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ACTUALITE
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ANNÉE 2014
Chambre de Commerce de Djibouti/Ministère de
l’économie et des finances: Le secteur privé
djiboutien vise les marchés régionaux et
internationaux
23 Feb 2014
Renforcer
les capacités d’analyses et de recherche des
marchés des exportateurs djiboutiens ». Tel
est l’intitulé de l’atelier de formation qui
s’est ouvert hier à la chambre de commerce de
Djibouti en présence du 3ème vice-président de
la CCD, M. André Massida, du secrétaire
général du ministère de l’économie et des
finances, M. Nouh Omar Miguil et du
coordinateur du Cadre intégré renforcé.
Plusieurs représentants de la communauté
d’affaires djiboutienne prennent part à cette
formation assurée par M. Luigi LANUTTI, expert
du centre pour le commerce international dans
le secteur du développement du marché.
Depuis l’avènement de la mondialisation, le
commerce international dicte sa loi au monde
économique.
Dans ce monde d’ultralibéralisme
économique, les seuls maîtres-mots qui
vaillent pour une entreprise soucieuse de
tirer son épingle du jeu sont compétitivité et
flexibilité.
C’est dans le souci d’accroitre
l’accompagnement et l’efficacité de nos
entreprises que la Chambre de Commerce de
Djibouti s’est associée au ministère de
l’économie et des finances et au cadre intégré
renforcé pour organiser un atelier de
formation visant à renforcer les capacités des
exportateurs djiboutiens dans l’analyse et la
recherche des marchés.
Un état de fait que le 3ème vice-président
de la CCD, en charge de la formation, M. André
Massida n’a pas manqué de souligner dans son
mot d’ouverture : « cette formation organisée
en étroite collaboration avec la participation
du CIR révèle un intérêt particulier pour nos
entreprises qui comme vous le savez évoluent
majoritairement dans les activités
d’import-export.
En effet, nous savons tous qu’échanger et
avoir des relations commerciales avec
l’extérieur n’est pas sans difficultés. »
Et M. Massida d’insister sur l’objectif de
cette formation : «C’est pourquoi la CCD, en
parfait lien avec ses missions d’appui et de
promotion des entreprises, vous offre
aujourd’hui l’opportunité de découvrir de
nouveaux outils et techniques visant à
améliorer vos capacités et à contribuer à la
compétitivité de vos entreprises.»
De son côté, le secrétaire général du
ministère de l’économie et des finances, M.
Nouh Omar Miguil, a rappelé avec force
l’intérêt de cette formation qui doit
permettre aux entreprises participantes de «
maîtriser les techniques de base qui visent à
effectuer un meilleur approvisionnement ou à
trouver des débouchés pour leurs produits. »
Le haut responsable a poursuivi en faisant
la part belle aux différents usages des outils
d’analyse de marché tels que Trade Map et
Market Access.
Des outils qui permettront aux entreprises
et institutions d’appui au commerce «
d’identifier les opportunités d’export et
d’import, de comparer les conditions d’accès
aux marchés, et aident les responsables
politiques à suivre les performances du
commerce national et à se préparer pour les
négociations commerciales avec les pays
partenaires.
Les entreprises auront avec cette formation
la possibilité de diversifier leurs produits,
leurs marchés et leurs fournisseurs»
a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Nouh Omar Miguil a insisté
sur le contexte de notre pays qui est membre
de la Zone de libre échange du COMESA et que
malgré cela, le commerce avec les partenaires
ne dépasse pas les 17%.
« L’une des raisons à cette situation est
que les marchés des pays du COMESA sont
compartimentés, coupés les uns des autres.
Bien que les tarifs douaniers entre pays
membres de la zone de libre-échange soient
nuls, les transactions entre leurs entreprises
restent faibles parce que les acteurs du
secteur privé des pays du COMESA n’ont pas les
informations essentielles à la diversification
de leurs partenaires » a-t-il lancé en
substance.
En conclusion, M. Miguil a fait le vœu que
cette formation serve aux participants à avoir
une idée bien arrêtée des possibilités de
commerce avec les pays de la région afin de
les préparer à la probabilité de se retrouver
dans un espace économique qui regroupe une
vingtaine de pays. »
Pour revenir à la formation en elle-même,
il faut souligner d’ores et déjà la densité de
son programme puisque les différentes sessions
se déroulent du matin, à 8h30 au soir vers
18H00.
Lors de ces sessions, l’expert formateur
doit aborder plusieurs concepts assez pointus.
Il s’agira notamment des ITC et des
programmes de coopération techniques.
Dans un autre volet, des notions comme les
profils de marchés, méthodologie et objectifs,
ou encore les sources d’information
commerciale entre problèmes, défis et
contenus, mais aussi la définition du produit
et de ses caractéristiques dans le Trade Map.
La grande particularité de cette session
réside dans les sessions pratiques où les
participants seront invités à identifier le
code SH d’un produit avant d’analyser le
marché mondial et régional et les performances
à l’exportation de Djibouti en utilisant Trade
Map.
Un programme assez dense qui ne manquera
certainement pas d’accroitre l’expertise et
les connaissances de nos entreprises
nationales pour gagner des parts de marché
dans les grands espaces commerciaux de la
région et, pourquoi pas, du monde globalisé.
Dont acte
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6 février 2014
Une délégation
du groupe américain Inergix, spécialisé en énergie
verte, a été reçue hier au palais de la République
par le chef de l’Etat. Les industriels américains
ont été introduits auprès du chef de l’Etat par le
président de l’Autorité des ports et des Zones
franches(APZF), Abdoubaker Omar Hadi. Les
discussions entre le Président et ses hôtes ont
porté sur les potentialités djiboutiennes en
matière d’énergie renouvelable et les voies et
moyens de mettre en place un partenariat entre la
RDD et Inergix pour développer le secteur
des énergies vertes.
Le groupe américain Inergix, spécialisé en
énergies renouvelables, désire s’implanter à
Djibouti en vue d’investir dans l’énergie éolienne
et solaire. C’est ce qui ressort de l’audience
accordée hier par le Président Guelleh à deux
importants responsables du groupe américain en
visite de travail à Djibouti : Dan Mikesell,
vice-président d’Energix et Alonzo Wallette,
directeur-général. Les deux hommes ont été
introduits auprès du Président par M. Aboubakar
Omar Hadi, président de l’Autorité des ports et
des Zones franches (APZF).
Les investisseurs américains et le chef de
l’Etat djiboutien ont discuté des nombreuses
potentialités de Djibouti dans le domaine des
énergies renouvelables et des voies et moyens
d’établir un partenariat pour développer le
secteur.
Dans un entretien accordé à la presse sur le
perron du palais de la république, M. Hadi a
estimé que l’avenir économique du pays et son
développement dépendaient de notre capacité à
maîtriser l’énergie.
Il a en outre estimé qu’il était important de
saisir toutes les opportunités qui se présentent
pour créer des emplois. « Nous avons besoin de
disposer d’une énergie abondante et à des prix
compétitifs. C’est ainsi qu’il sera possible de
créer des zones franches industrielles dans notre
pays », a-t-il ajouté.
Arrivés à Djibouti au début de cette semaine,
M. Dan Mikesell et M. Alonzo Wallette, ont déjà
visité, en compagnie des autorités portuaires, les
plus importants sites du pays connus pour leurs
importantes activités géologiques : le lac Abhé et
le lac Assal ainsi que les endroits où les vents
soufflent le plus fort dans la zone du lac salé.
Selon M. Mikesell, leur démarche vise à établir
un partenariat solide avec la RDD pour créer des
emplois. « La République de Djibouti a un
potentiel géothermique exceptionnel, un marché
financier fiable et, c’est important, il s’agit
d’un pays bien géré dans lequel nous pouvons
travailler », a-t-il dit
3 février 2014
La parole à… Bodeh Ahmed Robleh Ministre du
Budget: “Développer la culture d’échange
d’informations”
« Notre
objectif commun est de communiquer et de partager
l’information pour être en phase avec les
nouvelles donnes économiques et relever ensemble
les défis de demain.
Bien entendu, la satisfaction
de cet objectif requiert la formation et le
renforcement des capacités du personnel de la
Douane pour permettre à cette dernière de remplir
pleinement ses missions.
C’est tout le sens du
programme de formation des agents douaniers lancé
depuis septembre 2013 et qui se poursuit avec des
stages de perfectionnement pour les cadres
expérimentés.
La formation est d’autant
plus capitale que le principal défi est la
contrebande et le trafic transfrontalier de
marchandises illicites qui ne cessent de prendre
de l’ampleur. L’ère d’internet oblige, la douane
Djiboutienne a quelques devoirs d’informations
envers l’opinion publique dans sa lutte permanente
contre la contrebande sous toutes ses formes.
En amont, la douane doit
procéder de manière intensive et sécurisée au
partage et au recoupement de renseignements avec
la gendarmerie nationale, la police nationale et
les forces armées Djiboutiennes pour mieux déjouer
les stratagèmes des réseaux de contrebandiers au
niveau de nos frontières terrestres et maritimes.
Mais le meilleur moyen pour
combattre efficacement la contrebande est de
considérer ce mal comme l’affaire de tous : les
pouvoirs publics, tous services confondus et la
population.
En effet, la contrebande
porte atteinte aux intérêts de l’Etat sous toutes
ses formes mais aussi à la sécurité et au
bien-être de nos concitoyens. Je lance donc du
haut de cette tribune un appel au développement
de la culture d’échanges d’informations.
Plus qu’un souhait, il s’agit
là d’une exigence censée servir de catalyseur au
resserrement des liens de coopération entre la
presse écrite et audiovisuelle nationale (La
Nation, ADI, RTD) d’une part, et d’autre part les
douanes, l’ODPIC et la LANAA dans la
sensibilisation du grand public sur les dangers de
la contrefaçon ou le piratage des produits de
consommation courante et des médicaments.
En effet, ces deux fléaux
véhiculent des risques en termes de santé et de
concurrence déloyale qui sont préjudiciables au
bien-être des consommateurs et au regain de
dynamise de l’économie nationale.
Soyez, par conséquent,
assurés de la volonté politique des plus hautes
autorités de notre pays qui entendent mobiliser et
conjuguer les efforts des forces en informe
(armée, gendarmerie, police, garde-côtes), des
douanes et de l’appareil judiciaire pour traquer,
démanteler et traduire en justice les réseaux des
contrebandiers et leurs complices.
Je tiens à souligner au
passage que l’organisation mondiale des Douanes
nous apporte son expertise dans la régulation
préventive et dissuasive du trafic maritime et
terrestre des produits hautement nocifs pour la
santé humaine et l’environnement. Que ses
dirigeants en soient remerciés.
Je ne saurais terminer mon
propos sans exhorter les douaniers et leurs
partenaires à s’approprier la thématique de cette
journée qui est la leur, à communiquer, partager
l’information pour mieux coopérer.
La réalisation de notre
objectif commun d’une Douane au service de
l’économie nationale et la réussite de notre
combat de longue haleine contre la contrebande et
la contrefaçon des produis de consommation
courante et médicaments sont à ce prix. »
27 janvier 2014
Le Président présente ses vœux au secteur privé
Hier, au cours
d’un déjeuner au Kempinski, le chef de l’Etat a
présenté ses vœux aux opérateurs privés. Le
Président et la Première dame ont partagé un
déjeuner avec les acteurs économiques du pays dans
un cadre convivial. Ce fut l’occasion pour le
Président de la CCD de prononcer son premier
discours public, un discours qu’il a axé autour
des réformes entreprises par le gouvernement pour
permettre aux opérateurs économiques de jouer un
rôle plus important dans la croissance et la
création des richesses.
Le secteur privé est appelé à
jouer un rôle de plus en plus important dans la
croissance économique du pays et la création des
richesses.
Le Président Ismaïl Omar
Guelleh en est bien conscient et le train de
réformes qu’il a lancé est destiné justement à
permettre aux entreprises d’avoir les coudées
franches pour agir avec plus d’efficacité.
Hier au Kempinski, c’était la
journée de rencontre entre le Président et les
opérateurs privés lors de la présentation des vœux
présidentiels à ces derniers autour d’un déjeuner
convivial.
Le chef de l’Etat, arrivé au
kempinski en compagnie de la Première dame Kadra
Mahmoud Haïd, a été accueilli par le nouveau
président de la CCD, Youssouf Moussa Dawaleh.
« A travers cette cérémonie
de vœux aux acteurs économiques de notre pays,
vous m’offrez l’occasion de saluer en vous,
ceux-là même, hommes et femmes, qui ont fait le
pari de l’avenir et qui sont les premiers
contributeurs à la richesse nationale.
Par leurs idées, par leur
audace, par leurs actions, ils investissent leur
temps et leur argent dans des projets économiques
qui font vivre nos familles, qui grandissent le
pays et le font avance », a d’emblée dit le chef
de l’Etat qui a poursuivi : « Je ne le dirais
jamais assez mais de la vitalité du secteur privé
djiboutien dépendent les solutions d’avenir de ce
pays.
Vous semblez l’avoir compris
au regard de l’actualité récente de la Chambre de
Commerce de Djibouti à travers une élection
marquée par une compétition passionnée qui a
suscité un engouement sans précédent. »
Comme toujours, le Président
a su trouver les mots justes pour dire sa
conception de l’économie nationale, de son avenir,
du rôle qu’est appelé à y jouer le secteur privé.
« Conscients des défis qui
nous attendent, je souhaite plus de confiance dans
nos capacités individuelles et collectives afin de
trouver les réponses adéquates.
Comme toujours, ce sera,
déterminés dans l’action, rassemblés et solidaires
autour de l’essentiel que nous y parviendrons.
La lutte contre le chômage
des jeunes, la croissance économique,
l’augmentation de la productivité, la
diversification de notre économie, le
développement de l’entreprenariat, la
revalorisation du pouvoir d’achat sont autant de
défis en attente qui nécessitent notre
intervention et la mise en place de solutions
innovantes et structurantes.
Certes, il y a des problèmes
auxquels l’Etat doit répondre par la volonté
politique.
Mais il y a aussi, et c’est
en général le plus important, la réponse et
l’action des hommes ; déterminants pour une
société qui ambitionne le progrès.
A ce titre, le secteur privé
doit être perçu comme le socle du développement
économique et social du pays.
Il est le premier créateur de
richesse mais également le premier créateur
d’emploi.
Lorsque le secteur privé a
des difficultés, lorsqu’il n’est pas efficace,
lorsqu’il n’est pas compétitif, ce sont les
ménages qui s’appauvrissent, c’est le chômage qui
augmente, c’est l’exclusion qui s’aggrave»
Le Président a estimé que la
bonne santé du secteur privé était l’affaire de
tous et pas seulement des opérateurs privés.
« L’Etat a intérêt à protéger
le secteur privé », a ajouté le chef de l’Etat qui
a estimé qu’il était dans l’intérêt de la
puissance publique de donner à l’entrepreneur les
moyens d’entreprendre.
« C’est, a-t-il précisé, ce
que nous faisons à travers nos efforts pour
améliorer la compétitivité de notre pays en
concédant des investissements lourds dans
les infrastructures qui mettent en exergue les
opportunités de notre territoire et qui font
valoir nos avantages comparatifs dans la région.
C’est ce que nous faisons sur
le plan institutionnel à travers nos réformes pour
améliorer le climat des affaires.
Ces efforts, nous souhaitons
qu’ils profitent au maximum à nos entreprises
nationales, à leur création, à leur expansion, à
leurs réussites.
Ce que nous voulons tous ici,
c’est un secteur privé dynamique, clairvoyant, qui
sache se positionner et qui soit à la hauteur des
ambitions que nous souhaitons le voir porter.
En premier lieu, un secteur
qui crée de l’emploi, qui contribue à la réduction
du chômage de nos jeunes, l’Etat n’ayant pas
vocation à absorber la masse de demandeurs
d’emploi »
Le Président a ajouté que
l’Etat avait entendu les critiques des opérateurs
privés.
Pour y répondre, « nous
avons, a-t-il dit, engagé une réforme en
profondeur du système de formation qui désormais
fera la part belle aux formations techniques et
qualifiantes».
Il a appelé cependant le
secteur privé à ne pas être en reste pour
assimiler ces futures compétences.
Il a estimé que les
opérateurs économiques devaient, à leur tour,
trouver les moyens d’aller au bout de leu
potentiel en sachant profiter de la position
géostratégique exceptionnelle du pays qui, a-t-il
rappelé, «nous place aux portes d’un marché de
libre-échange, le second du continent ».
Au niveau local, le chef de
l’Etat a rappelé que des secteurs d’activités
demeuraient inexploités, en attente
d’investisseurs ».
Le Président a donc estimé
que le temps était venu pour les investisseurs
nationaux de se débarrasser de leur frilosité.
« L’Etat est là, à vos côtés
», a-t-il dit avant de préciser que parmi les
leviers qu’il allait actionner, se trouve la
réforme fiscale.
« Nous, acteurs
institutionnels, allons nous pencher sur les
meilleurs moyens de rationnaliser notre fiscalité
dans un souci d’équilibre et surtout d’équité.
Car nous le savons, lorsque
l’imposition des petites entreprises est
considérée uniquement du point de vue des
recettes, son potentiel pour les pays en
développement est souvent négligé », a-t-il dit.
Le chef de l’Etat a terminé
son propos en ces termes : «Un bon régime fiscal
pour les petites entreprises est un outil
stratégique essentiel qui sera considéré comme un
point d’entrée vers la formalité afin de mieux
préparer leur sortie du «piège de l’informalité »,
de la faible croissance, de l’accès limité aux
marchés, et de leur exclusion des services
financiers formels.
La Chambre de Commerce a un
rôle privilégié à jouer auprès de toutes les
entreprises Djiboutiennes, petites, moyennes ou
grandes, pour organiser le dialogue, fédérer les
efforts et encourager l’initiative. Car ordonné,
le secteur privé ne peut être que plus fort.
La clarté dans la vision
globale que vous avez de notre économie, de sa
structuration, de sa conduite est, pour nous,
essentielle.
Je vous invite donc tous à
entamer ensemble une réflexion axée sur les
solutions à apporter notamment sous la forme de
financements innovants pour les petites
entreprises marginalisés par le secteur financier
classique. Ou encore sur les meilleures façons de
rendre harmonieux notre système de régulation
économique.
Car, si réduire les coûts
directs de la réglementation est un objectif qui
nous est commun, il nous faut rester cohérents
puisque, si nos fondamentaux macroéconomiques
restent stables, une réglementation adéquate,
aussi stricte soit-elle peut avoir des effets
bénéfiques sur notre économie.
L’image que véhicule le
secteur privé joue un rôle décisif auprès des
jeunes voulant se lancer dans l’entreprenariat.
Aussi, je forme avec vous le
vœu que notre secteur privé soit un secteur
cohérent, en bonne sa
23 JANVIER 2014
Economie Djiboutienne: Un secteur privé mieux
structuré !
L’accès aux
opportunités des secteurs d’activités, porteurs de
croissance et de créations d’emplois, suppose au
préalable une restructuration des entreprises
locales, censées se mettre au diapason du nouvel
modèle économique qui se dessine sous nos yeux.
Djibouti veut se donner les
moyens de ses ambitions pour devenir un « hub »
régional incontournable dans les échanges du
commerce mondial.
Situé au carrefour des voies
maritimes les plus fréquentées, le pays met en
œuvre une nouvelle stratégie s’articulant autour
de la diversification des sources de la
croissance.
Même si celle-ci était de 5%
pour la troisième année consécutive. Dans
cette optique, le gouvernement n’entend rien
laisser au hasard.
Les autorités nationales ont
fait siennes le choix d’un partenariat
public-privé dans lequel le secteur privé est
appelé à jouer un rôle prépondérant.
C’est le cas de le dire dans
de pans entiers au potentiel sous-exploité qui
sont cependant des moteurs de croissance et
porteurs de créations d’emplois.
Citons, entre autres, le
tourisme, la pêche, la logistique, les transports
et télécommunications. L’accès aux
opportunités de ces secteurs d’activités suppose
au préalable une restructuration des entreprises
locales, censées se mettre au diapason du nouvel
modèle économique qui se dessine sous nos yeux.
Celles-ci doivent tirer parti
de la plateforme électronique d’informations
entièrement dédiée aux investisseurs que
l’Agence nationale pour la promotion des
investissements(ANPI) a lancé avec le
concours de la Conférence des nations unies pour
le commerce et le développement (CNUCED).
Première du genre,
l’initiative rentre dans le cadre de
l’amélioration du climat d’affaires en République
de Djibouti.
Elle va de pair avec les
efforts de l’Office djiboutien de la propriété
industrielle et commerciale tendant à alléger
la lourdeur procédurière d’antan dans la création
d’entreprise.
D’ailleurs, le pays a gagné
61 places sur ce seul critère et 12 places au
classement général de l’édition 2014 du Doing
Business publiée par la Banque Mondiale.
En connaissance de cause, la
CUNCED va prochainement dépêcher des experts à
Djibouti où leur savoir-faire sera grandement
utile dans l’exécution du projet « E.regulation ».
Il s’agit d’un instrument
électronique qui possède un lien fonctionnel avec
son pendant de « i.guide » et va servir à orienter
les opérateurs économiques pour fructifier leurs
affaires.
La balle est dans le camp des
principaux concernés. Lesquels doivent
s’approprier les fonctionnalités de ces nouveaux
outils numériques.
Un préalable dont la
satisfaction faciliterait l’avènement d’un secteur
privé mieux structuré au niveau national. Un
travail de fond auquel s’attèle, d’ores et déjà,
la nouvelle équipe dirigeante de la chambre
consulaire qui s’est fixée comme objec
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21/01/2014 -
Le chef de l’Etat préside
les travaux de la 2ème séance du Conseil des
ministres de l’année 2014
Le chef
de l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, a présidé ce
mardi les travaux de la 2ème séance du Conseil des
ministres au cours de laquelle l’exécutif
djiboutien a examiné notamment plusieurs projets
de textes portant ratification de six accords de
financement que la République de Djibouti a
conclus avec les partenaires au développement.
