend également les représentants de seize grandes entreprises chinoises.

Quant à la seconde, elle était composée des dirigeants du Fonds Sino-Africain de Développement avec à sa tête Chi Jianxin. Les représentants des institutions et sociétés chinoises sont venus en provenance d’Addis-Abeba.

Les visiteurs de marque ont été accueillis à leur arrivée par le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le Ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, et le Ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir.

Tous ont tenu à accueillir leurs hôtes sur le tarmac de l’aéroport international de Djibouti ville. Dans l’après-midi de la journée d’hier, leMinistre de l’Economie et des Finances,  M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le PDG de Exim Bank of China, Chi Jianxin, ont conjointement présidé une réunion de travail dans la salle de conférence de la Primature.

Les membres du gouvernement et les hauts fonctionnaires djiboutiens avaient en face d’eux les hommes d’affaire chinois occupant des hauts postes de responsabilité au sein de société chinoise de renom ; de la finance internationale, des télécommunications, du Chemin de fer, des ponts et chaussées.

Cette séance de travail a été une occasion propice pour le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances pour exposer les atouts de la République de Djibouti dans les différents secteurs d’activités de la chaîne des transports.

M. Ilyas Moussa Dawaleh a également évoqué les potentialités et les opportunités d’investissements à forte valeur dans la promotion des énergies renouvelables.

En réponse, le PDG de Exim Bank of China a exprimé l’intérêt particulier que les hommes d’affaires chinois accordent au développement d’un partenariat économique avec la République de Djibouti dans divers domaines stratégiques.

 

 

 

01/02/2012 : Fonds de Développement Chine-Afrique Une importante délégation chinoise à Djibouti

 

Une forte délégation d’hommes d’affaires chinois conduite par le président du fonds de développement Chine-Afrique, M.Chi Jianxin a été reçue hier en fin de matinée par le président Ismaïl Omar Guelleh. De nombreux membres du gouvernement ainsi que l’ambassadeur de Chine, M.Zhang Guoqing ont participé à l’entretien qui a essentiellement porté sur la coopération sino-djiboutienne et le développement économique de la République de Djibouti.

Basées sur le respect mutuel et la confiance, les relations d’amitié et de coopération sino-djiboutiennes se consolident davantage d’année en année.

Et les visites successives effectuées ces derniers jours dans notre pays par d’importantes personnalités chinoises illustrent parfaitement l’excellence de ces liens.

Ainsi, après le PDG de l’Exim Bank of China, ce fut au tour de M. Chi Jianxin, président du fonds de Développement Chine Afrique, d’être reçu hier par le président Ismaïl Omar Guelleh.

La rencontre a eu lieu en présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine, M.Zhang Guoqing, et de plusieurs ministres djiboutiens dont M.Ilyas Moussa Dawaleh, ministre des Finances et de l’Economie.

Le ministre délégué au Commerce, Abdi Elmi Achkir était également présent lors de cet entretien au cours duquel le chef de l’Etat et son hôte ont fait le tour de toutes les questions relatives à la coopération économique sino-djiboutienne.

A l’issue de sa rencontre avec le chef de l’Etat, M.Chi Jianxin a accordé à la presse nationale une brève interview dans laquelle il a indiqué qu’il avait été surtout question du renforcement de la coopération sino-djiboutienne et de la nécessité de la maintenir au plus haut niveau à travers plusieurs projets d’investissements.

« Il s’agit de plus importante délégation d’hommes d’affaires chinois venue dans notre pays », a pour sa part fait observer M. Ilyas Mousssa Dawaleh qui a remis à M.Chi Jianxin un présent offert par le président de la République.

Avant l’entrevue avec le Chef de l’Etat, une réunion de concertations s’est déroulée entre les membres de la délégation chinoise du Fonds de Développement Chine-Afrique et une délégation gouvernementale conduite par le ministre des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh.

Créé en 2007, le fonds de Développement Chine-Afrique reste le principal fonds d'investissements en Afrique. Il a été mis en place un an après le Sommet de coopération Chine-Afrique à Beijing.

 

26/01/2012 - Célébration à Djibouti de la journée mondiale des douanes

 

Comme dans le reste du monde, la journée mondiale de la douane a été célébrée aujourd’hui à Djibouti.. A cette occasion, le ministère de l’Economie et des Finances, par le biais de sa direction chargée des douanes, a organisé en collaboration avec l’organisation mondiale de la douane (OMD) une cérémonie commémorative à l'hôtel Kempinski, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Amareh Ali Said.

Cette journée, placée sous le thème "les frontières séparent, les douanes rapprochent", a également vu la participation du président des autorités des ports et des zones franches de Djibouti, du président de la Chambre du Commerce de Djibouti M. Said Omar Moussa, du secrétaire général du ministère des Finances, du directeur des Douanes, M. Abdi Houssein Bibid, des grands commerçants et chefs d’entreprises de la place, ainsi que de hauts cadres du ministère des Finances.

Dans un discours prononcé à cette occasion, le directeur des Douanes, M. Abdi Houssein Bidid, a fait savoir que l’organisation mondiale des douanes, à laquelle est affiliée l’administration de la douane djiboutienne, a retenu cette année pour thème "les frontières séparent, les douanes rapprochent"

Ce thème est, a-t-il dit, important pour les douanes djiboutiennes du fait qu’il reflète plusieurs réalisations majeures de son plan d’action, à savoir l’entrée en vigueur du protocole d’accord sur le transit douanier djibouto-éthiopien depuis le 28 Novembre 2008.

"Au-delà de l’Ethiopie, les douanes djiboutiennes sont bien placées pour faire de notre pays la porte d’entrée des pays membres du COMESA et de l’IGAD tels que le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et le Soudan du Sud et même étendre la promotion de nos ports et de notre corridor jusqu’aux pays des grands lacs", a-t-il estimé.

Selon lui, dans la perspective d’être à la hauteur de leurs ambitions, les douanes djiboutiennes qui utilisaient depuis juillet 2006 le programme Mirsal de Dubaï pour les opérations de dédouanement des marchandises ont pu se doter de la version la plus performante du Sydonia qu’est le Sydoniaworld en remplacement du système Mirsal.

Le sydoniaWorld est développé dans environ 96 pays du monde dont 11 parmi les 19 Etats membres que compte le COMESA.

Il a l’avantage d’être compatible avec tous les standards internationaux. Les codifications, les câbles, les processus sont alignés sur ceux de l’Union Européenne ou sont conformes aux principes de l’OMC», a ajouté le haut responsable de la douane djiboutienne.

M. Abdi Houssein Bidid a également rappelé qu’un projet de code des douanes a été adopté par le conseil des ministres en sa dixième séance du mardi 21 juin 2011 qui intègre les standards communautaires du COMESA et les standards internationaux édictés par l’OMD, l’OMC et la CNUCED relatifs à la valeur transactionnelle et aux règles d’origine afin de concilier la facilitation des échanges et la sécurisation de la chaine logistique, de renforcer les règles applicables aux professionnels de dédouanement et d’adapter le contentieux douanier par la révision et la restructuration de différentes classes des contreventions et des délits douaniers.

"Ce projet de code des douanes vise également à combler les lacunes en matière de procédures douanières du code général des impôts, en mettant en place des exonérations des droits et taxes des entrants afin de créer les conditions nécessaires pour un développement d’un pôle industriel sur le territoire national".

De son côté, le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Said, a indiqué que dans ce monde devenu un village planétaire, l’interdépendance des économies évoluant en vase communicante est devenue une réalité sous nos yeux.

"Les pays, quel que soit leur niveau de développement, sont appelés à échanger des produits, autrement dit à commercer. C’est dans ce cadre que j’accorde la priorité absolue à toutes les actions menées, par l’administration douanière djiboutienne, en faveur de la facilitation du commerce", a-t-il déclaré en substance.

Et d’ajouter : "une refonte globale des textes législatifs et réglementaires en matière des douanes a donné lieu à l’adoption par le parlement d’une loi portant sur la première édition du code des douanes suite au projet proposé par le gouvernement. Ce code a été élaboré sur la base d’une expertise entièrement nationale en l’occurrence par des experts de la douane djiboutienne".

M. Amareh Ali Said a, par ailleurs, affirmé que "ce premier code des douanes prend en compte de nouveaux régimes douaniers tel que le perfectionnement actif et le perfectionnement passif. Ces régimes économiques destinés à accroître le rôle industriel de nos zones franches, autorisent le perfectionnement des marchandises importées en totale suspension des droits et taxes en vue de les exporte".

"La douane djiboutienne a souscrit pleinement à ce rythme soutenu des évolutions structurelles et de l’amélioration par le perfectionnement pour offrir des services de qualité en matière de facilitation des échanges", a souligné le ministre délégué en charge du Budget.

Enfin, rappelons que des attestations d’encouragement ont été remises à cette occasion à une dizaine d'employés des douanes qui se sont illustrés par leur sérieux et leur savoir-faire ainsi que les partenaires de la douane djiboutienne

 

 

24/01/2012 - Signature d’une convention de financement de 7,2 millions d'euros dans le cadre d’un projet d’extension de la route nationale 1

Le secrétaire exécutif de l’IGAD, M Mahboub Maalin, et l’ambassadeur de l’Union Européenne accrédité à Djibouti, M. Nicolas Delcroix, ont cosigné aujourd’hui, au cabinet du ministère de l’économie et des finances, une convention de financement, d’un montant de 7,2 millions d’euros, au titre du projet d’extension de la route nationale 1, en présence notamment du ministre de l’économie et des finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh.

Il faut souligner que cet initiative témoigne aux yeux du décideur politique djiboutien de la confiance mutuelle que les instances communautaires portent aux efforts et engagements du pays dans la mise en œuvre de ses reformes économiques, structurelles et sectorielles, visant toutes la réduction de la pauvreté.

D’un montant de 7,2 millions d’euros, l’enveloppe va financer les travaux d’extension de la Route Nationale 1 sur une distance de 10,2 km.

Et ce, faut-il ajouter, dans le cadre de la stratégie de coopération et du programme indicatif régional du 10ème Fonds Européen de Développement (FED) entre la Communauté Européenne et la République de Djibouti.

Ce projet n’est que la continuation d’un projet précédent qui avait été financé sur le programme indicatif régional du 9ème FED et sur le programme indicatif national (PIN) du 9ème FED de Djibouti, d’un montant de 35 millions euros dont les travaux ont pris fin en décembre 2009, partant du Carrefour d’Arta à l’entrée du Grand Barra soit 39,4km de route.

Ainsi, le futur tronçon de 10,2 km va concerner la réhabilitation à partir du Grand Barra au Carrefour des routes d’Ali-Sabieh et Dikhil. Il s’agit de la dernière partie commune aux corridors routiers Sud et Nord.

Ce projet de réhabilitation du couloir sud ou le carrefour Arta-Guelileh s’inscrit dans la politique de l’intégration économique de Djibouti avec le concours de l’UE en particulier grâce à l’Initiative pour la Corne de l’Afrique qui souhaite renforcer l’inter connectivité des réseaux de transports dans la région.

Il permet également de créer un environnement favorable au développement des échanges dans la Corne de l’Afrique, et donc du potentiel économique et social de cette région en désenclavant l’Ethiopie par la facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays et de développer leurs économies.

Il contribuera au renforcement de l’économie des deux pays à travers l’amélioration des conditions de transport des marchandises vers l’Ethiopie et profitera à l’économie Djiboutienne, très dépendante des activités portuaires, et également à l’ensemble de sa population grâce aux créations d’emplois.

Le ministre de l’économie et des finances chargé de l’industrie et de la planification M. Ilyas Moussa Dawaleh a fait part de sa gratitude pour la signature de cette convention de financement, répondant à l’amélioration sans cesse croissante de la coopération entre l’Union Européenne et la république de Djibouti.

Celle-ci témoigne aux yeux du décideur politique djiboutien de la confiance mutuelle que les instances communautaires portent aux efforts et engagements du pays dans la mise en œuvre de ses reformes économiques, structurelles et sectorielles, visant toutes la réduction de la pauvreté.

 

23/01/2012: Programme d’assainissement solide et liquide de Djibouti ville

 

Hier au palace Kempinski, plusieurs personnalités djiboutiennes et européennes ont procédé au lancement du programme d'assainissement solide et liquide pour le développement durable de Djibouti ville qui jouit du soutien financier de l’Union Européenne à hauteur de 17, 7 millions d’euros, soit plus de quatre milliards de nos francs.

Le palace Kempinski a abrité hier le lancement officiel du programme intégré d'assainissement solide et liquide pour le développement durable de la ville de Djibouti. Plusieurs personnalités djiboutiennes et européennes ont honoré la cérémonie de leur présence.

Citons le ministre de l'Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, la secrétaire d'Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, l'ambassadeur de l'Union Européenne, M Nicolas Delcroix.

Notons la participation d'un bon nombre de responsables issus des rangs de différents acteurs institutionnels concernés au déroulement de la cérémonie de lancement de ce chantier d'envergure.

De quoi s'agit-il au juste ? De manière concrète, une série de quatre contrats de travaux et de supervision portant sur l'assainissement liquide et solide viennent d'être signés entre le Gouvernement djiboutien et l'Union européenne.

La contribution totale de l'UE s'élève à 17, 7 millions d'euros, soit plus de quatre milliards de nos francs. Ce programme prévoit la création et la mise en service à l'été 2012 d'un centre d'assainissement à Douda, au sud de Djibouti ville. Lequel comprend deux volets d'infrastructures.

…Filières de recyclage. Pour l'assainissement liquide, l'objectif est la conception et la réalisation des travaux de construction et d'exploitation d'une nouvelle station d'épuration (STEP) d'assainissement liquide de la ville de Djibouti et touchera près de 40.000 habitants.

Celle-ci produira à plein rendement près de 3.700 m³ d'eau d'une grande qualité, soit l'équivalent de 10% de la production d'eau actuelle sur Djibouti). En matière d'assainissement solide, ce nouveau centre d'enfouissement technique (CET) aura un volume total jusqu'à 500.000 m³, pour une période d'exploitation estimée entre 5 et 9 ans.

Ces travaux comprendront la construction d'une dalle de tri et de deux socles de stockage en bitume pour les déchets recyclables non fermentescibles et pour la production de compost.

…Objectifs du projet d'assainissement.

Cet important projet d'assainissement a pour objectif premier l'amélioration de la qualité de vie des habitants de Djibouti ville, soit près de 65% de la population de Djibouti vit actuellement dans la capitale.

Il s'agit d'un programme de développement durable qui constituera un vecteur économique, social et écologique.

Il positionnera Djibouti au travers de Douda comme un des premiers centres d'excellence des systèmes modernes de recyclage et de compostage des déchets organiques d'origine liquide et solide, en ligne avec les objectifs de l'Initiative Nationale de Développement Social (INDS) de Djibouti, des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de l'agenda de RIO.

En amont, le projet se traduira concrètement par la mise en place de filières de recyclage à caractère socio-économique.

En aval, il donnera lieu à un développement agricole social au sein des communautés péri-urbaines de Douda (250-400 hectares) et à la protection de la biodiversité (800 hectares) constituant le point de départ de la Grande Muraille Verte sub-sahélienne.

Ce projet touche donc à de multiples facettes de la vie des djiboutiens : amélioration de la santé publique, de la protection de l'environnement et de l'éco-tourisme, création d'espaces verts ainsi que d'une agriculture structurée ayant une forte composante associative et féminine, en vue d'assurer un impact rapide et concret sur la réduction de la pauvreté.

La sensibilisation, éducation et formations seront inscrits à chaque niveau de projet. Avec le gouvernement et les pouvoirs publics, de nombreux partenaires tels que l'OVD, l'ONEAD, le CERD, l'ADDS, l'AFD et la JICA le refuge DECAN témoignent de l'engagement et de l'importance du projet.

Cela suppose une implication forte et permanente des simples citoyens, des acteurs du tissu associatif, des opérateurs économiques de la place et des autorités compétentes.

Voilà une condition incontournable dont la satisfaction devrait conforter la démarche intégrée de ce programme d’assainissement qui place réellement le développement durable au cœur des actions et des politiques du gouvernement djiboutien et des partenaires au développement.

 

05/01/2012 : Le president de la république inaugure la première trésorerie régionale de Tadjourah

Le Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, a inauguré ce jeudi à Tadjourah, au nord du pays, la première trésorerie régionale. La cérémonie s’est déroulée en présence du Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, du Président de l’Assemblée, M. Idriss Arnaoud Ali, des membres du gouvernement et du parlement, des représentants du corps diplomatique accrédité à Djibouti, des représentants du système des Nations-Unies, des représentants de la communauté d’affaires du pays, des membres de la société civile locale ainsi que des habitants de la région.

Après la traditionnelle coupure de ruban, le Chef de l’Etat a effectué une visite guidée des locaux réhabilités de la première trésorerie régionale, située dans l’enceinte de la préfecture de Tadjourah.

La nouvelle trésorerie de Tadjourah est destinée à assurer le paiement des salaires des 340 employés des services déconcentrés de l’administration. Cette structure rattachée au ministère des Finances sera également comptable des deniers, valeurs et titres appartenant ou confiés à la collectivité régionale de Tadjourah. Sa mise en service répond au souci du gouvernement de rapprocher les administrations publiques et les usagers de cette région, comme l’a rappelé le Chef de l’Etat dans une brève allocution.

Le Président de la République a confirmé, par ailleurs, la mise en place prochainement d’autres trésoreries dans les régions d’Arta, d’Ali-Sabieh, de Dikhil et d’Obock.

 
ANNÉE 2011

Une délégation officielle présidée par SE Ilyas Dawaleh, Ministre de l'Economie et des Finances, chargé de l'Industrie et de la Planification et Ordonnateur National du F.E.D., s'est rendue à Bruxelles les 12 et 13 décembre 2011.

Cette délégation était également composée de M Fouad Ahmed Ayeh, Ministre de l'Energie et de l’Eau en charge des Ressources Naturelles.

Ont également accompagné la délégation M Almis Mohamed Abdillahi, Directeur des Financements Extérieur et ordonnateur national délégué du FED ainsi que

Ont également accompagné la délégation M Almis Mohamed Abdillahi, Directeur des Financements Extérieur et ordonnateur national délégué du FED ainsi que M Houssien  Ali Hassan, chef de service études de l'ONEAD.

La mission à été accueilli par SE Badri Bogoreh, Ambassadeur de Djibouti à Bruxelles et pour le Benelux ainsi que par M Mohamed Bourhan, chargé d'affaires à Bruxelles. La visite de la délégation ministérielle à Bruxelles fait suite à la visite du Commissaire M A. Pielbags
à Djibouti le 05 juillet 2011. Cette visite s'inscrit dans le renforcement du partenariat et de la coopération entre l'U.E. et la République de Djibouti comme le montre le rythme soutenue de ces visites.

Les discussions à l'ordre du jour de cette rencontre ont porté sur (i) le Contexte a Djibouti avec la sécheresse et la problématique de la sécurité alimentaire, (ii) le Projet d'Eau Potable et de Énergie Renouvelable (P.E.P.E.R.), (iii) le cadre de coopération entre Djibouti et l’Union Européenne, et (iv) la situation politique régionale.

 

Un point à été réalisé sur les questions d’ordres économiques et sur les réformes entreprises par les autorités. Le Ministre de l'Economie et des Finances en charge de l'Industrie et de la Planification à évoqué la situation macroéconomique de Djibouti et la stabilité des grands agrégats économiques.

Il a ainsi exposé l'état des relations et le partenariat avec le FMI à travers la F.E.C (facilité Élargie de Croissance). S’agissant de la coopération Européenne, la situation de la programmation du 9ème et 10ème FED a été présentée par le Ministre de l’Economie et des Finances chargé de l’industrie et de la planification avec la situation du 9ème FED et du 10ème FED et notamment l’appui apporté à la République de Djibouti d’une allocation de 43,10 millions euro dont les grands secteurs de concentration sont l’eau ,l’assainissement et de transport et d’une autre allocation de 40 millions euro portant sur l’énergie et le secteur de l’eau.

La délégation Djiboutienne à saluée la motivation et l’engagement de l’équipe de la délégation de l’UE à Djibouti et des services à Bruxelles et à rappelé les efforts communément engagé, dans des délais limité, afin d’avancer de manière concrète sur un agenda portant sur la sécurité alimentaire, la sécheresse ainsi que sur la préparation et sur le montage technique et financier du projet de Production d'Eau Potable et d'Energie Renouvelable (P.E.P.E.R.). L’enveloppe du projet (environ 80 millions EUR ), essentiellement sous forme de subvention (don) fait l'objet d'une mobilisation des ressources du P.I.N. (programme

Indicatif National) est du P.I.R. (Programme Indicatif Régional). La phase contractuelle de ce projet est programmée pour avril 2012. Le projet ( P.E.P.E.R) permettra d'assurer aux populations l’accès à une eau potable à un prix abordable et socialement soutenable. Cette initiative nationale soutenue par l'UE s'inscrit pleinement dans l’INDS, et aux objectifs des OMD, avec en ligne de mire la réduction de la pauvreté dans le cadre du développement durable. La délégation djiboutienne à également rencontrée la direction Afrique de l'UE et à échangée sur les questions d'ordre régionales, financières et de coopération mais également politique. Le ministre à ainsi souligné l'engagement des autorités sur la Somalie au cœur des actions du gouvernement. Il a invité l'U.E. et la communauté internationale à accroître son action au profit du T.F.G. tout en investissant en parallèle dans les régions de la Somalie comme la Somaliland. La délégation a rappelle l’engagement de Djibouti au profil de la Somalie avec l’envoi programmé fin décembre 2011 d’un bataillon djiboutien qui sera détaché à Mogadiscio ainsi que l’appui de Djibouti à la communauté internationale dans le cadre de la lutte contre la piraterie (opération ATALANTE) et de la lutte contre le terrorisme. Le Ministre a rappelé que la stratégie de développement de Djibouti - axé sur l'Intégration régionale - et en phase avec la stratégie de l'UE sur la corne de l'Afrique et à précisé les perspectives de croissance qui s'offrent à Djibouti avec les développements actuels au Sud-Soudan. Il a sensibilisé l'U.E. pour le renforcement de l'intégration régionale de la Corne de l'Afrique à travers le financement de projet d'infrastructure. 


À ce titre, il a rappelé le projet de la route Djibouti Berbera du 6ième FED et à invité les européens à compléter ce financement. Il a également exhortée l'UE à financer le développement des infrastructures routières au Sud Soudan afin de consolider le corridor Djibouti-Ethiopien et la place de Djibouti comme pays de service pour la sous-région. Il a enfin apprécié les efforts de l'U.E. à travers le projet d'interconnexion électrique (centre de Dispatching en cours) avec l'Ethiopie et à invité l'UE à continuer appuyer les efforts de DJIBOUTI dans le domaine des éoliennes.


Enfin des précisions ont été apportées sur les grandes orientations et la programmation du 11ème FED qui sera axé sur le développement des infrastructures, le volet économique et commercial.

 

13/12/2011 : Djibouti/Fades : Signature d’un accord de prêt de 36 millions de dollars US pour la construction d’un port à Tadjourah

Le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, a co-signé aujourd’hui ave M. Elfatih el Shazali osman, chef de la mission du Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES), un accord de prêt de 10 millions de dinars koweitiens, soit l’équivalent de 36 millions de dollars américains, destiné à financer une partie du projet de construction d’un port à Tadjourah, région du nord du pays.

La réalisation de ce projet d’envergure est co-financée par le Fonds Saoudien de Développement, à hauteur de 25 millions de dollars américains. L’objectif majeur de ce projet est de permettre le décongestionnement du port de Doraleh, du Terminal à conteneurs de Doraleh et du corridor habituel entre Djibouti et l’Ethiopie.

La cérémonie de signature s’est déroulée, rappelons-le, en présence du ministre de l’Equipement et des Transports, M. Mohamed Moussa Ibrahim, du Conseiller du Président en charge de la promotion des investissements, M. Fahmi Ahmed El Hag, et des membres de la délégation du FADES.

 

11/12/2011 : PAM Logistique Une mission à Djibouti

Une mission à Djibouti

En prévision du lancement de la phase de construction de la future base humanitaire logistique du système des nations Unies à Djibouti, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a reçu hier une délégation du programme alimentaire mondial (PAM) conduite par le directeur logistique, M. Wolfgang Herbinger, en présence du ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Said, dans son cabinet ministériel .

Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a rencontré hier une mission du programme alimentaire mondial (PAM) avec à sa tête le directeur logistique, M. Wolfgang Herbinger, dans les murs de son cabinet ministériel.

L’entrevue s’est déroulée en présence du ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Said.

L’entretien entre les deux parties a notamment porté sur le lancement de la phase de construction de la base humanitaire logistique du système onusien à Djibouti.

En effet, selon le ministre de l’Economie, le projet est actuellement ‘’en phase de développement avancé’’ puisque l’appel d’offre sera lancé prochainement.

A l’issue de son entretien avec la délégation du PAM, le ministre de l’Economie et des Finances a effectué un point de presse. Une sortie médiatique dans laquelle il a rappelé d’emblée que le projet de base logistique humanitaire à Djibouti est le résultat d’une collaboration fructueuse entre le gouvernement de Djibouti et le PAM afin d’améliorer le réseau logistique d’approvisionnement de l’assistance humanitaire.

Mieux, M. Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue que « Djibouti est une plaque tournante essentielle pour la manipulation de l’aide humanitaire destinée à l’Ethiopie et à la Somalie. »

« Et c’est dans ce contexte que le bureau du PAM à Djibouti joue un rôle de soutien important pour les opérations humanitaires dans la région » a-t-il indiqué en substance.

…Une base humanitaire pour l’est africain. A titre de rappel et compte tenu des périodes de sécheresses récurrentes et de la famine qui sévit dans la Corne de l’Afrique, le gouvernement djiboutien a signé en Septembre 2010, un accord mettant à la disposition du PAM un terrain d’une superficie de plus de 40.000 mètres carrés qui sera le site d’accueil de la future base logistique humanitaire à Djibouti.

Après celle d’Accra, elle sera la seconde du genre sur le continent africain. Sa mise en service prochaine permettra d’améliorer le réseau logistique régional de la chaîne d’approvisionnement de l’aide humanitaire.

Ceci dit, M. Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue « le caractère hautement stratégique du projet » qui donnera selon lui, « plus de visibilité à notre pays sur le plan humanitaire».

« Avec cette base humanitaire et logistique nous apporterons notre concours aux agences du Système des nations unies et au PAM plus particulièrement » a-t-il dit avant d’ajouter « que Djibouti servira de base de secours pour contrer les catastrophes naturelles comme la sécheresse qui s’abat de façon régulière sur la région».

Pour ce qui est de l’acheminement de l’aide humanitaire, le ministre de l’Economie et des Finances a expliqué que « grâce à la position géographique stratégique de Djibouti le transport peut se faire par route au lieu d’utiliser la voie aérienne beaucoup plus coûteuse en direction du Soudan, de l’Ethiopie et de la Somalie en seulement quelques jours au lieu d’utiliser la voie aérienne beaucoup plus coûteuse».