Selon le communiqué publié au terme des
travaux du Conseil des ministres, ces accords de
financements destinés à la 1ère phase du projet de
développement de la géothermie sont conclus sous
forme de prêt d’une enveloppe globale de plus de
1,1 milliards et sous forme de don d’une enveloppe
globale de plus de 2,6 milliards.
"Les
composantes de ces projets concernent
l’exploration du champ de vapeur géothermique,
notamment l’exécution du programme de forage, la
réalisation des études techniques, l’étude de
faisabilité de la construction d’une centrale
électrique et la gestion du projet", selon cette
même source.
Ministère de
l’Economie et des Finances chargé de l’Industrie
1)Projets de Lois portant ratification des
Accords de Financement au Projet de Géothermie au
Lac Assal
Le ministre de l’Economie et des
Finances a présenté au Conseil plusieurs projets
de textes portant ratification de six accords de
financement que la République de Djibouti a
conclus avec les partenaires au développement,
notamment l’Association Internationale pour le
Développement, la Banque Africaine de
Développement, le Fonds d’Energie Durable pour
l’Afrique, le Fonds pour l’Environnement Mondial
et le Fonds d’Affectation Spéciale pour le
Programme d’Assistance à la Gestion du Secteur
Energétique relatives à l’exploitation et le
développement de l’Energie Géothermique dans la
région du Lac Assal.
Ces accords de
financements destinés à la 1ère phase du projet de
développement de la géothermie sont conclus sous
forme de prêt d’une enveloppe globale de plus de
1,1 milliards et sous forme de don d’une enveloppe
globale de plus de 2,6 milliards.
Les
composantes de ces projets concernent
l’exploration du champ de vapeur géothermique,
notamment l’exécution du programme de forage, la
réalisation des études techniques, l’étude de
faisabilité de la construction d’une centrale
électrique et la gestion du projet.
Le
coût global du projet qui s’élève à 5,4 milliards
sera complété par un financement de l’Agence
Française de Développement et du Fonds de l’OPEP
pour le Développement.
Ces financements
permettront d’assurer la viabilité commerciale de
l’exploitation de cette ressource et accroître de
façon significative l’offre d’une énergie à
moindre coût pour la population et les secteurs
porteurs de notre économie. Ministère du Budget
ANNEE
2013
31 Dec 2013 11:41
PM PST
2ème Séance publique de la 2ème session
ordinaire de la 7ème Législature: Des échanges instructifs
De débats soutenus et riches
d’enseignements ont ponctué la seconde séance publique de la 2ème session
ordinaire de la 7ème Législature qui s’est tenue hier au siège
provisoire de l’Assemblée nationale. Au menu des discussions figurait le
budget prévisionnel 2014 de l’Etat qui est en hausse de 20% par rapport au
montant de la loi de finances rectificative de l’exercice 2013.
Sous la présidence de Monsieur Idriss Arnaoud
Ali, l’Assemblée nationale a tenu hier, lundi 30 décembre 2013, sa deuxième
séance publique de la 2ème session ordinaire de la 7ème Législature. Le
Parlement s’était réuni pour délibérer sur trois projets de loi.
Tout d’abord, un premier projet de loi a été
proposé à l’examen du Parlement. Il s’agissait du projet de loi de règlement de
l’exercice 2012.
Un budget qui faisait ressortir un dépassement
de 6 855 416 877 FDJ. Il a été donné de constater que le niveau de recouvrement
de 87 812 980 165 FDJ, restait bien en deçà des prévisions de la Loi de Finance
Rectificative qui tablait sur 94 591 996 203 FDJ.
Par la suite, un second projet de loi a fait
l’objet de discussions. Ce projet de loi était relatif à l’examen d’une
convention arabe d’entraide judiciaire.
Le Garde des Sceaux, qui a défendu le projet de
loi devant les parlementaires, a expliqué que ce document a été signée par
notre pays en 1983 avec comme objectifs principaux l’amélioration et la
promotion de l’entraide judiciaire entre les pays arabes.
« Cette convention prévoit un certain nombre de
mécanismes pour l’échange d’information judiciaire, le traitement des
commissions rogatoires, et l’extradition de prévenus en vue de leur jugement
pour les méfaits et les actes délictueux commis » a –t-il encore ajouté.
En dernier lieu, le dernier texte à être passé
au crible par les élus nationaux portait sur le budget prévisionnel de
l’Etat pour l’exercice 2014.
Un budget arrêté en équilibre entre recettes et
dépenses à 113.154.728.000 FD, soit un accroissement de 1.192.108.000 FD (+20.2
%) par rapport à la loi de finance rectificative de 2013.
Il faut souligner que les dépenses courantes
pèsent pour 55,7 % (62,880 milliards FD) dans le budget alors que les recettes
fiscales, les dons et les emprunts (intérieurs et extérieurs) participent
respectivement à hauteur de 48,41 %, 16,36 % et 17 % dans la composition de ce
budget.
Par ailleurs, il ressort du budget 2014 que le
ministère de l’Agriculture enregistre un doublement de son budget qui passe de
2,664 milliards FD à 5,155 milliards FD entre la Loi de Finance Rectificative
de 2013 et la Loi de Finance Initiale de 2014 grâce notamment aux différents
projets entrepris avec différents partenaires (+93,49 %).
Sur la même période, les ministères de
l’Education nationale et celui de l’Energie voient leurs portefeuilles diminués
respectivement de 1,04 milliards FD et de 876 millions FD.
De même, les budgets des ministères de la
Justice et celui de l’Intérieur enregistrent un net recul respectivement à
hauteur de : -21,03 % (-228 millions FD) et -11,81 % (-741 millions
FD).
La séance a été également l’occasion pour les
représentants du peuple d’interpeller les tenants du pouvoir exécutif sur une
série de sujets.
Ainsi, les parlementaires ont saisi le
gouvernement sur le gel des avancements notamment, ou bien encore l’absence
d’un inventaire précis des biens matériels et mobiliers de l’Etat.
Pour ce qui concerne les gels d’avancements des
salariés de l’Etat, le ministre du Budget, M. Bodeh Ahmed Robleh a
expliqué que les prévisions budgétaires en termes de recettes ne permettaient
pas de couvrir de telles charges.
«
Le gouvernement a été amené à faire des
choix
», a-t-il ajouté, expliquant qu’un recrutement
d’enseignants a été privilégié
mais avec un prolongement du gel des avancements.
Ceci afin de répondre aux nombreux nouveaux
établissements scolaires, que ce soit des écoles, collèges et lycées,
nécessitant de nouveaux enseignants.
Soulignons que l’examen des trois projets de
lois a suscité des échanges instructifs entre les députés et les membres du
gouvernement concernés.
Au terme des débats de la séance plénière
d’hier, l’Assemblée nationale a adopté les 3 textes à l’ordre du
jour.
Assemblée nationale: Le ministre du Budget défend le
projet de loi de finances initiale
23 Dec 2013
A l’issue de leurs échanges d’hier
avec le ministre du Budget dans la salle des commissions de l’Assemblée
nationale, les parlementaires ont convenu de se réunir de nouveau ce lundi 23
décembre afin de poursuivre l’examen du projet de loi relatif au budget de
l’Etat pour l’exercice 2014.
On l’avait annoncé. C’est fait depuis hier au
siège provisoire de l’Assemblée nationale où la commission des finances, de
l’économie générale et du plan a entamé l’examen du budget de l’Etat pour
l’exercice 2014.
Présidée par le député Charmarké Moussa Arreh,
la séance de travail a regroupé un bon nombre de parlementaires issus de
l’ensemble des commissions permanentes et le ministre du Budget, Bodeh Ahmed
Robleh, entouré de hauts fonctionnaires de son cabinet ministériel. Citons en
l’occurrence le secrétaire général, Simon Mibrathu, et le directeur du budget,
Othman Sadik.
Les parlementaires ont posé au ministre diverses
questions sur les contours du projet de loi. Ainsi, le budget 2014 de
l’Etat est arrêté en équilibre entre recettes et dépenses à la somme de
113.154.728.000 FD, soit une augmentation globale de 1.192.108.000 FD. Ce qui
équivaut à un taux de croissance positif de 1,06% par rapport au budget
rectificatif de l’exercice 2013.
Au terme des travaux de cette première journée,
les parlementaires ont convenu de se réunir de nouveau ce lundi 23 décembre
afin de poursuivre l’étude du texte.
18 décembre
CONSEIL DES MINISTRES
Sous la présidence, du Président de la
République et Chef du gouvernement, M. Ismaïl Omar Guelleh, a eu lieu hier,
mardi 17 Décembre 2013, la 22ème Séance du Conseil des
Ministres. Ont été examinés et approuvés les
textes suivants :
Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie.
1.- Projet de Loi portant ratification de
l’Accord de financement du projet d’appui à
l’Education de base à Djibouti financé par la BID.
Le projet de Loi a pour objet la ratification d’un Accord de financement
d’un montant d’environ 1,1 milliards de francs Djibouti avec la Banque
Islamique de Développement.
Cet Accord de financement est destiné à appuyer l’éducation de base et fait
partie du plan stratégique visant à développer l’éducation fondamentale et
améliorer la capacité d’accueil des établissements à travers la construction de
collèges.
Ce projet de financement comprend
plusieurs composantes à savoir
l’amélioration de l’accès à
l’enseignement fondamental et l’amélioration de la
qualité.
L’adoption du projet s’inscrit d’une part dans la stratégie nationale
d’amélioration de la performance dans le secteur de l’Education Nationale et
d’autre part à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.
Ministère du Budget.
2.- Projet de Loi de finances portant
Budget Initial de l’Etat pour l’exercice 2014.
Le projet de Budget de l’Etat pour l’exercice 2014 est présenté en équilibre
et arrêté en recettes et en dépenses à plus de 103 milliards de francs
Djibouti.
L’élaboration de ce budget 2014 est marquée par une amélioration de la
conjoncture économique. A cet effet, les ressources intérieures notamment les
recettes fiscales et les recettes non fiscales enregistrent une augmentation
par rapport à la Loi de finances Rectificative 2013.
Les dépenses totales enregistrent une hausse liée essentiellement aux
dépenses dans les secteurs sociaux, notamment l’Education Nationale, la Santé
et les dépenses de fonctionnement.
En matière d’investissement, le budget prévoit des dépenses de plus de 29
milliards de francs qui se traduisent par la mise en œuvre des certains projets
à savoir les projets d’exploitation géothermique, d’approvisionnement en eau
potable et assainissement et de filets sociaux.
Ce projet de Loi de finances pour l’année 2014 est marqué par la poursuite
des réformes engagées dans les domaines des finances publiques, le renforcement
de la réglementation bancaire et l’amélioration du taux de recouvrement des
recettes intérieures.
La perspective de la croissance attendue en 2014 est de l’ordre de 5%.
L’exécution de ce projet de finances est axée essentiellement sur la
diversification de l’économie (pêche, agriculture, tourisme…), l’amélioration
de l’environnement des affaires, la promotion de la concurrence et le
développement du secteur privé.
Indice des Prix à la Consommation à Djibouti: La tendance à la baisse se
poursuit en octobre 2013
16 Dec 2013
L’indice des prix à la
consommation du mois d’octobre 2013 affiche une baisse de 0,7% contre 0,3% en
septembre et août, indiquant ainsi la poursuite de la tendance à la baisse des
prix.
Le retour d’un bon approvisionnement des
fruits et légumes est à l’origine de la baisse des prix sur les marchés. Cette
diminution est due aux prix des fonctions « Produits alimentaires,
boissons et tabacs » (-2,2%) et des « autres biens et services »
(-0,5%).
Les prix des fonctions de consommation «Articles
d’habillement et articles chaussants» et «Logement, eau, électricité gaz et
combustibles» et « ameublement et entretien courant du logement» n’ont pas
inversé la tendance à la baisse de l’indice au cours de ce mois en dépit de
leurs hausses respectives de 0,6%, 0,3% et 0,1% Les prix des types de
consommation produits alimentaires, boissons et tabacs ont enregistré une
baisse de 0,7 % en rythme mensuel en liaison à la diminution des prix des
produits alimentaires tandis que les tarifs de vente des boissons et tabacs ont
respectivement progressé de 0,1% et 1,6%.
Les prix des produits alimentaires ont diminué
de 1,3%, en liaison principalement avec le repli de ceux des légumes frais
(-17,3%), des légumes secs (-6,8%) et des huiles (-3,6%).
Toutefois, le renchérissement des viandes
(+1,5%), du poisson (+3,8%) et des sels et épices (+6,9%) a atténué cette
tendance baissière.
Le bon approvisionnement des marchés a amené un
recul spectaculaire des prix des produits alimentaires, notamment le prix de la
tomate vendu au kg qui a chuté de 25%.
On peut dire presque autant pour les aubergines
(14,7%) et le gombo (-11,7%). En variation annuelle, les prix de la fonction se
sont accrus de 2%.
Au niveau de la fonction de consommation
«Articles d’habillement et articles chaussants», on note une évolution positive
de l’indice sous les effets conjugués des hausses enregistrée s’est faite sous
les effets conjugués des prix du poste vêtements(+0,8% ) et de celui des
chaussures et articles chaussants(+1,1%).
En termes de glissement annuel, l’augmentation
des prix de la fonction se situe à 0,9%. Pour ce qui est de la fonction de
consommation «Logement, eau, électricité gaz et combustibles », la hausse est
imputable au bond de des prix du poste «Autres combustibles» (+1,5%) et des
combustibles liquides (+3,8%).
En glissement annuel les prix de la fonction
sont en hausse de 1,3%. Les prix des autres fonctions n’ont pas connu de variations
significatives de prix au cours du mois d’octobre 2013.
(Source : DISED)
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31/05/2013 - DJIBOUTI aux Assemblées Annuelles de la BAD à Marrakech
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Les Assemblées Annuelles du
Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) se sont
tenues du 27 au 31 mai 2013 dans la cité touristique de
Marrakech au Maroc. Y ont pris part plus de 2000 decideurs financiers,
banquiers aussi bien du continent africain que du reste du monde.
Djibouti était
représentée par une délégation conduite par
le Secretaire General du Ministere des Finances, M. Simon Mibrathu,
accompagné de M. Almis Mohamed Abdillahi, Directeur du
Financement Extérieur,, Mme Fatouma Ahmed Moussa, Directrice
Juridique du Ministere de l'Economie et des Finances, et de M. Hassan
Moussa, Chef de Service Financier de la Banque Centrale de Djibouti.
Les Assemblées de la BAD se
sont ouvertes en cérémonie plénière en
présence du Président Ali Bongo du Gabon, le Premier
Ministre Daniel Kablan Duncan de Cote d'Ivoire, le Premier Ministre A.
Benkirane du Maroc, le Conseiller du Roi Mohamed VI du Maroc et ancien
President de la BAD, M. Omar Kabbaj, et du President de la BAD, M.
Donald Kaberuka.
Le thème des Assemblées
cette année était " la transformation structurelle des
économies africaines ". Les discussions ont principalement
porté sur les voies d'une croissance inclusive créatrice
d'emplois bénéficiant à l'ensemble des populations
africaines. Des sommités internationales, telles que le Prix
Nobel d'Economie, M. Mahammud Yunis, fondateur de la Grameen Bank au
Bangladesh, nous ont fait part de leurs riches expériences et
précieuses recommandations pour développer
l'entreprenariat social.
Dans ces vastes échanges
d'expériences réelles vécues, Djibouti a pu faire
partager sa vision du développement economique à travers
les partenariats public-privé (PPP) comme mode de gestion des
projets d'infrastructure orientés vers l'intégration
économique régionale. C'est le principal challenge des
prochaines années visant à renforcer la croissance
économique basée sur l'investissement privé et la
création d'emplois. C'est ce qui ressort de l'allocution du chef
de la délégation djiboutienne à ces
Assemblées.
En marge des Assemblées, le
Secrétaire Général du Ministere des Finances et sa
délégation a eu un entretien avec le Président de
la BAD, M. Donald Kaberuka. Les disccussions ont porté sur le
partenariat entre Djibouti et la BAD et la performance du portefeuille
des projets, la Vision de développement de notre pays
basée sur les projets structurants à portée
régionale, la Gouvernance et l'appui que la Banque pourrait
fournir à Djibouti. Le Président de la BAD s'est
également enquéri de la situation en Somalie et de ses
perspectives de reconstruction tout en ajoutant que la BAD compte
ouvrir prochainement un bureau à Mogadisco. La
délégation djiboutienne a remercié la Banque pour
ses interventions dans notre pays et l'a invité à prendre
part au financement des grands projets d'infrastructures à
venir, à l'instar de sa première participation au
terminal container de Doraleh, le projet d'interconnexion electrique
avec l'Ethiopie
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24/05/2013 - Djibouti/Ethiopie/Chine :
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Signature d’un accord
de prêt de plus de deux milliards de dollars pour la construction
d’une ligne ferroviaire de 756 km entre Addis-Abeba et Djibouti
Djibouti, l’Ethiopie et la Chine, ont signé mercredi
à Addis-Abeba un accord de prêt d'un montant de plus de
deux milliards de dollars pour la construction d’une ligne
ferroviaire de 756 km entre Addis-Abeba et Djibouti. Le prêt
garanti par l'EXIM Bank de Chine couvrira également le
coût d’une section de chemin de fer de 100 km qui
s'étend de la frontière éthiopienne jusqu’au
port de Doraleh à Djibouti. L'accord a été
signé par le ministre djiboutien de l'Economie et des Finances,
M. llyas Moussa Dawaleh, le directeur général des la
compagnie éthiopienne des chemins de fer, Ing. Getachew Betru,
et par le Vice-président d’EXIM Bank, M. Zhu Xinqiang, en
présence du Premier ministre éthiopien M. Hailemariam
Dessalegn.
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23/05/2013 - Djibouti/BAD :
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Djibouti/BAD : Signature d’un protocole d’accord de don de
528 milles d’euros destiné au financement d’une
étude national pour l’approvisionnement en eau potable et
l’assainissement en milieu rural à l’horizon 2030 Le
ministre du Budget, M. Bodeh Ahmed Robleh, et le représentant
résident du Bureau de la Banque Africaine de
Développement (BAD) en Ethiopie, M. Lamine Barrow, ont
procédé aujourd’hui à la signature
d’un protocole d’accord de don de 528 milles d’euros
destiné au financement d’une étude national pour
l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement en
milieu rural à l’horizon 2030. L’objectif sectoriel
de ce projet est de contribuer à la satisfaction durable des
besoins en eau potable et en assainissement, en vue
d’améliorer les conditions socio-économiques et
sanitaires des populations rurales à travers la
réalisation du programme national élaboré
d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en
milieu rural à l’horizon 2030.L'étude conduira au
développement d'un programme national d'approvisionnement en eau
potable et d'assainissement à l'horizon 2030. Le programme
permettra de mettre en place un cadre amélioré pour la
coordination efficace du secteur de l'eau et de l'assainissement, la
planification et la gestion des investissements accrus dans le secteur.
Les capacités des acteurs du secteur seront renforcées
(Etat, collectivités locales et usagers), et il est attendu
également que la mise en œuvre du programme, grâce
aux investissements à mobiliser, améliore le taux
d’accès à l’eau potable et à
l’assainissement en milieu rural et la satisfaction des besoins
en eau agricole et pastorale.
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13-05-2013
- Réaménagement du réseau d’adduction et de
distribution d’eau potable de l’ONEAD Le FADES consent un
prêt de 35 millions de dollars US à notre pays
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Le cabinet du ministère de
l’Economie et des Finances a abrité hier matin la
signature d’une convention de prêt entre le Fonds Arabe de
Développement Economique et Social (FADES) et la
République de Djibouti. Le ministre de l’Economie et des
Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh et le chef de la
délégation du FADES, M. Ahmed Bilhag FARAJ ont
paraphé le protocole d’accord qui vient compléter
une première tranche accordée il y a cinq ans. La
cérémonie s’est déroulée en
présence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche
et de l’Elevage, chargé des Ressources Halieutiques, M.
Mohamed Ahmed Awaleh et du Directeur Général de
l’ONEAD, M. Youssouf Mirgan.
La lutte contre la soif est une priorité inscrite au cœur
de la politique publique mise en œuvre par
l’exécutif Djiboutien.
Rappelons qu’à ce titre, notre pays est engagé dans
des projets de grandes envergures comme l’adduction d’eau
depuis la région de Hada Galla en Ethiopie ou encore le projet
de dessalement d’eau de mer dont les travaux devront
démarrer dès cet été.
Ces chantiers visent à terme de juguler les cycles
récurrents de la sécheresse et son corollaire de
pénuries d’eau potables dans les grands centres urbains.
Or le succès total de ces grands chantiers était
tributaire de l’efficience et de
l’opérationnalité du réseau
d’adduction et de distribution d’eau potable dans ces
grands espaces urbains.
Un impératif qui a conduit les responsables publiques à
revoir tout le dispositif d’adduction et de distribution
d’eau potable de l’opérateur national.
Suite à quoi, la République de Djibouti a
sollicité et obtenu un prêt subséquent de la part
du FADES.
La première tranche de cet accord de prêt a
été versée il y a déjà cinq ans et
elle a permis d’engager la première partie des travaux de
renouvellement et de réhabilitation du réseau sous
terrains de l’ONEAD.
Une tranche additionnelle de plus de 35 Millions de Dollars vient
d’être octroyée, elle devrait permettre la
finalisation de ces grands travaux de réaménagement et de
réhabilitation.
C’est dans ce cadre qu’une délégation du
Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social conduite
par M. Ahmed Bilhag FARAJ est arrivée hier dans notre pays.
Une mission du FADES, qui devait conclure la seconde phase du
prêt de financement des infrastructures d’eau potable de
notre pays.
La cérémonie de signature de la convention de financement
s’est déroulée hier matin dans le cabinet du
ministère de l’Economie et des Finances.
Plusieurs personnalités ont assisté à cette
cérémonie. Il s’agissait en l’occurrence du
ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de
l’Elevage, chargé des ressources halieutiques, M. Mohamed
Ahmed Awaleh, le conseiller aux investissements du Président de
la République, M. Fahmi Ahmed Al Hag, du Directeur
Général de l’ONEAD, M. Youssouf Mirgan ainsi que du
Directeur du Financement Extérieur du MEFIP, M. Almis Mohamed
Abdillahi ainsi que d’autres collaborateurs du ministre de
l’Economie et des Finances.
Rappelons que le montant global de cette seconde tranche du prêt
s’élève à 10 Millions de Dinars Koweitiens
soit la somme de 35 Millions de Dollars US.
Il faut dire que ce projet s’inscrit dans le cadre de la
politique nationale de développement des infrastructures de
l’eau et doit appuyer plus largement le développement
économique et social.
Ce prêt complémentaire d’un montant assez
élevé doit servir à la réhabilitation et au
renforcement du réseau de distribution d’eau et permettra
d’accroitre l’accès à l’eau potable en
milieu urbain.
Grâce à ces fonds conséquent, l’ONEAD pourra
prendre les mesures et les démarches nécessaires pour
optimiser l’utilisation de l’eau issue des nappes
souterraines, mais également des autres sources
d’approvisionnement tels que le dessalement de l’eau de mer
ainsi que l’adduction d’eau potable en provenance
d’Ethiopie.
Plus généralement, le projet permettra à
l’ONEAD de mettre en œuvre un plan
d’amélioration de plus de 24000 branchements domestiques
dont 8000 nouveaux branchements domestiques.
Parallèlement, une campagne de sensibilisation destinée
aux consommateurs et pour une meilleure rationalisation dans
l’utilisation de l’eau, tout en évitant les
gaspillages fréquent sera lancée.
Mieux encore, l’ONEAD s’attèlera à mieux
lutter contre la fraude et les branchements illégaux, ce qui
devra conduire à terme à contribuer sans conteste
à l’amélioration des conditions de vie et à
la santé des populations.
Signalons également que ce projet s’inscrit dans le cadre
d’un partenariat permanent et ancien entre le Fonds Arabe pour le
Développement Economique et Social et le gouvernement de la
République de Djibouti pour le développement durable et
la lutte contre la pauvreté dans notre pays.
Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa
Dawaleh, a dans un mot prononcé à l’occasion de
cette cérémonie, mis l’accent sur les efforts
déployés par l’Exécutif Djiboutien pour
mettre un terme aux pénuries d’eau dans notre pays.
Malgré les cycles récurrents de la sécheresse,
a-t-il indiqué, notre pays a consenti des moyens importants et
des investissements conséquents afin de sortir le pays de la
soif.
Des projets comme le dessalement d’eau de mer, ou
l’adduction d’eau potable depuis la région de Hadda
Galla en Ethiopie, qui ont demandé des fonds très
importants.
Offrir une eau potable en quantité suffisante et saine demeure
la première priorité des autorités publiques qui
sont très soucieuses de donner à la population une vie
décente, a-t-il déclaré.
De son côté, le chef de la délégation du
FADES, M. Ahmed Bilhag FARAJ, a mis l’accent sur le partenariat
de longue date qui unit son institution panarabe, et la
République de Djibouti dans ses efforts visant un
développement durable et harmonieux.
Il a également précisé que ce projet était
une illustration de plus des relations de confiance et les efforts
constants déployés afin d’appuyer et de soutenir la
marche vers le développement.
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09/05/2013 - Forum de Londres : Le chef de l’Etat présente les atouts du pays aux investisseurs européens
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Après avoir participé,
mardi soir, à une soirée organisée en son honneur
par la communauté djiboutienne de Londres, le chef de
l’Etat a présidé hier la cérémonie
d’ouverture du premier forum économique Djibouti/Royaume
Uni.
Ce forum destiné à attirer les investisseurs dans notre
pays a vu la participation de nombreux opérateurs nationaux mais
aussi britanniques et européens.
"Nous serons votre porte d’entrée en Afrique", a
déclaré le Président Ismail Omar Guelleh qui a
fait une présentation sur les atouts du pays, sa position
géostratégique, les réformes entreprises pour
attirer l’investissement étranger et les efforts
déployés par le gouvernement djiboutien en vue de
renforcer les infrastructures portuaires et ferroviaires de Djibouti.
Véritable artisan des transformations économiques en
cours dans le pays, le Président Guelleh, a mis en exergue les
atouts et les rêves de notre pays, ainsi que les objectifs de la
politique économique mise en œuvre depuis plus de dix ans.
L’ADI vous propose de lire, ci-après,
l’intégralité du discours prononcé en
anglais par le chef de l’Etat à l’occasion de la
cérémonie d’ouverture de ce premier forum
économique Djibouti/Royaume uni :
"C'est avec grand plaisir que je vous accueille aujourd'hui pour le
premier Forum économique Royaume-Uni /Djibouti.
Je suis particulièrement heureux d’avoir choisi, avec nos
partenaires, de tenir cet événement à Londres, une
ville qui joue un rôle clé dans le monde des affaires en
tant que centre financier de renom.
En choisissant Londres, nous voulons démontrer notre
volonté de nous ouvrir à des possibilités qui sont
disponibles dans le monde et d'élargir nos horizons en
créant de nouveaux liens stratégiques.
Comme vous le savez tous, l'Afrique a été saluée
comme la nouvelle source de demande et de la croissance globale du
monde. Aujourd'hui, six sur dix économies les plus dynamiques au
monde sont situées sur notre continent.
Djibouti, avec un taux de croissance moyen de 4,5%, en dépit des
chocs économiques récents, souhaite se positionner comme
votre porte d'entrée sur le marché africain.
Situé au carrefour de l'Afrique, de l'Extrême-Orient et de
l'Europe, sur l'une des routes maritimes les plus
fréquentées au monde, Djibouti occupe une position
géostratégique unique, ce qui le rend idéal pour
tous vos besoins de distribution et de transformation.
A cet égard, nous avons beaucoup investi dans les ports, les
chemins de fer et d'autres infrastructures pour faciliter les
échanges au sein de notre région qui possède 400
millions de consommateurs dans le bloc COMESA à lui seul.
Conscient du fait que la modernisation de la gestion publique est la
pierre angulaire de toute stratégie de développement, le
gouvernement de Djibouti a déployé des efforts
considérables pour rendre notre administration plus efficace
afin d'améliorer la qualité et l'efficacité dans
la prestation des services publics.
Et afin de créer un environnement plus favorable aux
entreprises, nous étudions actuellement la faisabilité de
la mise en place d'un nouveau tribunal du commerce basé sur la
Common Law sur le même modèle que le DFIC de Dubaï.
Ces efforts pour une économie libérale, une monnaie
librement convertible arrimée au dollar américain, et un
système financier qui permet le libre transfert de devises, sans
restrictions sur les prestations, ne sont que quelques exemples des
avantages que nous offrons aux investisseurs potentiels.
Ils témoignent également de notre volonté de
créer un environnement propice à la promotion d'un
secteur privé prospère et vigoureux, comprenant à
la fois les grandes et petites entreprises dans le but de faire de
Djibouti un pays à revenu intermédiaire d'ici à
2035.
Notre vision pour l'avenir de Djibouti est synonyme d'une
économie diversifiée avec un secteur privé robuste
comme un moteur de la croissance, ce qui entraîne la
transformation socio-économique nécessaire qui
permettrait à notre pays d’être un marché
émergent prospère.
J'espère que vous vous joindrez à nous dans nos efforts
pour bâtir l'avenir de notre pays et de notre région.
Nous nous réjouissons de vous accueillir comme investisseurs et
partenaires, et nous vous invitons à nous rejoindre pour notre
passionnant voyage vers un Djibouti prospère.
Je vous souhaite un forum intéressant, constructif et mutuellement bénéfique".
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22/04/2013
: Djibouti et la Banque Mondiale signent un accord de Prêt de 7
millions de Dollars US au profit du secteur de la Santé
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Le Ministre de l'Economie et des
Finances, chargé de l'Industrie, M. ILYAS MOUSSA DAWALEH, a
procédé, en marge des Assemblées de Printemps du
F.M.I. et de la Banque Mondiale à Washington, à la
signature d'un accord de Prêt de 7 millions de Dollars E.U. dans
le cadre de l'IDA 16 au profit du secteur de la Santé, avec Mme
INGER ANDERSEN, Vice-Présidente de la Banque Mondiale.
Cette cérémonie de signature s'est déroulée
au siège de la Banque Mondiale en la présence de M.
ROBLEH OLHAYE, Ambassadeur de DJIBOUTI aux États Unis
d'Amérique, de M AHMED OSMAN ALI, Gouverneur de la Banque
Centrale de DJIBOUTI p.i., du Secrétaire général
du Ministère M. SIMON MIBRATHU, et de M. ALMIS MOHAMED
ABDILLAHI, Directeur du Financement Extérieur.
Lors de cette cérémonie de signature, le Ministre de
l’Economie a évoqué les progrès
enregistrés en matière de prestation des services de
santé, de disponibilité des prestataires de services de
santé, de la disponibilité des médicaments pour
les malades, ainsi que de la hausse des capacités du secteur. Le
ministre a toutefois souligné que le département de la
santé devait encore renforcer son système de prestation
des services de santé et ses capacités de gestion afin de
pouvoir atteindre les Objectifs du Millénaire du
Développement (OMD).
Le Ministre a indiqué que les activités proposées
au titre du projet sont conformes à la Vision 2035 et
contribueront spécifiquement à l’objectif
d’amélioration et de la qualité des soins de
santé.
Le Ministre a également rappelé l'appui croissant ces dix
dernières années, que la Banque mondiale apportait au
gouvernement djiboutien dans la mise en œuvre des programmes de
développement économique et social. Il a souligné
que la Banque travaillait en étroite collaboration avec les
pouvoirs publics sur l’analyse de la situation
macro-économique et aidait les autorités dans la
formulation des recommandations stratégiques pour l’avenir
de Djibouti au moyen d’un ensemble combiné d’outils
analytiques et opérationnels.
La Vice-Présidente de la BM a tenu à souligner quant
à elle que l’appui de la Banque au projet proposé,
permettrait de consolider les progrès accomplis grâce aux
projets antérieurs financés par la Banque. Ce projet
s'inscrit dans le cadre de l’INDS et permettra également
de renforcer la convergence de coordination des partenaires au
développement. Elle a indiqué que
l’opération proposée par la Banque utilisera les
enseignements tirés des deux projets que la Banque a
financés dans le secteur de la santé, à
l’appui du programme du gouvernement djiboutien en matière
de santé.
La Vice-Présidente a mentionné aussi la
disponibilité et l'appui de la Banque Mondiale aux
côtés de DJIBOUTI, avec des interventions dans une large
gamme de secteurs et de programmes, dont le développement social
et les travaux publics, la gestion des risques et les aides d'urgence,
la réduction de la pauvreté urbaine, l’accès
à l’électricité et la diversification, et
l’accès à la scolarisation et
l’amélioration des programmes scolaires.
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21/04/2013
- Une délégation ministérielle djiboutienne
participe à Washington aux réunions de printemps de la
Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI)
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Une importante
délégation conduite par le ministre de l’Economie
et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et comprenant
également celui du Budget, M. Bodeh Ahmed Robleh, prend part
depuis vendredi à Washington, aux Etats Unis, aux
réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds
Monétaire International (FMI).
Ces réunions de printemps des deux institutions ont
été l’occasion pour les ministres des Finances et
les gouverneurs des banques centraux en provenance du monde entier, de
débattre sur le développement des économies
mondiaux et des marchés financiers internationaux.
Les discussions ont également porté sur le soutien
à la croissance économique mondiale et à la
création d’emplois.
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14/04/2013 - Djibouti/BAD :
Signature de deux importants projets dont le montant de financement est
estimé à 647 millions de nos francs
Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de
l’Industrie, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le
représentant-résident du bureau de la Banque africaine de
développement (BAD) à Addis Abeba, M. Lamin Barrow, ont
procédé ce dimanche à la signature de deux projets
d’appui consacrés au renforcement de capacités
institutionnelles nationales et dont le montant de financement est
estimé à 647 millions de nos francs .
La cérémonie de signature de ce double accord s’est
tenue au cabinet du ministère de l’Economie et des
Finances, en présence notamment du secrétaire
général du MEFI, M. Simon Mibrathu, du directeur du
financement extérieur, M. Almis Mohamed Abdillahi, et du
représentant-résident du PAM à Djibouti, M. Mario
Touchette.
Notons que cette convention fait suite à une requête
d’aide financière du gouvernement djiboutien en vue de
mieux répondre aux besoins inhérents à un meilleur
fonctionnement des institutions étatiques.
L’octroi de ces deux dons, d’un montant de 647 millions de
nos francs, s’inscrit dans le cadre du troisième pilier de
la facilité en faveur des Etats fragiles et membres de la Banque
africaine de développement.
L’initiative vise le développement des capacités du
ministère de l’Economie et des Finances et des
institutions de contrôle dans le suivi de la chaîne des
dépenses publiques.
En clair, elle devrait permettre aux corps de contrôles de
consolider leurs acquis de compétences en matière
d’audit. Cela suppose une meilleure maîtrise de la
méthodologie et des techniques d’évaluation du
contrôle interne et d’audit, de la conception et
l’élaboration à travers une assistance technique
d’un manuel de procédures de contrôle et
d’audit des finances publiques.
En ce sens, les cadres supérieurs nationaux sont appelés
à confronter leurs expériences avec celles de leurs
homologues des pays en développement qui disposent d’une
organisation de contrôle et d’audit efficace. Et ce,
faut-il préciser, à la faveur des visites
professionnelles organisées.
Il convient de souligner enfin qu’il revient au secrétaire
général du MEFI de superviser l’exécution de
ce programme.
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14-04-2013 - Centrale Electrique Djaban As Le Fonds oweïtien accorde un prêt de 5,7 milliards FD
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Le ministre de l’Economie et des
Finances, chargé de l’Industrie, Ilyas Moussa Dawaleh a
entériné hier matin dans son cabinet ministériel
avec le Fonds Koweitien pour le développement économique
et social arabe la signature d’un accord de prêt,
d’un montant de 5,7 milliards de nos francs, relatif au projet de
centrale électrique à Djaban As de
l’Electricité de Djibouti.
Le Ministère de l’Economie, des Finances et de
l’Industrie a abrité hier matin une
cérémonie de signature d’un accord de prêt
entre le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et la délégation
du Fonds Koweitien pour le développement économique et
social arabe,
conduite par M. Nawaf. Al Mahamel.
Cet accord de prêt intervient suite à la demande de notre
pays d’une ligne de crédit au Fonds Koweitien afin de
mettre en œuvre le projet de construction d’une centrale
électrique sur le site de Djaban As, sis à la
périphérie de la capitale.
La cérémonie s’est déroulée en
présence du conseiller du Président de la
République en charge du développement des
investissements, M. Fahmi Ahmed AL Hag, du secrétaire
général du MEFI, M. Simon Mibrathu, du Directeur du
Financement Extérieur, M. Almis Mohamed Abdillahi, mais aussi du
Directeur Général de l’EDD, M. Djama Ali Guelleh.
Des cadres du MEFI ont également pris part à la cérémonie.
La construction de la centrale électrique de Djaban As, vise
à promouvoir l’accès à
l’énergie au plus grand nombre de nos concitoyens.
Mieux encore, l’aboutissement du projet devrait consolider la
croissance économique du pays, doper la
compétitivité des entreprises locales, améliorer
les conditions de vie des populations et à terme réduire
les affres du chômage.
Lors de cette cérémonie de signature, le ministre Ilyas
Moussa Dawaleh et son hôte ont exprimé leurs sentiments de
satisfaction devant la conclusion de la présente convention de
financement qui vient traduire le caractère
privilégié du partenariat djibouto-koweïtien.
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24-03-2013 - Djibouti/Chine Les enjeux d’un partenariat stratégique
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Le cabinet du
Ministère de l’Economie et des Finances a abrité
jeudi 21 mars dernier une importante réunion consacrée au
potentiel économique du pays. Les personnalités
djiboutiennes et chinoises, assises de part et d’autre de la
table ronde dans la salle de réunion de ce département
ministériel, ont soulevé les enjeux inhérents au
projet sino-djiboutien de construction d’un nouveau port multi
usage. Un vaste chantier dont l’aboutissement devrait
prochainement hisser Djibouti au rang de leader continental en
matière de transport multimodal.
Le ministre de l'Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a
reçu jeudi 21 mars dernier dans la salle de réunion de
son cabinet ministériel une délégation chinoise,
conduite par le président directeur général de la
China Merchant Holding, M. Fu Yuning.
Celle-ci comprenait notamment le PDG de la China Civil Engineering
Construction Corporation, M. Liu, et le chef de la
représentation diplomatique chinoise à Djibouti.
Côté djiboutien, notons la présence autour de la
table ronde du ministre délégué au Budget, M.
Amareh Ali Saïd, du ministre délégué au
Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, du président de l'Autorité
des ports et des zones franches de Djibouti(APZFD), M. Aboubaker Omar
Hadi, et du directeur général du Port de Djibouti, M.
Saad Omar Guelleh.
Les deux parties ont suivi la projection d’un court
métrage consacré au potentiel économique de
Djibouti.
Elles ont ensuite discuté des sujets d’intérêt commun.
Elles ont notamment abordé les enjeux inhérents au projet
de construction d’un nouveau port multi usage qui serait le plus
grand port en Afrique selon les avis concordants des intervenants
djiboutiens et chinois.
Ainsi, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue le
caractère privilégié des liens de
coopération unissant notre petit havre de paix et le
géant chinois.
Il a émis le souhait que ce partenariat stratégique
puisse hisser Djibouti au rang de leader continental dans le transport
multimodal.
Avec comme perspectives, a-t-il précisé, les mises en
service prochaines des lignes de chemin de fer Djibouti-Addis- Sud
Soudan et Tadjourah-Mekele qui s’inscrivent dans l’optique
de l’intégration régionale.
En réponse, M. Fu Yuning s'est déclaré
réjoui des efforts considérables que le gouvernement
djiboutien déploie pour développer le pays.
Par ailleurs, il a affirmé l'intérêt particulier
que le nouveau Président de la République Populaire de
Chine, M. Xi Jinping, accorde au renforcement des capacités
opérationnelles des infrastructures portuaires de Djibouti.
Il s’agit là d’une priorité de la
stratégie de partenariat au titre évocateur de "Chine +
1".
Pour sa part, le PDG de la China Civil Engineering Construction
Corporation a salué l'ampleur du développement
économique que le pays a connu ces dernières
années.
M. Liu a rappelé au passage qu’il a travaillé
à Djibouti en 1989 dans le cadre de la construction du Stade
Hassan Gouled.
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20-03-2013 -Projets de lignes
ferroviaires Djibouti-Addis-Abeba via Diré-Dawa Mettre à
plat les dernières contraintes |
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Le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh et
son collègue en charge de l’Equipement et des Transports, M. Mohamed
Moussa Ibrahim Balala ont coprésidé hier matin une réunion de travail
consacrée aux derniers préparatifs avant le lancement du chantier du
nouveau tracé de la ligne de chemin de fer Djibouti-Ethiopie.
Autour de la table, plusieurs ministres et de hauts responsables
Djiboutiens qui ont échangé avec leurs interlocuteurs de la compagnie
des chemins de fer Ethiopiens ainsi que les consultants des cabinets
d’études et enfin la China Civil Engineering Construction Corporation
(CCECC), maître d’œuvre du nouveau tronçon ferroviaire.
Le défi de l’intégration régionale est un maillon clé dans la
stratégie de développement de notre pays.
En ce sens, la République de Djibouti est liée à ses voisins de la
corne d’Afrique par des projets tous azimuts destinés à renforcer
davantage les échanges commerciaux et les partenariats économiques.
Rappelons qu’à ce titre, le ministre de l’Economie et des Finances, M.
Ilyas Moussa Dawaleh avait signé un mémorandum d’entente tripartite de
coopération économique avec ses homologues éthiopien et sud-soudanais
en février dernier à Addis-Abeba.
Cet accord historique jetait les bases d’un ensemble de projets
destinés à renforcer l’interconnectivité des réseaux de
télécommunications, mais aussi des oléoducs pétroliers et des
infrastructures aussi bien routières et ferroviaires que maritimes et
des zones franches allant de Djibouti jusqu’au Sud Soudan en passant
par l’Ethiopie.
C’est dans ce cadre, qu’un projet de construction d’un nouveau tronçon
ferré reliant la partie sud de notre pays à Addis-Abeba en passant par
Diré-Dawa avait été entériné par les deux pays avec un financement à
hauteur de près de 600 millions de Dollars sur prêt contracté auprès
de l’Exim Bank.
Il faut dire que les travaux du chantier de cet ambitieux projet qui
ont d’ores et déjà commencé dans la région d’Ali Sabieh, se sont
néanmoins heurtés à quelques contraintes.
C’est dans le but d’étudier les voies et moyens d’y remédier que la
réunion d’hier a été provoquée dans la salle de réunion de la
primature.
...Une forte mobilisation des différents acteurs impliqués.
Un ensemble d’acteurs et de parties prenantes sont directement liés à
la réalisation de ce projet.
Ce qui explique à bien des égards la forte implication des
départements sectoriels qui ont pris part aux discussions lors de la
réunion d’hier matin.
Ils étaient au moins quatre ministres et plusieurs hauts responsables
publics à faire face à leurs interlocuteurs Ethiopiens et Chinois.
Citons notamment les deux ministres qui ont codirigés les travaux de
la réunion, en l’occurrence MM. Ilyas Moussa Dawaleh et Mohamed Moussa
Ibrahim Balala, titulaires respectifs des portefeuilles de l’Economie
et des Finances et de celui de l’Equipement et des Transports.
Autour de la table également, leurs collègues, en charge de l’Habitat
et de l’Environnement et de l’Agriculture et de la Pêche, MM. Hassan
Omar Mohamed et Mohamed Ahmed
Awaleh. D’autres personnalités ont également pris part aux débats.
Il s’agissait notamment du Secrétaire Général du Gouvernement, M.
Mohamed Hassan Abdillahi, du Président des Autorités du Port et des
Zones Franches, M. Aboubaker Omar Hadi, ainsi que des directeurs
Généraux de l’EDD et de l’ONEAD et de la Société Djiboutienne des
Chemins de Fer, en l’occurrence MM Djama Ali Guelleh, Youssouf Mirgan
et Mahamoud Robleh Dabar.