A cet égard, il importe de souligner que le PAM a dû mettre en place des ponts aériens coûteux afin de rejoindre les personnes affectées lors des opérations de secours pour la Corne de l’Afrique.

Des économies importantes pourront être réalisées grâce au transport par route. Le constat est aussi celui de M Ilyas Moussa Dawaleh qui table, d’ores et déjà, sur un accroissement certain du volume du trafic portuaire suite au démarrage des activités de la base humanitaire et logistique sous les cieux djiboutiens.

…Des économies de plus d’un million et demi de dollars par an.
Le Directeur du PAM du bureau d’Addis-Abeba, Abdou Dieng qui répondait aux questions des journalistes a pour sa part signifié que sur les « 40, 000 mètres carrés de terrain mis à disposition par le gouvernement de Djibouti, le PAM construira des silos avec une capacité de stockage de 40,000 tonnes de céréales, ainsi que deux entrepôts d’une capacité de 25,000 tonnes de vivres et 15,000 tonnes de non- vivres, et un emplacement pour 100 containers ».

« Les silos sont une nouveauté pour le PAM qui va collaborer avec des partenaires expérimentés pour s’assurer du transfert des connaissances » a indiqué M.Dieng.

Le PAM et la communauté humanitaire au sens large pourront ainsi opérer manière plus souple et avec des coûts plus bas comme il s’agit des entrepôts sous-douane.

En conclusion, le Directeur du bureau du PAM d’Addis-Abeba a déclaré que «grâce à la position géographique stratégique de Djibouti, le PAM a choisi le pays pour pré- positionner des vivres pour des urgences dans la région ».

Notons au passage que le coût total de la construction de cette base, qui doit être opérationnelle vers mi-2013, est estimé à environ 20 millions de dollars américains, soit l’équivalent de 3,5 milliards de nos francs.

Rappelons enfin que des économies de plus d’un million et demi de dollars par an pourront être réalisées grâce à une réduction du temps de stockage au port de Djibouti.

 

24/11/2011 : La Journée africaine de la statistique

Journée africaine de la statistique
18 Novembre 2011

Le 18 Novembre est la journée africaine de la statistique. Ce jour a été retenu, au mois de mai 1990 par la 16ème Session de la conférence de la Commission économique, des Nations Unies des ministres africains en charge de la Planification et du développement économique, pour être célébré chaque année en vue « de sensibiliser le public autour de l’importance du rôle que la statistique joue dans les aspects de la vie sociale et économique » de nos pays et du continent.

Le thème des célébrations de cette année est : « Tenir les Comptes pour améliorer la situation actuelle de l’Afrique et pour un avenir encore plus brillant ». Ce thème est choisi dans le but de mettre en lumière l’importance du système de comptabilité nationale dans le développement d’une nation.

Le système des Comptes Nationaux

La gestion des pays demande une large gamme d’information statistique pour s’assurer que les décisions sont prises sur la base d’analyses approfondies. Les gouvernements ont besoin de connaître le niveau de l’activité économique dans le pays afin de décider du niveau approprié de taxation de chaque secteur de l’économie. Ils ont besoin de connaître le montant des revenus à collecter chaque année afin de budgétiser les dépenses sociales et les infrastructures de développement. Ils ont besoin de connaître l’ampleur des importations pour déterminer le montant des devises à disponibilité pour celles-ci. A cet effet, les pays tiennent les comptes nationaux tout comme les individus, les familles et les entreprises tiennent un inventaire des équipements et un bilan des profits et pertes. En l’absence de ces comptes, les familles ne seraient pas en mesure de budgétiser les dépenses et les revenus courant pour acquérir des équipements, des maisons ou d’autres biens et services.

Le traitement des comptes nationaux exige des standards uniformes qui permettent des comparaisons dans le temps afin de déterminer si le pays est entrain de faire des progrès et à quelle vitesse. Les données de comptes nationaux ont aussi besoin d’être comparables entre pays en vue de coordonner les politiques et de concevoir des cibles économiques communes. Par exemples, les communautés économiques régionales (CER) ont besoin d’une politique monétaire, de déficits budgétaires acceptables et de garder un taux d’inflation bas ainsi que d’autres indicateurs de développement dans le but de maintenir leur stabilité.

Ce standard pour le traitement des comptes nationaux des nations est le système de comptabilité nationale (SCN). C’est un outil indispensable pour la formulation des politiques macro-économiques. L’ensemble des données provenant de ce système comprennent le très bien connu et utilisé Produit Intérieur Brut (PIB) et les agrégats y relatifs. Les sources de données requises pour estimer les comptes nationaux sont utilisées pour le suivi des stratégies de réduction de la pauvreté et le suivi des progrès vers les objectifs de développement, y compris les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Le Système de comptabilité nationale 2008

Le SNC est « l’ensemble internationalement accepté de recommandations sur la matière de traiter les mesures de l’activité économique » décrivant « les concepts, les définitions, les classifications et les règles comptables internationalement acceptés ». Le premier SNC était publié en 1953 et consistait en un ensemble de tables standards présentant des détails et des classifications alternatives de l’activité économique dans un pays. Le Système fut modifié en 1968 et en 1993 dans le but de l’harmoniser avec d’autres standards statistiques internationaux. Le SCN 2008 présente d’autres améliorations qui prennent en compte la mondialisation et les innovations dans les finances internationales. Il saisit le rôle croissant des technologies de l’information et de la communication dans les processus de production, le rôle grandissant des activités de biens et services, l’importance des plans de pensions, de la recherche et du développement, des dépenses militaires et de plusieurs autres améliorations.

Défis de la mise en œuvre du SCN 2008 en Afrique
Les multiples demandes pour la compilation des comptes préliminaires trimestriels et les besoins en sources de données, y compris les recensements et enquêtes pour l’élaboration des comptes, placent une forte pression sur beaucoup de pays africains. Beaucoup d’instituts nationaux de statistique (INS) ne reçoivent pas de fonds suffisant pour recruter et retenir une masse critique d’experts requis pour accomplir cette tâche. Beaucoup d’INS aussi continuent aussi d’utiliser des systèmes manuels dépassés au lieu de logiciels actuels de SCN.

Adopter le SCN 2008 demande une collaboration renforcée de la totalité du système statistique national, particulièrement les INS, les banques centrales et les ministères des finances. Les sources de donnés utilisées pour traiter les comptes couvrent une variété d’aspects des principaux acteurs des activités économiques de la nation : ménages, entreprises, les gouvernements à différents niveaux et les parties prenantes extérieures. Une des stratégies privilégiées dans la compilation des comptes nationaux est d’utiliser systématiquement les données administratives et de réduire le fardeau de réponse reliée aux enquêtes et recensements. La collaboration entre les différentes entités productrices de statistique vise à améliorer l’accès et les ajustements aux données administratives, parce qu’elles ne sont pas conçues pour les besoins statistiques.

Le programme régional de mise en œuvre du SCN 2008

Pour faire face aux défis de mise en œuvre du SCN 2008, un programme continental à moyen terme a été élaboré par la Commission économique pour l’Afrique, la Banque Africaine de développement et la Commission de l’Union Africaine, en collaboration avec les partenaires sous-régionaux, notamment AFRISTAT, le Marché commun de l’Afrique de l’est et du sud et la Communauté de développement de l’Afrique australe. Le programme a déjà été approuvé par les parties prenantes. Les éléments clé du programme comprennent la production de directives et de notes méthodologiques sur la mise en œuvre du SCN 2008, la formation, l’assistance technique et l’échange d’experts, l’organisation de réunions d’experts pour valider tous les manuels élaborés et la diffusion dans tous les pays africains.

Un guide de mise en œuvre a déjà été développé pour les pays pour qu’ils conçoivent des projets de mise en œuvre et incluent le SCN 2008 dans leurs Stratégies Nationales de Développement de la Statistique (SNDS).

La Journée Africaine de la statistique 2011

Les célébrations de la Journée africaine de la statistique de cette année visent à sensibiliser le public sur l’importance du SCN 2008 en tant que principal pilier de la Stratégie d’Harmonisation des Statistiques en Afrique (SHaSA). Cala va promouvoir la production de données harmonisées et de qualité en Afrique afin de satisfaire les demandes statistiques pour la prise de décision. L’intégration continentale, les OMD et le réel développement du continent y dépendent. Il est temps pour une action accélérée en faveur de la statistique en Afrique et tenir les comptes contribuera, sans doute, à l’amélioration de la situation actuelle en Afrique et pour un futur encore plus brillant.

 

24/11/2011: Communique de Presse

Une rencontre préparatoire du lancement du dialogue entre les secteurs privé et public s’est tenue le jeudi 24 novembre 2011 au siège du Ministère de l’Economie et des Finances.

La réunion était coprésidée par le Ministre de l’Economie et des Finances, S.E. Monsieur Ilyas Moussa Dawaleh, et le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti, M. Said Omar.

Etaient présentes, côté secteur privé, à cette rencontre tous les nouvelles et anciennes structures représentants les opérateurs privés et un représentant de l’association des commissaires aux comptes.

Du côté du secteur public, étaient présents tous les départements du Ministère de l’Economie et des Finances avec à leur tête le Ministre Délégué en charge du commerce, des PME, du Tourisme, le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, le Directeur Général de l’ANPI et d’autres collaborateurs.

L’objectif de cette première rencontre était de réfléchir aux voies et moyens d’institutionnaliser un mécanisme de dialogue permanent entre les deux partenaires en vue d’améliorer l’environnement des affaires et d’instaurer les conditions nécessaires pour la réalisation d’une croissance soutenue et créatrice d’emplois.

Les membres du Mécanisme permanent seront :

  1. Côté secteur public

    1. Le Département du Commerce

    2. L’ANPI

    3. La Caisse nationale de la sécurité sociale (Ministère du travail)

    4. L’ANEFIP (Ministère du travail)

    5. La direction des Impôts

    6. L’ODPIC

    7. L’Office du Tourisme

    8. La Justice

    9. L’APZF (Ministère du Transport).

  1. Côté secteur privé

    1. La Chambre de Commerce

    2. La Fédération des entreprises de Djibouti

    3. L’Association des PME/PMI

    4. L’Association des Banques de Djibouti

    5. L’Association des commissaires aux comptes

    6. Le FEMCOM

    7. L’Association des transitaires-GIE

    8. La Confédération nationale des employeurs de Djibouti (CNED)

    9. Le Barreau de Djibouti

    10. Les notaires.

Cette initiative n’est pas nouvelle. Il y’a eu déjà en 1995 une première mise en place d’une Commission paritaire. Le décret mettant en place cette commission sera actualisé pour s’ajuster avec les changements intervenus depuis cette date.

Par ailleurs, un Secrétariat permanent qui sera codirigé par le Secrétariat Général du Ministère de l’Economie et des Finances et le Secrétariat Général de la Chambre de Commerce sera mis en place.

Le Mécanisme de dialogue sera lancé en janvier 2012 avec un calendrier de rencontres trimestrielles, semestrielles et annuelles.

Enfin, pour confirmer la volonté du Ministère de se concerter avec le secteur privé, une présentation du budget 2012 a été faite à l’audience. Les représentants du secteur privé ont noté les grandes lignes de la présentation et promis  de transmettre leurs commentaires.

 

 

21/11/2011: Une revue de portefeuille

Il était hier question des performances du portefeuille de la banque mondiale à Djibouti entre le trio d’experts issu de ses rangs et leurs interlocuteurs nationaux, réunis au palace Kempinski.

Forte de trois personnes, une mission de la banque mondiale est depuis vendredi dernier de passage à Djibouti.

Celle-ci est notamment composée de Guido Grurangwa, Lorraine James et Roseleen Mba Kalo.

L’objet de son séjour djiboutien de cinq jours tient en l’atelier sur la revue du portefeuille de financements de la banque mondiale au pays qui s’est ouvert hier dans les murs du palace Kempinski.

L’évènement découle d’une initiative conjointe du bailleur de fonds et du Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification (MEFIP).

Présidée par le secrétaire general du MEFIP, Simon Mibrathu, la cérémonie inaugurale de ce séminaire de deux jours a regroupé sur place le directeur du financement extérieur de ce même département ministériel, Almis Mohamed Abdillahi, les experts de la banque mondiale, les principaux chefs de projets et d'agences d'exécution de projets, les comptables et gestionnaires des projets, le directeur du bureau local de l’AFD, la représentante résidente du PNUD, l'ambassadeur de l'UE, le représentant de l’USAID et le responsable de la coopération Japonaise à Djibouti. La journée d’hier a été ponctuée de discours et de projections de diaporamas.

Dans son mot d’ouverture de la revue, M. Simon Mibrathu a remercié la Banque mondiale pour son appui incessant qu’elle a toujours su accorder au développement économique et social de notre pays.

Il n’a pas manqué de rappeler que l’institution financière est depuis l’année le premier partenaire au développement de Djibouti en termes d’engagements financiers.

De son côté, l’expert Guido Grurangwa a effectué un exposé sur les cinq projets (Santé, Education, Energie, PREPUD et PRODERMO,) dont cinq de fonds fiduciaires (Suivi et Evaluation, Renforcement de capacité de la coordination et gestion de l’Aide, Gestion de Désastre Naturel, Renforcement du Programme d’Assistance Social et Education des Fonds catalytique), financés par la Banque Mondiale.

En sa qualité de représentant du directeur des Opérations pour Djibouti, l’Egypte et Yémen, il a attiré l'attention des autorités sur les projets de santé, d’éducation et d’énergie qui présentent des signaux de risque dus aux problèmes liés à la gestion financière, la passation des marchés, le suivi et évaluation, gestion de projet.

En réponse, les gestionnaires concernés ont respectivement soulevé les différents problèmes rencontrés dans l’exécution des projets de développement au niveau national.

Telle la lenteur administrative qui a un impact négatif sur le bon déroulement des projets et qui entraîne des retards de délais dans l'exécution du projet. Ils ont émis le souhait d’une plus grande coordination entre les parties prenantes en matière de communication.

Bref, les gestionnaires djiboutiens ont demandé aux experts de la banque mondiale de les informer à temps de changement effectué (nouvel outil de travail, canevas…) en vue d’une meilleure mise en œuvre des chantiers sur le terrain.

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Le point avec… Simon Mibrathu 
Secrétaire Général du MEFIP

« Lever les contraintes opérationnelles »

Le secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, Simon Mibrathu, a livré hier devant son auditoire le fonds de sa pensée sur les raisons d’être et les objectifs attendus de l’atelier de revue des performances du portefeuille de la banque mondiale qui a démarré ses travaux au palace Kempinski.

La tenue de cet atelier sur la revue de la performance du portefeuille de la Banque Mondiale répond au souci d’une meilleure utilisation de nos ressources.

Cet atelier a pour objectif d’identifier les contraintes qui entravent la bonne exécution des projets, de discuter et de partager des problèmes rencontrés, d’arrêter les mesures idoines qui sont susceptibles d'y remédier.

Cet atelier nous permettra de cerner communément les différents handicaps qui freinent la bonne exécution des projets et d'apporter des solutions adéquates pour améliorer la performance du portefeuille des projets IDA en République de Djibouti.

Un atelier de ce genre constitue une excellente initiative de la part de la Banque Mondiale et s'inscrit dans le cadre d'un renforcement du dialogue et du partenariat avec Djibouti.

Les autorités nationales encouragent et appuient ce type d'initiative qui contribuent à une meilleure exécution des projets et " in fine" à la réalisation de l'INDS.

Les autorités djiboutiennes demeurent persuadées de l’appui des partenaires au développement et de la Banque Mondiale pour atteindre les objectifs du millénaire et réduire la pauvreté en République de Djibouti.

J'espère que cet atelier permettra des échanges francs et fructueux nécessaire pour lever les contraintes opérationnelles dans la mise en oeuvre des projets.

 

Djibouti/Ethiopie...Des modèles d’intégration régionale

 

Au cours de son séjour à Addis Abeba, le ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, a rencontré vendredi dernier son homologue éthiopien avec lequel il a discuté des conditions de mise en œuvre du projet de ligne ferroviaire Tadjourah-Mekele qui vient compléter le développement des infrastructures nationales comme le port de Tadjourah et la route Tadjourah-Balho.

Accompagné d'une forte délégation, le ministre de l'Economie et des Finances, Chargé de l'Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a effectué vendredi 28 octobre dernier une visite de travail à Addis Abeba en République Fédérale d'Ethiopie.

La mission djiboutienne comprenait notamment l'ambassadeur de Djibouti accrédité dans la capitale éthiopienne, Mohamed Idriss Farah, le directeur du financement extérieur au Ministère de l’Economie et des Finances, Almis Mohamed Abdillahi, et le conseiller technique Mohamed Khaireh Robleh du Ministère de l’Equipement et des Transports.

Au cours de son séjour à Addis Abeba, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a rencontré son homologue éthiopien.

L’entrevue a permis aux deux personnalités politiques de passer en revue l’état de la coopération bilatérale entre les deux pays. Mieux, l’entretien a essentiellement porté sur le projet de chemin de fer qui reliera Tadjourah à Mekele.

Ce chantier d’envergure s'inscrit dans le cadre de l'intégration régionale et vient compléter le développement des infrastructures nationales tels que le port de Tadjourah et la route Tadjourah-Balho.

Aussi, les deux ministres ont débattu des modalités de mobilisation des ressources financières et des conditions de mise en place d’une délégation commune, censée prochainement se rendre en Inde où ses membres djiboutiens et éthiopiens soumettront le projet de ligne ferroviaire Tadjourah-Mekele aux autorités compétentes indiennes. Dans le cadre de cette mission, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh s’est également entretenu avec le représentant d' Exim Bank à Addis-Abeba.

En marge de ces réunions de travail, le grand argentier du pays a rencontré le président de la banque africaine de développement avec lequel il a soulevé l'interconnexion électrique djibouto-éthiopienne et le projet de géothermie, financés par le bailleur de fonds africain.

Bref, le banquier Donald Kaberuka a assuré le ministre Ilyas Moussa Dawaleh de la disponibilité et de l'intérêt de son institution au développement du potentiel géothermique djiboutien.

C’est dire combien ce projet forme avec l'interconnexion électrique djibouto-éthiopienne et la future ligne ferroviaire Tadjourah-Mekele des modèles d’intégration régionale.


 

12/10/2011 : Développement des Ressources géothermiques

Développement des Ressources géothermiques

Basculer vers les énergies vertes

Financé à hauteur de 20 millions de dollars US par le Fonds pour l’Environnement Mondial, la Banque Mondiale et l’OPEP, le projet de développement géothermique a été lancé hier dans la salle de conférence du Ministère de l'Economie et des Finances.

Il était hier question du lancement du projet de développement géothermique dans la salle de conférence du Ministère de l'Economie et des Finances, chargé de l'Industrie et de la Planification.

L’évènement a regroupé de part et d’autre d’une table ronde le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Fouad Ahmed Ayé, le ministre de l'Habitat, l’Urbanisme et de l'Environnement, Hassan Omar Mohamed, de hauts cadres des pouvoirs publics concernés et des experts de la banque mondiale.

C’est dire le caractère vital de ce projet de géothermie qui sera financé à hauteur de 20 millions de dollars US par le Fonds pour l’Environnement Mondial, la Banque Mondiale et l’OPEP.

Un détail aussi significatif a valu au directeur général du CERD, au chef de projet du Ministère de l’Energie et de l’Eau et au chef de la mission de la banque mondiale de faire des présentations respectives sur la stratégie d’exploration des forages dans la région du lac Assal et la phase développement des énergies géothermiques.

L’exploitation de ce potentiel géothermique permettra à terme la mise en service la centrale géothermique et permettra ainsi de libérer le pays de la contrainte énergique en matière d’accès mais également de coût.

… Mobilisation des ressources financières. 
De toute évidence, l’argent est le nerf de la guerre engagée dans la maîtrise des ressources géothermiques. Le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, l’a rappelé en des termes limpides.

Que faut-il retenir de ses propos ? D’abord, la phase d’exploration sera financée par l’Etat. Ensuite, la phase de développement, une fois la ressource prouvée, se fera sous la forme d’un partenariat public privé (PPP).

Les deux volets de ce chantier d’envergure ont donc incité les autorités nationales à initier un processus de mobilisation de ressources financières notamment sous forme de prêts concessionnels et de dons.

D’ores et déjà, Djibouti a pu bénéficier d’un appui de l’OPEP pour 7 million de dollars US, du Fonds FEM pour 6,64 millions de dollars US et de l’IDA (International Dévelopment Association) pour 6 millions de dollars US.

Ainsi, les ressources mobilisées serviront au forage de puits d’exploitation de 7 pouces. Et ce, faut-il préciser, pour minimiser les coûts de la phase exploratoire.

La réalisation des forages devrait s’achever à l’horizon 2013. C’était hier du moins la conviction affichée du ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh.

Le décideur politique a également confirmé que ces financements permettront la mise en œuvre la seconde phase du programme de développement de la centrale géothermique, d’une puissance de 56MW.

L’aboutissement du chantier est prévu à l’horizon 2018 selon les confidences du grand argentier du pays.

Mieux, la mise en service de cette centrale géothermique devrait accélérer le basculement de Djibouti vers les énergies vertes dans moins d’une décennie si l’on suit jusqu’au bout le raisonnement du ministre Ilyas Moussa Dawaleh.


10/10/2011 : Evaluation des besoins post catastrophe

Evaluation des besoins post catastrophe

Jeter les bases d’un cadre stratégique

Il était hier question de l’évaluation des besoins post catastrophe dans la salle de réunion du bâtiment Pataré, sis au Héron, du Ministère de l’Economie et des Finances. La thématique soulève la pertinence des efforts communs du gouvernement djiboutien, de la banque mondiale, du système des nations unies et de la représentation de l’union européenne en vue de valider un processus dit PNDA de son acronyme qui apportera non seulement des bouffées d’oxygène pour les populations victimes de la sécheresse ou autres calamités naturelles mais sera aussi un vecteur de développement national.

Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, Ilyas Moussa Dawaleh, a procédé hier au lancement des travaux d’un atelier de formation sur l’évaluation des besoins post catastrophe dans la salle de réunion de la direction du financement extérieur, sis au Héron.

La cérémonie inaugurale de ce séminaire de dix jours a, outre le ministre Ilyas Moussa Dawaleh, regroupé sur place l’ambassadeur de l’Union Européenne accrédité à Djibouti, Nicolas Delcroix, des officiels onusiens dont le représentant du PAM, Mario Touchette, des experts de la banque mondiale, le directeur du financement extérieur du Ministère de l’Economie et des Finances, Almis Mohamed Abdillahi, et des responsables de différents ministères sectoriels.

La tenue de ces assises découle d’une initiative conjointe du gouvernement djiboutien, de la banque mondiale, du système des nations unies et de la représentation de l’Union Européenne au pays.

…Des priorités communes. L’évènement d’hier prend source dans le contexte de sécheresse de mise à Djibouti et chez ses voisins de la Corne de l’Afrique.

De ce fait, les autorités nationales ont sollicité l’appui de la banque mondiale dans la mobilisation des ressources et la mise en place d’un cadre stratégique d’évaluation des besoins post catastrophe ou PNDA de son acronyme anglais.

Un double objectif qui laisse entrevoir les thématiques au centre des débats entre les participants de l’atelier. Ainsi, le premier thème à l’ordre du jour porte sur la détermination des impacts socio-économiques du déficit hydrique, y compris l’évaluation des dommages, besoins et pertes de récupérations humaines.

Le second volet vise l’identification des besoins de relèvement et d’atténuation par secteurs. Qu’il s’agisse des besoins de récupération humaine ou du coût des options de réponse sur le court et moyen terme pour guider l’élaboration du cadre de recouvrement.

Le troisième sujet d’intérêt commun est l’établissement d’un mécanisme de coordination entre les partenaires internationaux techniques et financiers qui permette une évaluation pertinente des besoins post catastrophe et la mise en œuvre d’une stratégie de soutien adéquat.

Le quatrième et dernier point concerne le renforcement des capacités des ministères sectoriels et des partenaires en vue de mener ce genre d’activité à l’avenir.

Autant de priorités soulèvent la pertinence des efforts communs du gouvernement djiboutien et de la banque mondiale dans la validation de ce processus dit PNDA qui constitue en soi un vecteur de développement national.

29/09/2011 - : Communiqué

Le jeudi 29 septembre 2011 à 13h, une cérémonie de signature d'une convention entre la République de DJIBOUTI et GIZ-IS  (branche de l'Agence Allemande de la Coopération Technique) a eu lieu à l'Ambassade de DJIBOUTI a ADDIS ABEBA. Ont respectivement signé la convention S.E.M. MOHAMED IDRISS FARAH, Ambassadeur de DJIBOUTI en ETHIOPIE, et M. MARTIN HANSEN, Représentant de GIZ-IS et basé à ADDIS ABEBA. Etaient présent lors de cette cérémonie de signature, M. MOHAMED ALI HASSAN, Secrétaire Général du M.A.E.C.I., et M. ALMIS MOHAMED ABDILLAHI, Directeur des Financements Extérieur du M.E.F.I.P.

La signature de la convention porte sur les modalités d'intervention de GIZ-IS en République de DJIBOUTI. Les secteurs d'intervention retenus portent sur les énergies renouvelables, l'habitat et plus particulièrement les logements sociaux ainsi que toutes autres domaines qui pourraient être reconnus par l'Etat. La présente convention permet à la GIZ-IS d'inscrire la République de DJIBOUTI parmi les pays relevant de sa compétence et permettra à cette dernière de pourvoir mobiliser avec l'accord des autorités et pour la République de DJIBOUTI des ressources auprès des partenaires au développement

 

24/09/2011 - : Classement de la banque mondiale des indicateurs de performance logistique dans lequel les Douanes djiboutiennes occupent un rang honorable

La Banque mondiale a rendu publics les résultats d’une enquête mondiale sur les indicateurs de performance logistique. A scruter de près le classement général du bailleur de fonds, Djibouti occupe le 100ème rang mondial dans le secteur de dédouanement. Au niveau régional, la douane djiboutienne s’adjuge la première place devant les institutions homologues des pays de la Corne d’Afrique. Elle détient la troisième position parmi les douanes du marché commun d’Afrique de l’Est et Australe, plus connu sous son acronyme anglais de COMESA.

La vocation de « hub » régional de Djibouti se confirme. Avec la publication des conclusions d’une récente enquête de la Banque mondiale qui porte sur les indicateurs de performance logistique. Diverses leçons sont à tirer des résultats de cette étude disponibles sur le portail numérique du bailleur de fonds, sis à Washington.
Primo, l’enquête de la Banque mondiale a couvert 155 pays à travers le monde. Elle repose sur une méthodologie peu suspecte de complaisance. Elle a ciblé des transitaires et des transporteurs express internationaux auxquels l’institution financière a posé une série de questions sur la procédure de dédouanement, l’infrastructure, le transport, la compétence et la qualité des services de logistique, le suivi d’expéditions et le délai de livraison.
Après épluchement des réponses de l’échantillon cible, la Banque mondiale a établi un classement général. A le scruter de près, Djibouti occupe le 100ème rang mondial dans le secteur de dédouanement. Le pays devance ainsi d’autres nations industrialisées ou riches en matière premières  telles que la Fédération de Russie, l’Ukraine, la Serbie, l’Iran, le Pakistan et le Venezuela pour ne citer que ceux-là. Au niveau continental, Djibouti surclasse des pays africains comme l’Algérie, l’Angola, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Gabon, la Guinée-Bissau le Kenya, le Mozambique, la Namibie, le Nigéria, le Rwanda, le Sierra Leone, le Soudan et la Zambie…etc en la matière.
Soulignons au passage que la douane djiboutienne s’adjuge la première place devant les institutions homologues des pays de la Corne d’Afrique dans le classement général de la Banque mondiale. De même, elle détient la troisième position parmi les douanes du marché commun régional, plus connu sous son acronyme anglais de COMESA.
Autant de détails significatifs découlent des efforts de modernisation engagés ces dernières années. D’ailleurs, l’administration douanière djiboutienne poursuit son programme de réforme, notamment la mise en service prochaine de la dernière version du logiciel Sydonia.
Elle a aussi édité  son nouveau code intégrant tous les standards internationaux et mis en œuvre le protocole du transit douanier sur le corridor djibouto-éthiopien. C’est dire le devenir prometteur de la Douane djiboutienne qui aura forcement un impact décisif sur le développement socioéconomique du pays.

 

15/09/2011 - Djibouti/BID : Pose de la première pierre du futur centre commercial et résidentiel au lotissement « sans fil » 


Le Président de la République et le Président de la Banque Islamique de Développement ont procédé ce jeudi 15 septembre 2011 à la pose de la première pierre du futur centre commercial et résidentiel au lotissement sans fil. 

Cette cérémonie réalisée sous le haut patronage du président de la République, s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, des parlementaires, des ambassadeurs accrédités à Djibouti, des représentants des agences de développement basées à Djibouti (ONU) et des représentants de la société civile.

La construction de ce centre commercial et résidentiel sera financée par la Banque Islamique de développement sous forme d’un prêt d’un montant de 8.5 millions de dollars. 
Ce projet vise à promouvoir les Biens Waqfs, à accroître les recettes et revaloriser les actifs de l’administration des Biens Waqfs. L’accord de financement a été conclu à ce titre le 4 août 2010. 

Le projet consiste à construire un centre commercial et résidentiel au lotissement « sans fil », sur deux parcelles de terrain. Le premier site abritera un centre résidentiel d’une superficie de 5000 m2 composé de trois immeubles de deux étages qui seront repartis en 16 logements de type 2 et 3 et en locaux et bureaux de location. Le deuxième site abritera un centre commercial d’une superficie de 10 000 m2 et pourvu d’un parking pour les visiteurs et employés.

Ce grand projet contribuera au développement du patrimoine des Biens Waqfs notamment dans le domaine de l’investissement immobilier.

En marge de cette cérémonie, un accord de don d’un montant de 300 000 USD a été conclu avec la Banque Islamique de Développement pour un appui à la sécheresse.

Les performances économiques réalisées cette dernière décennie, ont été significatifs et ont transformé profondément l’économie de Djibouti avec la libéralisation du secteur bancaire, les réformes structurelles engagées par le gouvernement pour promouvoir un climat des affaires propice aux investissements étrangers, la politique de lutte contre la pauvreté. 

Toutefois la portée de ces efforts se retrouve fortement limitée par les tensions inflationnistes, la flambée du prix des hydrocarbures et des denrées alimentaires sans compter l’important phénomène de sécheresse qui sévit dans la région de la corne d’Afrique.

Pour limiter les répercussions de l’inflation des produits alimentaires, le gouvernement a procédé à une exemption des taxes sur les produits de base et à l’établissement d’un système de contrôle des prix. Ces mesures adoptées par le gouvernement pour contrecarrer les effets de la crise alimentaire ont été appuyées par les contributions des partenaires au développement telles que la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement. À moyen terme, il s’avère indispensable de développer l’agriculture pour réduire la dépendance alimentaire vis-à-vis des importations et investir davantage dans le secteur primaire. 

Au regard des besoins croissants en matière de sécurité et face à l’insuffisance des ressources nationales, il est impératif d’obtenir l’assistance des partenaires extérieurs afin de mobiliser des ressources supplémentaires. 
La contribution de la BID et des partenaires multilatéraux (Banque mondiale et Banque Africaine) et bilatéraux (Chine, France, Allemagne, Japon et Corée du Sud) est en ce sens appréciée et considérée utile pour la réalisation de ces objectifs

 

15/09/2011 - Le chef de l’Etat pose la première pierre d’un futur centre commercial et résidentiel dédié aux Biens Waqfs 


Le président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, a procédé aujourd’hui à la pose de la première pierre d’un futur centre commercial et résidentiel dédié aux Biens Waqfs.

Cette cérémonie, placée sous le haut patronage du chef de l’Etat, s’est déroulée en présence des membres du gouvernement et de l’Assemblée nationale, des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales basées à Djibouti, ainsi que le président de la banque islamique de développement.


Il y a lieu de souligner que la construction de ce centre commercial et résidentiel sera financée par la banque islamique de développement sous forme d’un prêt d’un montant de 8.5 millions de dollars.

Rappelons qu’un accord de financement a été signé en ce sens il y a de cela un peu plus d’une année 

Notons par ailleurs que ce projet vise à la promotion des Biens Waqfs à travers la création d’un espace approprié susceptible d’aider à accroître les recettes et à revaloriser les actifs de l’administration en charge des Biens Waqfs. 

Toutefois, ces ambitions, aussi intéressantes soient-elles, ne pouvaient être réalisées sans la mise en place de projets porteurs. D’où la construction de ce centre commercial et résidentiel qui sera bâti sur une superficie totale de 15000 m2 au lotissement.

Le centre commercial devrait en outre comprendre deux principaux dont le premier abritera un centre résidentiel.

Le second site va abriter quant à lui un vaste centre commercial pourvu notamment d’un parking pour les visiteurs et employés.

Lors de la cérémonie de pose de la première pierre de cet important projet, un accord de don d’un montant de 300 000 dollars US a été conclu par ailleurs avec la banque islamique de développement dans le cadre de l’assistance aux sinistrés de la sécheresse.

 

 

15/09/2011 - Université de Djibouti : signature d’un protocole d’accord relatif au lancement d’une nouvelle filière de formation de techniciens supérieurs en statistiques 


Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a présidé hier la cérémonie de signature d’une convention tripartite entre la direction des statistiques et des études démographiques (DISED), l’université de Djibouti et l’école nationale de l’économie appliquée de la Côte d’Ivoire.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence également du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Dr Nabil Mohamed Ahmed, et le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd.

Les signataires de ce protocole d’accord sont le président de l’université de Djibouti, le Dr Abdillahi Omar Bouh, le directeur de la DISED, M. Idriss Ali Sultan, et le représentant de l’école nationale de l’économie appliquée de la Côte d’Ivoire, M. Koffi N’Guessan. 

Cette convention prévoit la mise en place d’un partenariat entre les différentes parties concernées en vue de travailler ensemble dans le processus de formation de techniciens supérieurs en statistiques au sein de l’Université de Djibouti. 

C’est en ce sens que les responsables de l’Université de Djibouti entendent inaugurer le mois prochain une nouvelle filière qui accueillera dés cette année quelque 35 étudiants sélectionnés au terme d’un concours de haut niveau.

Ces étudiants se verront dispenser des enseignements de qualité en conformité avec les exigences d’excellence en vigueur tant à l’Université de Djibouti qu’au sein de l’école nationale de l’économie appliquée de la Côte d’Ivoire.

Il convient de préciser que cette dernière institution de renommée internationale apportera son expérience à travers des missions d’enseignement et de stages de perfectionnement.

De son côté, la DISED va prendre en charge les frais inhérents aux missions d’enseignement et participera aussi au renforcement du contenu pédagogique dispensé au sein de la nouvelle filière de techniciens supérieurs en statistique

 

12/09/2011 - Lancement prochainement à Djibouti d’un nouvel outil de gestion des opérations douanières appelé "Sydonia World" 

La Chambre de Commerce de Djibouti a abrité aujourd’hui une réunion d’information sur l’utilisation d’un nouvel outil de gestion des opérations douanières appelé "Sydonia World".

De nombreux représentants du secteur privé ont été conviés à cette réunion visant à préparer le terrain au lancement prochainement à Djibouti de ce nouvel outil de gestion.

Soulignons au passage que le système de gestion appelé "Sydonia World"est à présent opérationnel dans plus de 150 pays de par le monde. Parmi ces pays, figurent certains Etats membres du Comesa.

Selon une expertise réalisée dernièrement par les services des douanes en partenariat avec la banque mondiale, l’usage de "Sydonia World" va aider à accélérer de manière significative les opérations douanières et améliorer en même temps la gestion des entrepôts.

La gare, le port et l’aéroport international de Djibouti seront les premiers sites à accueillir ce nouvel outil de gestion des opérations douanières dont le lancement est d’ailleurs très attendu.

 

04/09/2011 : Le ministre de l’Economie et des Finances et celui des Affaires Etrangères co-préside une réunion d’information avec les nouveaux ambassadeurs 

Discours du Ministre de l'Econmie des Finances

Discours du Ministre Delegué du Budget


La séance de travail s’est déroulée en présence du ministre délégué au budget, Amareh Ali Saïd, et de son collègue en charge de la coopération internationale, Ahmed Ali Silay, dans la salle Ras Syan du palace Kempinski. 

L’objet même de cette réunion portait sur le nécessaire choix d’une meilleure synergie entre les activités du Ministère de l’Economie et des Finances et celui des Affaires Etrangères. 

Encore faut-il préciser que la satisfaction de ce préalable s’impose comme une condition incontournable dans la mise en œuvre des grandes lignes de la politique de développement national. 

C’est du moins l’une des leçons majeures tirées des interventions que les membres du gouvernement ont faites devant les diplomates regroupés de part et d’autre de la table ronde de la salle Ras Syan de l’hôtel Kempinski. 

D’abord, la déclaration du chef de la diplomatie djiboutienne dans laquelle il a mis en exergue que le pays est à l’orée d’une ère nouvelle et d’un nouvel élan dans l’atteinte de ses objectifs de développement. 

Il s’agit là aux yeux de Mahmoud Ali Youssouf d’une lourde tache qui incombe à toutes les forces vives de la nation en général et aux ministères des Finances et des Affaires Etrangères en particulier. 

Le ton était donné pour les nouveaux ambassadeurs que leur ministre de tutelle a fortement exhortés d’entretenir des relations plus étroites avec les administrations publiques djiboutiennes. 

En ce sens, le ministre de l’Economie et des Finances les a assurés de la disponibilité des directions et services sous son autorité afin que nos représentations diplomatiques à l’étranger puissent s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions. 

Le décideur politique a informé ses interlocuteurs de la tenue prochaine d’une table ronde qui aura pour thème les enjeux de la dette au niveau national. 

En outre, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh est revenu sur la pertinence de la consigne du chef de la diplomatie djiboutienne à l’endroit des nouveaux ambassadeurs. Lesquels sont appelés à veiller au respect des exigences de rigueur et de transparence dans la gestion des deniers publics.

 

25/08/2011:Le président de la BAD participe à la conférence des donateurs organisée par l'UA sur la sécheresse et la famine dans la Corne de l'Afrique

 

Le président Donald Kaberuka de la BAD et sa délégation ont assisté à Addis-Abeba, le 25 août 2011, à la Conférence de l'UA sur la crise dans la Corne de l'Afrique. Cette crise provient de la combinaison de la pire sécheresse en 60 ans, de la guerre en Somalie, des mouvements en corollaire des réfugiés et des personnes déplacées. Cette conjugaison de facteurs a exacerbé les effets de la sécheresse. La conférence des donateurs a été convoquée pour organiser « une réponse africaine à un problème africain » de la part des gouvernements, des organisations internationales et du secteur privé. 

Dans sa déclaration au Sommet, le président a fait observer qu’« il est temps de mettre fin à ces cycles répétés de la famine dans la Corne, et que les solutions ne sont pas hors de notre portée. Répéter toujours les mêmes actions et attendre des résultats différents, voilà ce à quoi nous devons mettre un terme. Traitons les problèmes immédiats, mais planifions les solutions de long terme ». 

Il a fait remarquer que, bien que la Banque n'ait pas de mandat humanitaire, elle a apporté une contribution de quatre millions de dollars à travers les organisations compétentes. Le président a indiqué que la Banque vient d’achever une étude approfondie sur le développement durable de l'élevage dans la Corne de l'Afrique et un programme d'investissement sur quinze ans, qui a le potentiel de changer la dynamique de la gestion du bétail dans la région, élément crucial dans la construction de la résilience. 

Le Président a ajouté qu'un total de 300 millions de dollars seront engagés dans la région de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) entre 2011et 2013, à l'appui de programmes à long terme visant à  renforcer la résilience grâce aux interventions dans l'eau et l’agriculture, ainsi que la promotion des opportunités économiques dans la région. 

Il a souligné qu’avant 1990, la Somalie était une exportatrice nette de produits agricoles. «Les solutions de long terme, tant nationales que régionales, fondées sur la paix et la stabilité, sont essentielles pour rétablir la prospérité en Somalie».

25/08/2011: La Banque mondiale prévoit plus de 500 millions de dollars d’aide rapide en réponse d’urgence à la sécheresse dans la Corne de l’Afrique


WASHINGTON, le 25 juillet 2011 – À la veille du sommet international d’urgence sur la tragédie en cours dans la Corne de l’Afrique, la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui qu’elle fournit plus de 500 millions de dollars pour aider les victimes de la sécheresse, en plus des 12 millions de dollars en aide immédiate pour les personnes les plus durement touchées par la crise. 

Plus de 11 millions d’habitants de la région sont affligés par cette sécheresse, l’une des pires en 60 ans, qui entraîne une famine généralisée, des décès et la perte de récoltes et de bétail de subsistance. Une hausse des prix des denrées alimentaires et la détérioration des prix du bétail ont exacerbé la situation et l’ONU met en garde contre une dégradation des conditions dans les mois à venir.

« De l’aide et des secours immédiats constituent la principale priorité et il est important d’agir rapidement pour atténuer la souffrance humaine », déclara Robert B. Zoellick, Président de la Banque mondiale. « Nous gardons cependant un œil sur les solutions à long terme pour la reprise économique et l’amélioration de la résistance aux sécheresses, qui constituent des éléments clés au rétablissement des moyens de subsistance et pour veiller à ce que les sécheresses n’aient pas de tels effets sur les habitants à l’avenir. » 

L’Association internationale de développement (IDA), qui sert de Fonds de la Banque mondiale pour les plus pauvres, et le Dispositif mondial de réduction des effets des catastrophes et de relèvement (GFDRR) qui est financée par des donateurs, rendent déjà des fonds disponibles, avec plus de 500 millions de dollars venant de la restructuration de projets existants et de la réallocation immédiate et du traitement accéléré de nouveaux projets, dont du financement provenant du nouveau Crisis Response Window de l’IDA qui est assujetti à l’approbation du Conseil des gouverneurs. Ce financement pourrait soutenir les activités suivantes : a) un programme régional d’amélioration de la résilience aux sécheresses et d’aide au bétail pour restaurer les moyens de subsistance dans tous les pays de la région ; b) le déploiement à plus grande échelle grâce à du financement additionnel du Projet de développement communautaire du pastoralisme en Éthiopie, et des dispositifs du « filet de sécurité productif » ; c) une potentielle nouvelle opération agricole en Éthiopie ; et d) une potentielle opération au Djibouti. Un autre 12 millions de dollars seront immédiatement rendus disponibles par le GFDRR pour : restaurer les moyens de subsistance en milieu rural ; renforcer la résilience aux sécheresses ; et aider les exploitants agricoles à recommencer à planter à temps pour la prochaine récolte grâce à la fourniture de transferts de fonds, de semences, d’engrais et d’outils agricoles. En Somalie, le programme d’aide sera mis en oeuvre en s’appuyant sur les opérations préalables d’aide d’urgence et le partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et sur la présence et la capacité de cette dernière à rejoindre les zones les plus touchées de la Somalie, lorsque les circonstances le permettent. 

Les fonds du GFDRR sont également immédiatement disponibles pour soutenir la planification de la résilience régionale aux sécheresses en se basant sur une évaluation régionale des besoins et en développant la capacité régionale à réduire les risques de catastrophes et à y résister. 

Suite à des décennies de sécheresses récurrentes dans la Corne de l’Afrique, plusieurs projets de la Banque mondiale ont mis en place des mécanismes de prévoyance et de financement des risques qui seront immédiatement utilisés pour renforcer la réponse dans les communautés affectées par la sécheresse.

« La nature récurrente de la sécheresse et les risques grandissants qu’elle présente pour les gains économiques et sociaux réalisés dans cette région nécessitent une aide immédiate pour sortir de la situation actuelle, mais également pour renforcer la résistance à long terme aux sécheresses de la région », déclara Mme Obiageli Ezekwesili, Vice-présidente, Banque mondiale, région Afrique. 

L’aide de la Banque mondiale s’appuie sur une solide collaboration avec les gouvernements nationaux, les agences internationales, et les organisations régionales et non gouvernementales. Cette aide comprend l’évaluation de l’impact de la sécheresse en collaboration avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et un redressement précoce de la subsistance avec la FAO. La Banque mondiale soutient également les pays dans le développement de systèmes d’avertissement précoce et le renforcement de leurs agences de gestion des sécheresses qui peuvent aider à planifier les réponses aux crises.

Un signal d’alarme pour l’agriculture dans un climat changeant

« Cette crise alimentaire en Afrique de l’Est constitue un autre exemple édifiant de la raison pour laquelle les partenaires internationaux doivent faire de l’alimentaire une priorité », souligna M. Zoellick. « L’agriculture représente un tiers du PIB et trois quarts des emplois en Afrique subsaharienne. Lorsqu’une crise comme celle-ci survient, des millions de personnes en souffrent. L’agriculture est plus vulnérable au changement climatique que tout autre secteur. Un important effort international s’impose dès à présent pour relever ce défi. Une agriculture intelligente sur le plan climatique, notamment une accentuation de la recherche portant sur les graines résistantes aux sécheresses, et des stratégies transfrontalières de réduction des risques relatifs aux sécheresses sont essentielles à moyen et long terme. » 

À plus long terme, il est important que les pays de la Corne de l’Afrique se préparent à faire face aux sécheresses récurrentes que le changement climatique rendra encore plus intenses. Il est nécessaire d’adopter une approche intégrée de la sécurité alimentaire, de la pauvreté et du changement climatique. La Banque mondiale a annoncé en avril 2011 que la hausse des prix des denrées alimentaires avait fait sombrer 44 millions de personnes dans la pauvreté depuis juin 2010. Une autre hausse de 10 % de l’indice des prix alimentaires pourrait faire tomber 10 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté. Une action mondiale est essentielle et les partenaires internationaux pourraient aider en soutenant les petits exploitants agricoles en leur fournissant des semences, de l’engrais, de meilleures prévisions météorologiques et de meilleurs suivis de la production des cultures ; en concevant de meilleures moyens de transport de leurs produits vers les marchés ; et en fournissant de la nourriture et une protection sociale efficace pour les personnes les plus vulnérables. 

Le Groupe de la Banque mondiale a accru ses investissements dans l’agriculture et dans des domaines connexes de 4,1 milliards de dollars en 2008 à 6 à 8 milliards de dollars. Les deux dernières années de mise en œuvre de la Stratégie agricole pour la région de l’Afrique ont permis de plus que doubler le financement récolté par le secteur, d’environ 0,5 milliard de dollars par année en 2008 à 1,2 milliard de dollars en moyenne par année en 2009-2010. Le Plan d’action pour l’agriculture de la Banque mondiale met l’accent sur une aide accrue dans cinq domaines :augmentation de la productivité agricole ; création de liens entre les exploitants agricoles et les marchés ; réduction du risque et de la vulnérabilité ; amélioration de l’emploi autre qu’agricole en milieu rural ; et transformation de l’agriculture pour la rendre plus durable sur le plan environnemental et pour en faire une source de services environnementaux positifs.

 

 

24/08/2011 : Signature d'un Accord de Don

 

Le grand argentier du pays, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le directeur general du Fonds koweitien pour le développement économique arabe, M Hisham Ibrahim Al Waqyane, ont cosigné hier un accord de don, d’un montant de 2 millions de dollars américains, qui va servir de financement aux petits projets agricoles et programmes s’inscrivant dans le cadre de la sécurité alimentaire.

Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le directeur general du Fonds koweitien pour le développement économique arabe, M Hisham Ibrahim Al Waqyane, a entériné hier la signature d’un accord de don, d’un montant de 2 millions de dollars américains.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de la Secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, du Conseiller en charge des investissements auprès du Président de la République, M Fahmi Ahmed El Hag, du Secrétaire général du MEFIP, M Simon Mibrathu, et du directeur général de l’ADDS, M. Kadar Ismaël Guelleh, au cabinet du Ministre des Finances.

Cette subvention accordée par le KFAED sur les ressources du fonds pour la promotion de la vie décente, créée en 2008 par son Altesse Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, émir de l’Etat koweïtien est destinée au financement des petits projets agricoles et des programmes s’inscrivant dans le cadre de la sécurité alimentaire.

En sa qualité de récipiendaire, l’agence djiboutienne de développement social (ADDS) sera chargée de la gestion du projet. Lequel rentre dans le cadre de la politique nationale de lutte contre la pauvreté. Car il vise à appuyer le développement agricole et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Dans un discours prononcé à cette occasion, le Ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, n’a pas manqué de saluer l’initiative du Cheick Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, de soutenir les pays musulmans dans leurs efforts pour la sécurité alimentaire.

 
 
 

24/08/2011 - Le Premier Ministre s’entretient avec le Directeur général du Fonds Koweitien pour le développement économique

 

M. Al-Waqyan se trouve à Djibouti dans le cadre de la signature ce mercredi, avec le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances, M. Ilyass Moussa Dawaleh, d’un accord de don de 2 millions de dollars US destiné a améliorer la sécurité alimentaire à Djibouti. 

Cette subvention accordée par le KFAED sur les ressources du Fonds pour la promotion de la vie décente créée en 2008 par son Altesse Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, Emir de l’Etat koweitien, est destinée au financement des petits projets agricoles et des projets s’inscrivant dans le cadre de la sécurité alimentaire.

L’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), en sa qualité de récipiendaire du don sera chargée de la gestion du projet.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de lutte contre la pauvreté et vise entre autres à appuyer le développement agricole et l’amélioration des conditions de vies des populations rurales.

Ont pris part à la cérémonie de signature de cet accord, la Secrétaire d’Etat à la Solidarité nationale, Mme. Zahra Youssouf Kayad, le Conseiller du Président aux investissements, M. Fahmi Ahmed Al-Hag, le Directeur général de l’ADDS, M. Kader Ismaïl, ainsi que des représentants du Fonds koweitien.

 

15/08/2011 : Une convergence d'intérêts

 

Avec à sa tête le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, une mission djiboutienne a séjourné du jeudi 27 juillet au dimanche 30 juillet derniers à Addis-Abeba où ses membres ont discuté avec les autorités compétentes éthiopiennes des conditions de mise en œuvre de grands projets d’infrastructures qui visent l’amélioration de la fluidité des échanges commerciaux dans la perspective de l’intégration des économies régionales.

Forte de plusieurs personnes, une délégation nationale s’est rendue du jeudi 27 juillet au dimanche 30 juillet derniers à Addis Abeba.

Conduite par le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, celle-ci comprenait notamment le ministre délegué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, et plusieurs hauts fonctionnaires djiboutiens. Citons le secrétaire général par intérim du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, M. Mohamed Ali Hassan, la directrice de l’Economie du MEFIP, Mme Mariam Hamadou, son collègue des Douanes, M. Gouled Ahmed Youssouf, le conseiller technique du Ministre, M. Abdi Houssein Bidid, et le directeur par intérim du commerce et de la normalisation au sein du département ministériel du Commerce, M. Ali Daoud Abdou.

Ainsi, le séjour à Addis Abeba a été une occasion propice pour les deux membres du nouveau gouvernement djiboutien de prendre contact avec leurs homologues éthiopiens. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre du suivi des relations économiques et commerciales entre les deux pays.

Au cours de leurs entrevues, les officiels djiboutiens et leurs interlocuteurs éthiopiens ont réaffirmé leur souhait commun de réussir les chantiers profitables au développement socio-économique de Djibouti et de l’Ethiopie. Grands projets d’infrastructures.

Lors de l’entretien avec le ministre éthiopien des Transports, M Deriba Kuma, il a été question de l’importance capitale d’accélérer conjointement l’achèvement des grands projets d’infrastructures (routes, Chemin de fer, ports), tournés vers le développement des échanges commerciaux et le renforcement de la compétitivité des économies djiboutienne et éthiopienne dans la sous-région de l’IGAD et au délà le marché commun régional plus connu sous son acronyme anglais de COMESA.

A cet égard, les deux parties ont soulevé le chantier de la route passant par Dire Dawa, l’état d’avancement de la construction du corridor Nord (Dorra-Balho), la réhabilitation du Chemin de Fer Djibouto-ethiopien et la construction d’une nouvelle voie ferrée pour le Corridor nord, le projet du Port de Tadjourah, le tourisme et la circulation des ressortissants des deux pays.

Elles se sont accordées autour de la necessité de constituer des comités conjoints sectoriels dans la mise en œuvre de ces priorités communes. Intégration des économies djiboutienne et éthiopienne.

Un même consensus a émergé pendant la rencontre entre les deux deux decideurs politiques djiboutiens et le ministre éthiopien des Finances,Soufian Ahmed.

Elle a permis aux responsables des deux pays de jeter les bases d’un nouvel élan dans l’intégration de leurs économies respectives via une harmonisation des politiques de développement des secteurs clés comme l’énergie à travers l’interconnexion, les transports et la chaîne logistique.

En ce sens, les deux parties ont évoqué la concrétisation des grands projets d’infrastructure dont un corridor performant et compétitif, l’importance d’une concertation conjointe pour bénéficier des Fonds pour le développement des infrastructures disponible auprès de l’UA, l’obtention de l’assistance assistance technique du COMESA pour développer un système douanier compatible entre les deux pays, la nécessité d’œuvrer en commun dans la réalisation des projets du NEPAD, l’accélération de l’intégration régionale. Relever autant de défis suppose une stabilité de notre région.