En ouverture des travaux, les deux ministres hôtes de la réunion, ont
tour à tour mis l’accent sur l’importance stratégique du projet ainsi
que de son poids économique.
A ce titre, ils ont insisté sur la nécessité d’accélérer sa mise en
œuvre afin d’en tirer parti au mieux.
… Matrice du projet et description technique.
Ensuite, le représentant de l’Ethiopian Railway Corporation, en
l’occurrence M. Debo Tunka, Directeur Général Délégué de la Division
des Infrastructures de la compagnie des Chemins de Fer Ethiopiens a
effectué une projection dans laquelle il a présenté la partie
Djiboutienne du tracé du nouveau tronçon du Chemin de fer qui doit
relier Djibouti à Addis Abeba via Diré Dawa.
Il est apparu lors de cette présentation que le nouveau tronçon
traverse principalement les villes de Djibouti et d’Ali Sabieh via les
localités de Nagad, Holl Holl, et Das Biyo avant de rejoindre le point
de connexion avec les rails éthiopiens à la frontière, à Gualileh.
Une différence de taille distingue néanmoins les deux lignes
ferroviaires puisque c’est un système de locomotive Diesel
traditionnel qui est prévu dans notre pays alors qu’une locomotive
Electrique doit servir en Ethiopie.
Dans le court terme, le projet poursuit plusieurs objectifs dont
notamment la connexion du Port de Djibouti avec le Soudan du Sud via
Addis Abeba en Ethiopie.
Dans le long terme, il s’agit de connecter l’Afrique de l’Est à
l’autre extrémité du continent c’est-à-dire la Côte Ouest.
De plus, ce projet de ligne ferroviaire devra faciliter l’accès aux
différents marchés de la région et relever le niveau de l’activité
économique tout en reliant les capitales administratives des pays de
la région.
Plus généralement, l’ambition est de faciliter les déplacements des
biens et des marchandises entre les deux côtes de l’Afrique.
D’un point de vue purement technique, la grande nouveauté réside dans
la localisation du site de la nouvelle gare à Nagad.
Ce site a été retenu puisqu’il répond aux exigences techniques dont
notamment un niveau plat avec 0 degré de nivellement.
Dans les différentes phases de réalisation du projet, les aires
constructibles passeront d’une superficie de 50 hectares avec des
extensions successives qui donneront au total une aire de 250 hectares
censée accueillir toutes les infrastructures de la nouvelle gare
(Aérogare, quais, blocs administratifs…etc.).
… Quelques contraintes et des alternatives à l’étude.
Dans les présentations, il est apparu également que le site de Nagad
qui doit accueillir la principale station de la nouvelle Gare présente
néanmoins quelques contraintes dont notamment, des constructions et
des projets qui sont mis en œuvre sur zone.
Il s’agit essentiellement de l’Académie de police, la route Djibouti
Loyada, les puits d’approvisionnements et les forages de l’ONEAD qui
alimentent la capitale, la fibre optique qui passe par là et d’autres
difficultés techniques apparues au fil des discussions.
Dans la même région, le ministère de l’Agriculture a dit prévoir la
mise en œuvre d’importants projets agricoles.
De plus, le Président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches a
soulevé que la localité de Damerjog devait accueillir des projets de
ports à bétails et une station de raffinerie mais aussi la ligne de
pipeline, parallèle au tracé du chemin de fer qui devra relier la
raffinerie de Doraleh aux puits de pétrole de Jubba.
A la lumière de ces importants éclairages, il est apparu indispensable
de revoir toutes les implications et les aspects pratiques du projet.
Une fois les difficultés soulevées par le choix du site de Nagad
constatées, les différents ministres et les hauts responsables
sectoriels Djiboutiens ont demandé à leurs interlocuteurs Ethiopiens
et aux experts consultants qui avaient la responsabilité de l’Etude
technique du projet ainsi qu’aux contractants chinois de la CCECC, la
possibilité de se rabattre sur d’autres sites avec les mêmes
facilités.
Mais face à l’improbabilité de cette alternative,
les uns et les autres ont convenu d’organiser des réunions
entre experts et
ingénieurs pour étudier les voies et moyens de prendre les meilleures décisions possibles.
Finalement, les prises de décisions ont été
différées à une date ultérieure,
c’est à dire une fois les dernières contraintes
mises à
plat par les experts et les techniciens du projet.
Le ministre de l’Economie et des Finances a enjoint à ses
collègues de former des Task Force censées étudier
les difficultés et trouver des solutions alternatives et des
options de rechanges possibles afin de
permettre la mise en œuvre rapide du projet de ligne ferroviaire.
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20-03-2013 - BM/MEFIP Une meilleure maîtrise des pratiques de décaissement
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Un atelier sur les procédures de décaissement et de
gestion financière de la Banque mondiale s’est ouvert hier
au palace Kempinski. Animée par des experts et des analystes
financiers du bailleur de fonds, cette session de formation de trois
jours a regroupé sur place un bon nombre de gestionnaires des
projets, issus des rangs de différents ministères
sectoriels. Lesquels doivent mettre à profit le savoir-faire des
experts et financiers internationaux pour intégrer les principes
et modalités de décaissement en vigueur au sein de
l’institution financière internationale.
Le secrétaire général du Ministère de
l’Economie et des Finances, Simon Mibrathu, et la
représentante-résidente de la Banque mondiale à
Djibouti, Homa-Zahra Fotouhi, ont coprésidé hier au
palace Kempinski la cérémonie inaugurale d’un
atelier sur les procédures de décaissement et de gestion
financière du bailleur de fonds.
D’une durée de trois jours, la présente session de
formation cible particulièrement les responsables à la
tête d’unités de gestion des projets de
différents ministères sectoriels.
L’initiative est opportune à maints égards.
Elle s’articule autour du nécessaire respect des principes
et modalités en vigueur au sein de la Banque mondiale.
Un préalable dont la satisfaction permet l’aboutissement
de tous les projets financés par cette dernière.
La présente formation est donc propice au resserrement des liens
de partenariat entre le gouvernement djiboutien et l’institution
financière internationale qui a récemment ouvert un
bureau dans notre capitale.
…Une meilleure gestion de l’aide publique au développement.
Dans son mot d’ouverture, la
représentante-résidente de la Banque mondiale a
d’emblée souligné que la tenue de l’atelier
répond aux besoins identifiés lors de la dernière
revue du portefeuille des projets de sa maison mère à
Djibouti.
Sa finalité vise, a-t-elle ajouté, le renforcement des
capacités opérationnelles des gestionnaires nationaux
dans la mise en œuvre des projets de développement sur le
terrain.
A cet effet, Mme Homa-Zahra Fotouhi a également
réitéré auprès de son auditoire la
volonté de la Banque Mondiale de favoriser
l’efficacité des unités de gestion des projets
De son côté, le secrétaire général du
Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de
l’Industrie et de la Planification, a adressé des
remerciements appuyés envers les administrateurs et experts de
la Banque mondiale pour leur appui constant aux efforts des
autorités nationales en matière de développement
économique et social.
M. Simon Mibrathu a ainsi relevé que l’Association
internationale pour le développement (IDA), filiale de la Banque
mondiale, demeure un partenaire de choix au regard de ses contributions
conséquentes au programme d’investissements publics du
gouvernement djiboutien.
Chiffres à l’appui, le volume total des engagements de
l’IDA pour les projets en cours de réalisation est, a-t-il
précisé, de 56 millions de dollars dont 70% sous forme de
dons et 30% sous forme de prêt et représente 40% des
financements globaux.
Cela dit, le haut fonctionnaire a mis en exergue le souci
partagé d’une meilleure gestion de l’aide publique
au développement.
Une telle priorité découle, a-t-il rappelé,
découle des recommandations issues de la revue des performances
du portefeuille de la Banque mondiale en République de Djibouti
qui remonte au mois de novembre 2011.
Le présent atelier de formation en est la suite logique.
Il s’agit là d’une traduction matérielle de
la volonté commune du bailleur de fonds et des autorités
djiboutiennes de veiller au respect des exigences
d’efficacité dans l’exécution des projets.
Avec à terme l’atteinte de l’objectif qui est de
réduire les délais de transactions, les retards des
décaissements et les lenteurs administratives.
M. Simon Mibrathu s’est par ailleurs dit convaincu que cette
démarche significative permettrait aux
bénéficiaires d’avoir une administration plus
performante et davantage soucieuse de répondre à ses
besoins.
Tant elle sert à ses yeux l’amélioration de la performance des projets en commun.
Le tout s’inscrit dans le cadre de la réalisation des
objectifs du millénaire pour le développement, et donc la
réduction de la pauvreté avec l’appui de la Banque
mondiale si l’on suit jusqu’au bout la logique de ce grand
commis de l’Etat.
"J’invite l’ensemble des cadres nationaux du
Ministère de l’Economie et des Finances, chargé de
l’Industrie et de la Planification, et ceux d’autres
ministères sectoriels à suivre au mieux cette formation
et tirer profit des expertises de la Banque mondiale mises à
leur disposition.
Nous insistons d’autant plus que la rigueur dans
l’exécution rapide des projets et la transparence dans la
gestion seront des priorités auxquelles le gouvernement
accordera une attention particulière un plus grande
priorité désormais", a-t-il conclu ses propos.
…Le respect des procédures.
Les principaux concernés en ont pris bonne note.
Ils ont écouté d’une oreille attentive les
explications des animateurs de l’atelier qui étaient
relatives au thème à l’ordre du jour.
En effet, les analystes et experts financiers internationaux ont
présenté aux responsables d’unités de
gestion de projets ou UGP les pratiques en matière de
décaissement électronique ou e-distursement de son
acronyme anglais, de procédures de passation de marché et
de gestion financière de la Banque mondiale.
Exemple concret : l'utilisation du décaissement
électronique via le portail "Client Connection" permettra aux
gestionnaires nationaux de projets de développement de soumettre
les demandes de retrait de fonds électroniquement, en vue de
faciliter le traitement des demandes, garantir des réponses plus
rapides et réduire les coûts des transactions tout en
assurant la fiabilité et la sécurité des
données.
Au travers d’un exposé très détaillé,
l’analyste financier Khaled Mohamed Ben Ibrahim a passé en
revue les différentes modalités de demandes de paiement
de la BM.
Ce faisant, il a énuméré une série de
critères tels les formulaires 2380 que les différents
signataires se doivent de remplir.
Selon les explications de l’analyste financier, la formation sur
la passation de marché mettra en évidence les
procédures et bonnes pratiques de passation de marché
applicables aux projets financés par la Banque mondiale.
Enfin, le troisième volet de l’atelier, qui concernera la
gestion financière, examinera les derniers développements
de ces pratiques pour tous les projets nécessitant un
financement de la Banque mondiale qui a pour mission fondamentale de
promouvoir le progrès économique et social chez les pays
membres.
Dans cette optique, la Banque mondiale octroie des financements,
fournit des conseils et encourage la participation d’autres
investisseurs au processus de développement national sous toutes
les latitudes.
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18/03/2013 - Le ministre de
l’Economie et des Finances reçoit le Directeur
Général du département Afrique de la JICA
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Les discussions qui se sont
déroulées en présence de l’ambassadeur du
Japon à Djibouti, M. Nishioka, ont porté sur les voies et
moyens de renforcer le partenariat entre Djibouti et le Japon,
notamment dans le secteur de la formation et du partenariat
public–privé.
M. Ilyas Moussa Dawaleh a passé en revue les
potentialités économiques de notre pays, en mettant
l’accent sur les secteurs porteurs d’emplois comme le
tourisme, le développement des infrastructures portuaires et
l’énergie.
De son côté, le Directeur général du
département Afrique de la JICA, a remercié le ministre
pour son accueil chaleureux et a salué le potentiel
économique de Djibouti notamment dans les secteurs portuaires.
Profitant de l’occasion, M. Inue Eiji a annoncé la venue
prochaine du président de la JICA à Djibouti
prévue dans un mois.
L’ambassadeur du Japon à Djibouti, M. Nishiyoka, a quant
à lui salué le bon déroulement des
élections législatives de février dernier à
Djibouti et le choix du système proportionnel, qui selon lui,
donne une meilleure représentativité au sein de
l’Assemblée nationale.
M. Nishiyoka a, par la suite, adressé ses félicitations
au ministre et au gouvernement djiboutien pour l’organisation de
ces élections qui se sont déroulées dans la
transparence.
Ont participé également à cette réunion,
l’ambassadeur de Djibouti au Japon, M. Ahmed Areïta, et le
Secrétaire général du ministère des
Finances, M. Simon Mibrathu.
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28-02-2013 - Société
Islamique de Développement(SID) Un guichet au service de la
croissance économique
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La Société islamique de
développement(SID) a pour missions de compléter le
rôle de la Banque islamique de développement et de
promouvoir l’essor du secteur privé en tant que moteur de
croissance économique dans les pays membres comme le nôtre.
La Société Islamique de développement du Secteur
Privé (SID) est une organisation multilatérale
affiliée au Groupe de la Banque Islamique de
Développement (BID). Son capital autorisé
s’élève à 2,0 milliards USD, dont 1,0
milliard est ouvert à souscription. Le capital souscrit et le
capital libéré actuels se chiffrent respectivement
à 875 millions USD et 568 millions USD.
Les actionnaires de la SID sont la Banque islamique de
développement, 51 pays membres et cinq institutions
financières publiques.
Le Siège de la SID a été établi à
Djedda lors de la 24è réunion annuelle du Conseil des
Gouverneurs de la BID réuni au mois de Rajab 1420H (novembre
1999) à Djedda.
La SID a pour mandat de soutenir le développement
économique de ses pays membres à travers l’octroi
de financement en faveur des projets du secteur privé en accord
avec les prescriptions de la Charia.
La SID finance des projets visant spécifiquement la création d’emplois et la promotion des exportations.
Elle s’emploie également à mobiliser des ressources
supplémentaires pour le financement de projets et à
encourager le développement des marchés financiers
islamiques.
La SID cherche également à attirer des co-investisseurs
pour la réalisation de ses projets et apporte conseil aux
gouvernements et aux groupes du secteur privé sur les politiques
à même d’encourager la création,
l’expansion et la modernisation d’entreprises
privées, le développement des marchés financiers,
des meilleures pratiques de gestion et le renforcement du rôle de
l’économie de marché.
…Gamme de produits financiers.
Les mandats de la SID au service du secteur privé des pays
membres sont mis en œuvre par une gamme de produits financiers
offerts à ses clients dans ces pays.
La SID offre des financements directs aux entreprises du secteur
privé ainsi qu'aux nouveaux projets ou projets d'extension.
Ces financements directs sont réalisés à travers
la souscription au capital ou l’acquisition d’actions,
l’achat d’obligations cessibles ou l’octroi
d’un financement à terme.
La SID accorde aussi des financements à court terme
destinés à couvrir les fonds de roulement ou les
matières premières par voie de Mourabaha ou d’achat
et cessions-bails pour certains biens, et ce pour une durée
maximale de 24 mois.
En outre, la SID offre des lignes de financement aux banques
commerciales et aux institutions nationales de financement dans les
pays membres pour financer indirectement les petites et moyennes
entreprises (PME) dans ces pays.
…La gestion d’actifs et la structuration de financements.
La SID intervient en qualité de gérant (Moudharib), de
sponsor ou de participant soit, à des fonds ou à des
moteurs d'investissements pour financer des projets ou pour investir
dans des entreprises, en toute conformité avec son mandat.
La SID structure, arrange et gère aussi des opérations
consortiales, souscrit à l’émission de titres et
les administre, effectue des placements privés et entreprend des
titrisations pour le compte des clients.
…Les services de conseil.
La SID offre une large gamme de services de conseil aux gouvernements
ainsi qu’aux entreprises publiques et privées dans les
pays membres.
Ces services peuvent porter sur divers domaines tels que
l'évaluation de l'environnement d'investissement dans ces pays
ainsi que les mesures de réforme requises.
Au niveau des projets, les services de conseil de la SID visent le
financement des projets, la restructuration et la réhabilitation
d’entreprises, la privatisation, la titrisation, les finances
islamiques et le développement des marchés des capitaux
islamiques.
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12-02-2013 - Chaîne Logistique Un transfert de savoir-faire
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Une cérémonie
inédite s’est déroulée hier au Kempinski.
Avec comme vedettes dix jeunes djiboutiens qui ont reçu des
certificats professionnels en conduite de poids lourds des mains de
plusieurs membres du gouvernement et des responsables du Programme
alimentaire mondial (PAM). Et ce au terme de la formation de 30 jours
que les principaux concernés ont suivie à Addis-Abeba, en
Ethiopie.
Dans le cadre du mémorandum d’entente signé entre
le PAM et la République de Djibouti en octobre dernier, un
groupe de jeunes djiboutiens vient de terminer un stage de formation en
conduite de poids lourds à Addis-Abeba, en Ethiopie.
La cérémonie de fin de formation a été
organisée hier au Kempinski en présence du ministre de
l’Economie, Ilyas Moussa Dawaleh de son collègue des
transports, Mohamed Moussa Balala et du représentant
régional du PAM basé à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Placé sous le patronage conjoint du ministre de l’Economie
et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, et du représentant
régional du PAM basé à Addis-Abeba, Abdou Dieng,
l’évènement a regroupé plusieurs autres
membres du gouvernement et des responsables onusiens au Kempinski.
Les personnalités politiques et les officiels onusiens ont remis
des certificats en conduite de poids lourds aux dix jeunes apprenants.
La cérémonie inédite est intervenue au terme de la
formation, d’une durée de 30 jours, que les principaux
concernés ont suivie à Addis-Abeba, la capitale
éthiopienne.
Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de la chaîne logistique nationale.
Elle est venue couronner la première phase du processus de mise
en œuvre du mémorandum d'entente que la République
de Djibouti et le Programme alimentaire mondial ont conclu au mois
d’octobre 2012.
Le protocole d’accord prévoit ainsi la construction
d’un centre humanitaire logistique, d’une capacité
de stockage de 40 millions de tonnes de nourriture, au PK20.
…Valorisation du capital humain.
Dans l’optique de la mise en service prochaine de la future base
alimentaire du PAM au pays, les heureux récipiendaires de
certificats professionnels ont mis à profit une première
formation pour intégrer les ficelles des métiers de
chauffeur, d’examinateur et d’inspecteur des moyens de
transport des cargaisons sèches.
Répartis en deux groupes de cinq, ils ont également
acquis les techniques de base de conducteurs d’engins lourds
comme les grues de levage et le chariot élévateur durant
une seconde formation effectuée dans la capitale
éthiopienne.
Et ce, faut-il préciser, sous la supervision du Ministère éthiopien des Transports.
Les apprenants bien formés serviront à leur tour de
formateurs auprès d’autres jeunes djiboutiens.
Le détail résume assez le souci commun des
autorités de Djibouti et des responsables du PAM de valoriser le
capital humain de la chaîne logistique national.
Pour ce faire, les deux parties ont décidé de concentrer
leurs efforts sur la formation des jeunes nationaux dans les domaines
de la mécanique automobile et la conduite
d’équipements lourds.
Le tout répond au besoin impérieux du pays de remplir
pleinement son rôle de plateforme régionale en
matière de transport multimodal au regard de la densité
du trafic du transit éthiopien.
Une telle ambition nationale jouit du soutien du PAM qui a
alloué une enveloppe de 250.000 dollars américains en vue
de la réalisation du projet de renforcement de capacités
de la chaîne logistique nationale.
Lequel prévoit l’exécution d’autres volets
jusqu'en 2013 à Djibouti où près de 160 personnes
bénéficieront de formationsbien ciblées et
qualifiantes.
L’objectif ultime visé par ce biais est d’assurer un
transfert de savoir-faire grâce auquel une main
d’œuvre qualifiée sera en mesure
d’insérer dans le secteur des transports et de
l’entreposage au niveau local.
…Une stratégie globale
Revenant là-dessus, le représentant du bureau
régional du PAM à Addis Abeba, Abdou Dieng, a
qualifié d’emblée ce projet d’heureuse
initiative qui aidera les jeunes djiboutiens à saisir les
opportunités d’emplois du futur centre logistique
humanitaire au PK12.
Avec l’ouverture prochaine des portes de cette base logistique
humanitaire censée desservir Djibouti et voisins comme la
Somalie, l’Ethiopie, le Sud Soudan mais également le
Yémen en cas de nécessité, les vivres autrefois
affrétées par cargo seront acheminées par voie
routière.
Ce projet est un volet d’une stratégie globale du PAM qui
consiste à avoir un hub logistique d’un coût de 20
millions de dollars américains selon le responsable onusien.
En évoquant la formation dispensée aux dix jeunes
djiboutiens, M. Abdou Dieng a souligné que le PAM a
débloqué une ligne budgétaire d’environ 45
millions de nos francs.
"Beaucoup de jeunes djiboutiens pourront profiter de cette formation
car nous estimons que c’est un domaine dans lequel l’on
peut créer des emplois et la création d’emplois est
primordiale à Djibouti car c’est la seule façon
pour nous d’aider le gouvernement djiboutien dans le cadre de la
réduction de la pauvreté", a-t-il indiqué en
substance.
De son côté, le ministre de l’Equipement et des
Transports s’est dit convaincu que les offres de formations de ce
projet en seront à la hauteur des attentes des acteurs et des
usagers de la chaîne logistique nationale.
"Je suis sûr que vous assurerez la continuité de cette
formation et que vous transmettrez votre savoir-faire dans de bonnes
conditions", a lancé M. Balala à l’endroit des
futurs formateurs djiboutiens.
Pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances a
relevé l’importance de ce genre de formations pour
endiguer le chômage qui touche bon nombre de djiboutiens.
M. Ilyas Moussa Dawaleh a par la suite rappelé qu’il
était indispensable de mettre l’éducation mais plus
précisément la formation professionnelle et la formation
technique au diapason de l’élan économique
amorcé par notre gouvernement.