C’est du moins la logique dominante chez les parties djiboutienne et éthiopienne. On retrouve une telle convergence de vues lors de l’entrevue entre la délégation djiboutienne et le ministre éthiopien du Commerce, M. Abdirahman Cheik Mohamed.

Cette réunion a permis de réaffirmer l’importance d’améliorer la qualité des relations commerciales, notamment à travers la signature d’un protocole d’accord commercial transfrontalier et l’intensification de la lutte contre la contrebande et le commerce illégal.

Sur ces points, les intervenants des deux bords ont convenu de travailler conjointement pour lever les barrières susceptibles d’entraver l’essor des échanges commerciaux entre les deux pays et d’œuvrer de concert en vue d’une meilleure régulation de leurs marchés respectifs la facilitation des échanges commerciaux.

En marge des rencontres officielles. En marge des rencontres officielles avec les hautes autorités éthiopiennes, le grand argentier djiboutien, M Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, ont eu un entretien avec les ministres sud soudanais respectivement en charge des Affaires Etrangères et des Finances avec lesquels ils ont abordé les perspectives de renforcement des relations économiques et commerciales entre les deux pays.

De niveau moindre, les hauts cadres du Ministère djiboutien et les responsables de la CEA (Commission Economique Africaine) ont tenu une réunion de travail sur l’assistance technique de cette dernière dans la recherche d’éventuels financements au profit du chantier du port de Tadjourah. L’aboutissement du projet est vital dans la concrétisation du Corridor Nord.

Dans l’attente de la prochaine commission mixte djibouto-ethiopienne, prévue pour le dernier trimestre de 2011, les comités conjoints sectoriels devraient se pencher en amont sur les dossiers en suspens et de dégager des solutions adéquates au nom de la convergence d’interêts des deux pays.

05/08/2011 - Lancement des opérations d’assistance aux victimes de la sécheresse

Sous la supervision du ministre de l’Intérieur, M. Hassan Darar Houffaneh, une première opération d’assistance aux victimes de la sécheresse a été réalisée à Garabtisan, à 25 km de la localité de Balho, dans le district de Tadjourah.

Outre le ministre de l’Intérieur, la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, le coordinateur du comité chargé de la réponse à la sécheresse, M. Ahmed Mohamed Madar, le secrétaire exécutif de l’ONARS, M. Elmi Isman Yonis, ainsi que des représentants des organismes onusiens ont pris part aux travaux de cette opération.

Située à 25 km au sud-est de Balho, Garabtisan est une des localités les plus touchées par la sécheresse et son cortège de famine et de soif.

Plus de 300 familles à Garabtisan qui est devenue aujourd’hui malgré elle un camp de regroupement des populations issues des villages avoisinants et fuyant devant les affres de la sécheresse.

Accueillis par le préfet de Tadjourah, M. Abdourazak Daoud, le ministre de l’Intérieur et la secrétaire d’Etat à la Solidarité nationale, ont remis les premiers dons de vivres aux nombreuses familles sinistrées qui peuplent désormais la localité de Garabtisan.

Sacs de riz et de sucre, bidons d’huile et cartons de dattes et de lait ont été offerts aux malheureuses populations qui en avaient bien besoin.

Le volet logistique étant pris en charge conjointement par les forces armées djiboutiennes, l’ONARS et Djibtélécom, la première phase de ces opérations de distribution de vivres s’est déroulée dans un climat empreint de solidarité et de fraternité.

Soulignons enfin que des opérations similaires seront entreprises dans les jours qui suivent au profit au profit de quelque 18 000 familles touchées par la sécheresse et vivant un peu partout dans le territoire national.

 

24/07/2011 : Un elan solidaire

 

L’heure est au branle-bas de combat contre la pire sécheresse de ces soixante dernières années à Djibouti et dans les pays de la sous région. Le ministre de l’Intérieur, Hassan Darar Houffaneh, et son collègue de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, ont jeudi dernier lancé un appel à la solidarité nationale en faveur des communautés rurales nécessiteuses d’une assistance humanitaire d’urgence lors de la table ronde qui a regroupé plusieurs autres membres du gouvernement et une vingtaine de représentants de la communauté d’affaires dans les murs de la chambre consulaire de Djibouti.

Une réunion importante sur la riposte nationale contre les effets de la sécheresse s’est tenue jeudi 21 juillet dernier dans la salle de conférence de la chambre de commerce de Djibouti.

La séance a regroupé de part et d’autre d’une table ronde une vingtaine d’hommes d’affaires djiboutien, dont le président de la chambre consulaire, Saïd Omar Moussa, et plusieurs membres du gouvernement.

Citons le ministre de l’Intérieur, Hassan Darar Houffaneh, le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Ahmed Awaleh, le ministre délégué au Commerce, Abdi Ilmi Achkir, et la secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale, Zahra Youssouf Kayad.

La rencontre a été propice au ministre de l’Intérieur pour dresser un tableau réaliste de la situation préoccupante des communautés pastorales et rurales, rendues vulnérables par les effets de la sécheresse récurrente qui sévit sous les cieux djiboutiens et dans les autres pays de la Corne de l’Afrique.

Au terme de son exposé, M. Hassan Darar Houffaneh a lancé un appel à la solidarité nationale en faveur des populations rurales nécessiteuses d’une aide d’urgence.

Le message a du sensibiliser les représentants du groupement d’intérêt économique des transitaires djiboutiens, fort de vingt quatre membres.

Puisque le président de ce GIE professionnel, Hassan Ahmed Doualeh, a fait un don avec la remise d’un chèque de 5 millions Francs Djibouti, aux mains du ministre de l’Intérieur, Hassan Darar Houffaneh.

Idem, l’élu consulaire Saïd Omar Moussa a promis au gouvernement une contribution financière de 10 millions Francs Djibouti de la chambre de commerce de Djibouti.

Ces sommes d’argent seront versées sur le compte bancaire ouvert pour tous les citoyens djiboutiens et les entreprises locales, désireux d’améliorer l’ordinaire de quelques 120.000 personnes victimes de la sécheresse.

De son côté, le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a fait au micro une déclaration officielle dans laquelle il a évoqué le geste généreux du Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, qui a octroyé un chèque personnel de 20 millions Francs Djibouti au profit des populations rurales en proie aux privations résultant de la pire sécheresse de ces soixante dernières années.

Bref, M Ilyas Moussa Dawaleh a confirmé la décision du gouvernement djiboutien de mobiliser des fonds propres de 220 millions Francs Djibouti dans le cadre de l’élan solidaire sous diverses formes en faveur des sinistrés de la sécheresse qui se met progressivement en place au niveau national.

 
 

Contrebande transfrontalière à Loyada Une riposte concertée

Des délégations ministérielles djiboutienne et somalilandaises se sont déplacées hier jusqu’au poste frontalier de Loyada où elles ont pris une pleine mesure de l’efficacité des procédures douanières en vigueur de part et d’autre. Un double exercice qui n’a rien de fortuit. Puisque la tournée d’inspection rentre dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre la contrebande transfrontalière de khat, de cigarettes et d’autres produits illicites que les autorités djiboutiennes et somalilandaises entendent désormais mener de concert.

Conduite par le ministre des Finances du Somaliland, M Mohamed Hachi Elmi, une délégation somalilandaise séjourne depuis l’après-midi de lundi dernier à Djibouti.

Celle-ci comprend notamment le ministre du Commerce et de l’Industrie et le président de la chambre consulaire du Somaliland.

Les visiteurs de marque se sont rendus hier au poste frontalier de Loyada en compagnie du ministre des finances , M Ilyas Moussa Dawaleh, du ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, et du ministre délégué au Commerce, M Abdi Ilmi Achkir.

Le déplacement s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre la contrebande transfrontalière que les autorités djiboutiennes et somalilandaises entendent désormais mener de concert.

En ce sens, les deux délégations ministérielles ont visité les deux côtés du village frontalier de Loyada. Elles ont passé en revue les procédures douanières en vigueur de part et d’autre. Les moyens humains et techniques aussi qui sont mobilisés en vue de faciliter la libre circulation des biens et des personnes à Loyada.

Ainsi, les décideurs politiques djiboutiens et leurs homologues somalilandais ont constaté de visu l’état d’avancement de la construction d’un nouveau bâtiment moderne de la direction des Douanes de ce côté-ci de la frontière. L’édifice devrait abriter un système informatisé de gestion douanière à terme.

L’aboutissement du chantier devrait favoriser non seulement un suivi en temps réel de la circulation des biens et des personnes mais aussi une harmonisation des contrôles douaniers.

Un double objectif qui va de pair avec le renforcement de la lutte contre la contrebande de khat, de cigarettes et d’autres produits des deux côtés de la frontière de Loyada.

A cet égard, les politiques djiboutiens et somalilandais ont convenu du déploiement des ressources conjointes dans la zone frontalière de Loyada. Tant mieux dans la mesure où le phénomène de contrebande représente un manque à gagner en termes de recouvrement des recettes fiscales.

De cette riposte concertée, les autorités djiboutiennes et somalilandaises en attendent l’éradication des trafics de contrebande de produits illicites qui portent préjudice au développement social et économique de Djibouti et du Somaliland.

 

16/07/2011 - Sécheresse : le Premier ministre lance un appel humanitaire d’urgence en direction de la communauté internationale 


Le Premier ministre M. Dileita Mohamed Dileita, a présidé jeudi 14 juillet une réunion de validation de l’appel humanitaire destiné à atténuer les effets de la sécheresse en République de Djibouti. 

Cette réunion s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur, M. Hassan Darar Houffaneh, du chef de la diplomatie djiboutienne, M. Mahamoud Ali Youssouf, du ministre de la Santé M. Ali Yacoub, du  ministre de l’Agriculture, M. Mohamed Awaleh et de la Secrétaire d’état à la Solidarité Nationale, Mme Zarah Youssouf Kayad.

Au cours de son intervention, le Premier ministre a rappelé : "la sécheresse récurrente à Djibouti et ses effets dévastateurs continuent d’affecter plus de 120.000 personnes qui appartiennent aux franges les plus vulnérables de la population nationale. Citons notamment les éleveurs, les nomades et les membres des communautés pastorales dans les zones rurales. Elle a entraîné un enchaînement de conséquences telles qu’une réduction dramatique des réserves d’eau, des pertes massives en bétail, la dégradation similaire de la santé et de la production animale".

M. Dileita Mohamed Dileita a sollicité à cet effet la mobilisation de la communauté internationale pour réunir les fonds nécessaires, soit un  montant total de 21 millions de dollars US.

"Je profite de cette occasion pour demander à la communauté internationale d’apporter les fonds nécessaires pour la concrétisation des projets destinés à atténuer les effets de la sécheresse sur les populations rurales de nos régions", a t-il dit.

 

08/07/2011 : Le Conseil d’administration du FMI conclut la quatrième revue de l’accord FEC en faveur de Djibouti et approuve un décaissement de 2,35 millions de dollars EU

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la quatrième revue des résultats économiques de Djibouti dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC)1. La décision du Conseil d’administration qui a été prise selon la procédure d’adoption par défaut d’opposition2, permet le décaissement immédiat d’un montant équivalant à 1,476 millions de DTS (soit environ 2,35 millions de dollars EU), ce qui porte le total des décaissements effectués jusqu’à présent au titre du programme à 9,768 millions de DTS (15,53 millions de dollars EU environ).

Le Conseil a également accordé, à la demande des autorités Djiboutiennes, deux dérogations pour la non observation de critère de réalisation continus relatifs à la non accumulation d’arriérés de paiements intérieurs et extérieurs, en raison de la modicité de l’écart par rapport aux objectifs du programme et des mesures correctrices prises par les autorités. Celles-ci visent principalement l’amélioration de la gestion de trésorerie et une exécution plus rigoureuse des paiements au titre du service de la dette extérieure. Le gouvernement Djiboutien reste déterminé à atteindre les objectifs du programme, notamment en ce qui concerne la discipline budgétaire et les réformes structurelles relatives à la mobilisation des recettes fiscales, la gestion des finances publiques, la supervision bancaire et la gouvernance de la Banque centrale.

L’accord FEC en faveur de Djibouti a été approuvé le 17 septembre 2008 (voir Communiqué de presse no 08/211) pour un montant équivalant à 12,72 millions de DTS (environ 20,22 millions de dollars EU soit 80 % de la quote-part de Djibouti au FMI). Le 7 janvier 2011, l’accord FEC a été prorogé pour une durée de 9 mois, au 16 juin 2012 (voir Communiqué de presse no 11/3).

1 La facilité élargie de crédit (FEC), qui a remplacé la facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) comme principal outil dont dispose le FMI pour apporter un soutien financier à moyen terme aux pays à faible revenu, se caractérise par des plafonds d’accès plus élevés, des conditions de financement plus favorables, une plus grande souplesse dans la conception des programmes qu’elle appuie et une conditionnalité à la fois plus simple et mieux ciblée. Le taux d’intérêt des financements accordés au titre de la FEC est de 0 %, avec un différé d’amortissement de 5 ans ½ et une échéance maximale de 10 ans (http://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/ecff.htm). Le FMI revoit tous les deux ans les taux d’intérêt de tous ses guichets de financement concessionnel.

2 Le Conseil d’administration prend des décisions par défaut d’opposition lorsqu’il convient qu’une proposition soumise à son examen peut être adoptée sans qu’il soit nécessaire de convoquer une réunion formelle à cet effet.



06/07/2011 : Signature d’une convention de financement

Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le commissaire européen au développement, M. Andris Pielbags, ont cosigné hier une convention de financement d’un montant de 15 millions d’euros, destinée au programme de développement de l’énergie.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du Ministre délégué chargé du Budget, M Amareh Ali Saïd, au Palace Kempinski de Djibouti ville.

Ainsi, le protocole d’accord s’inscrit dans le cadre des priorités du gouvernement djiboutien qui visent une réduction de la dépendance d’énergie électrique d’origine thermique pour mieux faire face au coût élevé du pétrole, et le développement des sources d’énergies renouvelables.

C’est pourquoi Djibouti a fait appel au soutien de l’Union Européenne pour renforcer le projet d’interconnexion électrique entre l’Ethiopie et Djibouti qui jouit de l’appui financier de la banque africaine de développement (BAD).

L’objectif de ce chantier d’envergure est de permettre au pays de disposer d’une électricité tirée de sources renouvelables à meilleur marché. En ce sens, les deux parties djiboutienne et éthiopienne ont opté pour l’exploitation de l’énergie hydraulique.

D’une part, la construction d’un poste de 63 KV à Djibouti (palmeraie) permettra d’assurer l’arrivée des lignes 63 KV, de garantir et d’optimiser la répartition d’énergie sur la boucle de Djibouti-ville.

D’autre part, la construction d’un centre de dispatching nationale permettra de centraliser la gestion du système électrique de Djibouti rendu complexe du fait de l’interconnexion, de coordonner l’ensemble des acteurs, d’optimiser le parc de production de minimiser les pertes sur le réseau de l’opérateur national de l’électricité et de gérer les échanges avec le système électrique éthiopien.

Idem, la portée de ce projet consiste en la réduction du coût de production de l’énergie électrique à partir d’unités de production d’énergie renouvelable. Ce qui devrait non seulement faciliter l’accès des couches les plus démunies de la population à l'électricité mais aussi de soutenir la compétitivité des activités économiques du pays.

Autant de motifs ont valu au ministre Ilyas Moussa Dawaleh d’exprimer au commissaire Andris Pielbags sa gratitude pour la signature de ces conventions qui répondent au souci de l’amélioration des relations de coopération que Djibouti et l’UE entretiennent.

 

05/07/2011 : Andris Pielbags à Djibouti

A la tête d’une délégation forte de plusieurs personnes, le Commissaire européen au développement, M. Andris Pielbags, est arrivé dans la soirée de lundi dernier à Djibouti. Il a rendu hier une visite de courtoisie au Premier ministre et chef du gouvernement par intérim, M. Dileita Mohamed Dileita. Outre des visites de terrain, le commissaire européen a tenu des réunions techniques avec les ministres des Finances, de l’Intérieur et des Affaires Etrangères pour discuter des enjeux en cours et améliorer la visibilité des programmes de l’Union Européenne en cours d’exécution sous nos cieux.

Le Premier ministre et chef du gouvernement par intérim, M. Dileita Mohamed Dileita, a reçu hier le Commissaire européen au développement, M. Andris Pielbags, dans le cadre de sa visite de travail à Djibouti.

L’entretien s’est déroulé en présence de certains membres du Gouvernement, bénéficiant des appuis financiers des fonds FED. Citons notamment le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Said.

Ainsi cette visite a donnée lieu à des échanges d’information concernant le processus de coopération de partenariat entre Djibouti et l’Union Européenne.

Par ailleurs, le commissaire européen a tenu des réunions techniques avec les ministres des Finances, de l’Intérieur et des Affaires Etrangères pour discuter des enjeux en cours et améliorer la visibilité des programmes de l’Union Européenne.

Il a été également question, entre autres, de l’appui apporté à la République de Djibouti par l’Union Européenne dans le cadre des FED dont les grands secteurs de concentration sont l’eau, l’assainissement, le transport et l’énergie.

De surcroît, l’ensemble de ces ressources a pu être engagé illustrant ainsi l’amélioration voir le renforcement de partenariat au développement.

De même, des visites de terrain ont eu lieu. Celles-ci ont conduit la délégation de M. Andris Pielbags au centre de malnutrition de l’Hôpital de Balbala et sur les sites des projets d’assainissement au Quartier IV et à la Cité Hodane.

L’appui de l’UE Les autorités nationales ont sollicité l’appui de l’UE pour l’assainissement de Balbala à travers l’initiative OMD pour 4,5 à 7 millions d’euros.

Cela illustre entre autre la volonté du gouvernement de mettre en place des politiques pour lutter contre la malnutrition à travers des programmes de luttes contre la pauvreté et par là d’améliorer le statut nutritionnel dans le cadre de la mise en place d’une politique de Sécurité alimentaire.

En ce sens, le Ministre des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, a exhorté l’UE à prévoir des ressources additionnelles et prendre des mesures visant à les mettre à disposition plus facilement et plus rapidement, en portant davantage l’accent sur l’intégration régionale afin de renforcer la compétitivité et diversifier l’économie ou encore à soutenir le gouvernement à améliorer la santé au niveau nutritionnel des groupes vulnérables en réduisant la malnutrition aiguë sur tout le territoire.

La partie européenne a exprimé son intérêt pour les points soulevés par la partie djiboutienne à soutenir le pays dans la mise en œuvre de ses reformes économiques, structurelles et sectorielles en rapport avec la réduction de la pauvreté. Enfin, Djibouti et l’UE se sont entendues pour améliorer leur partenariat dans tous les domaines d’intérêt commun.

05/07/2011 : La délégation du Sénat français au ministère de l’Economie et des Finances

Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a rencontré hier la délégation du Sénat français de passage au pays. Les deux parties ont discuté de plusieurs sujets d’intérêt commun au cabinet ministériel du grand argentier djiboutien

Une mission du Sénat français effectue actuellement une visite de travail au pays.

Elle a été reçue hier par le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le Ministre Délégué Chargé du Budget, M. Amareh Ali Said.

Avec à sa tête le sénateur Louis Duvernois, représentant des français établis hors de France et président du groupe interparlementaire d’amitié France Pays de la Corne de l’Afrique, la délégation française comprend notamment les sénateurs René Beaumont et Pierre-Yves Collombat, qui sont respectivement les présidents délégués pour Djibouti et l’Ethiopie au sein de ce même groupe interparlementaire d’amitié France Pays de la Corne d’Afrique, et l’administratrice et secrétaire exécutive de celui-ci, Mme Anne Laure Saint-Dizier.

L’entrevue s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France accrédité à Djibouti, M. René Forceville, du directeur de l’agence française de développement(AFD), M. Jocelyn Leveneur, et du directeur du centre culturel français Arthur Rimbaud, M. Denis Soriot.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont abordé divers sujets d’intérêt commun.

Citons le renforcement des relations bilatérales et de coopération entre Djibouti et la France, l’aide française dans les efforts de développement national, le contexte régional et les accords franco djiboutiens de défense.

 

26/06/2011 : Bref séjour du prince Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan

Une délégation d’affaires en provenance d’Abu Dhabi est arrivée en fin de matinée du dimanche 26 juin 2011 à bord d’un jet privé sur le tarmac de l’aéroport international de Djibouti.

Celle-ci était conduite par le prince Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan de la famille régnante de l'Emirat d'Abu-Dhabi.

Le séjour de l’homme d’affaires, qui dirige un groupe versé dans diverses activités dont l’aviation via la compagnie aérienne Dolphin Air et le pétrole, consistait principalement en une meilleure connaissance du cadre juridique et réglementaire des investissements et une évaluation des secteurs à haute potentialité du pays.

Le PDG Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan et sa délégation ont eu vers 14H une première et brève réunion de travail avec le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, dans le cabinet ministériel de cette dernière personnalité publique.

La rencontre s’est déroulée en présence du secrétaire général Simon Mibrathu et du directeur de l’agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), M. Mahdi Obsieh Darar.

Ensuite, le Ministre des Finances a offert un déjeuner d’affaires en l’honneur du prince Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan au Palace Kempinski où la partie djiboutienne a effectué des exposés sur le climat d’affaires et les opportunités d’investissements dans le secteur du tourisme.

Cela a, semble-t-il, permis de convaincre le visiteur de marque et les membres de sa délégation sur les retombées inhérentes au rôle de « hub » régional que Djibouti se donne les moyens de jouer dans les échanges commerciaux avec ses voisins et les pays du COMESA.

Puisque le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et le prince Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan ont tenu au terme du déjeuner d’affaires une seconde réunion de travail en compagnie de leurs principaux collaborateurs respectifs.

Les discussions entre les deux parties ont débouché sur des engagements réciproques quant à la mise en œuvre des programmes d’investissements dans les différents secteurs à haute valeur ajoutée de l’économie djiboutienne.

C’est en ces termes que le prince Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan et sa délégation ont quitté Djibouti à bord de leur jet privé vers 17H30mn de l’après midi du dimanche 26 juin 2011.

 

24/06/2011: M. LAMY - UN ACCORD SUR LA FACILITATION DES ÉCHANGES POUR RÉDUIRE LES COÛTS COMMERCIAUX ET STIMULER LE COMMERCE

Dans le discours qu’il a tenu à Bruxelles devant l’Organisation mondiale des douanes, le 24 juin 2011, le Directeur général Pascal Lamy a dit que la mise en œuvre des mesures de facilitation des échanges discutées à Genève pourrait réduire les coûts commerciaux de près de 10 pour cent. “Chaque jour supplémentaire nécessaire pour préparer les marchandises pour l’importation ou l’exportation diminue les échanges d’environ 4%.” C’est pourquoi un accord sur la facilitation des échanges dans le cadre du Cycle de Doha serait “un grand plus pour nos milieux commerciaux et en particulier pour beaucoup de petites et moyennes entreprises”. Le Directeur général a salué l’étroite collaboration qui existe entre l’OMC et l’OMD, en particulier en matière d’assistance technique et a suggéré que celle-ci se poursuive avec l’utilisation de l’approche “Fabriqué dans le monde” pour mesurer les flux commerciaux internationaux.

 

23/06/2011 : Affichage des prix des produits de consommation

Le ministère délégué auprès du ministère de l’Economie et des Finances chargé du commerce, des PME, de l’artisanat et de la formalisation a convoqué ce jeudi une réunion d’information avec les représentants détaillants du secteur du commerce.
Cette réunion présidée par le secrétaire général du commerce, M. Ali Ahmed, avait pour objectif d’informer les commerçants détaillants sur la mise en application du décret portant sur la concurrence, la répression de la fraude des prix sur la réglementation fixée par le ministère chargé du commerce.
Dans ces déclarations faite à la séance d’ouverture de cette réunion d’information, le secrétaire général du ministère chargé du commerce et le directeur du commerce ont exhorté les commerçants détaillants à mettre en application les tarifs des prix publiés chaque mois par le ministère sur tous les produits de consommation et les divers produits vendus dans leurs boutiques dont notamment des produits de première nécessité.

 

23/06/2011 :La banque mondiale accorde un don de 5,83 millions USD à Djibouti.

Un projet d'approvisionnement en eau et de développement de proximité en zone rurale a été approuvé aujourd’hui par la Banque mondiale. Il vise à améliorer l'accès à l'eau des populations rurales à Djibouti et accroître leur capacité à gérer les ressources agropastorales. Le don de 5,83 millions de dollars de l’IDA servira principalement à financer des projets pour aider les populations agricoles et pastorales de ce petit pays de la Corne de l’Afrique à faire face à une période marquée par ce que les Djiboutiens nomment "le problème de la soif" - les trois à quatre mois les plus durs de la saison sèche.

« Ce projet est conçu pour améliorer la résistance des ménages ruraux à la pénurie d'eau pendant la saison sèche. Il permettra d'investir dans la collecte de l'eau et l'accès aux ressources de la nappe, et de renforcer les capacités d'organisation et de gestion et les aptitudes techniques des populations les plus affectées,” a déclaré Garry Charlier, spécialiste senior du développement rural à la Banque mondiale. “L’eau est extrêmement rare à Djibouti, et la croissance démographique et les effets du changement climatique devraient encore aggraver la situation. »

Djibouti n’enregistre en moyenne que 150 mm de précipitation par an et ne compte pas de fleuves, rivières ou lacs d'eau douce à caractère permanent. En outre, en raison du climat chaud et sec qui y règne toute l’année, moins de 5 % de la quantité totale de pluie atteint la nappe à cause de l’évaporation et des crues soudaines. Le projet vise à favoriser l’accès des populations locales, des petits agriculteurs et des petits éleveurs aux ressources cruciales en eau souterraine et en eau de surface. Par ailleurs, en participant à l’élaboration et à l’exécution des plans de développement, les habitants des zones rurales couvertes auront la possibilité de définir les projets d'investissement qui correspondent à leurs besoins réels et qu'ils pourront exécuter à leur rythme. Le projet aidera également à renforcer les capacités de l'administration centrale et des collectivités territoriales.

En 2007, le Gouvernement djiboutien a lancé le programme de mobilisation des eaux de surface et de gestion durable des terres afin de s'attaquer au « problème de la soif ». Le projet approuvé complète et élargit cette initiative en y incluant des plans pour des zones non encore couvertes. Il portera ainsi sur deux nouvelles régions, à savoir les zones arides de Khor Angar-Obock, dans le district d’Obock, au nord, et Cheiketi-Hanlé dans le district de Dikhil, au sud.

16/06/2011: Déclaration de la mission des services du FMI à la conclusion de sa visite à Djibouti

 

Communiqué de presse n° 11/236
Juin 16, 2011

La déclaration qui suit a été publiée le premier juin à Djibouti :

Une mission du Fonds monétaire international, dirigée par M. Carlo Sdralevich, s’est rendue à Djibouti du 22 Mai au 1er juin 2011 dans le cadre de la quatrième revue de l’accord appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC).

Les membres de la mission ont rencontré le Ministre de l’économie et des finances, M Ilyas Moussa Dawaleh; le Ministre de l’agriculture, M Mohamed Awaleh; le Ministre délégué au budget, M Amareh Ali; le Ministre délégué au commerce, M Abdi Elmi Achkir; Mme Zahra Youssouf Kayad, secrétaire d’État à la solidarité nationale; le Gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, M. Djama M. Haïd et d’autres représentants de haut rang, ainsi que les partenaires au développement de Djibouti. La mission exprime ses remerciements aux autorités pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi que pour la chaleureuse hospitalité des autorités lors de son séjour.

L’environnement macroéconomique est resté mitigé en 2010. La croissance annuelle du PIB réel a fléchi, passant de 5% en 2009 à 3.5% en 2010 en raison notamment d’un ralentissement significatif des activités du port mais aussi de la faiblesse des investissements directs étrangers. Ceux-ci avaient substantiellement augmenté des années précédentes, jusqu’à plus de 40 % du PIB en 2007, mais se sont contractés au cours des deux derniers exercices chutant à 9.5% en 2009 puis à 2.4% en 2010. De même, l’inflation, qui s’est située à 1.7% en 2009 a augmenté pour se situer autour de 4% en 2010, du fait du rebond des cours mondiaux des matières premières et des denrées alimentaires. Le déficit du compte courant s’est également sensiblement amélioré passant de 9.1% du PIB en 2009 à 4.8 % du PIB en 2010.

Les perspectives économiques de 2011 pour Djibouti restent plus favorables qu’en 2010, en dépit de l’impact du renchérissement des prix des produits alimentaires et du pétrole. Le PIB réel devrait augmenter pour atteindre un taux de croissance d’environ 4.8% en 2011, essentiellement grâce à la normalisation des activités portuaires et à la reprise des investissements directs étrangers.

Dans un cadre macroéconomique difficile, la République de Djibouti a conservé le programme sur les rails en maintenant la discipline budgétaire et leur programme de reforme des finances publiques, du secteur financier, et du domaine structurel, afin de créer les conditions favorables à un soutien de la croissance et à la réduction de la pauvreté.

Le problème le plus important pour Djibouti reste la création d’emploi : la mission a discuté avec les membres du nouveau gouvernement et de l’administration les récentes initiatives lancées pour favoriser la création d’entreprises et l’insertion des jeunes, en particulier les diplômés, dans le secteur privé.

Le défi à court terme reste le maintien de la stabilité des prix et de la discipline budgétaire. Le budget 2011 prévoit un solde prés de l’équilibre, grâce à un renforcement des recettes fiscales ainsi qu’un contrôle des dépenses. La République de Djibouti reste déterminée à réduire l’encours des arriérés intérieurs et à éviter leur accumulation par le renforcement du contrôle des dépenses. Parallèlement, les autorités devraient renforcer la transparence et la bonne gestion budgétaire surtout dans le domaine des subventions.

Les autorités entendent poursuivre leurs efforts pour renforcer la supervision bancaire et le développement du secteur financier, y compris l’accès aux services financiers. Elles ont adopté, avec l’assistance technique du FMI, plusieurs projets de loi bancaire visant à renforcer le cadre réglementaire et la supervision ainsi qu’à améliorer les procédures d’agrément.

L’amélioration de la compétitivité de l’économie reste un objectif majeur du programme économique de Djibouti, dans l’optique de favoriser le développement du secteur privé et les investissements étrangères. Dans ce cadre, la République de Djibouti s’est engagé à poursuivre les reformes structurelles, et, en particulier, des mesures pour réduire le coût de l’énergie dans le cadre d’une stratégie élaboré avec les bailleurs de fonds, augmenter l’offre d’eau en baissant son coût, restructurer les entreprises publiques et améliorer l’accès de la population aux services publiques.

La mission a été heureuse de renforcer sa coopération avec les autorités pour aider Djibouti à atteindre ses objectifs de croissance soutenue et de réduction de la pauvreté."

 

23/06/2011 : Un nouveau Code des Douanes

Le 10ème Conseil des Ministres de l’année 2011 s’est tenu le mardi 21 juin au palais présidentiel au cours duquel a été adopté le projet de code des douanes.
La promulgation de ce dernier texte s’inscrit dans le prolongement de la précédente Loi sur les réformes des services de l’Etat chargé des fiscalités et des douanes et les modifications apportées au Code général des impôts de l’année 2000.


Il s’agit, en d’autres termes, d’une refonte globale de la législation douanière censée répondre au besoin d’une modernisation de l’administration douanière. Une telle mesure vise un triple objectif. Citons l’adaptation du cadre légal de l’action des douanes djiboutiennes aux standards internationaux, la facilitation des échanges et la sécurisation de la chaîne logistique.


En ce sens, le présent code introduit des nouvelles dispositions. Les plus significatives stipulent la mise à niveau de la réglementation douanière conformément aux engagements internationaux du gouvernement et la transparence des procédures douanière.
D’autres dispositions et non des moindres préconisent le renforcement des règles applicables aux professionnels du dédouanement et l’adaptation du contentieux douaniers par la révision et la restructuration des différents classes de contraventions et des délits douaniers.


Ainsi, le ministre délégué au Budget, qui a défendu hier le texte de loi devant le chef de l’Etat et les membres du gouvernement, a soulevé la pertinence de ce code. Tant celui-ci va aux yeux de M Amareh Ali Saïd combler les lacunes existantes en matière des procédures douanières du code général des impôts à travers la mise en place des exonérations des droits et taxes des entrants. Ce sont là des conditions propices au développement d’un pôle industriel sur le territoire national.


Mieux, l’entrée en vigueur du nouveau code des douanes djiboutiennes a pour portée ultime une harmonisation de ses dispositions et celles communautaires du marché commun régional ou COMESA, ses articles avec les mesures en rapport avec les règles d’origine et la valeur transactionnelle qui sont conformes aux principes de l’OMD et de l’OMC auxquels Djibouti a adhèré.

 

21/06/2011 : Une mission de la Banque Mondiale à Djibouti

Après sa rencontre aux heures matinales de la journée d’hier avec le nouveau Ministre des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, la mission de la banque mondiale de passage au pays s’est rendue au cabinet de la Primature où le Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, a reçu le directeur des opérations pays, M. David Craig, et ses accompagnateurs en présence du ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd. L’entrevue a été propice aux deux parties pour évoquer diverses questions d’intérêt commun.

Arrivée en fin de matinée de dimanche dernier à Djibouti, une délégation de la Banque mondiale avec à sa tête le directeur des opérations-pays, M. David Craig, a rendu hier une visite de courtoisie au Premier ministre, M Dileita Mohamed Dileita.

L’entrevue s’est déroulée au cabinet de la Primature en présence du ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, du directeur en charge du financement extérieur au Ministère de l’Economie et des Finances, M. Almis Mohamed Abdillahi. Elle est intervenue après la rencontre un peu plus tôt de la mission de la banque mondiale avec le nouveau Ministre des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh.

Ainsi, les deux parties ont mis l’accent sur les relations que la République de Djibouti et la Banque mondiale entretiennent. Des relations qui sont basées sur la confiance au demeurant selon le financier international David Craig.

Idem, le chef de la mission de la banque mondiale a salué les efforts du gouvernement djiboutien dans sa politique de renforcement des institutions financières nationales.

De son côté, le Premier ministre djiboutien a évoqué le nouvel élan qui anime la politique du chef de l'Etat suite aux élections présidentielles d’avril 2011.

M. Dileita Mohamed Dileita a réaffirmé auprès de ses interlocuteurs d’hier la volonté manifeste du gouvernement de renforcer son arsenal d’assainissement dans la gestion des affaires publiques, d’intensifier la lutte contre la pauvreté sur le terrain et de mettre en œuvre des projets d’envergure dans l’exploitation des énergies renouvelables.

 

20/06/2011: Assemblée Nationale : Commission des Finances

Placée sous la conduite du Député Omar Abdi Said, la Commission des Finances de l’Economie Général et du Plan s’est réunie hier dans la salle des Commissions de l’Assemblée nationale.

Au cours de cette séance de travail, les parlementaires devaient poursuivre l’examen de deux projets de loi dont les travaux avaient débuté en commission le samedi 4 juin 2011.

Le Gouvernement était représenté à cette réunion par M. Amareh Ali Said, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget.

Il s’agit de deux textes dont l’un portant adoption du schéma Directeur de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique 2009-2013, et un second relatif à l’organisation de l’activité Statistique et l’organisation du système statistique national.

Le premier texte présenté par le Gouvernement a pour ambition de redynamiser le système statistique national.

Cette nécessité s’était imposée avec acuité ces dernières années, notamment lors de l’élaboration du Document Stratégique de la Réduction de la Pauvreté : il avait été constaté un manque drastique de données fiables et à jour, et du manque de coordination du système statistique national (SSN).

C’est ainsi que pour apporter une solution durable à ces insuffisances et répondre efficacement aux besoins de suivi et d’évaluation des politiques et programmes de développement du pays, et d’une façon générale, de satisfaire les besoins des utilisateurs en mettant à leur disposition des statistiques de qualité, diffusées dans les délais et conformes aux normes internationales, que le gouvernement de la République de Djibouti en étroite collaboration avec les partenaires au développement, ont initié un processus de mise en place d’une Stratégie nationales de développement de la statistique (SNDS).

Cette stratégie permettra à cette institution de produire des statistiques fiables et à jour, point de départ de toute politique de développement intégré fondée sur la bonne gouvernance.

Le second texte examiné par les commissaires élus, est le projet de loi n°124/11. Celui-ci porte sur l’organisation de l’activité Statistique et l’organisation du système statistique au niveau national.

Il faut savoir que la Loi en vigueur sur les statistiques dans notre pays, est la Loi n°196/AN/81. Celle-ci est malheureusement ancienne, elle remonte au 10 août 1981.

D’ailleurs de nombreuses dispositions de cette dernière, particulièrement celle concernant l’obligation de réponse, ou bien encore celle non explicite sur l’utilisation des sources à des fins statistiques n’ont jamais été appliquées.

Ces faits ont été longuement soulignés et explicités aux commissaires présents par le ministre délégué M. Amareh Ali Said. Il a rappelé par ailleurs que le Comité de Coordination statistique crée par cette loi n’a jamais été fonctionnel, ni représentatif des parties prenantes, à savoir, producteurs et utilisateurs de statistiques.

A cet égard une révision des textes législatifs et réglementaires adaptée à la production statistique et à la coordination du système statistique national conformément aux principes fondamentaux de la statistique s’est imposé naturellement au Gouvernement.

Le présent projet de loi n°124/11 permettra donc à la République de Djibouti de se doter, à travers une législation garantissant une coordination efficace, d’un Système statistique national répondant aux demandes de plus en plus croissantes et exigeantes d’informations et de données statistiques générés par l’impératif du suivi et évaluation des programmes de lutte contre la pauvreté, des progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs du millénaire et par la mutations économiques.

Ainsi la présente Loi statistique qui définit les différentes composantes du système statistique national, régit la coordination statistique en intégrant les principes fondamentaux de la statistique.

Par ailleurs elle instaure la création et la mise en place effective d’un Conseil Supérieur de la Statistique présidé par le Premier Ministre.

Ce dernier point, témoigne selon l’avis du ministre, de l’engagement politique du Gouvernement à considérer désormais la Statistique comme un outil de décision et de bonne gouvernance.

Le Gouvernement était représenté par M. Amareh Ali Said, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget.

Au terme de la réunion et après des amendements parlementaires sur les deux textes étudiés, et en concertation avec le ministre présent, les députés ont décidé de donner un avis favorable à l’adoption de ces deux projets de loi à la prochaine séance publique de l’Assemblée nationale.

 

Construction d’une nouvelle centrale électrique à Jaban’as

Une importante réunion entre les institutions financières arabes et la République de Djibouti s'est tenue le 14 et 15 juin 2011 au Kempinski Palace de Djibouti pour la mobilisation des ressources financières nécessaires à la construction d’une nouvelle centrale électrique à Jaban’as, au PK 15.

Le 14 et 15 juin 2011 a eu lieu au Djibouti Palace Kempinski une table ronde de deux jours entre les institutions financières arabes et la République de Djibouti représentée par le Ministre de l’Energie et des Ressources naturelles, Dr. Fouad Ahmed Aye, aux côtés du Ministre délégué chargé du Budget, M. Amareh Ali Said, du conseiller spécial du président de la République, aux investissements, M. Fahmy Ahmed El Haq, du Secrétaire Général du ministère des Finances, M. Simon Mibrathu, et du directeur général de l’EDD, M. Djama Ali Guelleh.

Dr Aye qui a salué les bonnes relations d’estime et d’entente entre la République de Djibouti et les institutions financières arabes des pays amis a rendu un hommage particulier au Fonds Saoudien, au Fonds Koweitien, au Fonds d’Abu-Dhabi pour le Développement, au FADES et à la Banque Islamique pour le Développement.

Cinq institutions qui ont toutes donné leur accord de participation au financement de la nouvelle centrale électrogène de Jaban’as, au périmètre kilométrique 15. La future centrale électrique de Jaban’as sera d’une puissance de 75MW pour un coût estimatif de 13o millions de dollars US.

"Comme vous le savez, la contrainte de l’électricité constitue un frein majeur au développement économique de Djibouti, et particulièrement un obstacle à l’investissement privé. Elle empêche une grande partie de la population d’accéder à l’électricité, pèse fortement sur le budget des ménages raccordés au réseau et dégrade la compétitivité économique", a rappelé pour sa part le ministre délégué au Budget, avant d’ajouter qu’ il s’agit là d’un investissement lourd, mais qui permettra de doter l’EDD de moyens supplémentaires de production pour couvrir la demande nationale en forte croissance et de créer de meilleures conditions attractives pour le développement du secteur privé, moteur de la croissance économique." 

Après les présentations de l’EDD par son directeur général, M. Djama Ali Guelleh et celles du rapport préliminaire par le consultant de la société SGI Ingénierie de Géneve, M. Roger Bequet, les deux parties ont échangé des discussions techniques. 

Ainsi, selon un communiqué du ministère délégué au Budget, l’apport du Fonds Saoudien pour le Développement s’élèverait à 24 millions de dollars US. 30 millions de dollars US pour le Fonds Koweitien. 

20 millions de dollars US pour le Fonds d’Abu-Dhabi. Et respectivement 30 et 32,4 millions de dollars US pour le BID et le FADES. Tous des prêts concessionnels. "Le Fond Koweitien pour le développement économique arabe, Fond Saoudien pour le Développement et la Banque Islamique de Développement ont répondu favorablement à cette invitation

 

13/06/2011 : Signature d'un accord de projet d'usine de raffinage d'huile de palme avec le Groupe HAYEL SAEED ANAM

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Gestion des deniers publics

 

« L’esprit de la bonne gouvernance »

Avec franchise et tact, le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, a révélé hier aux côtés du nouveau grand argentier du pays, M. Ilyas Moussa Dawaleh, sa vision personnelle de la bonne gouvernance des deniers publics devant, les agents comptables des établissements autonomes, réunis dans la salle La Marée de l’hôtel Sheraton.

La modernisation de la gestion publique, quand on veut la mettre en œuvre concrètement, est une tache en perpétuel renouvellement et la mise en commun de nos succès et de nos échecs est précieuse.

En ce qui concerne les objectifs poursuivis, il y a la forte volonté politique de concrétiser la bonne gouvernance afin d’accompagner notre récent décollage économique.

Le chef de l’Etat a exprimé l’impératif de se conformer à l’esprit de la bonne gouvernance dans l’ensemble des politiques du gouvernement ; et ceci est particulièrement vrai en matière de gestion de la dépense publique et de l’utilisation optimale des ressources financières de l’Etat.

A cet égard, nous devons mettre en exergue la noblesse et le caractère exaltant du service de l’Etat, quand il sait concilier l’efficacité et la performance, à l’abnégation et à l’éthique qui sont ses fondements.

Pour traduire cet engagement politique, il importe que les comptables publics se soumettent aux exigences du respect des dispositions réglementaires ainsi que des principes comptables fondamentaux dans l’exercice de leurs fonctions.

Par dispositions législatives, est indiqué l’ensemble des réglementations communes, particulières, financières, fiscales, sociales et juridiques faisant force de loi en République de Djibouti. A travers les dispositions réglementaires, l’application du principe de régularité permet de garantir la stratégie économique et financière de l’Etat.

Ainsi, l’Administration de la chose publique se doit d’être exemplaire pour son efficience. Cette exigence impose un nouveau regard sur le rôle du comptable public qui, dans un souci de transparence, doit veiller " à la régularité, à la sincérité et à la fidélité de l'image du patrimoine et de la situation financière de l’État.

A ce titre, force est de constater, en dépit des recommandations des organes de contrôle, la subsistance manifeste d’irrégularités réglementaire de premier plan.

Je citerai le non-respect des textes réglementaires en matière de limitation des délais de production des documents financiers. Or, la loi sur l’organisation financière des établissements publics fixe au plus tard le 31 mars la date limite de production des documents financiers.

Or à ce jour, l’ensemble des états de synthèse (bilan, compte de résultat, balance générale) ne sont pas disponibles à la Direction du Trésor et de la Comptabilité Publique. A ce jour, seul huit établissements se sont conformés aux exigences légales et ont déposés leurs états, objet de leur contrôle.

 

Des véritables engagements

On relevait hier une même logique dans les propos que le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, ont tenus devant les agents comptables réunis hier dans les murs de l’hôtel Sheraton. Les deux décideurs politiques ont mis en exergue les directives limpides de la nouvelle feuille du gouvernement qui ne leur laissent le choix de tolérer aucun manquement ni passe-droit quelles qu’en soient les raisons dans la bonne gouvernance financière.

Hier dans la salle La Marée de l’hôtel Sheraton, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, ont rencontré les agents comptables des établissements autonomes et publics.

L’évènement s’est déroulé en présence du ministre délégué au Commerce, M. Abdi Elmi Achkir, du secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, l’inspecteur général des finances, M. Salah Toubeh, et le trésorier payeur national par intérim, M Mohamed Ahmed Cheick.

Doutez-vous bien que les questions à l’ordre du jour de cette réunion de travail sont très sérieuses.

Tant elles concernent les nouvelles orientations gouvernementales dans la promotion de la transparence et la bonne gouvernance financière.

Renforcement des dispositifs de contrôle
Une telle démarche s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement qui vise un double objectif.

Citons une utilisation optimale des ressources financières de l’Etat et un renforcement des dispositifs de contrôle. Deux priorités qui impliquent quelques devoirs pour les agents comptables.

Les plus significatifs sont l’obligation de rendre compte et le respect règles de transparence dans la gestion des deniers publics qui ne peuvent souffrir de gabegies.

Fidèle en son franc parler, le nouveau grand argentier l’a rappelé avec insistance. M Ilyas Moussa Dawaleh a bien pesé ses mots en évoquant l’importance que revêt à ses yeux une conformité aux règlements en vigueur dans la comptabilité publique, l’élaboration et la transmission des comptes financiers au trésorier payeur national selon les délais impartis, l’application rigoureuse des textes en matière de rémunération et de fixation des indemnités et de passation des marchés publics.

Des directives aussi limpides ne lui laisse guère le choix de tolérer aucun manquement ni passe-droit quelles qu’en soient les raisons dans la bonne gouvernance financière.

Le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue l’urgence pour certains agents comptables de s’acquitter des cautions aux montants bien définis qui leur sont dévolues dans l’exercice de leur métier. Il s’agit là d’un exemple révélateur de leur sens des responsabilités sans lequel l’intérêt général ne serait préservé.

A cet égard, il n y aura pas que le bâton mais aussi la carotte avec la mise en place d’un prix du meilleur agent comptable de l’année assorti d’une prime gratifiante comme l’a affirmé hier non sans humour le nouveau grand argentier du pays.

Modernisation de la gestion publique
On retrouve une même logique dans les propos que le ministre délégué a tenus devant les comptables publics. M Amareh Ali Saïd a aussi indiqué que la modernisation de la gestion publique doit permettre de répondre à une triple exigence qui consiste en la garantie de la soutenabilité des politiques publiques, l’accroissement de la performance des politiques publiques et de la gestion des services et une meilleure transparence de l’action publique tant à l’endroit de l’Assemblée nationale que de l’opinion publique.

« C’est dans cette triple perspective qu’il convient de resituer les initiatives prises en matière du contrôle de la gestion des comptes de l’Etat. C’est également à l’aune de ces critères qu’il convient d’apprécier et de mesurer les évolutions en matière de comptabilité » a-t-il ajouté en substance.

Mieux, ce choix dénote d’une prise de conscience aiguë des obligations et devoirs inhérents à l’exercice de la fonction comptable mais également et surtout de l’engagement implicite mais résolu à les tenir dans les délais prescrits par la réglementation en vigueur si l’on suit jusqu’au bout le raisonnement du ministre délégué au Budget.

M. Amareh Ali Saïd s’est surtout dit convaincu du souci partagé de l’impérieuse nécessité de la préservation, de l’inviolabilité des deniers publics afin de faire des institutions nationales de véritables administrations de développement.

Dans cette optique, il a exhorté les agents comptables à partager cette conviction qui se fonde sur le fait que la qualité de l’Homme et de ses rapports avec les deniers publics tient pour l’essentiel en la qualité de son engagement pour la nation, et donc de son éducation de façon extensive. A raison d’ailleurs.

Inspection Générale des Finances et Auditeurs du Trésor National

Des exigences de rigueur et transparence

A la faveur d’une réunion de travail tenue dans la salle de conférence du Ministère de l’Economie et des Finances, le nouveau grand argentier, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, ont réitéré aux inspecteurs des finances et aux auditeurs du Trésor national la primauté de la rigueur et de la transparence dans les opérations de certification des comptes financiers des établissements publics de l’Etat.

Le ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, et le ministre délégué au Commerce, M Abdi Elmi Achkir, ont tenu jeudi dernier une réunion de travail avec les cadres de l’inspection générale des finances et les auditeurs du Trésor national dans la salle de conférence du Ministère de l’Economie et des Finances.

La séance s’est déroulée en présence du secrétaire général Simon Mibrathu, du directeur des finances, Saïd Ismaël Hassan, du trésorier payeur national par intérim, Mohamed Ahmed Cheick, et de l’inspecteur général des finances, Salah Toubeh.

L’objet même de celle-ci était de sensibiliser les auditeurs du Trésor et les inspecteurs des finances sur l’importance de leur rôle dans le contrôle de l’utilisation des fonds publics d’une manière générale.

Le nouveau grand argentier et le ministre délégué au Budget ont réitéré aux uns et aux autres la primauté de la rigueur dans les opérations de certification des comptes financiers des établissements publics de l’Etat.

Les deux décideurs ont successivement mis en exergue d’une même voix solennelle l’exigence de transparence que les professionnels concernés se doivent de faire prévaloir dans l’exercice de leur métier en toutes circonstances. La bonne gouvernance des deniers publics est à ce prix.

Assemblée Nationale

Séance de travail de la commission des Finances

La commission des Finances de l’Economie Général et du Plan de l’Assemblée nationale s’est réunie hier dans la salle des Commissions du nouveau siège provisoire de l’Assemblée nationale, situé à l’ancien Mess des Officiers. L’ordre du jour de cette séance de travail portait sur l’examen de deux projets de lois.

Placée sous la conduite du Député Omar Abdi Said, la Commission des Finances de l’Economie Général et du Plan s’est réunie hier dans la salle des Commissions de l’Assemblée nationale.

Au cours de cette séance de travail, les parlementaires devaient statuer sur deux projets de loi inscrits à l’ordre du jour.

Deux textes dont l’un portant adoption du schéma Directeur de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique 2009-2013, et un second relatif à l’organisation de l’activité Statistique et l’organisation du système statistique national.

Le Gouvernement était représenté par le Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’industrie et de la planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et du Ministre délégué chargé du Budget, M. Amareh Ali Said. Au terme de leurs discussions, les députés se sont accordés de poursuivre l’examen de ces deux projets de loi en commission.

 

Jeudi, 02 Juin 2011 Pouvoirs publics / Patronat

Le ministre de l’économie des finances charge  de l’industrie,Ilyas Moussa Dawaleh et les ministres délègues au budget Amareh Ali Said et celui du commerce, Abdi Elmi Achkir, ont eu ce jeudi, au kempinski palace de Djibouti, une rencontre avec les membres de la fédération des entreprises de Djibouti, organisation patronale regroupant les operateurs économiques djiboutiens.

Cette rencontre qui s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse a permis aux membres de la Fed, la plus vieille organisation des employeurs, de féliciter les nouveaux membres du gouvernement dans leurs nouvelles fonctions.

Le président de la fédération des entreprises de Djibouti Djama Aouled Djama, qui a été élu à l’unanimité le 11 mai dernier à la tête de l’organisation, a souligné que la Fed est un partenaire privilégié du gouvernement dans le dialogue concernant la vie des affaires à Djibouti.

Il a également souligné que la Fed est un partenaire de dialogue sociale, et participe aux négociations interprofessionnelles.

« Cette structure qui favorise le partenariat public-privé a pour mission, a-t-il dit, de rechercher avec les pouvoirs publics et les organisations sociales, les moyens propres à promouvoir le progrès socio-économique du pays ».

Quant au ministre de l’économie et des finances Ilyas moussa Dawaleh,  il a indiqué que la Fed doit contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes tout en accueillant avec enthousiasme la reforme de la Fed qu’il a qualifié de prometteur.

Appelée jadis, union syndicales inter-entreprise, cette structure qui n’existait que par le nom fut appelée, en 1997, association des employeurs de Djibouti avant de devenir la fédération des entreprises de Djibouti (Fed). Une organisation moderne, ouverte et ambitieuse. 

 

4ème Revue du programme de facilité élargie pour le crédit (FEC)

Le point avec Carlo Sdralevitch

Au terme de son séjour djiboutien d’une dizaine de jours, le chef de la mission du fonds monétaire international (FMI), M. Carlo Sdralevitch, a fait le point hier sur les conclusions de la 4ème Revue du programme de facilité élargie pour le crédit (FEC) au cours d’une conférence de presse avec les médias nationaux qui s’est tenue dans les murs de la Banque Centrale de Djibouti. Entretien.

« L’emploi, le chômage et le coût de l’énergie sont
des priorités majeures du nouveau gouvernement »

Avant de rentrer dans le vif du sujet, Vous pouvez nous faire un exposé de l’objet de votre mission à Djibouti ? Et, comment s’est-elle déroulée ?

La visite de la mission de FMI à Djibouti avait pour but de faire une révision de la situation en vue notamment de approbation de la quatrième revue du programme de facilité élargie pour le crédit.