"Il n’en demeure pas moins que Djibouti reste plutôt timide
en matière de formation technique et professionnelle et
c’est dans cette logique que cette cérémonie prend
tout son sens.
Et par ailleurs, je me félicite de l’excellente
collaboration entre les trois départements clés que sont
les ministères des Transports, de l’Education et du
Travail pour la réussite de cette formation" a-t-il
martelé avec insistance.
Des propos aussi rassurants nous confortent en la volonté du
gouvernement à honorer ses engagements pris en vue de la mise en
service prochaine de la base logistique humanitaire du PAM au PK12.
Dotée d’un statut des douanes, celle-ci fonctionnera comme une zone franche.
Cette structure comportera également plusieurs hangars de
stockage, des bureaux, des réserves pour des médicaments,
et d’autres articles non alimentaires mais répondant tout
autant aux besoins des populations locales et régionales
affectés par la sécheresse récurrente.
Il s’agit en effet de la deuxième base logistique du PAM
en Afrique après celle du Ghana et de la sixième dans le
monde.
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10-02-2013 -Le Président Guelleh inaugure la cimenterie d’Ali-Sabieh
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Le Chef de l’Etat a
officiellement inauguré hier la cimenterie d’Ali-Sabieh,
un projet qu’il a lancé il y a neuf ans et dont
l’aboutissement fut pour tout le monde une source de joie et de
fierté. Ce projet fait partie d’un vaste programme
destiné à créer une dynamique industrielle dans le
pays.Le projet, lancé par le président Ismaïl Omar
Guelleh à Ali-Sabien en même temps que deux autres projets
industriels (Il Jano et la fabrique de marbre d’Ali-Sabieh) a
été lent à mettre en œuvre.
Il aura coûté 34 millions
de dollars US prêtés par le gouvernement indien et
nécessité l’implication d’ingénieurs
indiens mais aussi éthiopiens.
Le Président a expliqué
à la population et à l’auditoire en
général que ce projet appuiera la mise en œuvre
d’une série d’autres projets dont celui d’une
nouvelle ligne de chemin de fer. Le ciment d’Ali-Sabieh sera
utilisé notamment pour la pose de traverse, a expliqué le
Président qui a ajouté qu’un autre projet, celui
d’une adduction d’eau depuis l’Ethiopie
jusqu’à la capitale en passant par Ali-Sabieh, aura besoin
du ciment d’Ali-Sabieh.
L’usine produira environ 220
tonnes de ciment par jour et en produira 650 par jour à partir
de l’été prochain, a pour sa part expliqué
le Ministre de l’Economie et des Finances, en charge de
l’Industrie.
Il a ajouté que dans sa phase
de démarrage, l’usine emploiera 54 personnes mais au fil
de l’augmentation de la production, elle nécessitera une
main-d’œuvre plus nombreuse.
Le Chef de l’Etat a ensuite
appuyé sur un bouton et mis les machines en branle. Il a ensuite
rempli le premier sac de ciment.
Le Chef de l’Etat devait ensuite
inaugurer dans la foulée la trésorerie régionale
d’Ali-Sabieh.
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21-01-2013 - Djibouti/Ethiopie Projet d’adduction transfrontalière d’eau Des engagements concrets
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Le ministre djiboutien de
l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre
éthiopien des Finances et du Développement Economique,
Sufian Ahmed, ont entériné hier dans la salle de
réunion de la Primature la signature d’une convention
relative au projet phare d’adduction transfrontalière
d’eau dont l’aboutissement permettra
d’éloigner le spectre de la soif de ce
côté-ci de la frontière.
Après leur séance de travail de samedi dernier dans la salle de
réunion de la Primature, le ministre de l’Economie et des Finances,
Ilyas Moussa Dawaleh, et son homologue éthiopien, Sufian Ahmed, ont
cosigné hier au même endroit un accord relatif au projet commun
d’adduction transfrontalière d’eau.
Et ce, faut-il préciser, en présence du ministre de l’Equipement et
des Transports, Mohamed Moussa Ibrahim Balala, du ministre délégué au
Budget, Amareh Ali Saïd, et du ministre délégué au Commerce, Abdi Ilmi
Achkir.
La conclusion de cette convention vient traduire le caractère
privilégié du partenariat gagnant-gagnant que les deux pays
entretiennent dans divers domaines stratégiques.
L’avis est aussi celui du grand argentier du pays.
Puisque M. Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue l’intérêt particulier
que les autorités de Djibouti et d’Addis Abeba accordent au succès de
ce chantier d’envergure.
Lequel est, a-t-il relevé, un jalon supplémentaire de l’intégration
des économies djiboutienne et éthiopienne à l’instar des projets de
construction de la ligne ferroviaire Tadjourah-Mekele et de
réhabilitation de celle reliant Djibouti ville et Addis Abeba.
On retrouve un son de cloche similaire dans les propos du ministre
éthiopien des Finances et du Développement Economique.
M. Sufian Ahmed s’est déclaré satisfait de la signature de la présente
convention qui contribue au resserrement des liens d’amitié et de
coopération unissant les gouvernements et les peuples de deux pays.
Il l’a qualifié de grand pas franchi vers l’intégration économique de
Djibouti et de l’Ethiopie qui se pose en modèle pour les voisins de la
région.
A raison d’ailleurs car le site d’accueil du projet d’adduction
transfrontalière d’eau est situé dans la localité éthiopienne de
Hadagala, distante d’environ 70 kilomètres de la frontière de
Guelileh.
Notons au passage que les nappes phréatiques du village de Hadagala et
de ses alentours regorgent d’énormes ressources hydrauliques.
Rappelons aussi que les travaux de construction du réseau d’adduction
transfrontalière d’eau potable devront démarrer sous peu et aboutir
dans un laps de temps de 18 mois.
Outre ces détails significatifs, la partie djiboutienne va prendre en
charge entièrement le financement de ce chantier qui permettra à terme
d’acheminer de l’eau potable depuis le site de Hadagala de l’autre
côté de la frontière jusqu’à Djibouti ville.
Quant à la partie éthiopienne, elle s’engage à fournir la ressource
vitale à titre gracieux.
Avec la mise en service prochaine du futur réseau d’adduction
transfrontalière d’eau potable, la République de Djibouti bénéficiera
d’un approvisionnement régulier de 100.000 mètres cubes d’eau.
Alors que la production nationale est actuellement estimée à 20.000 mètres cubes d’eau.
Autant de projections qui résument la pertinence des engagements
concrets que Djibouti et l’Ethiopie ont pris hier en vue d’éloigner le
spectre de la soif de ce côté-ci de la frontière.
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14-01-2013 - Vision Djibouti 2035 Une séance de vulgarisation à l’Université de Djibouti
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Le ministre de l’Economie et des
Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a fait jeudi dernier une immersion au
sein de l’annexe Barkat Siradj de l’Université de
Djibouti où il a présenté la raison
d’être et les objectifs de la ‘’Vision Djibouti
2035’’. Un nouveau concept de planification à la
fois participative et prospective qui dessine les contours du
développement national sur le long terme.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh,
s’est rendu jeudi dernier en compagnie de son collègue de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Nabil Mohamed
Ahmed, sur le site annexe Barkat Siradj de l’Université de
Djibouti.
Le déplacement du grand argentier du pays fait suite à
une invitation de la population estudiantine, désireuse
d’en savoir plus sur la vision dite "Djibouti 2035".
Cette prise de contact s’est révélée fort
instructive dans la mesure où le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a
répondu aux questions pertinentes de plusieurs étudiants
sur la raison d’être et les objectifs de cette
planification à la fois participative et prospective.
En clair, le gouvernement entend mettre impulser par ce biais une
véritable politique de développement à long terme
reposant sur la valorisation du capital humain, la promotion du secteur
privé et la réforme de la gouvernance.
Mieux, la vision "Djibouti 2035" est une réponse innovante et
réaliste en faveur d’un devenir commun harmonieux suivant
les propos du ministre de l’Economie et des Finances.
Tant elle Une vision jette, a-t-il affirmé, les bases
d’une nouvelle dynamique de croissance économique qui
s’articule autour de l’atteinte de plusieurs objectifs sur
le long terme.
En outre, M. Ilyas Moussa Dawaleh a émis le souhait que la
‘’Vision Djibouti 2035’’ puisse susciter
l’adhésion mais aussi l’appropriation de
l’ensemble des djiboutiens en général et des jeunes
diplômés en particulier.
Bref, les échanges interactifs entre le ministre et les
étudiants ont permis à ces derniers de cerner
l’essence même de cette vision qui dessine les contours du
développement national à l’horizon 2035.
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30-12-2012 - APZFD/CMHI - Un accord d’une portée historique
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Le gouvernement de Djibouti,
l’Autorité des ports et des zones franches de
Djibouti(APZFD) et la China Merchant Holding International(CMHI) ont
conclu hier un accord d’une portée historique au palace
Kempinski. Il s’agit en fait de l’entrée de la China
Merchant Holding International(CMHI) dans le capital social de la toute
nouvelle société anonyme(SA) dite "Ports de Djibouti". La
raison d’être de ce partenariat sino-djiboutien consiste en
la capitalisation du savoir-faire portuaire acquis auparavant
auprès du groupe Dubaï Ports World, présent dans
plus d’une vingtaine de pays à travers le monde.
L’initiative vient aussi traduire la volonté des
autorités gouvernementales d’ouvrir de nouvelles
perspectives pour le développement national.
L’ambiance des grands jours régnait hier au palace
Kempinski où l’Autorité des ports et des zones
franches de Djibouti(APZFD) et la China Merchant Holding
International(CMHI), une compagnie de renommée mondiale
basée à Hong-Kong, ont scellé un accord de
partenariat.
Les principaux acteurs de cette cérémonie de signature
étaient le président de l’APZFD, Aboubaker Omar
Hadi, le ministre de l’Equipement et des Transports, Mohamed
Moussa Ibrahim Balala, le ministre de l’Economie et des Finances,
Ilyas Moussa Dawaleh, le
président-directeur-général de la CMHI, Hu
Jianhua, le directeur adjoint et directeur financier de la CMHI, Zhang
Rizhong, et l’ambassadeur de la République Populaire de
Chine accrédité à Djibouti, Zhang Guoqing.
L’évènement d’une portée historique
s’est déroulé en présence du chef de la
diplomatie djiboutienne, Mahmoud Ali Youssouf, du gouverneur de la
Banque Centrale de Djibouti, Djama Mahamoud Haid, du secrétaire
général de la Présidence, Ismaïl Houssein
Tani, du président-directeur-général de Dubaï
Ports World, Sultan Bin Suleyim, de plusieurs élus de la chambre
consulaire de Djibouti et d’un parterre d’hommes
d’affaires nationaux.
…Un pari sur l’avenir
De quoi s’agissait-il au juste ? Les deux parties ont conclu hier
l’entrée de la China Merchant Holding International (CMHI)
dans le capital social de la toute nouvelle société
anonyme (SA) dite "Ports de Djibouti".
L’initiative vient traduire la volonté du gouvernement
d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement
national.
Et ce sous l’impulsion du président de la
République comme l’a relevé le ministre de
l’Economie et des Finances.
Elle s’inscrit dans le cadre de la vision "Djibouti 2035" qui
consiste en l’exploitation optimale des potentialités
existantes du pays.
A ce titre, M. Ilyas Moussa Dawaleh a énuméré les
réalisations et les différents projets en cours porteurs
d’emplois tels l’interconnexion pétrolière
avec le Sud Soudan, un voisin dont le trafic de marchandises avec le
port de Djibouti sera effectif dès janvier prochain, le port de
Tadjourah dont la pose de la première pierre a été
effectuée tout récemment par le chef de l’Etat, la
rénovation de la ligne ferroviaire Djibouti-Addis et la
construction de la nouvelle ligne ferroviaire Tadjourah-Mekelé.
Autant de chantiers d’envergure dont l’aboutissement
permettra au pays de disposer d’une plateforme commerciale et
logistique au caractère multimodal.
En se projetant sur l’avenir, le ministre de l’Economie et
des Finances a mis l’accent sur la nécessaire
capitalisation du savoir-faire portuaire acquis auparavant
auprès du groupe Dubaï Ports World, présent dans
plus d’une vingtaine de pays à travers le monde.
Il s’est appuyé sur l’argument pour signifier
l’espoir placé en le partenariat tissé avec la CMHI
qui permettra d’assurer une meilleure couverture de la demande
croissante en trafic maritime d’une part, et d’autre part
de doper le développement économique et social du pays en
général.
Avec le groupe chinois, le Port de Djibouti deviendra le plus grand
port en eaux profondes de l’Afrique avec plus de 25 millions de
tonnes de capacités de transbordement et prévoit aussi la
construction d’un chantier naval et de réparation de
navires ainsi qu’une nouvelle ligne maritime suivant les propos
de M. Ilyas Moussa Dawaleh.
…Priorité au renforcement du transport multimodal
Prenant la parole à son tour, le ministre de l’Equipement
et des Transports, s’est déclaré confiant en la
portée du partenariat entre l’Autorité des ports et
des zones franches de Djibouti(APZFD) et la China Merchant Holding
International(CMHI).
Lequel répond, a-t-il ajouté, au souci du gouvernement
djiboutien de développer les infrastructures portuaires,
ferroviaires et routières du pays.
M. Mohamed Moussa Ibrahim Balala n’a pas manqué de
souligner les multiples enjeux de la mondialisation et du trafic
maritime international qui imposent la modernisation continue et le
renforcement permanent des capacités opérationnelles de
nos ports.
Il s’agit de rendre par ce biais des services avec beaucoup
d’efficacité et de compétitivité à
moindre coût.
Le défi est de taille. Mais il est à notre portée.
Sa réalisation rejoint les objectifs du programme de
développement des infrastructures africaines (PIDA) de
l’Union Africaine qui vise le développement du commerce
intra-africain au travers d’une réduction du coût
des transports suivant le raisonnement de M. Balala.
Dans cette optique, le ministre de l’Equipement et des Transports
a estimé que le corridor djibouto-éthiopien et sa
connexion jusqu’à Juba au Sud Soudan constituaient le
pôle de développement le plus important de l’Afrique
de l’Est pour les quinze prochaines années.
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28-12-2012 - ODPIC/ Tribunal de Première Instance Signature d’une convention de partenariat
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Une convention de
partenariat lie depuis jeudi dernier l’office djiboutien de la
propriété intellectuelle et commerciale(ODPIC) et le
tribunal de première instance (TPI) qui se veulent garants des
droits de la propriété industrielle et commerciale en
République de Djibouti.
La directrice de l’office djiboutien de la
propriété intellectuelle et commerciale(ODPIC), Ouloufa
Ismaïl Abdo, et le président du tribunal de première
instance (TPI), Hassan Idriss, ont signé jeudi dernier une
convention de partenariat au tribunal de Djibouti ville.
Le document d’entente définit les rôles respectifs
des parties prenantes qui se veulent garantes des droits de la
propriété industrielle et commerciale en
République de Djibouti.
Ainsi, l’ODPIC a pris l’engagement d’automatiser le
système informatique du greffe dans le but de faciliter les
procédures de suivi et d’octroi du casier judiciaire
indispensables à toute création d’entreprise.
Cette entité va également former les magistrats sur la
propriété industrielle et commerciale.
Comme l’a relevé la directrice de l’ODPIC, il
s’agit de faire participer les magistrats au débat autour
de l’évolution de cette question et d’apporter une
expertise pour le règlement des contentieux et litiges en
rapport avec la propriété industrielle et commerciale.
En contrepartie, le tribunal de première instance(TPI) mettra
à la disposition de l’ODPIC les jugements rendus dans ce
domaine afin d’inscrire tout acte affectant les personnes
physiques et morales ayant qualité commerciale sur le registre
de commerce.
Il revient enfin au TPI de consulter l’avis de l’ODPIC en
la matière et de faciliter l’obtention du casier
judiciaire qui est un préalable dans toute création
d’entreprise.
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23/12/2012
- Conduite par le ministre délégué au Commerce,
Abdi Ilmi Achkir, une délégation nationale était
partie prenante de la 28ème réunion annuelle du Conseil
des gouverneurs de la PTA Bank et de la 7ème rencontre
ministérielle du Fonds du COMESA qui ont respectivement eu lieu
les 20 et 21 décembre dernier à Lusaka en Zambie.
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Conduite par le ministre
délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, une
délégation nationale était partie prenante de la
28ème réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la
PTA Bank et de la 7ème rencontre ministérielle du Fonds
du COMESA qui ont respectivement eu lieu les 20 et 21 décembre
dernier à Lusaka en Zambie.
Le ministre était accompagné du directeur du commerce et de la normalisation, M. Ali Daoud
Abdou, et de son conseiller technique, M. Ahmed Abdillahi Ahmed.
Le Conseil annuel des gouverneurs de la PTA Bank s’est
penché sur le rapport annuel 2011 de la Banque de la ZEP.
A la lumière des informations contenues dans le document, le
ministre délégué au Commerce, Abdi Ilmi Achkir, et
ses pairs africains ont approuvé la première augmentation
du capital social et le 5ème plan quinquennal d’entreprise
de la banque.
Un même consensus a prévalu durant les débats de la
7ème réunion ministérielle du Fonds du COMESA. Les
intervenants ont discuté des requêtes à
l’appel aux soumissions en vue de bénéficier de la
facilité d’ajustement du Fonds du COMESA.
Il importe de souligner au passage que la facilité
d’ajustement du COMESA (CAF) a été mis en place
afin de permettre aux Etats membres, qui ont dûment signé,
ratifié et qui sont à jour dans leurs cotisation, de
bénéficier d’une facilité pour mettre en
place un programme d’intégration régional (un RIIP)
et de faire face aux impacts et perturbations budgétaires
pouvant découler de la mise en œuvre de ce programme.
En vertu de ces considérations, la République de Djibouti
entend pleinement profiter des instruments disponibles au niveau
régional.
Qu’il s’agisse du financement du secteur privé par
le biais de la PTA Bank (banque du ZEP) ou de l’appui
budgétaire à travers la facilité
d’ajustement du Fonds du COMESA.
Dans cette optique, le gouvernement djiboutien est en passe de
finaliser ses programmes et sa requête qui devraient être
validées au mois de février 2013 au niveau national avant
leur soumission au COMESA au deuxième trimestre de
l’année 2013.
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12-12-2012 - MEFIP/FSD Signature d’un accord de prêt de 25 millions de dollars
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Hier au cabinet du Ministère de
l’Economie et des Finances, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et
le vice-président du Fonds saoudien de
développement(FSD), Youssef Ben Ibrahim Al-Bassam, ont
paraphé ensemble un accord de prêt, d’un montant de
25 millions de dollars américains, qui servira de financement du
projet de port de Tadjourah.
Le ministre de l’Economie et des Finances, chargé de
l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et
le vice-président du Fonds saoudien de
développement(FSD), M. Youssef Ben Ibrahim Al-Bassam, ont
entériné hier la signature d’un accord de
prêt au cabinet du Ministère de l’Economie et des
Finances.
La cérémonie de signature s’est
déroulée en présence du secrétaire
général du MEFIP, M. Simon Mibrathu, du directeur du
financement extérieur de ce même département
ministériel, M. Almis Mohamed Abdillahi, du directeur
général du port autonome international de Djibouti(PAID),
M. Saad Omar Guelleh, du conseiller en investissements auprès du
président de la République, M. Fahmi Ahmed El Hag, et des
accompagnateurs du vice-président du FSD.
D’un montant de 93. 750. 000 riyals saoudiens, soit
l’équivalent de 25 millions de dollars américains,
l’accord de prêt en question est le second qui intervient
en 2012 pour le financement de la première phase du projet du
port de Tadjourah, le premier ayant été conclu avec le
FADES le 17.04.2012 pour un montant total de 36 millions USD.
Ces deux accords de prêts portent le financement total obtenu
pour la réalisation de ce projet à
61 millions USD.
Ce projet d’investissement, dont le coût total de la
première phase s’élève à 68.7
millions USD, s’inscrit dans le cadre de la spécialisation
des activités portuaires et a pour ambition de répondre
aux besoins de l’exportation à partir de 2014 du phosphate
éthiopien actuellement exploité par des compagnies
internationale dans la région Nord de l’Ethiopie.
L’infrastructure portuaire du Port de Tadjourah qui
complète le développement du corridor routier
Tadjourah-Balho en cours de réalisation sera dotée des
installations maritimes performantes et des services de qualité
à des prix compétitifs, ce nouveau port permettra
d’accélérer l’intégration
régionale et d’attirer des parts du marché de
transport maritime régional.
Outre ses effets directs sur la croissance économique nationale,
la création de ce nouveau port de Tadjourah va appuyer le
développement économique et social de la région de
Tadjourah.
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03-12-2012 - République de Djibouti/Union Européenne Des projets phares en perspectives
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Hier dans la salle de
conférence du Ministère de l’Economie et des
Finances, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue devant la
directrice pour l’Afrique Subsaharienne de l’Union
Européenne(UE), Mme Francesca Mosca, les défis et
opportunités du renforcement de la coopération
bilatérale djibouto-européenne autour de chantiers
d’envergure dans les secteurs stratégiques de l’eau,
l’énergie et la lutte contre la pauvreté.
Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa
Dawaleh, a reçu hier dans la salle de conférence de son
département ministériel la directrice pour
l’Afrique Subsaharienne de l’Union Européenne(UE),
Mme Francesca Mosca.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du second séjour de
travail de cette personnalité européenne au pays.
Elle s’est déroulée en présence du ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, du
secrétaire général du Ministère de
l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, et de
l’ambassadeur de l’UE accrédité à
Djibouti, M. Joseph Silva.
L’entrevue a essentiellement porté sur le partenariat djibouto-européen.
Sur ce point, le grand argentier du pays s’est
d’emblée dit réjoui des bonnes relations que la
République de Djibouti et l’Union Européenne
entretiennent.
Il a ensuite réaffirmé la volonté du gouvernement
djiboutien de resserrer davantage ses liens de coopération avec
l’Union Européenne dans divers domaines.