Les conclusions de cette mission de la visite à Djibouti ont été positives. Nous avons relevé le maintien de la discipline budgétaire et un avancement de reforme dans le cadre d’une collaboration extrêmement positif avec le gouvernement et la banque centrale.

Au point de vue de l’économie, notre aperçu est mitigé pour la période 2010. Nous avons constaté un peu à la baisse l’estimation des activités économiques qui ont causé un ralentissement des activités du port lié probablement aux difficultés de l’Ethiopie en matière de l’épis mais nous sommes optimistes pour 2011 avec une relance de la croissance, basée sur les activités du port, les investissements et également sur les exportations de l’Ethiopie.

Il reste des défis importants dans le domaine social telle que l’Emploi, le chômage et ce sont, sans aucun doute, des domaines prioritaires à Djibouti.

Nous avons donc été rassurés par le nouveau gouvernement auquel il revient de faire de ces questions des priorités et, deuxièmement, de trouver des solutions face aux impacts de la hausse de prix des matières premières, surtout du pétrole et du denrée alimentaire qui cause des difficultés aux ménages djiboutiens mais aussi la gestion budgétaire.

En ce qui concerne les reformes et l’application du programme, nous avons eu des agréments positifs pour la période de 2011.

Nous avons cependant noté que les élections présidentielles, un évènement très important pour ce pays, ont causé un certain ralentissement – peut être un certain distraction – des reformes.

Il faudra donc rattraper cette période et mettre en exécution des programmes de politique économique du gouvernement avec rigueur.

Est-ce que des scénarios en terme d’aide de financement ont été prévus en cas de flux massif de réfugiés à Djibouti ?

L’impact d’une crise originale est déjà évidente qui pourra éventuellement s’aggravé et c’est surtout un impact humanitaire. Nous sommes donc dans des conditions sociales de populations, plus spécifiquement celles des réfugiés. Pour l’instant, il n’y a pas des flux massifs.

Mais si cela devient une réalité; il y aura un impact budgétaire de nécessité. De tout évidence, le gouvernement djiboutien voudra bien apporter son assistance à ces réfugiés avec l’appui des bailleurs de fonds.

Ce n’est pas une crise qu’on peut ignorer à Djibouti, surtout quand il y a un lien entre deux pays. Bien que nous n’ayons pas vu un impact pareil dans la gestion de la politique économique, mais si cela arrive il faudra être flexible et voir comment gérer au point de vue de la politique budgétaire ou encore les coûts qui pourraient demander.

Quelles sont vos appréciations globales sur l’économie djiboutienne ?

L’économie djiboutienne a pu bénéficier d’un changement radical dans la vision de la gestion économique en s’appuyant sur les investissements injectés dans les domaines tels que le logistique, le port ou encore la zone franche.

Et ce qui a d’ailleurs donné une base d’activité productive exceptionnelle, comparée à beaucoup d’autres pays. C’est un très bon début, dans un sens.

Il faudra cependant élargir le bénéfice de cette croissance et la concentrer dans des secteurs très spécifiques sur le reste de l’économie.

Ce qui peut avoir lieu, si il y a une augmentation des activités du secteur privé, pas seulement les activités du port ou à la zone franche. Et déterminer si il y a une bonne gestion budgétaire en vue d’entamer les grands programmes d’investissements ou soutenir des domaines sociaux…etc

Au cours de vos différents entretiens, est-ce que vous avez évoqué le prix de l’assurance avec vos interlocuteurs ?

En général le problème de prix, pas seulement le prix de denrée alimentaire ou du pétrole, est une question ouverte à Djibouti. Indubitablement, Djibouti souffre un peu de prix élevé comparé avec d’autres pays et ce qui pourrait handicaper sa compétitivité vers l’étranger aux services offerts.

Laissez-moi vous dire que nous n’avons pas parlé de l’assurance, en terme spécifique. Mais le prix de l’assurance est aussi une question de développement dans le système financier mais seulement et strictement bancaire.

La stratégie générale du gouvernement est d’encourager ces développements pour fournir une base logistique de service à la région.

Et dans ce sens là, certainement les prix vont connaître des augmentations. Mais sachez que ce n’est pas vraiment notre domaine spécifique et technique.

Quelles sont les prochaines étapes du programme ?

A court terme, nous comptons présenter le dossier de cette revue dans les prochaines semaines au conseil administratif du FMI pour avoir l’approbation de cette tranche.

Une commission, en l’occurrence une partie de l’équipe de la délégation, reviendra à Djibouti en octobre – après l’été - pour faire des visites.

Sachez que nous avons une représentation ponctuelle à Djibouti qui travaille avec le gouvernement et la banque centrale, pas seulement dans le cadre du programme, mais aussi pour renforcer les capacités techniques de la gestion politique de l’économie.

02/06/2011 Djibouti / FMI

Au terme de la réunion de travail d’hier au sein de la Banque Centrale de Djibouti, le chef de la mission du FMI, M Carlo Sdralevitch, a tenu aux côtés de leur représentant résident à Djibouti, M. Samba Thiam, une conférence de presse qui marquait l’achèvement de la quatrième revue du programme de facilité élargie pour le crédit ou FEC suivant le jargon des professionnels. Il en ressort que les experts du bailleur de fonds de Washington et leurs interlocuteurs djiboutiens ont revu à la baisse la reprise économique en 2010. Les deux parties se sont également accordées autour de meilleures perspectives de croissance en 2011.

Arrivée dans la matinée du dimanche 22 mai dernier à Djibouti, une mission du FMI a eu hier une réunion de travail avec les autorités nationales dans les murs de la Banque Centrale de Djibouti.

Celle-ci a mis un terme au séjour djiboutien des experts du FMI. Tout au long de leur visite de travail d’une durée de onze jours au pays, Les membres de la mission ont successivement rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre de l’Agriculture M. Mohamed Awaleh, le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, le ministre délégué au Commerce, M Abdi Elmi Achkir, la secrétaire d’État à la Solidarité Nationale , Mme Zahra Youssouf Kayad, le Gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, M. Djama M. Haïd et d’autres représentants de haut rang, ainsi que les partenaires au développement de Djibouti.

Au terme de la réunion d’hier au sein de la Banque Centrale de Djibouti, le chef de la mission du FMI a tenu aux côtés de leur représentant résident Samba Thiam à Djibouti un point de presse. Que doit-on en retenir.

D’abord, la mission exprime ses remerciements aux autorités pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi que pour la chaleureuse hospitalité que lui a été réservée les autorités son séjour. Ensuite, l’environnement macroéconomique est resté mitigé en 2010.

La croissance annuelle du PIB réel a fléchi, passant de 5% en 2009 à 3.5% en 2010 en raison notamment d’un ralentissement significatif des activités du port mais aussi de la faiblesse des investissements directs étrangers.

Ceux-ci avaient substantiellement augmenté des années précédentes, jusqu’à plus de 40 % du PIB en 2007, mais se sont contractés au cours de deux derniers exercices chutant à 9.5% en 2009 puis à 2.4% en 2010.

De même, l’inflation, qui s’est située à 1.7% en 2009 a augmenté pour se situer autour de 4%, en 2010 du fait du rebond des cours mondiaux des matières premières et des denrées alimentaires.

Le déficit du compte courant s’est également sensiblement amélioré passant de 9.1% en 2009 à 4.8 % en 2010. Quant aux perspectives économiques de 2011 pour Djibouti, elles restent plus favorables qu’en 2010, en dépit de l’impact du renchérissement des prix des produits alimentaires et du pétrole.

Le PIB réel devrait augmenter pour atteindre un taux de croissance d’environ 4.8% en 2011, essentiellement grâce à la normalisation des activités portuaires et à la reprise des investissements directs étrangers.

Dans un cadre macroéconomique difficile, la République de Djibouti a conservé le programme sur les rails en maintenant la discipline budgétaire et leur programme de reforme des finances publiques, du secteur financier, et du domaine structurel, afin de créer les conditions favorables à un soutien de la croissance et à la réduction de la pauvreté.

Le problème le plus important pour Djibouti reste la création d’emploi : la mission a discuté avec les membres du nouveau gouvernement et de l’administration les récentes initiatives lancées pour favoriser la création d’entreprises et l’insertion des jeunes, en particulier les diplômés, dans le secteur privé.

Le défi à court terme reste le maintien de la stabilité des prix et de la discipline budgétaire. Le budget 2011 prévoit un solde prés de l’équilibre, grâce à un renforcement des recettes fiscales ainsi qu’un contrôle des dépenses.

La République de Djibouti reste déterminée à réduire l’encours des arriérés intérieurs et à éviter leur accumulation par le renforcement du contrôle des dépenses. Parallèlement, les autorités devraient renforcer la transparence et bonne gestion budgétaire surtout dans le domaine des subventions.

Les autorités entendent poursuivre leurs efforts pour renforcer la supervision bancaire et le développement du secteur financier, y compris l’accès aux services financiers. Elles ont adopté, avec l’assistance technique du FMI, plusieurs projets de loi bancaire visant à renforcer le cadre réglementaire et la supervision ainsi qu’à améliorer les procédures d’agrément.

L’amélioration de la compétitivité de l’économie reste un objectif majeur du programme économique de Djibouti qui vise dans l’optique le développement du secteur privé et les investissements étrangers.

Dans cette optique, la République de Djibouti s’est engagée à poursuivre les reformes structurelles, et, en particulier, des mesures pour réduire le coût de l’énergie dans le cadre d’une stratégie élaboré avec les bailleurs de fonds, augmenter l’offre d’eau en baissant son coût, restructurer les entreprises publiques et améliorer l’accès de la population aux services publiques.

Enfin, la mission du FMI s’est dite heureuse de renforcer sa coopération avec les autorités nationales pour aider Djibouti dans l’atteinte de ses objectifs de croissance soutenue et de réduction de la pauvreté.

 

01/06/2011 - La Commission des Affaires Etrangères et la Commission de la production et des échanges adoptent trois projets de loi

La Commission des Affaires Etrangères, élargie à la Commission de la production et des échanges, s’est réunie, aujourd’hui dans la salle des Commissions de l’Assemblée nationale sous la présidence du Député Youssouf Moussa Dawaleh.

A l’ordre du jour de cette séance trois projets dont celui portant ratification d’un Accord de Prêt entre la République de Djibouti et la Banque Islamique de Développement.

Ce texte vise à promouvoir le secteur des Biens Wakfs, notamment en accroissant ses recettes et en revalorisant ses actifs. Ce prêt de 8,5 millions USD octroyé par la BID va ainsi permettre le financement d’un vaste projet de construction d’un centre commercial et résidentiel au lotissement « sans fil » à Djibouti-ville, sur une surface de 16 151 m².

Le second projet de loi porte sur la ratification du protocole relatif à la conservation de la diversité biologique et la création d’un réseau des Aires protégées dans la Mer Rouge et le Golfe d’Aden.

Ce texte de loi vise à lutter, entre autres, contre ces menaces : les Etats membres du PERSGA ont élaboré un protocole pour mieux conserver cette biodiversité.

Enfin le troisième projet de loi porte sur la ratification du protocole relatif à la protection du milieu marin de la Mer Rouge et du Golfe d’Aden contre la pollution due aux activités terrestres ;

Il a pour objectif de mettre en place un plan de gestion et de suivi afin de prévenir les risques de pollution dans notre pays. Ces derniers ont été signés par le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale. Il s’agit maintenant à travers ces deux projets de loi de les internaliser, en leur donnant force de loi.

Le Gouvernement était représenté par M. Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification , du Dr Hamoud Abdi Sultan, Ministre des Affaires musulmanes et des biens Wakfs, et enfin de M. Moussa Ahmed Hassan, Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement.

Au terme de la réunion et des échanges, les députés ont émis un avis favorable à l’adoption de ces trois projets de loi à la prochaine séance publique de l’Assemblée nationale.

26/05/2011: Partenariat Public Privé
 

Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a tenu jeudi dernier devant les élus consulaires et les opérateurs privés un langage franc qui a quelque peu bousculé les motus vivendi entourant le partenariat public privé en présence du ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, et du ministre délégué au Commerce, M. Abdi Elmi Achkir. Le nouvel grand argentier du pays a donc dessiné les contours d’un véritable partenariat public privé dont la portée ultime est une redistribution équitable des dividendes de la croissance.

On évoque souvent le partenariat public privé. Bonne gouvernance oblige.

Le sujet était jeudi dernier de nouveau au centre des discussions que le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh a eues avec les élus de la chambre consulaire et des opérateurs privés de la place en présence du ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, et du ministre délégué au Commerce, M. Abdi Elmi Achkir dans la salle de conférences de la chambre de commerce de Djibouti.

Ainsi, le nouvel grand argentier du pays a tenu un langage franc qui a quelque peu bousculé les motus vivendi entourant le partenariat public privé jusqu’à présent. Il sait de quoi il parle.

Car il se consacrait au développement des affaires du groupe privé qu’il a fondé avant son entrée au nouveau gouvernement. Le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a martelé auprès de ses interlocuteurs de jeudi qu’il est temps de construire un véritable partenariat public privé autour de cinq grands axes directeurs.

Citons le renforcement de la place de Djibouti dans l’économie régionale pour en faire une plaque tournante commerciale, financière et industrielle, le développement du secteur privé djiboutien et plus particulièrement d’un tissu solide de petites et moyennes entreprises et industries génératrices d’emplois,
la transformation des régions de l’intérieur en des pôles économiques à des fins d’une décentralisation de la croissance,
l’amélioration du cadre institutionnel des affaires à Djibouti en vue d’une accélération de la croissance et de l’inflexion de la courbe du chômage,
la préservation du pouvoir d’achat des ménages djiboutiens à travers la mise en place des mesures concrètes tournées vers une réduction du coût des produits de première nécessité et des dépenses courantes telles que l’énergie et le logement.

Autrement dit, il s’agit pour le gouvernement de réaliser par ce biais une finalité ultime, celle d’une redistribution équitable des dividendes de la croissance si l’on suit jusqu’au bout le raisonnement du nouvel grand argentier du pays.

A la lumière de ces éclaircissements, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a assuré les élus consulaires et les opérateurs privés de son soutien permanent et celui des ministres délégués Amareh Ali Saïd et Abdi Elmi Achkir dans la redynamisation du commerce sous nos cieux.

Il a notamment insisté sur la reforme de la fiscalité et les voies et moyens d’améliorer le recouvrement des recettes fiscales aux fins d’endiguer la pauvreté et de lutter efficacement contre le chômage des jeunes.

Le ministre a donc joué cartes sur table devant les élus consulaires et les opérateurs privés dont Mme Magda Remon Coubèche s’est faite l’écho de leur principale préoccupation qui est d’ériger la chambre de commerce en un partenaire privilégié des pouvoirs publics conformément à la volonté du Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh.

 

 

 

23/05/2011 :Visite de travail du ministre l’Economie et des Finances au Trésor National

 

C’était lundi dernier au tour du Trésor National de recevoir la visite du ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, en compagnie du ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, et le ministre délégué au Commerce, M Abdi Elmi Achkir. L’occasion a été propice pour le nouvel grand argentier du pays de réaffirmer sa disponibilité et sa volonté d’imposer une exigence de rigueur dans la gouvernance et gestion financière des deniers publics.

Après leurs précédentes visites dans les murs des institutions sous leur autorité conjointe, le nouvel grand argentier du pays, M Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, et le ministre délégué au Commerce, M Abdi Elmi Achkir, se sont rendus ensemble lundi dernier au Trésor National.

Les trois décideurs politiques ont été accueillis dès leur arrivée sur les lieux par le trésorier payeur national par intérim, M Mohamed Ahmed Cheick. Sans tarder, les trois personnalités publiques ont entamé leur prise de contact les responsables et les employés de différents du Trésor National.

Au cours de ces rencontres, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et les ministres délégués Amareh Ali Saïd et Abdi Elmi Achkir ont écouté d’une oreille attentive les explications du très chevronné Mohamed Ahmed Cheick et des chefs de service sur les activités quotidiennes des différents bureaux en charge de la gestion administrative et financière des dépenses et recettes du budget de l’Etat.

Parmi les principaux services visités par la délégation ministérielle, on peut citer le service informatique qui fait office de gardien de la mémoire du Trésor National avec le classement et l’archivage de toutes ses données numériques, le service des dépenses, le service du personnel et matériel, la comptabilité générale, le recouvrement, le receveur général et enfin la direction de l’audit.

Ces visites ont été suivies d’un entretien entre le nouveau ministre de l’Economie et des Finances et les membres de l’équipe dirigeante du Trésor National. La rencontre a été ponctuée d’échanges interactifs durant lesquels M Ilyas Moussa Dawaleh a réaffirmé sa disponibilité et sa volonté d’imposer une exigence de rigueur dans la gouvernance et gestion financière des deniers publics.

L’objectif visé par ce biais est d’améliorer les conditions propices au développement de l’économie nationale. Et ce conformément aux grandes lignes directrices de la politique du Président de la République , M Ismaïl Omar Guelleh, qui visent le maintien d’une croissance élevée comme l’a si bien relevé le nouvel grand argentier du pays au Trésor National, placé lundi dernier sous les feux des projecteurs de la presse nationale.

 

 

Une délégation du fonds monétaire international (FMI) séjourne depuis hier au pays. Ses membres ont rencontré dans la matinée de cette même journée d’hier le ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd. Cette prise de contact a permis aux deux parties d’évoquer les résultats macroéconomiques au 31 décembre 2010, les réformes exécutées et les perspectives de l’économie djiboutienne pour l’année 2011 malgré les chocs exogènes.

Conduite par M. Carlo Sdralevitch, une délégation du fonds monétaire international (FMI) est arrivée hier à Djibouti.

Le séjour djiboutien de celle-ci, qui va durer jusqu’au mercredi 1er juin prochain, s’inscrit dans le cadre de la quatrième revue du programme de facilité élargie pour le crédit ou FEC selon le jargon des professionnels.

Ainsi, les membres de la mission du FMI en compagnie de leur représentant résident, M. Samba Thiam, ont rencontré dans la matinée d’hier le nouvel grand argentier du pays, M. Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, au cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification.

L’entrevue s’est déroulée en présence du secrétaire général Simon Mibrathu et des responsables des principales directions du MEFIP. Les deux parties ont discuté des résultats macroéconomiques au 31 décembre 2010, des réformes exécutées et des perspectives économiques pour 2011 en dépit des turbulences dans les pays arabes et de la flambée des prix du pétrole et des produits alimentaires.

La mission du FMI a pris bonne note de la précarité de la situation régionale. Elle s'est également dite réjouie que les autorités aient fait du problème du chômage leur priorité centrale. Bref, l’agenda de ses membres prévoit une visite auprès du gouverneur de la Banque Centrale de Djibouti, M. Djama Mahamoud Haid.

 

ABDI ACHKIR
SE. Abdi Ilmi Achkir Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des finances, chargé du commerce, des PME, de l’artisanat, du tourisme et de la formalisation

Titulaire d’une Maîtrise de Lettres et certifié en management, M. Abdi Ilmi Achkir a débuté sa carrière au sein de l’éducation nationale. Il y a occupé plusieurs postes dont celle de directeur général. Il est, ensuite, muté au Ministère de l’Emploi où il a assumé les fonctions de directeur de travail.

En outre, il a été chargé du programme de la démobilisation et de la réinsertion des anciens combattants. Une solide réputation d’homme de dossier le devance quand il rejoint la Primature en qualité de directeur de cabinet. Sa carrière a pris par la suite une phase ascendante.

Puisqu’il est nommé directeur de cabinet du Président de la République. Ce grand commis de l’Etat a également été président du comité de suivi et d’évaluation de l’action gouvernementale.

M Abdi Ilmi Achkir est aujourd’hui le ministre délégué, chargé du commerce, des PME, de l’artisanat, du tourisme et de la formalisation, auprès du Ministre de l’Economie et des Finances.

 

Amareh Ali Saïd,
Ministre délégué chargé du Budget auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification :

amareh-« M. Amareh Ali Saïd est né le 05 janvier 1970 à Djibouti. Il suit de 1977 à 1981 l’enseignement primaire dans l’école de la Cité du Stade.

Il poursuit de 1982 à 1985 ses études secondaires au collège de Boulaos. Il passe ensuite les trois années suivantes au Lycée d’Etat de Djibouti où il figure parmi les lauréats du baccalauréat de série économie en 1988.

Le retour des vacances de l’été 88 sonne son départ vers la France où il entame un cursus de sciences économiques à l’Université de Franche Comté de Besançon.

Il y décroche en 1992 son DEUG, option Sciences Economiques. Le succès est au rendez-vous durant les années 1993 et 1994 qui marquent respectivement l’obtention de sa Licence et de sa Maîtrise, Option Analyse des Politiques Economiques, dans la même Université de Franche Comté de Besançon.

Après ses études universitaires dans l’Hexagone, M Amareh Ali Saïd regagne en 1995 le pays où il embrasse une carrière de cadre supérieur au sein de la Direction de la Planification, auprès de la Primature. Il devient en 1997 le sous-directeur en charge des études et de la synthèse économique dans cette même Direction de la Planification rattachée alors à la Présidence de la République.

Il en a été l’année suivante le directeur adjoint. M. Amareh Ali Saïd continue son ascension sociale en héritant dès 2002 du poste du directeur de l’économie du Ministère de l’Economie et des Finances. Il va l’occuper jusqu’en 2007.

Une année qui coïncide avec sa nomination à la tête de la Direction de la Statistiques et des Etudes Démographiques du Ministère de l’Economie et des Finances.

En sa qualité de directeur de l’outil statistique national, il a piloté la conception du plan d’action et le déroulement des opérations du dernier recensement général de la population et de l’habitat, deuxième du genre au pays après celui de 1983.

Homme de dossier, M Amareh Ali Saïd a complété son cursus universitaire avec différentes formations professionnelles sur la Planification de Développement Régional à Hokkaido au Japon en 1998, la gestion et la politique macro-économique à l’Institut du FMI à Washington en 1999, l’interdépendance des marchés financiers au Fonds Monétaire Arabe à Manama au Bahreïn en 2000, l’impact de la globalisation dans le monde musulman à Kuala Lampour en Malaisie en 2001, l’analyse quantitative de la réduction de la pauvreté au Bureau de la Banque Mondiale à Abidjan en Cote d’Ivoire en 2001, la gestion et le cadrage macro-économique au sein de l’Institut du FMI à Washington aux Etats-Unis d’Amérique en 2003.

Il parle, outre le somali, le français, l’anglais et l’amharique.

Ses loisirs préférés sont la pratique du football et la composition de chansons en langue somali. M Amareh Ali Saïd est aujourd’hui le nouveau ministre délégué chargé du Budget auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification.

 

lE 20/05/2011 FDED : une culture de performances

Au gré de leurs prises de contact d’hier avec les cadres supérieurs du fonds de développement économique de Djibouti(FDED) et de l’hôtel des impôts, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh, et les deux ministres délégués Amareh Ali Saïd nous ont conforté en deux choses. La première est la mission dévolue au FDED qui est de promouvoir l’esprit entrepreunarial parmi les jeunes diplômés en quête d’auto emploi. De même, le fait de « deux poids, deux mesures » n’a plus sa place dans le management du secteur public en général et le recouvrement des recettes fiscales en particulier. Car cette pratique laxiste est en total porte-à-faux avec les exigences d’éthique et d’excellence propices au développement d’une culture de performances qui sont désormais les chevaux de bataille du chef de l’Etat.

Quand on voit ensemble le nouvel grand argentier du pays, Ilyas Moussa Dawaleh, et les deux ministres délégués Amareh Ali Saïd et Abdi Elmi Achkir respectivement en charge du budget et du commerce, ils paraissent former un trio complémentaire.

L’impression s’est vérifiée hier en les entendant successivement évoquer les mêmes leitmotivs devant les cadres supérieurs du fonds de développement économique de Djibouti (FDED) et ceux de l’administration fiscale. FDED ou l’esprit entrepreneurial.

En dépit des averses tombées du ciel nuageux, le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué du Budget, Amareh Ali Saïd, et son collègue du Commerce, Abdi Elmi Achkir, ont maintenu en milieu de matinée d’hier leur prise de contact avec le personnel et l’équipe dirigeante du fonds de développement économique de Djibouti (FDED).

La rencontre a démarré avec une visite guidée dans les murs du FDED. Les trois décideurs politiques ont pu prendre de visu une pleine mesure des conditions de travail du personnel de cette institution. Après ce préliminaire, place aux discussions sérieuses.

Au siège du FDED, l’hôte du jour, Hiba Ahmed Hiba, a fait un exposé sur les activités et lignes de financements de ce levier de la lutte contre la pauvreté.

La gamme des produits financiers aussi que ce prêteur institutionnel propose aux promoteurs de projets de petites et moyennes entreprises ou industries.

Tels les crédits réservés aux jeunes diplômés sortants de l’enseignement supérieur djiboutien qui veulent se lancer dans les affaires.

Ainsi, les ministres Ilyas Moussa Dawaleh et Abdi Elmi Achkir se sont focalisés sur les critères d’éligibilité des demandeurs de ces types de financements. Ils ont soulevé quelques idées pertinentes là-dessus.

Citons l’introduction des projections relatives aux créations d’emplois dans les critères d’éligibilité et l’assouplissement des procédures du FDED.

L’une et l’autre des deux suggestions devraient aller de pair avec le choix d’une plus grande visibilité des réussites du fonds de développement et l’extension de son offre de financements aux promoteurs de projets d’entreprises dans les régions de l’intérieur.

Pourvu que ceux-ci soient viables, rentables et bancables. Le tout sert un même et ultime objectif : la promotion de l’esprit entrepreunarial parmi les jeunes diplômés en quête d’auto emploi pour mieux infléchir la courbe du chômage endémique sous nos cieux.

Une administration fiscale efficace et proche des usagers. En prenant congé de leurs interlocuteurs du FDED, les ministres Ilyas Moussa Dawaleh, Amareh Ali Saïd, et Abdi Elmi Achkir ont fait un détour vers l’hôtel des impôts.

Là encore, ils ont eu des discussions franches autour de l’amélioration du recouvrement des recettes de l’Etat avec le directeur Mahdi Osman Awaleh et les cadres supérieurs de l’administration fiscale.

Il a surtout été question de la disproportion entre l’ampleur de la mission de l’hôtel des impôts et les moyens tant humains que techniques mis à sa disposition.

Son directeur Mahdi Osman Awaleh n’a pas caché qu’il fait tourner ce service public avec une cinquantaine d’agents motivés. Alors que plus d’une centaine d’employés émargent dans la masse salariale de l’administration fiscale.

En réponse, les ministres Ilyas Moussa Dawaleh et Amareh Ali Saïd ont convenu qu’un fonctionnaire au bon rendement et un agent improductif ne doivent plus bénéficier d’un traitement identique.

Il s’agit d’une évidence redevenue de nouveau une valeur de référence parmi la classe politique djiboutienne en ce début du troisième mandat de cinq ans du Président Ismaïl Omar Guelleh.

Autant l’intégrer et la mettre en application tout de suite, ont vivement exhorté les deux ministres à l’endroit des cadres supérieurs de l’hôtel des impôts.

Car le fait de « deux poids, deux mesures » n’a plus sa place dans les exigences d’éthique et d’excellence propices au développement d’une culture de performances qui sont désormais les chevaux de bataille du chef de l’Etat.

Spéculation des prix à djibouti.: le gouvernement hausse le ton

Tolérance zéro à l’égard des commerçants fraudeurs qui pratiquent une augmentation constante du prix du kérosène à Djibouti.

En effet en dépit des avertissements de l’état certains commerçants de la place ont augmente énormément le prix du kérosène, ce qui est inacceptable selon le nouveau ministre délégué chargé du commerce des PME Abdi Achkir qui a fait une déclaration à la presse ce jeudi.

Dans cette déclaration le ministre délégué du commerce déclare que le pétrole lampant exonéré de taxes est fixé à 185 FDJ. Mais ces derniers temps le prix du même produit oscillent entre 200 et 220 de nos francs.

Cette spéculation sur le prix n’est pas tolérable et ne sera plus accepté dorénavant. Les commerçants qui s’adonnent à ce processus de spéculation prohibée par le gouvernement seront punis conformément aux règles en vigueur.

Ils s’exposent au retrait de la patente, la fermeture administrative des locaux de commerce et la traduction devant la justice.

 

MINISTRE DES FINANCES

Ilyas Moussa Dawaleh
Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et la Planification :

-« Agé de 45 ans, M. Ilyas Moussa Dawaleh est titulaire d’une Maîtrise en Administration Economique et Sociale, option Gestion des entreprises de l’Université François Rabelais de Tours en France et d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Marketing et Management Stratégique.

De retour au pays en 1992, il occupe le poste de chef de service en charge du secteur privé au sein de la Direction Nationale de la Planification, rattachée alors à la Présidence de la République.

Il est l’un des rédacteurs de la Loi d’orientation du plan quinquennal. L’année 1993 marque un premier tournant dans la carrière professionnelle de M. Ilyas Moussa Dawaleh.

Il bénéficie d’un recrutement au Port Autonome International de Djibouti où il sert de 1993 à 1994 en tant que chargé de mission auprès du directeur général. Il est de 1994 à 1996 le chef des projets auprès du patron d’alors du PAID.

Le voici nommé directeur de l’exploitation de ce fleuron national en 1996. Une fonction qu’il va assumer jusqu’en 2004.

Durant son passage au PAID, il a complété ses formations académiques par d’autres professionnelles effectuées parmi l’Institut IPPP Public - Private Partnership à Washington DC, l’Institut Portuaire du Havre (France) et l’Institut de l’IMO (International Maritime Organisation) à Londres.

Puis, M Ilyas Moussa Dawaleh décide de se lancer dans le secteur privé. Il est le président directeur général de plusieurs sociétés qu’il a fondées à Djibouti et à l’étranger. Il est aussi le cofondateur du réseau djiboutien de l’entreprise (RDE) connu sous le nom de "Club des jeunes entrepreneurs".

En outre, il a été membre -négociateur du contrat de concession entre Djibouti et DUBAI PORTS, du Comité National de suivi du COMESA, de la Commission Mixte Djibouto – Ethiopienne, de la Commission Nationale des reformes de la chambre de Commerce de Djibouti et Président du Conseil d’Administration du BMOD.

Le visage de M Ilyas Moussa Dawaleh n’est pas inconnu aux masses djiboutiennes. Puisqu’elles l’ont vu aux côtés du Président de la République, M Ismaïl Omar Guelleh, en sa qualité de directeur technique de la campagne électorale du chef de l’Etat de la présidentielle d’avril 2011.

L’homme est un polyglotte qui parle couramment l’anglais, l’arabe et le français. M Ilyas Moussa Dawaleh est aujourd’hui le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification. 

Djibouti / BAD
Des échanges francs et fructueux

Une mission de Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), conduite par M. Steve Kayizzi-Mugera, Directeur Régional du Développement Afrique de l’Est, accompagné également de M.Solomane Koné, spécialiste en chef Economie et d’experts sectoriels, est arrivée à Djibouti depuis vendredi 1er mai dernier. Ses membres vont y séjourner jusqu’au mercredi 11 mai prochain dans le cadre de la préparation du Document de Stratégies Pays (DSP) pour la période 2011-2015. Le DSP est aligné sur la stratégie de l’Initiative national pour le développement social (INDS). Celui-ci constitue le cadre de référence du partenariat entre la République de Djibouti et la BAD et définit les axes d’orientation des interventions du Groupe de la Banque pour la période 2011-2015.

Hier, les membres de la mission de la Banque africaine de développement ont débattu avec leurs interlocuteurs djiboutiens des défis, des questions stratégiques, opérationnelles et de coopération lors d’un atelier organisé dans les murs de l’hôtel Kempinski.

La rencontre découle d’une initiative conjointe du gouvernement djiboutien et de la banque africaine. Elle s’inscrit dans le cadre de la préparation du Document de Stratégies Pays (DSP) pour la période 2011-2015 en concertation avec les autorités Djiboutiennes, les représentants du secteur privé, de la société civile et de la communauté des bailleurs de fonds.

Il s’agit pour ses instigateurs de dégager par ce biais une vision partagée sur la stratégie, dont de la Banque qui a porté sur la période 2007-2010.

L’évaluation de la précédente stratégie, dont la mission s’est déroulée en octobre 2010, a également permis de tirer les leçons visant l’amélioration de la performance du portefeuille en cours de la Banque à Djibouti.

Une série de réunions de travail. Durant son séjour, l’équipe de la BAD a eu une série de réunions de travail avec les autorités Djiboutiennes, en particulier avec le Ministère de l’Economie, des Finances et la Planification chargé de la Privatisation, du Secrétariat d’Etat à la Solidarité Nationale (SESN), de l’Education, de la Santé et de l’Agriculture et des Ressources Hydraulique ainsi qu’avec la Banque Centrale (BCD).

Elle s’est entretenue avec les responsables de l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social (ADDS), de l’Office National de l’Eau et l’Assainissement de Djibouti (ONEAD), de l’Electricité de Djibouti (EDD), de la Société Djiboutienne de Sécurité Alimentaire (SDSA) , de l’Agence Nationale de Promotion de l’Investissement (ANPI) , du Port Autonome Internationale de Djibouti (PAID) , ainsi que du secteur bancaire.

La mission a également discuté avec les partenaires technique et financière (PTF) en particulier le représentant de l’Union Européenne (UE), du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et du Fond Monétaire Internationale (FMI).

Outre la série de réunions bilatérales, ces différents partenaires ont débattu des défis, des questions stratégique, opérationnelles et de coopération dans le cadre d’un atelier, organisés conjointement par le Gouvernement et le Groupe de la Banque à l’Hôtel Karpinski, le 9 mai 2011.

Revue des interventions de la BAD à Djibouti. La revue des interventions du Groupe de la Banque au cours de la période 2007-2010 a mis en exergue l’appui apporté dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative nationale pour le développement social (INDS) en vue de réduire la pauvreté et les inégalités, en mettant l’accent sur les infrastructures, la promotion du développement local intégré et le secteur privé.

Sa mise en œuvre a permis de mobiliser des ressources de près de 135 millions U$, qui ont financé des projets dans les domaines du social, des infrastructures (interconnexions, électrique, eau et assainissement), du secteur privé (Port à Conteneur de Doraleh), ainsi que des opérations d’urgence en réponse à la crise alimentaire et à la sécheresse.

La République de Djibouti bénéficie également de l’assistance technique dans le domaine de soutien juridique. Défis de l’économie djiboutienne.

Certes, l’économie Djiboutienne a affiché un taux de croissance soutenu produit intérieur brut (PIB) avec une croissance moyenne annuelle de 5% sur la période 2007-2010 portée par un flux important d’investissement directs étrangères, en particulier dans un contexte d crises alimentaires et financières .

Mais des défis importants restent cependant à relever, notamment en matière de renforcement de capacités, de diversification de l’économie, d’amélioration de conditions de vie et d’emploi.

Et ce, faut-il ajouter, malgré des progrès notables enregistrés dans ces domaines. Nouvelle stratégie d’assistance pour la période 2011-2015.

Le constat résume le bien-fondé de la nouvelle stratégie d’assistance de la Banque pour la période 2011-2015 qui entend poursuivre sa collaboration fructueuse avec le Gouvernement dans le cadre de la mise en place de l’INDS.

Elle s’attellera à assister les autorités djiboutiennes pour relever ces défis, tout en renforçant la coordination avec les autres partenaires au développement.

Outre les financement possibles du guichet concessionnel du Fonds Africain de Développement (FAD), le Groupe de la Banque entend renforcer la mobilisation des ressources à travers d’autre guichets tels que la Facilité pour les Etats Fragiles récemment mis en place pour le renforcement de capacités, de l’Initiative pour l’eau et l’assainissement en milieu rural, la Facilité africaine de l’eau, ainsi que le guichet non concessionnel de la BAD pour les opérations du secteur privé.

La Banque envisage également d’encourager les cofinancements par le renforcement du partenariat avec les autres bailleurs de fonds.

Autant de résolutions sont les fruits de l’étroite collaboration entre le Ministère de l’Economie et des Finances et la mission de la Banque africaine de développement qui tient à exprimer ses remerciements aux autorités djiboutiennes et à l’ensemble des partenaires pour leur disponibilité.

Bref, les parties prenantes s’accordaient hier autour de l’importance de leurs échanges francs et fructueux avec les experts de la banque africaine qui contribuent au renforcement des bases d’une coopération encore plus dynamique et effective au service du développement économique et social de Djibouti.

 

Le nouveau gouvernement formé jeudi par le chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, sur proposition du Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, fait plus de place à des technocrates connus sur la scène nationale pour leurs compétences et baisse sensiblement sa moyenne d’âge, le plus jeune membre du gouvernement n’ayant que la trentaine. Il s’agit notamment du Dr Djama Elmi Okieh, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux sports.

La nouvelle équipe compte, outre le PM, M. Dileita Mohamed Dileita, 22 membres dont plus de la moitié sont des ministres entrants, a expliqué le secrétaire général du gouvernement, M. Mohamed Hassan Abdillahi, en donnant à la presse sa composition.

La plupart des poids lourds du gouvernement ont été remerciés, alors que neuf membres seulement de l’ancienne équipe ont été retenus, à l’instar de M. Ali Farah Assoweh et de M. Abdoulkader Kamil Mohamed qui ont été nommés respectivement à la Justice et la Défense nationale.

Parmi les ministres ayant gardé leurs postes figurent celui des Affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Mahmoud Ali Youissouf, le ministre délégué à la coopération internationale, M. Ahmed Ali Silay, ainsi que le ministre des Affaires musulmanes et des biens wakfs, Dr Hamoud Abdi Sultan.

Voici le détail des changements après la nomination du nouveau gouvernement mis en place jeudi par le chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, sur proposition du PM :

LES MINISTRES ENTRANTS :

1- Ministre de l’Intérieur : M. Hassan Darar Houffaneh

2- Ministre de la Santé : M. Ali Yacoub Mahamoud

3- Ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle : Dr Adawa Hassan Ali

4- Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche : Dr Nabil Mohamed Ahmed

5- Ministre de l’Agriculture, de la pêche, de l’élevage et des ressources halieutiques : M. Mohamed Ahmed Awaleh

6- Ministre de l’Equipement et des transports : M. Mohamed Moussa Ibrahim Balala

7- Ministre de l’Energie et de l’eau, chargé des ressources naturelles : Dr Fouad Ahmed Aye

8- Ministre de la Culture et de la communication, chargé des postes et des télécommunications, porte-parole du gouvernement : M. Abdi Houssein Ahmed

9- Ministre de l’Economie et des finances, chargé de l’industrie et de la planification : M. Ilyas Moussa Dawaleh

10- Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des finances, chargé du budget : M. Amareh Ali Said

11- Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des finances, chargé du commerce, des PME, de l’artisanat, du tourisme et de la formalisation : M. Abdi Elmi Achkir

12- Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la solidarité nationale : Mme Zahra Youssouf Kayad

13- Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’environnement, chargé du logement : Mme Amina Abdi Aden

14- Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux sports : Dr Djama Elmi Okieh

LES MINISTRES RETENUS :

1- Premier ministre : M. Dileita Mohamed Dileita

2- Ministre de la Justice et des affaires pénitentiaires, chargé des droits de l’homme : M. Ali Farah Assoweh

3- Ministre du Travail, chargé de la reforme de l’administration : M. Hassan Ali Bahdon

4- Ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’environnement : M. Moussa Ahmed Hassan

5- Ministre de la Promotion de la femme et du planning familial, chargé des relation avec le parlement : Mme Hasna Barkat Daoud

6- Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la coopération internationale : M. Ahmed Ali Silay

7- Ministre des Affaires musulmanes et des biens wakfs : Dr Hamoud Abdi Sultan

8- Ministre de la Défense : M. Abdoulkader Kamil Mohamed

9- Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale : M. Mahmoud Ali Youssouf

LES MINISTRES SORTANTS :

1- M. Mohamed Barkat Abdillahi, ministre de la Justice, des affaires pénitentiaires et musulmanes, chargé des droits de l’homme

2- M. Abdi Ibrahim Absieh, ministre de l’Éducation nationale de l’enseignement supérieur

3- Mme Nimo Boulhan Houssein, ministre de la Promotion de la femme, du bien-être familiale et des affaires sociales

4- M. Abdallah Abdillahi Miguil, ministre de la Santé

5- M. Elmi Obsieh Waiss, ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’environnement

6- M. Yacin Elmi Bouh, ministre de l’Intérieure et de la Décentralisation

7- M. Ougoureh Kifleh Ahmed, ministre de la Défense

8- M. Moussa Bouh Odowa, ministre de l’Énergie et des ressources naturelles

9- M. Rifki Abdoulkader Bamakrama, ministre du Commerce et de l’industrie

10- M. Ali Abdi Farah, ministre de la Communication et de la culture, chargé des postes et des télécommunications, porte parole du gouvernement

11- M. Osman Ahmed Moussa, ministre des Affaires présidentielles et de la promotion des investissements, chargé de relation avec le parlement

 

 

Banque mondiale : Œuvrer pour un monde sans pauvreté


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À PROPOS PAYS ET THÈMES INDICATEURS PUBLICATIONS EMPLOI

NEWSLETTER N° 318 - Du 14 au 20 avril 2011

Les prix alimentaires ont augmenté de 36 % et font peser une menace supplémentaire sur les pauvres

Robert B. Zoellick lors de la conférence de presse d'ouverture des Réunions Banque-FMI Printemps 2011

En partie en raison de la hausse du coût des combustibles liée aux événements du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, les prix mondiaux des produits alimentaires ont augmenté de 36 % par rapport à leurs niveaux d’il y a un an et demeurent instables — une tendance qui pousse une partie de l’humanité dans une pauvreté plus grande.

Une hausse de 10 % des prix mondiaux risquerait de précipiter 10 millions de personnes supplémentaires sous le seuil d’extrême pauvreté (1,25 dollar par jour). Une poussée des prix de 30 % pourrait entraîner une augmentation de 34 millions du nombre d’êtres humains vivant dans la pauvreté. Ceux-ci s’ajouteraient alors aux 44 millions de personnes qui sont tombées dans la misère depuis juin dernier sous le coup de la flambée des prix. Selon les estimations de la Banque mondiale, environ 1,2 milliard d’individus vivent en dessous du seuil de pauvreté de 1,25 dollar par jour.

En savoir plus...

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APPS4DEV
L'e-Atlas de la Banque mondiale : un nouvel outil de visualisation des données pour cartographier le développement dans le monde
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107 propositions d’applications ont été soumises par 36 pays représentant six continents, dont près d’un tiers en Afrique. Les lauréats ont été sélectionnés par un jury d’experts.

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Vous avez la parole...
Sur Facebook, en commentaire à Rompre le cycle de la violence

 

Franchement... La corrélation entre violence et sous-développement est tellement proportionelle, la paix demeure un passage nécessairement obligé avant toute lueur de prosperité.

Marie-Christian d'Agathe


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>> Rapport sur le développement dans le monde 2011 : Conflits, sécurité et développement
Environ 1,5 milliard de personnes vivent dans des pays en proie à des cycles répétés de violences politiques et criminelles, et aucun pays fragile à faible revenu ou touché par un conflit n’a encore atteint un seul objectif de développement pour le Millénaire. Télécharger le résumé exécutif du rapport WDR 2011

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Le Royaume d’Arabie Saoudite a octroyé, comme chaque année, à la République de Djibouti 7460 carcasses de viande du sacrifice du Hadj et ce avec la collaboration de la Banque Islamique de Développement, gestionnaire du projet Saoudien de distribution de la viande de Hadj.

Le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification, chargé de la Privatisation a signé dimanche 20 mars 2011 à 08H00mn à DJIBOUTI avec la Banque africaine de développement (BAD) un don supplémentaire de 1,2 million de dollars E.U. dans le cadre du financement du Programme de réduction de la pauvreté urbaine (PREPUD).

DJIBOUTI – Une cérémonie pour la pose de la première pierre de la nouvelle base logistique humanitaire du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a eu lieu à Djibouti aujourd’hui, lunsi 14 mars 2011. Cette cérémonie a été réalisée sous le haut patronage de S.E.M. ISMAIL OMAR GUELLEH, Président de la République de DJIBOUTI. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, des parlementaires, des Ambassadeurs basés et accrédités en République de Djibouti, des responsables des agences Onusiennes des autorités civiles et militaires ainsi que de la société civile, Pour cette cérémonie, M. Martin Ohlsen, Directeur de la logistique du PAM, à été dépêché de ROME à DJIBOUTI.

 

 

La République de DJIBOUTI a abrité du 21 au 24 février 2010 au Kempinski Hôtel, la 15ème Session du Comité Intergouvernemental d’Experts(CIE) du Bureau Sous-régional Afrique de l’Est de la Commission Economique (CEA) pour l’Afrique. Le thème principal de cette session était « Pour un Développement Durable de l’Industrie du Tourisme en Afrique de l’Est».

 

(BAD) - Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le 1er février 2011 un don supplémentaire de 1,2 million de dollars en faveur de Djibouti à travers le guichet concessionnel du Fonds africain de développement (FAD), dans le cadre du financement du Programme de réduction de la pauvreté urbaine (PREPUD)

Monsieur ALI FARAH ASSOWEH, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification Chargé de la Privatisation, a signé le mardi 08 février 2011 un accord de don d’un montant de 2 millions USD avec le Fond Koweitien pour le Développement Economique Arabe (KFAED) et l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS). Ont pris part à la cérémonie M. FAHMI AHMED EL-HAG, Conseiller du Président de la République aux Investissements, M. KADAR ISMAEL GUELLEH, Directeur de l’ADDS, M. ALMIS MOHAMED ABDILLAHI, Directeur du Financement Extérieur, et les membres de la délégation du Fond Koweitien de développement économique arabe (KFAED)

DISCOURS DU MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PLANIFICATION CHARGE DE LA PRIVATISATION 08 Février 2011

Le vendredi 07 janvier 2011 le conseil d’administration du FMI a approuvé la 2ème et 3ème Revue du Programme Facilité Elargi pour le Crédit (FEC) de Djibouti..

Signature d’une convention de don Un partenariat actif et engagé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


ANNÉE 2010

VOTE DE LA LOI DE FINANCES 2011 PAR L’ASSEMBLEE NATIONALE

 

 

 

L’Assemblée nationale a tenu le mercredi 29 décembre 2010 sa troisième séance publique de la seconde session ordinaire pour l’année 2010. Cette plénière a été ponctuée de débats interactifs au terme desquels les élus nationaux ont adopté la loi de finances initiale pour l’exercice 2011 et finalisé le renouvellement des différentes commissions et autres instances parlementaires.

La troisième séance publique de la seconde session ordinaire pour l’année 2010 de l’Assemblée nationale s’est déroulée hier sous la conduite de son Président, M. Idriss Arnaoud Ali, au Palais du Peuple.

L’ordre du jour de cette plénière portait sur l’examen du projet de loi de finances initiale relatif au Budget de l’Etat pour l’exercice 2011 et le renouvellement des commissions permanentes et autres instances du parlement.

Les députés et les membres du gouvernement concernés ont eu des échanges soutenus autour de ces points. Au terme d’un long débat, les élus nationaux ont adopté la loi de finances initiale pour l’exercice 2011.

Le Budget de l’Etat est arrêté en équilibre en recettes et en dépenses à la somme 87.780.520.000 FD, soit une augmentation globale de 10.070.705.000 FD (+ 12,96%) par rapport au budget rectificatif 2010 (LFR 2010).Il est conforme aux cadrage macroéconomique arrêté avec les services du FMI dans le cadre du programme Facilité Elargie pour le Crédit (FEC).

 

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La Banque Islamique de Développement accorde un prêt de 9.1 millions de Dinars (environ 13.5 Millions $US) pour la construction d'un hôpital régional à Ali-Sabieh.
Le Secrétaire Général du Ministère de l'Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, a cosigné avec le Dr. Ahmed Mohamed Ali, Président de la Banque Islamique de Développement (BID), mercredi 29 décembre 2010, au siège de la Banque à Djeddah un accord de prêt d'un montant de 9.1 Millions de dinars (environ 13.5 Millions USD) pour le financement de la construction d'un hôpital régional à Ali-Sabieh. Ce prêt, accordé à des conditions concessionnelles, vise

 

Le Chef de l’Etat reçoit le Ministre éthiopien délégué aux Finances.
Le Président de la République,S.E.M. Ismaïl Omar Guelleh, a reçu jeudi dernier, le Ministre éthiopien délégué aux Finances S.E.M. Ahmed Shide qui effectue une visite de travail de 3 jours à Djibouti. Cette rencontre qui a eu lieu au Palais présidentiel a vu la présence du ministre djiboutien de l’Economie et des Finances, M. Ali Farah Assoweh.

 

Le Ministre des Transports et son homologue éthiopien co-préside une réunion de travail sur la situation du CDE
Le Ministre djiboutien de l’Equipement et des Transports, M. Ali Hassan Bahdon, et le Ministre éthiopien du transport, M. Deriba Kuma, ont co-présidé aujourd'hui une réunion de travail et d’information sur la situation et l’avenir du chemin de fer djibouto-éthiopien (CDE).

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Ministre de l’Economie et des Finances et de la Planification chargé de la Privatisation, M. Ali Farah Assoweh a procédé le 14 Novembre 2010 à la signature d’un accord bilatéral de consolidation avec l’Ambassadeur de France à Djibouti. Les dettes visées dans cet accord bilatéral se composent des dettes auprès de l’AFD au titre des crédits APD et des dettes auprès de la COFACE au titre des crédits commerciaux d’un montant total de 3.7 millions Euros

COMMUNIQUE DE PRESSE

Déclaration de la Mission du FMI au terme de sa visite à Djibouti

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une délégation Djiboutienne présidée par Monsieur DJAMA MAHAMOUD HAID, Gouverneur de la Banque Centrale de DJIBOUTI, a participé à Washington, du 07 au 11 Octobre 2010, aux Assemblées Annuelles de la Banque Mondiale et du FMI.

LE GOUVERNEMENT DE  DJIBOUTI DONNE UN TERRAIN AU PAM POUR ETABLIR SA BASE LOGISTIQUE HUMANITAIRE

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une délégation Djiboutienne présidée par M. SIMON MIBRATHU,  Secrétaire général du Ministère de l’Economie des Finances et de la Planification Chargé de la Privatisation, a participé à Séoul, du 14 au 17 septembre 2010, au 3ème Forum de Coopération Economique du KOAFEC (CORE-AFRIQUE) organisée par la BAD, Exim Bank de Corée et le Ministère des finances et de la stratégie. Le Secrétaire général était également accompagné de Messieurs AHMED ARAITA, Ambassadeur de Djibouti à Tokyo, ALMIS MOHAMED ABDILLAHI, Directeur du Financement Extérieur.

 

Energies renouvelables : des investisseurs canadiens à Djibouti 

Djibouti semble attirer les investisseurs canadiens. Trois semaines après le séjour djiboutien des responsables de la société québécoise GCI environnement, les dirigeants du groupe Green EnAirgy se trouvent au pays pour prospecter ses opportunités d’investissements dans la mise en œuvre de solutions environnementales et la production d’électricité à partir des énergies renouvelables et de leur stockage par air comprimé.

rLe ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Farah Assoweh, a reçu mardi dernier les dirigeants du groupe Green EnAirgy, domicilié au Québec et versée dans la production d’énergie renouvelable. Conduits par le consultant international Mohamed Aden qui est également le patron du cabinet-conseil ACDQ (Alliance commerciale Djibouti Québec), ces visiteurs de marque ont discuté des sujets d’intérêt commun avec leur hôte djiboutien.

Les deux parties prenantes ont évoqué les alternatives possibles face aux défis énergétiques auxquels est confrontée la République de Djibouti. Idem, le grand argentier du pays et les investisseurs canadiens ont abordé la politique économique du gouvernement djiboutien, les opportunités d’investissement de la place financière de Djibouti. Selon le président de Green EnAirgy, M Francis Tourigny, la rencontre avec le ministre a été fructueuse.

Puisqu’elle a débouché sur la tenue d’une réunion de travail prévue ce jeudi 19 août avec les hauts cadres et les techniciens de son ministère. Pour cause, les dirigeants du Groupe Green EnAirgy veulent injecter des investissements considérables dans la mise en œuvre de solutions environnementales et la production d’électricité à partir des énergies renouvelables et de leur stockage par air comprimé dans le pays.

Ainsi, les instigateurs de ce projet comptent jeter les bases d’un pont entre les communautés d’affaires de Djibouti et du Québec, et cela, dans un avenir immédiat. Rappelons que des représentants d’une autre société québécoise, GCI environnement avaient débarqué trois semaines auparavant à Djibouti avec des solutions pour traiter les déchets municipaux.

Ceci pour dire les deux chantiers en question relèvent de l’intérêt national. Leur aboutissement respectif devrait introduire des coûts abordables pour le plus grand nombre dans la consommation de l’énergie domestique. Bref, une telle finalité répond non seulement aux attentes des usagers djiboutiens mais aussi s’inscrit dans l’optique de l’INDS, le projet présidentiel d’une société plus solidaire.

 

Une délégation koweitienne composée de M. HICHAM IBRAHIM AL-WAKAYAN, Vice Directeur Général du Fond Koweitien de Développement et de M. IYED AL-GHARBALILLI, Directeur Adjoint Régional des Pays Sud du Fond koweitien de développement économique arabe (KFAED) s’est rendue dans notre capitale le mardi 29 juin 2010 pour conclure l’accord de prêt pour le financement du projet de construction de la route Tadjourah-Dora-Randa-Balho avec son Excellence, M. ALI FARAH ASSOWEH. La cérémonie de signature a eu lieu le 30 juin 2010 à 9 h au cabinet du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification chargé de la privatisation.