En connaissance de cause, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a mis en
exergue devant Mme Francesca Mosca les défis et
opportunités du renforcement de la coopération
bilatérale djibouto-européenne autour de projets phares
en perspectives dans les secteurs stratégiques de l’eau,
l’énergie et la lutte contre la pauvreté
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28/11/2012 - Ouverture au Sheraton Hôtel d’un atelier de formation sur la lutte contre la contrefaçon
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Le secrétaire
général du ministère de l’Economie et des
Finances, chargé de l'Industrie et de la Planification, M. Simon
Mibrathu, a présidé aujourd’hui au Sheraton
hôtel les travaux d’un atelier opérationnel de
formation de lutte contre la contrefaçon " Eastern Gate".
Ce séminaire a vu la participation notamment du directeur des
Douanes et des droits indirects, M. Abdi Houssein Bidid.
Organisé au profit des douaniers, l’objectif de cet
l’atelier est de fournir aux parties prenantes les meilleures
pratiques possibles et de créer un environnement favorable
à un partage d’expériences sur le savoir-faire de
la distinction entre les produits authentiques et les produits
contrefaits.
Il faut souligner que cet atelier constitue un levier technique
susceptible de renforcer le potentiel des différents acteurs
impliqués dans la lutte contre la contrefaçon et la
piraterie.
Cette formation, qui se déroulera du 28 au 30 novembre 2012,
s’inscrit dans un cadre visant à répondre à
ce double contraintes, en proposant des méthodes modernes de
contrôle à la mesure des nouvelles stratégies mises
en place par les organisations de fraude.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le
secrétaire général du ministère de
l’Economie et des Finances chargé de l'Industrie et de la
Planification, M. Simon Mibrathu, a indiqué que la
contrefaçon est une des principales activités du crime
organisé.
Selon lui, l’éventail de ces produits ne cesse
malheureusement de s’élargir de jour en jour, touchant
notamment les médicaments, produits indispensables pour la
santé humaine.
Ces produits contrefaits sont donc un danger réel pour
l’acheteur et l’utilisateur, a affirmé M. Simon
Mibrathu.
Ce dernier a précisé que face à cette situation,
et pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes,
la république de Djibouti a adopté un certain nombre de
dispositifs légaux dont l’adhésion en 2002 aux
conventions de la propriété intellectuelle et la
création de l’office djiboutien de la
propriété industrielle et commerciale (ODPIC) qui a
été doté d’un arsenal juridique
adéquat.
M. Simon Mibrathu a rappelé qu’à l’instar des
autres administrations douanières, la douane djiboutienne joue
un rôle prépondérant dans la lutte contre la
contrefaçon, et cela à double titre.
"Elle assure une mission de soutien à l’économie
nationale en favorisant la compétitivité
économique des entreprises et protège ainsi
l’économie contre les pratiques déloyales", a-t-il
dit.
De son côté, le directeur des Douanes, M. Abdi Houssein
Bidid, a rappelé que Djibouti se situe géographiquement
à la croisée de trois continents, à savoir
l’Asie, l’Afrique et l’Europe.
"Notre pays est également sur l’une des routes maritimes
les plus fréquentées du monde, et de ce fait l’on
peut dire, sans se tromper, que le trafic des marchandises en
transbordement ou en transit est considérable, cela rejoint
aussi notre ambition naturelle de voir les ports de Djibouti devenir un
hub régional pour la redistribution des marchandises dans la
région", a-t-il ajouté.
"Par conséquent, a-t-il expliqué, la contrefaçon
et ses effets néfastes constituent pour nous une
préoccupation majeure et quotidienne, elle est une source de
menace sérieuse pour la santé publique et pour
l’économie nationale".
"J’adhère totalement à l’idée de
mettre en commun nos moyens et de partager nos connaissances sur la
contrefaçon et sa détection dans le cadre de
l’opération Eastern Gate. L’expertise des titulaires
des droits en la matière constitue aussi un outil non
négligeable et je les remercie pour nous avoir offert cette
opportunité", a enfin déclaré M. Abdi Houssein
Bidid.
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20-11-2012 - MEFIP / China Exim Bank Le partenariat sino-djiboutien franchit un palier
Motif de satisfaction : le ministre de l’Economie et des
Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le vice-président de la
China Exim Bank, M. Zhu Hongjie, ont entériné hier dans
la salle de réunion de la Primature la signature d’un
accord de prêt relatif au projet de construction d’un
terminal minéralier au Goubet en vue de l’exportation du
sel du Lac Assal. D’un montant d’environ 64 millions de
dollars américains, l’enveloppe servira de financement au
chantier en question dont la durée est estimée à 2
ans.
Le ministre de l'Economie et des Finances, chargé de
l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh a
reçu hier dans la salle de réunion de la Primature le
vice-président de la China Exim Bank, M. Zhu Hongjie, à
la tête d’une forte délégation.
La rencontre s’est déroulée en présence de
l’ambassadeur de la République Populaire de Chine à
Djibouti, M. Zhang Guoqing, et de plusieurs personnalités
publiques djiboutiennes.
Citons en l’occurrence le ministre de l’Equipement et des
Transports, M. Mohamed Moussa Ibrahim Balala, le ministre
délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, le
directeur général du port autonome international de
Djibouti(PAID), M. Saad Omar Guelleh, et le directeur
général de l’office national de l’eau et
l’assainissement(ONEAD), M. Youssouf Mirghan Barkat.
Après les formules de bienvenue, le ministre Ilyas Moussa
Dawaleh a laissé au vice-président de la China Exim Bank
le soin de prendre la parole en premier lieu.
M. Zhu Hongjie s’est dit réjoui de son arrivée à Djibouti.
Un pays avec lequel le sien, a-t-il souligné, entretient des
liens privilégiés d’amitié depuis plus de
trois décennies.
Exemple révélateur : Djibouti est la première
destination sur les quatre destinations africaines prévues dans
l’agenda du banquier chinois.
"Cela traduit l’importance des relations de coopération
entre les deux pays", a-t-il indiqué en substance à
l’endroit des membres du gouvernement et des managers
djiboutiens, assis autour de la table ronde.
Le ministre de l’Economie et des Finances en a pris acte avant de
dresser aux visiteurs chinois un exposé bien
détaillé sur les perspectives de développement de
la République de Djibouti.
Ce faisant, il a évoqué le projet d'interconnexion d'eau
entre le pays et son voisin éthiopien.
Un projet qu’il a qualifié de capital pour la population
nationale et de crucial pour le développement économique
futur de la nation djiboutienne.
Cela dit, M. Ilyas Moussa Dawaleh a ajouté que l'étude de
faisabilité déjà finalisée et
l'étude sur l'impact environnemental en cours
d'achèvement de ce chantier d’envergure ont fait
l’objet d’un mémorandum d’entente entre la
partie djiboutienne et une société chinoise.
L’argument lui a valu de solliciter le soutien de la China Exim
Bank dans la concrétisation rapide de ce projet
d’intérêt vital pour Djibouti et l’Ethiopie.
Le message n’a pas laissé insensible le banquier Zhu Hongjie et ses accompagnateurs.
Autre motif de satisfaction : le ministre de l’Economie et des
Finances et le vice-président de la China Exim Bank ont
entériné la signature d’un accord de prêt
relatif au projet de construction d’un terminal minéralier
au Goubet en vue de l’exportation du sel du Lac Assal.
D’un montant d’environ 64 millions de dollars
américains, l’enveloppe servira de financement au projet
en question dont la durée est estimée à 2 ans.
L’aboutissement du chantier permettra au pays
d’élargir son offre de services portuaires et
d’exploiter son potentiel minier avec la constitution d’un
pole industriel national.
Avec le futur port minéralier au Goubet, la République de
Djibouti vise l’exportation de 5.000 tonnes de sel par an vers
les marchés de l’Asie du Sud Est.
En attendant, la signature de la convention de financement permettra,
une fois les conditions de mise en vigueur réunies, au
constructeur chinois, China Harbour Engineering Company, de
réaliser ce projet.
Lequel est le préambule d'une stratégie globale de
développement des activités portuaires.
L’objectif va de pair avec le renforcement du rôle de
Djibouti en tant que plateforme logistique régionale dans
l’atteinte de ses priorités de développement, bien
définies dans la Vision Djibouti 2035.
Les membres de la délégation de la China Exim Bank semblaient bien les appréhender.
Cela explique assez le nouveau palier que le partenariat
sino-djiboutien a franchi hier dans la salle de réunion de la
Primature. |
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18-11-2012 - Cimenterie d’Ali Sabieh Le projet avance
Au gré d’un déplacement effectué mercredi
dernier au chef-lieu de la région d’Ali-Sabieh, le
ministre l’Economie et des Finances, chargé de
l’Industrie et la Planification, Ilyas Moussa Dawaleh, a
constaté de visu l’état d’avancement des
travaux de construction de la cimenterie. Le ministre de
l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et
la Planification, Ilyas Moussa Dawaleh, s’est rendu mercredi
dernier au chef-lieu de la région d’Ali-Sabieh où
il a inspecté le chantier de la cimenterie. Cette
personnalité politique a visité les différentes
installations déjà érigées sur place et
celles en cours de finition de l’usine.
Et ce, rappelons-le, en compagnie de plusieurs de ses collaborateurs,
du président directeur général de la Bank of
Africa, Abdelali Nadifi, du préfet Mohamed Waberi Assoweh et du
président Mohamed Mahamoud Gueldon du Conseil régional
d’Ali Sabieh.
Au gré de ce déplacement, M. Ilyas Moussa Dawaleh a
tiré une certaine satisfaction de voir opérationnel le
système informatique qui contrôlera toutes les
étapes de la chaine de production jusqu'a la mise en sac du
ciment.
Dans une brève intervention faite au micro de nos
confrères de l’audiovisuel, le banquier Abdelali Nadifi a
affirmé que la mise en service de l’usine de cimenterie
aura un réel impact sur le développement du pays en
général et de la région d’Ali Sabieh.
"La Bank of Africa accompagnera désormais le gouvernement
djiboutien dans ses projets d’infrastructures", a-t-il
indiqué en substance.
De son côté, le ministre de l’Economie et des
Finances a confirmé que l’inauguration de la cimenterie
d’Ali Sabieh est prévue au mois de décembre
prochain.
Dans cette perspective, M. Ilyas Moussa Dawaleh s’est dit
convaincu que la région d’Ali-Sabieh est promise à
un bel avenir.
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République de Djibouti/Banque Mondiale Des ambitions à l'aune des attentes des Djiboutiens
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Un atelier de haut
niveau sur la stratégie de partenariat entre notre pays et la
Banque mondiale s’est ouvert hier au Kempinski sous le patronage
du Premier ministre Dileita Mohamed Dileita. Ce séminaire,
ouvert en présence de plusieurs hautes personnalités,
porte sur les efforts à déployer pour permettre à
la République de Djibouti de relever les défis qui
l’attendent afin de parvenir dans les années à
venir à un bon niveau de croissance.
Soucieux de faire avancer le pays et offrir de meilleures conditions de
vie au peuple, le président de la République
s’emploie depuis plusieurs années à repousser les
limites du possible. Pour que les objectifs de développement
soient atteints le plus rapidement possible.
Et en bonne intelligence avec les institutions de Bretton Woods.
Hier, justement, du beau monde était réuni au palace
Kempinski où s’est ouvert un atelier de haut niveau sur la
stratégie de partenariat entre la République de Djibouti
et la Banque Mondiale.
Placée sous le patronage du Premier ministre Dileita Mohamed
Dileita, la cérémonie inaugurale de ce séminaire
de deux jours s’est déroulée en présence du
ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, du
ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd,
de plusieurs de leurs collègues membres du gouvernement,
d’une équipe d’experts de la Banque mondiale, dont
la représentante résidente à Djibouti, et
d’un bon nombre de hauts fonctionnaires djiboutiens.
Les décideurs politiques et les experts nationaux et onusiens
ont écouté d’une oreille attentive les discours du
ministre de l’Economie et des Finances, du Premier ministre et
l’exposé d’un expert de la Banque mondiale sur la
situation actuelle prévalant en République de Djibouti et
les marges de manœuvre quant au rebond de sa croissance.
Diverses leçons en sont à tirer.
La première tient en la valorisation et l’exploitation
optimale du potentiel économique national.
Une double condition dont la satisfaction permettra de passer
d’une croissance à un chiffre à une croissance
à deux chiffres.
Le défi relève du possible. Pourvu que les pouvoirs
publics et les forces vives du pays travaillent de concert dès
à présent à cet effet.
Ce faisant, Djibouti se doit de miser sur le renforcement de
capacités du capital humain à l’instar du Cap-Vert,
de Dubaï, de Maurice et de Panama.
Quatre pays avec lesquels nous partageons des similitudes.
La parenthèse souligne la pertinence d’une
stratégie commune du gouvernement djiboutien et du bailleur de
fonds visant à faire de Djibouti un pays émergent.
Cela suppose de se donner les moyens de
nos ambitions, comme l’ont si bien relevé à tour de
rôle le Premier ministre et le ministre de l’Economie et
des Finances.
Le constat renvoie logiquement au cadrage des interventions futures de
la Banque mondiale en République de Djibouti.
Et ce en totale conformité avec les priorités du
gouvernement djiboutien qui sont l'intégration régionale,
le développement des régions à travers la mise en
place des pôles de croissance, l'employabilité des jeunes,
le renforcement de la bonne gouvernance et
l'appui au secteur privé.
Autrement dit, les ambitions du gouvernement sont à l’aune
des attentes des populations djiboutiennes qui devraient
déterminer les engagements de la Banque mondiale.
Lesquels devraient couvrir l’eau, l’énergie dont la
géothermie, l’habitat et bien d’autres secteurs
porteurs pour la période 2013-2016.
En tout état de cause, la Banque mondiale affiche une
volonté manifeste d’accompagner les efforts du
gouvernement tendant à relever de multiples défis dans
notre monde d’aujourd’hui en perpétuelle mutation.
Cela devrait grandement aider la République de Djibouti qui se
doit d’inscrire dans les faits les contours d’un nouveau
modèle de croissance.
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11-11-2012 - Gouvernance des établissements publics Un contrat de performances
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Parrainé par le Premier
ministre, Dileita Mohamed Dileita, un séminaire sur la bonne
gouvernance des établissements publics s’est tenu jeudi
dernier au Sheraton où les animateurs issus des rangs de
l’Ecole nationale de l’administration publique(ENAP) du
Canada et les participants ont discuté de la nécessaire
intégration du contrat de performances quant au fonctionnement
des administrations publiques et des établissements autonomes du
pays.
La bonne gouvernance des établissements publics était la
thématique centrale du séminaire qui s’est tenu
jeudi dernier au Sheraton.
Placé sous le patronage du Premier ministre, Dileita Mohamed
Dileita, l’évènement a vu la participation du
ministre de l’Emploi, chargé de la Réforme de
l’Administration, Ali Hassan Bahdon, le ministre de
l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre
délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, et la
secrétaire exécutive en charge de la réforme
administrative, Moumina Houmed, des experts de l’Ecole nationale
de l’administration publique(ENAP) du Canada, des managers et des
présidents des conseils d’administration de
différents établissements publics.
En s’exprimant le premier sur le sujet, le ministre de
l’Emploi a souligné que les entreprises publiques, quelles
que soient leur taille et leur raison sociale, se doivent toujours de
remplir la même mission.
Celle qui est de servir l’intérêt général.
"Et nous devons travailler ensemble dans ce sens", a-t-il
martelé avec insistance du haut de la tribune officielle.
Idem, son collègue de l’Economie et des Finances a
exhorté les grands commis de l’Etat à faire leur et
de mettre en application les principes d’une gouvernance assortie
d’indicateurs.
Il s’agit à ses yeux d’un signal fort de gestion rationnelle des fleurons nationaux.
Abondant dans ce sens, le Premier ministre a mis les présidents
des conseils d’administration des sociétés
étatiques devant leur responsabilité.
"Chaque conseil d’administration doit pleinement jouer son
rôle afin de tracer des orientations stratégiques au
directoire de chacun des établissements publics dans
l’atteinte des objectifs bien définis au préalable
de manière concertée", a affirmé en substance M.
Dileita Mohamed Dileita.
Les interventions des trois personnalités politiques ont
fixé le cadre des discussions qui ont eu lieu par la suite entre
les animateurs ou les experts canadiens et les participants de ce
séminaire de haut niveau.
Les uns ont sensibilisé les autres sur la nécessaire
intégration du contrat de performances quant au fonctionnement
des administrations publiques et des établissements autonomes du
pays.
Lesquels s’en porteraient mieux selon les avis concordants des
experts canadiens et des responsables djiboutiens.
Les deux parties ont également débattu de la
méthodologie adéquate dans l’élaboration et
l’exécution du contrat de performances.
Les intervenants du séminaire ont eu des échanges
instructifs autour de cette notion primordiale qui repose sur
l’optimisation des résultats, le suivi et la bonne
gouvernance.
Le détail dénote de l’engagement des
décideurs djiboutiens pour faire aboutir la réforme de
l’administration, entamée il y a 10 ans.
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04-10-2012 - Coopération djibouto-turque Zafar Caglayan à Djibouti
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Le temps d’une escale de 50 minutes au salon d’honneur de l’aéroport
international de Djibouti, le ministre turc de l’Economie et des
Finances, Zafer Caglayan, s’est entretenu hier de diverses questions
d’intérêt commun avec son homologue djiboutien, Ilyas Moussa Dawaleh.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a
accueilli hier après midi son homologue turc, Zafer Caglayan, a la
tète d’une forte délégation d’hommes d’affaires, dès sa descente de
l’avion sur le tarmac de l’aéroport international de Djibouti.
Arrivé dans la capitale pour une escale de 50 minutes, le ministre
turc et son hôte djiboutien ont eu un entretien au salon d’honneur de
l’aéroport d’Ambouli.
Leurs discussions ont essentiellement porte sur l’état des relations
bilatérales que Djibouti et la Turquie entretiennent.
Prenant la parole en premier, M. Zafer Caglayan a remercié le ministre
djiboutien pour son accueil chaleureux.
En partance pour l’Afrique du Sud, le ministre turc a rappelé qu’il a
volontairement choisi de faire cette escale qui ne figurait pas dans
son plan de vol pour rencontrer les responsables djiboutiens en vue de
renforcer la coopération djibouto –turque.
En partance pour l’Afrique du Sud, le ministre turc a rappelé qu’il a
volontairement choisi de faire cette escale qui ne figurait pas dans
son plan de vol pour rencontrer les responsables djiboutiens en vue de
renforcer la coopération djibouto –turque.
‘’Si nous avons beaucoup d’intérêt pour Djibouti, ce n’est pas pour
ses richesses naturelles mais pour la capacité de ses ressources
humaines" a-t-il-dit en substance avant d’affirmer la volonté de la
Turquie d’investir a Djibouti sans contrepartie et d’instaurer un
climat d’échanges commerciaux fructueux.
Dans cette optique, il importe d’accélérer les négociations au plus
haut niveau entre les deux pays afin d’inciter des investisseurs turcs
à venir en République de Djibouti selon M. Zafer Caglayan qui a conclu
ses propos sur une éventuelle visite de travail des membres du
gouvernement djiboutien en Turquie.
De son côté, M. Ilyas Moussa Dawaleh a mis en relief auprès de son
interlocuteur les différentes opportunités d’investissement qu’offre
Djibouti.
Il a passé en revue les secteurs au fort potentiel qui sont non
seulement porteurs de développement mais aussi créateurs d’emplois et
de valeur ajoutée.
A cet égard, le ministre de l’Economie et des Finances a cité le
tourisme, les échanges commerciaux, les infrastructures portuaires et
les grands projets en cours dans notre pays dont notamment le projet
de construction d’un pipeline pétrolier entre Djibouti, l’Ethiopie et
le Sud-Soudan.
Enfin, il a évoqué le dossier somalien auquel la Turquie attache une
importance capitale et les efforts du gouvernement djiboutien en
faveur de la reconstruction de la Somalie.
A pris part à la rencontre, le
Secrétaire Général du Ministère de
l'Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu.
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28-09-2012 - CEREMONIE DE SIGNATURE ACCORD TRIPARTITE DJIBOUTI-ETHIOPIE-SUD SOUDAN A ADDIS ABEBA
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Ce vendredi 28 septembre 2012 a eu
lieu à Addis-Abeba la cérémonie de signature de
l’accord tripartite entre Djibouti (représenté par S.E.M. Ilyas Moussa Dawaleh), l’Ethiopie (représenté par S.E.M. Sufian Ahmed), et le Sud Soudan (représenté par S.E.M. Stephen Dhieu Dau)
sur la construction et la gestion du pipeline pétrolier sud
soudanais. L’Accord tripartite a ensuite été
cosigné par respectivement le Président de
l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti, le
Ministre d’Etat de l’Energie et de l’Eau de
l’Ethiopie et la Vice-Ministre des Finances du Sud Soudan.
Cette signature intervient
après la signature en février dernier à
Addis-Abeba d’un Mémorandum tripartite portant sur la
construction d’un pipeline allant des zones
pétrolifères du Sud-Soudan vers le port de Djibouti en
passant par le territoire éthiopien et l’utilisation des
installations des fibres optiques. Il s’en est suivi la mise en
place du Comité tripartite des Experts qui s’est
réuni dans chacune des trois capitales et qui a
débouché sur cet Accord historique qui démontre la
viabilité économique du projet de pipeline via le
corridor djibouto-ethiopien.
Le Ministre des Finances Ethiopien
s’est félicité de l’aboutissement des travaux
des experts des trois pays qu’il n’a pas manqué de
remercier et a souligné que la grande tâche reste à
mettre en application ce projet qui, a t-il indiqué, constitue
un véritable challenge même s’il relève de la
vision des dirigeants de nos trois pays.
Pour sa part, le Ministre du Sud Soudan
s’est réjoui de la conclusion de cet Accord qui
témoigne de l’excellent partenariat établi entre
les trois Etats, tous acquis au bien-fondé de
l’intégration économique régionale. Il a
indiqué que l’étude de faisabilité du projet
est en bonne voie et la construction du pipeline devrait coûter
environ 3 Milliards $US et va durer 2 ans. Il a assuré
l’engagement de son gouvernement à renforcer toute forme
de coopération régionale dans l’optique d’une
meilleure intégration économique.
Enfin, le Ministre Ilyas Moussa Dawaleh
a renouvelé ses remerciements pour la confiance mutuelle
accordée à ce projet qui est la traduction de la
volonté des leaders politiques de nos trois pays et qui jette
les bases d’une coopération économique
régionale Win Win solide. Il a réitéré
l’engagement de Djibouti à ne pas ménager ses
efforts pour la réussite de ce projet.
Ont pris part à la cérémonie de signature, pour la partie djiboutienne, M. ABOUBAKER OMAR HADI, Président de l’Autorité des Ports et Zones Franches, Messieurs MOHAMED ALI HASSAN, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, SIMON MIBRATHU, Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, et HASSAN ROBLEH, Chargé d’Affaires à Juba, et M. JAMAL ADEN ARREH, Conseiller du Ministre des Finances.
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27-09-2012 - Commission nationale de la propriété foncière Une réunion de prise contact
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Sous le patronage conjoint du ministre délégué au Budget, Amareh Ali
Saïd, et la Secrétaire d’Etat à l’Habitat, Amina Abdi Aden, les
membres de la Commission nationale de la propriété foncière ont pris
hier langue dans la salle de réunion du Ministère de l’Economie et des
Finances où les interventions des deux membres du gouvernement ont mis
en évidence le rôle dévolu à chacun d’eux. Quand il s’agit de
l’attribution de titres fonciers.
Le ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, et la Secrétaire
d’Etat à l’Habitat, Amina Abdi Aden, ont co-présidé hier dans la salle
de réunion du Ministère de l’Economie et des Finances, une réunion de
prise de contact des membres de la Commission nationale de la
propriété foncière.
La séance de travail a vu la participation des présidents des conseils
régionaux et les préfets des régions de l’intérieur et des cadres de
différentes administrations publiques concernés par la question de
l'attribution des titres fonciers.
Elle fait suite à la promulgation d’un arrêté présidentiel définissant
les attributions et la composition de la Commission nationale de la
propriété foncière.
Le ministre délégué au Budget, Amareh Ali Saïd, a d’emblée mis en
exergue les tenants et les aboutissants des missions premières de la
dite-commission.
Il a longuement abordé le rôle respectif de chacun des membres de la
Commission nationale de la propriété foncière qu’il a souhaité
pérenne.
Abondant dans ce sens, la secrétaire d’Etat au Logement a mis en
évidence les objectifs majeurs de la Commission nationale de la
propriété foncière qui sont ‘’ d’optimiser les services à la
population mais aussi de rendre transparent le processus d’attribution
de la propriété foncière tout en coordonnant les actions des
différents services qui agissent dans ce domaine’’.
A titre de rappel, l’arrêté présidentiel, redéfinissant les
attributions et la composition de la Commission nationale de la
propriété foncière, modifie et complète toutes les dispositions des
arrêtés antérieurs relatifs à l’organisation et au fonctionnement de
cette commission
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20/09/2012 - Le ministre de
l’Economie et la secrétaire d’Etat à la
Solidarité Nationale signent une convention de financement
d’un montant de 1 million de dollars américai
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le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa
Dawaleh, et la secrétaire d’Etat à la
Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, ont signé
hier mercredi une convention de financement d’un montant de 1
million de dollars américains dans le cadre de la lutte contre
la pauvreté urbaine à Balbala.
La cérémonie de signature s’est
déroulée en présence du secrétaire
général du MEFIP, M. Simon Mibrathu, du directeur en
charge des financements extérieurs de ce même
département ministériel, M. Almis Mohamed Abdillahi, et
du directeur général de l’agence djiboutienne de
développement social(ADDS), M. Mahdi Mohamed Djama.
Par le présent accord, l’Etat rétrocède
à l’Agence Djiboutienne de Développement Social
(ADDS) la somme de 1 millions de dollars américains qui provient
d’un prêt de la Banque islamique de
développement(BID) de l’ordre de 5,7 millions de dinars,
soit l’équivalent de 8 millions de dollars
américains, qui va servir de financement au projet de
réduction de la pauvreté urbaine à Balbala
(PREPUD).
Plus spécifiquement, les fonds financeront des activités
génératrices de revenus selon le principe de la micro
finance islamique.
Ils ciblent en priorité les femmes chefs de ménages
démunis et les jeunes sans emploi mais potentiellement actifs et
les micros entreprises.
Balbala est la zone toute désignée pour ce programme
pilote de micro finance islamique selon la secrétaire
d’Etat à la Solidarité Nationale. "Le projet est
novateur.
L’ADDS financera avec l’appui conséquent de
l’Etat des activités génératrices de revenus
dans les quartiers populaires de Balbala.
Et grâce au mécanisme pratique et efficient de la finance
islamique, ces communautés urbaines se prendront en charge
elles-mêmes pour sortir des aléas de la pauvreté",
a-t-elle indiqué en substance.
A l’issue de la cérémonie de signature de cet
accord, Mme Zahra Youssouf Kayad n’a pas manqué de
féliciter le Ministère de l’Economie et des
Finances qui se distingue comme partenaire stratégique du
Secrétariat d’Etat à la Solidarité.
‘’Le ministre de l’Economie et des finances et son
équipe ont toujours été proactifs quant à
la mobilisation des financements dans le cadre de la lutte contre la
pauvreté’’ a déclaré la
Secrétaire d’Etat à la Solidarité nationale.
Cette personnalité politique a également émis le
souhait d’élargir ce partenariat au bénéfice
d’autres secteurs.
Elle a par ailleurs confirmé la volonté commune du
Ministère de l’Economie et des Finances et du
Secrétariat d’Etat à la Solidarité Nationale
de mettre en œuvre d’importants projets de lutte contre la
pauvreté d’ici l’année prochaine.
De son côté, le ministre de l’Economie et des
Finances a affirmé que son département ministériel
et celui de sa collègue de la Solidarité nationale sont
voués à travailler main dans la main pour lutter
efficacement contre la pauvreté.
M. Ilyas Moussa Dawaleh a conclu ses propos en disant que le SESN et
l’ADDS sont les principaux outils de notre politique de lutte
contre la pauvreté.
"Nous nous devons de les épauler pour obtenir des
résultats concrets sur le terrain", a-t-il martelé.
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13-09-2012 -
Délégation de la CDB à Djibouti Réunion de
travail avec le ministre de l’Economie |
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Hier en début
de matinée, une réunion de travail a eu lieu entre les
membres de la délégation de la China development Bank et
le ministre de l’Economie et des Finances. La séance de
travail qui a eu lieu dans la salle de conférence de la
Primature a permis aux visiteurs d’avoir une idée des
opportunités d’investissements de Djibouti. Avant de
rencontrer le chef de l’Etat, (lire en Une), la
délégation de la China Development Bank, l’une des
plus grosses banques de Chine, a eu tôt dans la matinée
d’hier une réunion de travail avec le ministre de
l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh. La
réunion qui s’est tenue dans la salle de conférence
de la Primature, a en outre réuni autour de la table le ministre
délégué au Commerce, Abdi Elmi Achkir, la
secrétaire d’Etat au Logement Amina Abdi Aden et le
ministre délégué au Budget Amareh Abdi Saïd.
Après les présentations d’usage, il a
été principalement question du développement de
plusieurs secteurs importants pour notre pays. En effet, notre pays, de
par sa position géostratégique, offre des
opportunités d’investissements importants.
D’où la volonté de la CDB d’apporter son
expertise pour aider notre gouvernement à explorer de
manière efficace ses ressources naturelles telles que les
gisements de sel. Les secteurs de l’énergie et de
l’eau ont également été
évoqués.Le ministre de l’Economie et des Finances a
présenté à ses hôtes chinois les nombreux
atouts dont dispose notre pays. Ainsi le domaine de la pêche et
le secteur des transports seraient effectivement des secteurs
d’activités importants pour le développement de
notre pays. Le ministre a en outre rappelé que notre pays
représentait un véritable débouché maritime
pour les pays de la région, notamment pour le sud Soudan auquel
il sera relié par un réseau ferroviaire. En effet,
l’aide de la CDB pourrait également s’étendre
au domaine portuaire pour permettre à notre pays
d’affirmer encore une fois son rôle de Hub régional,
d’où la visite de la délégation chinoise au
Port de Doraleh et au Port Autonome de Djibouti en fin
d’après-midi avant reprendre le chemin de Pékin.
Les entretiens entre la China Developement Bank et notre pays se
solderont par la signature prochaine d’un protocole
d’accord qui permettra à cette importante banque de
participer à l’essor économique de notre pays dans
les mois à venir.
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Djibouti/Ethiopie : Signature d'un mémorandum d'entente
sur l’adduction d’eau potable
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Le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa
Dawaleh, et son homologue éthiopien, M. Sufian Ahmed, ont entériné
lundi dernier la signature d'un mémorandum d'entente sur l’adduction
d’eau potable au siège du Ministère éthiopien de l'Economie et des
Finances à Addis-Abeba.
La cérémonie de signature, qui est intervenue juste
après les funérailles du regretté Premier ministre
Meles Zenawi, vient matérialiser une volonté manifeste
des parties djiboutienne et éthiopienne de poursuivre le
processus de coopération entre les deux
pays. Et ce, rappelons-le, dans le cadre de la vision commune, tournée
vers une plus grande intégration des économies de Djibouti et de
l’Ethiopie.
Les deux personnalités politiques ont paraphé le document sous les
regards du ministre éthiopien délégué à la Coopération, M. Ahmed
Shide, du directeur général de l’ONEAD, M. Youssouf Mirghan Barkat, du
directeur des financements extérieurs au MEFIP, M. Almis Mohamed
Abdillahi.
Ainsi, ce mémorandum d’entente djibouto-éthiopien porte sur les
modalités de coopération bilatérale dans le domaine d'adduction d'eau
potable. Les autorités des deux pays ont convenu de mettre en œuvre un
projet d'adduction d'eau potable de la région éthiopienne de Shinille
vers Djibouti à travers l'exploration de la ressource en eau estimée à
400 millions de m3, les forages et la construction d'un pipeline
jusqu'à Djibouti.
Avec la mise en œuvre de ce projet d'adduction d'eau potable, les
instigateurs djiboutiens et éthiopiens souhaitent régler la
problématique de l'eau qui affecte notre pays depuis de nombreuses
années, aider à la recharge de la nappe phréatique et assurer aux
populations l’accès à une eau potable à un prix abordable et
socialement soutenable.
Cette initiative régionale s'inscrit pleinement dans le cadre des
priorités de l’initiative nationale de développement social (I.N.D.S)
et des objectifs du millénaire pour le développement (O.M.D). Avec en
ligne de mire la réduction de la pauvreté qui rentre dans la double
optique d'une intégration régionale et d'un développement durable.
Outre ces rappels, la délégation de M. Ilyas Moussa Dawaleh n'a pas
manqué d'exprimer les sincères condoléances du peuple et du
gouvernement de Djibouti DJIBOUTIEN suite au décès tragique du Premier
ministre Meles Zenawi.
La mission djiboutienne a également remercié les autorités
éthiopiennes pour l'organisation de cette cérémonie de signature en
ces moments aussi tragiques. Elle a enfin souligné que l'organisation
de cette cérémonie, juste après les funérailles du regretté Premier
Ministre éthiopien, exprimait une volonté commune de maintenir le
processus de coopération entre Djibouti et l’Ethiopie et la vision
d'une plus grande intégration de nos deux économies.
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04-09-2012 - Djibouti/Singapour au-delà des similitudes
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Le ministre de l’Economie et
des Finances par intérim, M. Amareh Ali Said, et le Ministre
Délégué charge du Commerce et des PME, M. Abdi
Ilmi Achkir, ont rencontré hier dans la salle de conference de
la Primature des hommes d’affaires de Singapour avec lesquels ils
ont évoqué les similitudes géographiques et les
intérêts convergents entre Djibouti et Singapour dans
divers secteurs porteurs de développement.
Cette table ronde a vu la participation du Secrétaire
général de la Présidence, M. Ismaël Houssein
Tani, le Chef de cabinet de la Présidence, M. Ali Guelleh
Aboubaker, et le Secrétaire général du
Ministère de l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu.
Au cours de cette rencontre, le Ministre Abdi Achkir a prononcé
un discours dans lequel il a présenté les atouts de la
République de Djibouti. Il a ainsi soulevé la position
géostratégique enviable du pays et les
opportunités d’investissement que le gouvernement a mis en
place ces dernières années
Au délà des similitudes géographiques, Djibouti et
Singapour ont des intérêts convergents dans divers
secteurs stratégiques.
Les hommes d'affaires, une douzaine,
représentaient divers secteurs d'activités allant de la
petite industrie de transformation à la gestion portuaire, en
passant par l'industrie de boissons et le e-gouvernement.
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04-09-2012 - Chambre de Commerce de
Djibouti Visite d’une délégation d’hommes
d’affaires du Singapour
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Une importante
délégation d’Hommes d’Affaires du Singapour
est en visite chez nous. Ces promoteurs économiques viennent
faire prospection des opportunités d’investissements dans
notre pays. A cet effet, la Chambre de Commerce de Djibouti a
organisé une rencontre entre la délégation du
Singapour et la communauté d’affaires djiboutienne. Il
s’agissait de faciliter les premières prises de contact
à travers des réunions ‘Business to
Business’. Mais aussi et surtout de faire une présentation
extralarge du tissu économique et de toutes les
opportunités susceptibles d’intéresser nos
illustres invités.
Une importante délégation d’Hommes d’Affaires du Singapour est en visite chez nous.
Ces promoteurs économiques viennent faire prospection des
opportunités d’investissements dans notre pays.
A cet effet, la Chambre de Commerce de Djibouti a organisé une
rencontre entre la délégation du Singapour et la
communauté d’affaires djiboutienne.
Il s’agissait de faciliter les premières prises de contact
à travers des réunions ‘Business to
Business’.
Mais aussi et surtout de faire une présentation extralarge du
tissu économique et de toutes les opportunités
susceptibles d’intéresser nos illustres invités.
L’air des grands jours régnait hier dans les locaux de la Chambre de Commerce de Djibouti.
Et pour cause ! Une importante délégation d’Hommes
d’Affaires Singapourienne séjourne actuellement dans notre
pays.
Leur objectif : prendre connaissance des opportunités d’investissements à Djibouti.
Dans un décor feutré et une ambiance chaleureuse et
conviviale, les entrepreneurs singapouriens avec à leur
tête la Fédération des Entreprises du Singapour ont
pris attache avec leurs homologues Djiboutiens.
Il faut dire que ces entreprises interviennent dans des secteurs aussi
variés que l’alimentation générale et
l’automobile en passant par les services portuaires.
Par ailleurs, c’est bien la première fois qu’un
déplacement de ce niveau des milieux d’affaires
Singapouriens a lieu dans notre pays, preuve que la place commerciale
de Djibouti a fortement intéressés ces promoteurs
singapouriens.
Dans un mot d’accueil prononcé dans un anglais parfait, le
président de la Chambre Consulaire, M. Said Omar Moussa a
souhaité la bienvenue à ses invités de marque
avant de faire un déroulé du programme de la rencontre.
Il a par la suite cédé la parole aux entrepreneurs
Djiboutiens venus en masse répondre à un appel qui leur
avait été lancé à l’occasion.
A tour de rôle, les opérateurs économiques de la
place se sont présentés chacun tout en précisant
leur secteur d’activité respectifs.
En réponse, M. Cody Lee, directeur de la Division Globale des
Affaires pour le secteur Moyen Orient et Afrique de la
Fédération des Entreprises Singapourienne, a
exprimé ses vifs remerciements à ses hôtes.
Il a insisté par la suite, sur le caractère opportun de
ce déplacement, car, a-t-il affirmé, Djibouti et son
pays, le Singapour, présentent de fortes similitudes.
Nos deux pays se rapprochent, a-t-il dit, en ce qui concerne leurs
tailles géographiques réduites ou leurs populations peu
nombreuses ou enfin leurs pôles positions sur des routes
maritimes majeures.
Par ailleurs, Djibouti et le Singapour mettent de
préférence l’accent sur certains secteurs
d’activités typiques dont notamment les activités
de service pour soutenir leurs économies, a-t-il ajouté.
A la lumière de tous ces éléments, a-t-il
continué, nous devons favoriser le développement
d’un partenariat économique fort et des relations
commerciales privilégiées entre Djibouti et le Singapour.
Ce fut le tour ensuite, aux membres de la délégation du
Singapour de présenter chacun leurs secteurs
d’activités ainsi que leur rayons d’action et leurs
perspectives d’investissements respectifs pour Djibouti.
...Djibouti, un marché vierge qui s’affirme au cœur
d’un réseau de partenaraires bien implanté sur le
continent.
Après les présentations d’usage, place aux
exposés techniques avec forces détails et
précisions.
Le Président de la Chambre de Commerce, M. Said Omar Moussa,
s’est chargé de faire les premières projections.
En ce sens, il a fait avec brio un tour d’horizon complet de tous
les éléments clés dans la santé
économique de notre pays.
Intuitivement, il a braqué les projecteurs sur l’ensemble
de nos agrégats et indicateurs macroéconomiques qui sont
tous au vert.
Ainsi, il a pu développer sa présentation autour de
l’évolution de notre Produit Intérieur Brut ( GDP
de son acronyme anglais) tout en soulignant sa croissance fulgurante
depuis une bonne décennie.
De plus, il a fait la part belle à la croissance soutenue sur
laquelle notre économie surfe depuis tant d’années.
Avec son flegme naturel, il a rappelé que notre devise, le Franc
Djiboutien, jouit d’une parité fixe avec le Dollars
Américain avec tout ce que cela implique de dynamisme continu de
nos activités d’import et export pour nous retrouver avec
une balance commerciale largement excédentaire.
Ce boom se répercute positivement dans nos échanges avec
nos partenaires du marché du Comesa, a-t-il
déclaré.
Notre pays consitue un marché vierge et surtout une porte
d’entrée sur un marché subséquent de
plusieurs centaines de millions de consommateurs répartis entre
la sous région et nos voisins immédiats dans les parties
méridionnales et septentrionnales du continent.
L’assouplissement de notre code des investissements a permis
l’arrivée massive d’investissements directs
étrangers et les services portuaires comme la zone franche ont
favorisé l’émergence d’un commerce
florissant.
Il a refermé son exposé sur la qualité
exceptionnelle des prestations offertes par nos ports et notre zone
franche puis il a cédé le micro au Président des
Autorités des Ports et des Zones Franches, M. Aboubaker Omar
Hadi.
Des milliards de Dollars US bientôt injectés dans nos infrastructures portuaires...
Reprenant à son compte les exposés, M. Aboubaker Omar
Hadi, a dans un premier temps, annoncé les grands lignes des
thématiques liées aux infrastructures portuaires.
Il a prévu de faire le point sur les infrastructures actuelles
et leurs expansions ainsi que les futurs constructions de nouveaux
ports et terminaux sur plusieurs sites dans le pays.
L’on peut retenir parmi les prévisions, des projets
titanesques de constructions de nouveaux ports et de terminaux ou de
zones franches et de terminaux de stockage.
Ainsi, par exemple, un terminal de réparation et de maintenance
des navires d’un coût de 400 millions de dollars US devra
voir le jour.
Pareillement, un terminal pétrolier d’un coût de 50
Millions de dollars US sera opérationnel dans les mêmes
délais.
Les ports de Tadjourah et du Goubet, dont les coûts estimatifs
respectifs s’élèvent à 180 Millions de
Dollars US et 64 Millions de Dollars US, sont également
prévus.
Des zones franches à Khor Ambado et Jabanas devront voir le jour également.
Un terminal de traitement de Gaz Naturel Liquide viendra s’ajouter au port pétrolier de Doraleh.
D’un autre côté, un port de débarquement de
bétail émergera à Damerjog.
Sans compter la construction prochaine d’un village
aéroportuaire et de Cargo et fret à Damerjog. Finalement,
une nouvelle société la ‘Djibouti Shipping
Company’ devra voir le jour.
Le coût global de ces investissements
s’élèvent au total à la bagatelle de 4.301
Milliards de Dollars US et s’échellonnent sur une
période de 3 ans à partir de l’année 2012.
Inutile de dire que nos amis Singapouriens ont été
fortement émechés au terme de ces exposés qui leur
ont donné matière à réflechir.
Ils ont en ce sens, demandé tous les éclairages
nécessaires afin de se saisir de l’ensemble des
opportunités d’investissements qui s’offraient
à eux dans ce contexte d’expansions gigantesques.
Ils ont ensuite engagés des échanges personnalisés
et vivants avec les entrepreneurs djiboutiens.
La communauté des affaires Djiboutienne, fortement
représentée à l’occasion, a chaleureusement
donné moult détails et précisions sur les domaines
porteurs et les secteurs clés de notre économie afin de
leur faciliter leur entrée dans notre tissu économique.
La rencontre s’est conclue par l’échange de
présents entre la CCD et la Fédération des
Entreprises du Singapour.
Cette première rencontre augure ainsi du début d’un
nouveau partenariat et un accroissement souhaité des relations
économiques entre les communautés d’affaires des
deux pays.
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22/08/2012 - La République de Djibouti et la Banque Mondiale
signent un important accord de financement de plusieurs projets
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La République de Djibouti et la
Banque Mondiale ont signé hier un important accord de
financement de plusieurs projets axés notamment sur les domaines
de l’éducation et de l’énergie.
L’accord a été paraphé au siège de la
Banque Mondiale à Washington par notre ambassadeur aux
Etats-Unis d’Amérique et représentant permanent
auprès des Nations Unies, M. Robleh Olhayé, et Mme Inger
Anderson, vice-présidente de la Région MENA.
La convention qui vient d’être signée prévoit
sur le financement sous forme de dons de 4 projets dont le premier
porte sur les filets de protection sociale et mobilise une enveloppe de
5 millions de dollars US, tandis que le second concerne
l’accès à l’électricité et la
diversification des sources d’énergie et sera
financé à hauteur de 5,2 millions de dollars US.