Une délégation Djiboutienne présidée par M. SIMON MIBRATHU,  Secrétaire Général du Ministère de l’Economie des Finances et de  la Planification Chargé de la Privatisation, a participé à BAKOU, du 20 au 25 Juin 2010, aux 35èmes Réunions Annuelles de la Banque Islamique de Développement (BID) en qualité de Gouverneur par intérim de la BID

MISSION DU FMI A DJIBOUTI
Une mission du FMI séjourne à Djibouti depuis le 02 juin 2010 jusqu’au 09 juinConduite par Monsieur Carlo Sdralevich, Chef de mission, et composée de Messieurs Emmanuel Pinto Moreira, Abdelrahmi Bessaha et Mesdames Svetlana Vtyurina et Annette Kyobe.Suite.

fdf24/05/2010 : Participation djiboutienne aux Assemblées annuelles 2010 de la BAD à Abidjan (Côte-d’Ivoire)
Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Farah Assoweh, et le Secrétaire d’Etat à la Solidarité nationale, M. Mohamed Ahmed Awaleh, et le Directeur de la Banque centrale de Djibouti, M. Ahmed Osman, M. ALMIS MOHAMED ABDILLAHI, Directeur du Financement Extérieur et Administrateur suppléant de la BAD, et Mme OULOUFA ISMAIL, Conseillère juridique à la Primature.se trouvent actuellement à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où ils représentent notre pays aux Assemblées annuelles 2010 des Conseils des gouverneurs de la Banque africaine de développement et du Fonds africain de développement, dont les travaux ont débuté ce lundi. Ces assises qui se déroulent jusqu’au 28 mai prochain, regroupent les ministres des Finances et de l’Economie ainsi que les gouverneurs des Banques centrales des 77 pays membres de la BAD. Réunion Djibouto-Ethiopienne sur la Compagnie de Chemin de Fer (CDE)Une réunion a eu lieu à Djibouti le 28 décembre 2009 faisant suite à la réunion d’Addis-Abeba du 23 Novembre 2009 et portant sur la réhabilitation entre les autorités nationales et la partie Ethiopienne....Suite.

Mission d’Experts de la CEA à Djibouti.. Une mission de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) a séjourné à Djibouti, du 15 au 18 février 2010, sur invitation du Ministre de l’Economie et des Finances afin de discuter des modalités de coopération dans le cadre de la préparation de la Réunion des bailleurs de fonds et la mise en œuvre de l’INDS.. Suite.

COMMUNICATION OFFICIELLE DES RESULTATS DU RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION
Le Conseil des ministres en sa séance du 16 mars 2010 a adopté le projet de décret portant publication des résultats du 2ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2009.
Ainsi, la population de la République de Djibouti est arrêtée à 818.159 habitants à l'issue du 2ème Recensement Général de la Population et de l'Habitat.
Les chiffres de la population de la ville de Djibouti et des régions de l'intérieur du pays sont arrêtés pays sont décomposés en population ordinaire urbaine et en population rurale sédentaire, en population nomade et par régions.

Le détail des chiffres dans le Décret.

Atelier de sensibilisation des agents comptables des Etablissements Publics. Sous l’égide du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification, chargé de la Privatisation, Monsieur ALI FARAH ASSOWEH, la Direction générale du Trésor et de la comptabilité Publique vient d’organiser ce samedi 15 mai 2010 au Sheraton Hôtel, un Séminaire d’Information et de Sensibilisation des agents comptables des entreprises et établissements publics de l’Etat sur les nouvelles réformes introduites pour l’amélioration de la gestion Comptable des deniers publics..Suite

 

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ANNÉE 2009

 

MISSION DE SECONDE REVUE DE LA FRPC FMI – 02-16/12/2009..Suite

COMMUNIQUE DE PRESSE

ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BANQUE MONDIALE ET DU FMI ISTANBUL, 04 - 07 Octobre 2009....Suite

COMMUNIQUE DE PRESSE

Dans le cadre de la visite de la délégation koweitienne présidée par son Excellence, SHEIKH NASSER MOHAMED AL-AHMAD AL-SABAH, Premier Ministre du Koweït, le Ministre de l’Economie et des Finances et de la Planification, en Charge de la Privatisation, S.E.ALI FARAH ASSOWEH, a procédé avec son homologue Koweitien, S.E. MUSTAFA JASSEM AL-SHAMALI, au paraphe d’un accord de coopération économique et technique..Suite

SIGNATURE D'UN ACCORD DE FINANCEMENT D’UN PROJET SANTE AVEC LA BANQUE MONDIALE

L’Ambassadeur de Djibouti aux Etats-Unis, S.E.M. Robleh Olhayé, et le Directeur du développement durable et Vice-président par intérim de la Banque Mondiale, M. Laslo Lovel, ont procédé lundi 23 juin 2009 à la signature de l’accord de financement additionnel du projet de développement du secteur de la Santé d’un montant de 7 millions $US. Suite

Le Conseil d'administration du FMI achève la première revue de la FRPC en faveur de Djibouti et approuve un décaissement de 2,3 millions de dollars EU 17 juin 2009

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé le 17 juin 2009 la première revue de l'accord triennal au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) en faveur de Djibouti (voir Communiqué de presse n° 08/211). L’achèvement de la revue permet un décaissement immédiat de 1,476 million de DTS (environ 2,3 millions de dollars EU), ce qui porte le total du montant décaissé au titre du programme à 5,34 millions de DTS (8,2 millions de dollars EU). Suite

2ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat de la République de Djibouti - 2009

La République de Djibouti est en train de réaliser son 2 ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH).Le questionnaire ci-après a été développé à cet effet à l’attention des Djiboutien(ne)s résidant à l’extérieur du territoire national depuis la nuit du 28 au 29 mai 2009, appelée nuit de référence du recensement.Suite

Djibouti / Italie : Signature d’un accord de consolidation de la dette

Le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Farah Assoweh, et l’Ambassadeur d’Italie à Djibouti en résidence à Addis-Abeba, M. Raffaele De Lutio, ont signé aujourd’hui à Djibouti un accord de consolidation de dette.Suite

L’Afrique et la crise financière

Organisé sur le thème : «L’Afrique et la crise financière : un plan d’actions», l’événement de deux jours a été officiellement ouvert par le Président du Sénégal, S.E.M. Abdoulaye Wade, dans le cadre des 44 ième Assemblées annuelles du groupe de la BAD et du 35 ème Conseil des Gouverneurs du Fonds Africain de Développement (FAD) à Dakar (SENEGAL), du 10 au 14 Mai 2009.Suite

Clôture de la réunion de synthèse consacrée à l’action gouvernementale à DAY

Le Chef de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, et son gouvernement ont achevé aujourd’hui leur retraite de trois jours sur le plateau du Day où ils ont examiné le rapport du Séminaire de réflexion sur l’action gouvernementale qui s’est tenu du 02 au 09 mai dernier au Palais du Peuple.Suite 

Le Chef de l’Etat clôture le Séminaire de réflexion sur l’action gouvernementale

#Le Chef de l’Etat, M. Ismaïl Omar Guelleh, a clôturé aujourd’hui samedi au Palais du Peuple le Séminaire de réflexion sur l’action gouvernementale, un événement d’envergure national qui a captivé durant toute cette semaine les djiboutiens dans leur ensemble.
Le Premier Ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, les membres du Gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que des représentants de la société civile et du milieu estudiantin, ont assisté à la clôture de ce Séminaire qui constitue le second du genre depuis 2002.Suite

Discours du Ministre des Finances

SEMINAIRE DE REFLEXION SUR L’ACTION GOUVERNEMENTALE

Le Chef de l’Etat djiboutien, S.E.M. ISMAIL OMAR GUELLEH a ouvert samedi 02 mai 2009 au palais du peuple, le séminaire de réflexion sur l’action gouvernementale, le second du genre depuis son accession à la magistrature suprême en 1999 (le premier date de 2002). Suite

"L’économie de Djibouti a enregistré de solides résultats en 2008", selon le FMI

Une mission du Fonds monétaire international (FMI), conduite par M. Fernando L. Delgado, a séjourné à Djibouti du 7 au 21 mars 2009 dans le cadre de la première revue de l’accord conclu avec Djibouti au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).

A l'issue de la mission, le FMI a publié une déclaration dans laquelle elle indique que "l’économie de Djibouti a enregistré de solides résultats en 2008".

Selon les experts du FMI, "les résultats budgétaires se sont consolidés en dépit de l’augmentation des dépenses liées au conflit à la frontière avec l’Erythrée. Les dons étrangers ont enregistré une hausse marquée, ce qui a permis au budget d’afficher un excédent équivalent à 1,3 du PIB, un rééquilibrage beaucoup plus solide que programmé".

"Ces solides résultats, associés à l’augmentation du financement extérieur, ont permis le remboursement net des arriérés intérieurs pour un montant équivalent à 3,2 du PIB", estime la mission du Fonds monétaire international.

Voici la déclaration intégrale publiée ce samedi par le Fonds monétaire international (FMI) :

"Une mission du Fonds monétaire international, dirigée par M. Fernando L. Delgado, a séjourné à Djibouti du 7 au 21 mars 2009 pour tenir des discussions pour la première revue de l’accord conclu avec Djibouti au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC). La mission remercie vivement les autorités pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi que leur chaleureuse hospitalité durant son séjour.

L’économie de Djibouti a enregistré de solides résultats en 2008. Le PIH réel a progressé de 5,8 % tiré principalement par les investissements directs étrangers (IDE) et l’activité ferme du bâtiment et des services maritimes. A la fin de l’année, et après une envolée des prix des produits alimentaires et pétroliers, l’inflation est estimée à 9,2 %.

Le crédit au secteur privé a augmenté de plus de 27% et la position extérieure s’est renforcée. Le déficit important du compte courant, causé par les prix élevés des produits de base et des importations liées aux IDE, a été plus que compensé par les entrées substantielles de flux financiers, ce qui a donné lieu à un accroissement des réserves officielles qui ont atteint un niveau équivalent à 2,9 mois de futures importations.

En octobre 2008, Djibouti a conclu un accord pour rééchelonner ses obligations au titre de la dette envers les créanciers du Club de Paris et apurer ses arriérés extérieurs.

Les résultats budgétaires se sont consolidés en dépit de l’augmentation des dépenses liées au conflit à la frontière avec l’Erythrée. Les dons étrangers ont enregistré une hausse marquée, ce qui a permis au budget d’afficher un excédent équivalent à 1,3 du PIB, un rééquilibrage beaucoup plus solide que programmé.

Ces solides résultats, associés à l’augmentation du financement extérieur, ont permis le remboursement net des arriérés intérieurs pour un montant équivalent à 3,2 du PIB. La taxe sur la valeur ajoutée introduite en janvier 2009 et les codes révisés de la zone franche et d’investissement contribueront à élargir l’assiette fiscale.

La transparence budgétaire s’est renforcée avec la publication des comptes budgétaires mensuels. Le nouveau code du commerce devrait être soumis à l’Assemblée nationale au milieu de 2009.

Comme les autres pays africains, Djibouti sera affecté par la crise internationale mais les politiques économiques saines mises en œuvre par les autorités dans le contexte du programme appuyé par la FRPC en atténueront l’impact.

Les effets du ralentissement au niveau mondial se traduiront principalement par quelques retards dans l’exécution des projets IDE et par une délération de la croissance des échanges avec l’Ethiopie.

Néanmoins, les importants investissements publics financés par l’extérieur et la diversification croissante des services contribueront à maintenir la croissance du PIH à environ 5% en 2009.

Avec la baisse du cours mondial des produits alimentaires et pétroliers, l’inflation et le coût des importations devraient continuer à fléchir. La diminution des importations liées aux IDE permettra aussi de réduire sensiblement le déficit du compte courant.

La croissance à moyen terme devrait progressivement s’accélérer, soutenue par un rebondissement des IDE et de l’économie mondiale qui favorisera la mise en valeur du potentiel d’exportation de Djibouti.

Le conseil d’administration du FMI devrait examiner le rapport des services sur l’achèvement de la première revue du programme appuyé par la FRPC à la mi-mai 2009".

 Un nouveau code Marchés publics

De nombreux projets de loi ont été examinés hier par l'exécutif djiboutien au cours de la cinquième séance du conseil des Ministres de l'année 2009 qui s'est tenue comme d'habitude au palais présidentiel.  Le conseil des Ministres a notamment entériné un projet de loi relatif au nouveau code des marchés publics. 

Au cours du cinquième Conseil des Ministres de l'année qui s'est tenu hier, le Président de la République, M Ismail Omar Guelleh, et les membres de son gouvernement, ont entériné d'importants projets de Loi. L'un, relatif au nouveau code des marchés publics, concerne particulièrement la communauté d'affaires. 

Ce projet de loi fixe désormais un cadre uniforme qui assure un accès équitable aux fournisseurs désireux de répondre aux appels d'offres des marchés publics. Le texte définit, outre tout le champ d'application du nouveau code, les formes et contenus des marchés, les procédures de passation des marchés, les modalités de règlement des différends, le rôle de la commission des marchés et les sanctions aux infractions des dispositions désormais en vigueur dans ce domaine.

Une volonté d'harmoniser et de simplifier les règles des commandes publiques constitue la raison d'être du nouvel instrument. Le gouvernement vise par ce biais une réduction des coûts d'achats et veut rendre plus vigoureuse l'économie djiboutienne dans un contexte de transparence, d'équité et d'efficience.

Autrement dit, la clarté ou lisibilité du texte en question devrait assurer une plus grande sécurité juridique aux acteurs du secteur privé. L'adoption de ce projet de loi répond aux exigences de ces derniers quant à la modernisation de l'environnement institutionnel et juridique des commandes publiques. Bref, le gouvernement en attend une gestion plus efficace et transparente de la passation des marchés publics

MISSION DU FMI A DJIBOUTI  

Suite à l’approbation du second programme FRPC par le conseil d’administration du FMI, le 17 septembre 2008, la première mission de revue du programme est arrivée à Djibouti depuis le 7 mars pour rester jusqu’au 21 mars 2009..Suite

PROJET D' EXPLOITATION DU SEL DU LAC ASSAL SUR LA BONNE VOIE

Le Président de la République, M. Ismail Omar Guelleh, s’est rendu dimanche 1 er mars 2009 au lac Assal pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet industriel et commercial du sel.
Un consortium composé d' investisseurs nationaux et internationaux, Salt investment SA compte procéder au traitement, au raffinage, au stockage et à la commercialisation du sel du lac Assal, un vaste gisement naturel d' une superficie d’environ onze milles hectares.
D’une envergure de 70 millions de dollars, ce chantier financé par des privés américains et espagnols est destiné à l’extraction et à l’exportation du sel présent en grande quantité dans ce bassin d’effondrement géologique.
Rappelons que le gouvernement djiboutien avait signé, en 2008, avec la société Salt Investment SA, une convention de concession de l' exploitation du sel du Lac Assal. Suite

LANCEMENT DU SECOND RECENSEMENT DE LA POPUALTION  

Le Premier ministre a présidé, samedi 28 février 2009 au Palais du Peuple, la cérémonie de lancement officiel du 2ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) , en présence du Ministre de l’Économie et des Finances, de plusieurs membres du gouvernement et du parlement, du maire de Djibouti-ville, des préfets des régions de l’intérieur, des membres du corps diplomatiques accrédité à Djibouti et de représentants de la société civile.
Le recensement qui sera organisé par la Direction des Statistiques et des Études Démographiques (DISED), du ministère des Finances, va débuter techniquement dans un mois et constituera le deuxième du genre depuis l’indépendance. Le seul recensement général de la population que Djibouti ait connu remonte en janvier 1983.Suite

VISITE DE LA VICE PRESIDENTE DE LA BANQUE MONDIALE A DJIBOUTI

Une Délégation du Groupe de la Banque Mondiale conduite par Daniela Gressani, Vice Presidente de la Banque Mondiale pour la Région MENA, a séjourné à Djibouti, du 23 au 24 février 2009..Suite.

 

 

 

 

 

 

 

 

ANNÉE 2008

ADOPTION PAR LE CONSEIL DES MINISTRES DU PROJET DE LOI DE FINANCES 2009 ET DU PROJET DE LOI SUR L’INTRODUCTION DE LA TVA ...Suite

PARTICIPATION DU PREMIER MINISTRE A LA CONFERENCE SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT A DOHA.Suite

Séminaire de Discussion sur le Programme de la Banque Mondiale 2005 2008 organisé au Sheraton Hôtel le mardi 18 novembre 2008 Suite

Visite du Président Directeur Général de DP World à Djibouti

M. MOHAMAD AL-SHARAF, Président Directeur Général de DP World, accompagné de M. HAMAD FADAL AL MAZROUI, Directeur Général de Dubaï Customs, effectue depuis mercredi 12 novembre 2008 une visite de travail de 48 heures dans notre pays.Suite

Signature de l’Accord douanier Djibouto-Ethiopien 

Le Ministre de l’Économie et des Finances, S.E.M. Ali Farah Assoweh, et l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Ethiopie accrédité à Djibouti, S.E.M. Shamsdine Ahmed Robleh, ont paraphé dimanche 09 novembre 2008 le document-cadre qui porte sur la facilitation des procédures douanières en vigueur entre les deux pays. Suite

Des fonds pour le Projet Développement urbain intégré de Balbala

Le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Ali Farah Assoweh, l’Ambassadeur de France à Djibouti, M. Dominique Decherf, et le directeur du département Afrique de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Jean Marc Gravellini, ont cosigné jeudi 06 novembre 2008  une convention de financement, d’un montant de 5,5 millions Euros, soit l’équivalent de 1,4 milliard FD...Suit

MISSION DE L’ADMINISTRATEUR DE LA BAD A DJIBOUTI  

Monsieur Hassan KHEDR, Administrateur représentant Djibouti à la BAD, est arrivé dans notre capitale samedi 18 octobre 2008 pour une visite de 72 heures....Suite

LE CLUB DE PARIS ET DJIBOUTI SIGNENT UN ACCORD DE RESTRUCTURATION DE DETTE

Les créanciers du Club de Paris et le gouvernement de Djibouti ont conclu le 16 octobre 2008 un accord de ré échelonnement de la dette publique extérieure de ce pays...Suite

Une mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Fernando Delgado, s’est rendue à Djibouti du 14 au 24 juin 2008 ..Suite.

La Banque mondiale apporte son aide financière de 5 Millions $US à Djibouti dans la lutte contre la hausse des prix des produits alimentaires.Suite

Participation du Ministre des Finances aux 43ème Assemblées de la BAD à MAPUTO, 14-15 Mai 2008.Suite..

Une mission de la Banque mondiale est arrivée à Djibouti le samedi 11 mai 2008.Suite..

Une mission du Groupe de la Banque Mondiale a effectué un séjour (2 au 7 Mai 2008) à Djibouti.Suite

COMMUNQUE DE PRESSE

Le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Planification chargé de la Privatisation, S.E. Monsieur Ali FARAH ASSOWEH, a reçu à la Cité Ministérielle l’Ambassadeur et Chef de Délégation de la Commission Européenne, S.E. Dino SINIGALLIA, le lundi 5 mai 2008.Suite

DISCOURS DE S.E.M. ALI FARAH ASSOWEH

REUNION D’INFORMATION SUR LES MECANISMES D’ARBITRAGE ET DE REGLEMENT DES CONFLITS COMMERCIAUXCHAMBRE DE COMMERCE, 03 Mai 2008 .Suite

La Banque mondiale aide Djibouti à lutter contre la pauvreté

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 29 avril 2008, un don de 3 millions de dollars pour financer le Projet de réduction de la pauvreté de Djibouti (PREPUD).Suite

MESURES GOUVERNEMENTALES CONTRE LA HAUSSE DES PRIX

Suite à la flambée des prix des denrées de première nécessité conjuguée aux dégâts de la sécheresse, les autorités soucieuses de préserver la paix sociale ont pris lors du conseil des ministres du mardi 29 avril 2008 des mesures visant à exonérer de la TIC (Taxe Intérieure sur la Consommation) l’importation des produits tels que l’huile, la farine, le riz, le lait et le sucre.Suite

FIN DE LA MISSION DU FMI A DJIBOUTI

La mission du FMI dirigée par M. Fernando L. Delgado a séjourné à Djibouti du 15 au 29 Mars 2008 pour procéder aux consultations de 2008 au titre de l’Article IV et entamer des négociations sur un nouveau programme appuyé par la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance (FRPC).Suite

ALLOCUTION DE S.E.M. ALI FARAH ASSOWEH A L’OCCASION DE LA 15 EME SESSION DE L’ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE PARITAIRE ACP- UE 18 MARS 2008 à LJUBLJANA, SLOVENIE....Suite

RAPPORT DE MISSION DE LA 15ème SESSION DU DES ASSEMBLEES PARLEMENTAIRES PARITAIRES

Le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Planification, chargé de la Privatisation. M ALI FARAHASSOWEH s’est rendue à LUBJANA (SLOVENIE) du 15 au 20 mars 2008 afin de participer à la 15eme Session des ASSEMBLEES PARLEMENTAIRES PARITAIRES..Suite

MISSION DU FMI A DJIBOUTI

Une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) est arrivée dans notre capitale le samedi 15 mars pour une durée de deux semaines..Suite.

RAPPORT DE MISSION DE LA 25ème SESSION DU CESE

Le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification, chargé de la Privatisation, M. ALI FARAH ASSOWEH, s’est rendu à Bruxelles du 1er au 7 mars 2008 afin de participer au 25ème Conseil Economique et Social Européen.Suite


VISITE DU PRESIDENT DE LA BAD

Monsieur Donald KABERUKA, Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), a effectué une visite de 24 heures à Djibouti, du 03 au 04 février 2008...Suite.

VISITE DE LA VICE PRESIDENTE DE LA BANQUE MONDIALE A DJIBOUTI

Madame Danielle GRESSANI, Vice Présidente de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient & Afrique du Nord (MENA), a effectué une visite de travail à Djibouti, du 02 au 03 février 2008. Suite.

COMMUNIQUE

Face à la forte spéculation pratiquée sur la vente au détail du kérosène (pétrole lampant), le Ministère de l’Economie et des Finances rappelle que le prix officiellement fixé pour le mois de Janvier 2008 est de 160 FD/litre Suite..

Adoption du Projet de décret portant Statut particulier de l’ADDS

Le premier Conseil des Ministres de l'année 2008 réuni le 08 janvier dernier a adopté le projet de décret fixant les Statuts particuliers de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) ....Suite.

 

 

 

 

 

ANNÉE 2007

MISSION DU MINISTRE DES FINANCES A BRUXELLES

Une délégation Djiboutienne conduite par M. ALI FARAH ASSOWEH, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification, Chargé de la Privatisation, s’est rendue à Bruxelles (Belgique), du 10 décembre 2007 au 14 décembre 2007 afin de participer au 86ème Conseil des Ministres ACP-UE.......Suite


MISSION DE LA SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE A DJIBOUTI
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Une délégation de la Société Financière Internationale (filiale de la Banque mondiale) est arrivée à Djibouti le lundi 26 novembre 2007 pour séjourner jusqu’au 29 novembre. La délégation est composée de Madame Linda MUNYENGETERWA, Chargée des Investissements pour l’Afrique de l’Est basée à Nairobi, et Monsieur Babacar FAYE, Conseiller juridique membre de l’Equipe Investment Climate for Africa basé à Johannesburg......Suite
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MISSION DU FOND MONETAIRE INTERNATIONAL A DJIBOUTI.
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Une mission des services du Fonds Monétaire International (FMI) a séjourné dans notre pays du 24 novembre au 1er décembre 2007. La délégation du FMI était conduite par Monsieur Dominique Guillaume, Chef de Mission en charge de Djibouti au Département Moyen-Orient à Washington.....Suite
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Modèle Djiboutien de Développement fait echo au 248ème Conseil d'Administration de la BID.
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La 248ème session du Conseil d’Administration de la Banque Islamique de Développement (BID) s’est ouverte le dimanche 05 novembre 2007 à 9h au KEMPINSKI Hôtel sous la présidence du Dr. Ahmad Mohamed Ali, Président du Groupe de la BID.........Suite
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Forum des opportunités d'investissement et de Développement à Djibouti.
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Une conférence sur les opportunités d’investissements à Djibouti a été organisée au Kempinski Palace le 3 novembre 2007. Plusieurs responsables du Port, de la zone franche, de la lutte contre la pauvreté, et enfin de l’élevage ont fait leurs présentations dont voici un résumé succinct........Suite
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Réunion du Conseil d'Administration de la Banque Islmaique de Développement (BID) à Djibouti (4-5 Novembre 2007)
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Le Ministère de l’Economie, des Finances chargé de la Privatisation de la République de Djibouti en collaboration avec la Banque Islamique de Développement a le plaisir de porter à votre connaissance qu'il compte organise un Séminaire sur les possibilités d'investissement et de développement en faveur du secteur privé de Djibouti. Cet événement sera organisé à l'Hôtel KEMPINSKI le samedi 3 novembre 2007........Suite
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MISSION DE LA BANQUE MONDIALE
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Une mission de la Banque Mondiale conduite par Guido Rurangwa, Senior Country Officer au Bureau du Département des Opérations pour Djibouti, et comprenant aussi Bernard Kwindja, Consultant séjournent à Djibouti du 20 au 26 septembre 2007 ...Suite

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LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE AU COEUR DES PRIORITES.
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Dans le cadre de la mise en place de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS) adopté dernièrement en conseil des ministres, une délégation conduite par Monsieur SIMON MIBRATHU, Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, a effectué une visite de travail au Maroc et en Tunisie, du 25 août au 06 septembre 2007 ...Suite
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Mise en place d'un Fonds régional pour les pays COMESA (MEFPP, 15-11-2006)
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INTERVIEW DU MINISTRE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES (MEFPP, 17-11-2006) DJIBOUTI (ADI) – 16 Nov 2006- A la tête du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Planification chargé de la Privatisation (MEFPP) depuis mai 2005, M.Ali Assoweh Farah a, dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères du journal LA NATION (édition du jeudi 16 novembre), abordé en filigrane la situation économique du pays, les perspectives d’avenir et l’ensemble des dispositifs que son département compte mettre en œuvre dans le cadre de la croissance économique nationale estimée pour l’année 2007 à un niveau de 5%. ...
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SIGNATURE D'UN ACCORD DE FINANCEMENT AVEC LE FMA (MEFPP, 28-11-2006
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Le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification Chargé de la Privatisation, Monsieur ALI FARAH ASSOWEH, a signé le mardi 28 novembre 2006 un Accord de prêt avec le Directeur Général du Fonds Monétaire Arabe (FMA), Monsieur JASSIM AL-MANNAI. ...

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Discours d’ouverture du Ministre des Finances

Discours de clôture du Ministre des Finances

Communiqué final