Le troisième projet consacre l’appui à
l’amélioration des capacités institutionnelles et
la gestion du système éducatif et prévoit un
financement de l’ordre de 6 millions de dollars US, le
quatrième et dernier impliquant quant à lui le
développement rural communautaire et la mobilisation des
ressources hydriques (PRODERMO) et nécessitant une enveloppe
d’un montant de 3 millions de dollars US.
Le diplomate djiboutien a mis l’accent à cette occasion
sur le soutien indéfectible que ne cesse d’apporter la
Banque Mondiale, et particulièrement le Département MENA,
afin d’aider Djibouti à faire face à la crise qui
sévit dans la Corne de l’Afrique.
Ont également assisté à cette
cérémonie de signature M. Hartwig Schafer, directeur de
la Région MENA, Mme Homa-Zahra Fotouhi, représentante
résidente de la Banque Mondiale à Djibouti, et M. Mohamed
Sikieh Kayad, administrateur suppléant auprès de la
Banque Mondiale pour la région Afrique.
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16/08/2012 - Le Ministre de l’Economie et des Finances
reçu à Dubaïpar Sheikh Maktoum Bin Mohammed Bin
Rached Al Maktoum
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Le Ministre de l’Economie et des
Finances, chargé de l’Industrie et de la Planification, M.
Ilyas Moussa Dawaleh, a été reçu hier mercredi
dans la soirée au palais de Zaabeel de Dubaï, par Sheikh
Maktoum Bin Mohammed Bin Rached Al Maktoum, Vice-président et
Premier ministre des Emirats Arabes Unis, également Gouverneur
de l’Emirat de Dubaï.
Le Ministre de l’Economie et des Finances, qui était
accompagné pour la circonstance par notre Ambassadeur à
Abu Dhabi, M. Osman Moussa Darar, a remis à cette occasion un
message écrit du Chef de l’Etat, M. Ismaïl Omar
Guelleh, à son frère Son Altesse Sheikh Mohammed Bin
Rashid Al Maktoum.
Ce message transmis par M. Ilyas Moussa Dawaleh portait sur les
relations bilatérales existant entre les Émirats Arabes
Unis et la République de Djibouti ainsi que sur les moyens de
les renforcer dans divers domaines stratégiques interressants
les deux pays et les peuples frères.
Sheikh Maktoum Bin Mohammed Bin Rached Al Maktoum a souhaité la
bienvenue au Ministre et l’a chargé de transmettre au
Président de la République et au peuple djiboutien ses
meilleurs vœux de bonne santé, de paix et de
prospérité à l’occasion de l’Eïd
Al Fitr.
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31-07-2012 - Djibouti/Ethiopie Des entretiens de haut niveau |
Celle-ci comprenait notamment le
ministre éthiopien des Transports, Derbies Kuma, et son
collègue en charge des travaux publics et du
développement urbain, Mekuria Hailé, et plusieurs de
leurs proches collaborateurs respectifs.
Le ministre djiboutien et ses pairs éthiopiens ont
évoqué l’état des relations entre les deux
pays en matière des transports.
Ils ont également soulevé les conditions d’une
utilisation optimale des ports de Djibouti qui soient propices au
renforcement des échanges commerciaux djibouto-éthiopiens.
Au terme de l’entretien, le ministre Mohamed Moussa Ibrahim a
introduit les visiteurs au cabinet du Ministère de
l’Economie et des Finances où Messieurs Derbies Kuma et
Mekuria Hailé ont eu une réunion de travail avec le
ministre Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué
au Budget, Amareh Ali Saïd, le ministre
délégué au Commerce, Abdi Ilmi Achkir, et le
président de l’Autorité des Ports et des Zones
Franches de Djibouti, Aboubaber Omar Hadi.
Là encore, les deux parties ont convenu de la
nécessité de promouvoir des échanges
d’expériences et de savoir-faire dans la
réalisation des projets d’intérêt commun.
Les plus immédiats sont le corridor routier nord et les chantiers ferroviaires en perspectives.
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30/07/2012 - Le ministre de
l’Economie et des Finances reçoit une
délégation de la Banque du COMESA (ZEP)
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Le Ministre de l’Economie et des
Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, reçoit dans son cabinet le
Président de la Banque de la ZEP (COMESA), M. Admassu Tadesse,
accompagné de son directeur du département juridique, M.
Premchand Mungar.
L’entrevue s’est
déroulée en présence notamment du Ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, du
Ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir,
ainsi que du secrétaire général du
ministère de l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu.
Le Ministre a exposé le
contexte économique prévalant dans notre pays. Le
dynamisme économique reflète l’émergence de
Djibouti comme hub logistique régional avec un fort
développement des activités portuaires, des
bâtiments et travaux publics (BTP) et du tourisme qui s’est
accompagné d’un afflux important d’investissements
directs étrangers (IDE).
Ces investissements ont connu une
importante hausse passant de 3,3 MUSD en 2000 à plus de 234 MUSD
en 2008 avant de descendre à 92 MUSD en 2011.
Le constat a valu au ministre de
préciser par la suite que la croissance soutenue de
l’économie nationale de ces dernières années
ne suffit pas pour l’instant à inverser durablement le
phénomène de la pauvreté.
"Aujourd’hui, la
République de Djibouti se trouve confrontée à un
double défi de renforcement des infrastructures par le biais
d’une mobilisation de ressources extérieures et de
viabilité de sa dette.
Notre pays éprouve des difficultés pour la mobilisation
des ressources pour les secteurs de production notamment la
pêche, le tourisme, le logement, l’énergie, les
ressources minières, etc", a déclaré en substance
M. Ilyas Moussa Dawaleh.
Le ministre de l’Economie et des
Finances a fait part ainsi à ses interlocuteurs le souhait de
voir la Banque de la ZEP accompagner la République de Djibouti
dans le financement de ses projets de développement en
matière de logement, d’énergie renouvelable,
d’industrialisation et des transports.
En réponse, le président
et directeur exécutif de la Banque de la ZEP a indiqué
que celle-ci offre des opportunités de financement à des
coûts compétitifs pour les pays membres du COMESA.
Enfin, M. Admassu Tadesse a
réaffirmé la volonté de l’institution
financière du COMESA de jouer un rôle
prépondérant dans la réalisation des projets
d'infrastructure régionaux, qu’il s’agisse des
ports, des chemins de fer, de l’énergie ou de l’eau.
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22-07-2012 - Salubrité urbaine Un financement de 6 millions d’euros
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Le cabinet du
Ministère de l’Economie et des Finances a abrité
jeudi 19 juillet dernier une cérémonie de signature
d’une convention de financement sur la gestion des déchets
solides à Djibouti.
Le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali
Saïd, et l’ambassadeur de France en poste au pays, M.
René Forceville, ont enteriné la signature de ce
protocole d’accord en présence de la secrétaire
d’Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra
Youssouf Kayad, du directeur au financement extérieur du MEFIP,
du directeur général de l’ADDS, du directeur du
bureau local de l’AFD et du directeur par intérim de
l’OVD.
L’octroi de cette enveloppe, d’un montant de 6 millions
d’euros, s’inscrit dans le cadre de l’initiative
nationale de développement social (INDS).
L’objectif visé par ce biais est la réduction de la
pauvreté et l’amélioration de la salubrité
urbaine.
De manière concrète, ce projet tend à
améliorer les conditions de vie des habitants qui subissent les
nuisances liées à la prolifération des
déchets, en particulier dans les quartiers denses de la commune
de Balbala.
Pour y parvenir, l’Agence Française de
Développement se propose d’appuyer les efforts des
autorités dans le renforcement de l’ensemble de la
filière de gestion des déchets solides a travers la
collecte, le traitement et la valorisation des déchets urbains.
A ce titre, ce projet renforcera l’Office de la Voirie de
Djibouti (OVD) et l’Agence Djiboutienne de Développement
Social (ADDS)
Le projet s’attachera à développer les services et
l’organisation de l’OVD selon trois axes : (i)
développement du service de collecte à Balbala et dans
les quartiers inaccessibles aux bennes à ordures, notamment par
l’intermédiaire du déploiement de points de
regroupement des déchets; (ii) l’adaptation du parc
roulant de l’OVD, de son atelier, de son garage, et de son
organisation opérationnelle (iii) le développement
d’une offre de service sur le tri, la valorisation et le
recyclage des déchets (en priorité déchets
plastiques et organiques), en coordination avec les filières
informelles déjà existantes.
Ce projet s’exécutera sur la période 2012-2016 et
s’inscrit dans une dynamique multi bailleurs avec l’Union
Européenne qui finance la construction du centre
d’enfouissement technique de Douda ainsi que la JICA qui fournira
une dotation en matériel roulant à l’O.V.D.
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Djibouti/Ethiopie/Sud Soudan
Ensemble, de grands desseins…
Deuxième du genre, la réunion du comité
tripartite de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan
s’est clôturée jeudi dernier au palace Kempinski.
Avec l’émergence d’un consensus entier autour des
conditions de faisabilité du chantier de pipeline
pétrolier, des projets d’interconnectivité des
réseaux de télécommunications et ferroviaires qui
vont façonner le devenir commun des trois pays et de leurs
populations respectives.
On avait
annoncé l’info. C’est fait depuis jeudi 05 juillet
dernier au palace Kempinski où le comité tripartite de
Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan a clôturé
ses travaux de trois jours.
Deuxième du
genre, cette importante rencontre a regroupé sur place des
officiels djiboutiens avec à leur tête le président
des ports et des zones franches, Aboubaker Omar Hadi, une mission
éthiopienne conduite par le ministre d’Etat de
l’Economie et des Finances, le Dr. Abraham Tekeste, et une
délégation sud soudanaise dirigée par la
vice-ministre du Pétrole et des Mines, Elizabeth James Bol.
Au cours de leurs
assises de trois jours au Kempinski, les trois parties ont
discuté de plusieurs dossiers de coopération
économique. Telle la réalisation d’un pipeline qui
acheminera du pétrole depuis les champs pétroliers du Sud
Soudan jusqu’à Djibouti via l’Ethiopie.
L’aboutissement de ce chantier d’envergure est porteur de
retombées alléchantes pour les trois pays en termes de
créations d’emplois et de valeur ajoutée.
Un même
optimisme entoure le projet de raccordement de nos voisins
enclavés au câble en fibre optique de
l’opérateur national de télécommunications,
en l’occurrence Djibouti Télécom. Il s’agit
pour ses instigateurs de faciliter par ce biais une
interconnectivité des entreprises privées et fleurons
nationaux de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan et un
accès abordable au reste du monde. Avec à terme un
objectif qui est de doper la compétitivité des unes et
des autres dans la double optique de l’intégration
régionale et de la globalisation mondiale
Un tel leitmotiv
sert également de catalyseur au programme de réseau
ferroviaire censé relier Djibouti ville et Djouba en passant
Addis Abeba. Les dessertes de ces futures lignes ferroviaires devront
rythmer les échanges commerciaux entre les trois pays à
l’avenir. Mieux, elles s’inscrivent dans la perspective de
l’essor du commerce régional suivant les projections
concordantes des experts djiboutiens, éthiopiens et sud
soudanais.
Autant de grands
desseins, que les trois parties entendent réaliser ensemble,
vont façonner le devenir commun des populations respectives de
Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan.
Djibouti/Ethiopie/Sud Soudan
Des modèles d’intégration régionale
La
proximité naturelle de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud
Soudan justifie leurs projets communs de pipeline pétrolier, de
raccordement des réseaux des télécommunications et
des lignes ferroviaires. Des chantiers d’Hercule
dont l’aboutissement aura une forte incidence sur
l’intégration des économies djiboutienne,
éthiopienne et sud-soudanaise.
Quatre après
sa clôture, la seconde réunion du comité tripartite
de Djibouti, de l’Ethiopie et du Sud Soudan fait couler beaucoup
d’encre et de salive parmi les médias et les opinions
publiques des trois pays. Les unes et les autres veulent se faire une
idée des réels coûts et impacts des
choix d’avenir communs, susceptibles de transformer en profondeur
l’économie djiboutienne et celle de nos voisins
éthiopien et sud soudanais.
Pour l’heure,
on sait que les frais de transit du pipeline pétrolier allant
des champs pétrolifères du Sud Soudan jusqu’au port
de Djibouti via l’Ethiopie et de raccordement au
câble en fibre optique de Djibouti Télécom feront
l’objet d’un protocole d’accord dont la signature
sera officialisée prochainement à Addis Abeba selon des
sources concordantes. Lesquelles arguent que Djibouti demeure le
couloir le plus court et le plus sûr vers l’Ethiopie et le
Sud Soudan. Elles tablent donc sur l’extension des avantages
compétitifs des infrastructures portuaires et zones franches de
notre pays pour les importations et exportations sud soudanaises
à l’instar de celles éthiopiennes. Et ce,
ajoutent-elles, au nom de la proximité naturelle des trois pays
qui justifie leur projet commun de chemin de fer.
En effet, une
première ligne ferroviaire servira de trait d’union entre
le futur port de Tadjourah et l’autre côté de la
frontière éthiopienne grâce au soutien financier du
gouvernement indien. Tandis qu’une seconde ligne ferroviaire
reliera la partie sud de Djibouti à Addis-Abeba en passant par
Dire Dawa. Ce réseau ferroviaire ira jusqu’au Sud Soudan
en vertu du mémorandum d’entente tripartite conclu au
début de février 2012 à Addis Abeba. Dans cette
optique, L'Ethiopie va construire 5000 kilomètres de rails
à l’horizon 2020.
En prévision
de l’aboutissement de ces chantiers
d’Hercule, Djibouti, l’Ethiopie et le Sud Soudan se
posent, d’ores et déjà, en modèles
d’intégration régionale.
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07/07/2012 MEFIP - Une assise interministérielle- |
Une importante
rencontre inter ministérielle s’est tenue hier dans la
salle de réunion du cabinet du Ministère de
l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et
de la Planification.
Elle a regroupé sur place le ministre de l’Economie et des
Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre de la Communication et de
la Culture, Abdi Houssein Ahmed, le ministre de l’Equipement et
des Transports, Mohamed Moussa Ibrahim, le ministre de l’Energie,
Fouad Ahmed Ayé, le président des autorités des
ports et des zones franches, Aboubaker Omar Hadi, des ministres et des
représentants du Sud Soudan et de l’Ethiopie.
Cette assise interministérielle est intervenue dans le cadre du
séjour djiboutien des sud soudanaise et éthiopienne,
parties prenantes des travaux de la seconde réunion de la
commission mixte que les trois pays ont mises en place.
Ainsi, les personnalités sud-soudanaises et éthiopiennes
se sont entretenues avec les responsables des secteurs des transports
et de la chaîne logistique, des télécommunications
et de l’énergie.
Les visiteurs ont pu s’enquérir par ce biais des
stratégies de développement des fleurons nationaux qui
sont autant de moteurs de la croissance soutenue de
l’économie djiboutienne.
Aussi, les ministres et représentants du Sud Soudan et de
l’Ethiopie les ont mieux appréhendées au gré
de leurs discussions d’hier avec plusieurs membres du
gouvernement djiboutien.
Les trois parties ont par ailleurs convenu du nécessaire
renforcement du partenariat tripartite entre les trois pays.
Enfin, elles se sont accordées autour de
l’amélioration du climat d’affaires régional,
de l’accélération des projets commun de pipelines
pétroliers et de fibres optiques et des conditions susceptibles
d’assurer une meilleure fluidité du trafic routier sur le
corridor djibouto-éthiopien.
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Le
Conseil d'administration achève la sixième et final
termes de l'arrangement facilité élargie de crédit
pour Djibouti et approuve 9,5 millions $ US
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Le Conseil d'administration du Fonds
monétaire international (FMI) a achevé la sixième
et dernière revue de la performance de Djibouti dans le cadre du
programme économique soutenu par le crédit Facility1
accord étendu (ECF). Achèvement de la revue permet le
décaissement immédiat de 6,246 millions de DTS (environ
US $ 9,5 millions), ce qui porte le total des décaissements au
titre de l'accord à 22,26 millions de DTS (33,9 millions de
dollars US).
En achevant la revue du Conseil d'administration a approuvé la
demande des autorités de dispense de non-respect des fin
décembre 2011 des critères de performance sur le solde
budgétaire et sur le système de crédit bancaire
net à l'État. En outre, le Conseil a également
approuvé une dérogation de non-respect du critère
de réalisation continu sur l'accumulation de nouveaux
arriérés intérieurs (liée à des
retards dans les paiements de sécurité sociale). Ces
dérogations ont été accordées sur les
motifs des écarts temporaires ou mineures par rapport aux
objectifs du programme et les mesures correctives prises par les
autorités.
L'arrangement ECF pour Djibouti a été approuvé le
17 Septembre 2008 (voir Communiqué de presse n ° 8/211) pour
un montant équivalent à 12,72 millions de DTS (environ US
$ 19,4 millions, ou 80 pour cent du quota du pays dans le Fonds). Le 7
Janvier 2011, l'arrangement ECF a été prolongé de
9 mois, grâce à Juin 16, 2012 (voir communiqué de
presse n ° 11/3). Le Conseil exécutif a ensuite
approuvé une augmentation du financement en vertu de
l'arrangement ECF de DTS 9.540.000 (environ 14,5 millions $ US ou 60
pour cent du quota) sur Février 6, 2012. Voir communiqué
de presse No.12/38.
Après discussion, le Conseil d'administration le 23 mai, Mme
Nemat Shafik, Directeur général adjoint et
Président par intérim, a déclaré:
Depuis 2011, Djibouti a été durement touchée par
des défis externes, y compris la flambée des prix des
matières premières et de la sécheresse dans la
Corne de l'Afrique, qui ont affecté en particulier les
ménages les plus pauvres. En conséquence, la hausse des
importations, en particulier de la nourriture et du carburant, ont
augmenté le déficit du compte courant et les besoins de
financement extérieur, et ont mis la pression sur l'espace
budgétaire par le biais des recettes fiscales plus faibles et
des subventions plus élevés du carburant.
Néanmoins, l'économie a progressé à un bon
rythme en 2011, grâce à la reprise des activités de
transbordement et le commerce de transit vers l'Ethiopie.
L'activité économique devrait rester forte en 2012,
soutenue par l'activité portuaire, le commerce avec l'Ethiopie,
la construction et l'investissement direct étranger. Toutefois,
la croissance reste concentrée dans le port et la zone de
libre-échange, et le chômage et la pauvreté restent
des défis majeurs.
"Le programme soutenu par la Facilité élargie de
crédit du FMI, qui a commencé en 2008, touche à sa
fin. Malgré un record mise en œuvre mixte, le programme a
aidé Djibouti maintenir la stabilité
macroéconomique dans une période qui a vu une
transformation de l'économie, quand massif d'investissements
directs étrangers élargi l'activité portuaire, le
commerce de transit vers l'Ethiopie sont envolés, le
système bancaire en plein essor, et le pays a joué un
plus en plus important rôle géopolitique. Le programme a
également contribué à faire des progrès
vers Djibouti réforme économique, la création
d'emplois, et réduction de la pauvreté. La
compétitivité de l'économie a renforcé
grâce à réduire les coûts des réformes
structurelles et une amélioration du climat commercial, mais il
reste beaucoup à faire dans ce domaine pour soutenir le
développement du secteur privé. "
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19/05/2012 - Le ministre de
l'Economie et des Finances reçoit le directeur du
département Asie-Afrique du ministère indien des Affaires
étrangères
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Le ministre de l'Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a
reçu ce matin M. Niraj Sahay, directeur du département
Asie-Afrique du ministère des Affaires étrangères
de l'Inde.
Ont participé à l'entrevue, le ministre
délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, le
directeur du Financement extérieur, M. Almis Abdillahi, et le
consul honoraire de l'Inde, M. Nalin Khotari.
La délégation indienne est arrivée à
Djibouti pour constater de visu les réalisations menées
dans le cadre de la coopération djibouto-indienne, notamment les
projets financés par le gouvernement indien, à
l’instar de la cimenterie d'Ali-Sabieh dont l'inauguration est
prévue le mois prochain.
Il convient de préciser, par ailleurs, que les deux parties ont
convenu d'encourager l'implantation à Djibouti d'entreprises
hi-tech indiennes, sans oublier le renforcement des relations de
coopération et de partenariat dans les secteurs de
l'énergie.
Le responsable indien a porté à la connaissance de son
interlocuteur djiboutien que son pays compte élargir et
multiplier les possibilités de formations dans les
universités pour les jeunes djiboutiens.
Notons que M. Ilyas Moussa Dawaleh a reçu au cours de cette
même journée le ministre éthiopien de
l'Agriculture, avec lequel il a évoqué les voies et
moyens de raffermir davantage l'intégration économique
entre Djibouti et l’Ethiopie.
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17/05/2012 - Djibouti/BAD :
Signature d’un accord de don de 1.000.000 de Dollars US
destiné à l’aide d’urgence face à la
crise alimentaire causée par la sécheresse
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Le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa
Dawaleh, a signé mercredi avec la Banque Africaine de
Développement (BAD), une protocole d’accord portant sur un
don de 1.000.000 de Dollars US sous forme d’aide d’urgence
face à la crise alimentaire causée par la
sécheresse en République de Djibouti.
Cette lettre d’accord s’inscrit dans le cadre d’un
appui de la BAD faisant suite à l’appel international
lancée par les autorités Djiboutiennes face à la
crise alimentaire survenue en 2008 et qui touche à la fois les
zones rurales ainsi que péri-urbaines, et qui a aggravé
ainsi les conditions de vie des ménages les plus
défavorisés.
L'objectif de l’aide humanitaire
d’urgence proposée par la Banque est de
contribuer aux efforts du gouvernement Djiboutien et
de l'ONU en distribuant une aide alimentaire d'urgence et des
camions citernes d'eau aux familles touchées par la
sécheresse.
L’opération d’aide d’urgence vient en appui
à l’intervention conduite par le PAM telle
qu’identifiée dans l’appel de fonds de juillet 2011.
Les objectifs principaux de l’intervention sont
d’empêcher une détérioration plus importante
de la situation d’insécurité alimentaire des
groupes vulnérables.
L’intervention a identifié ainsi 90.000 personnes au sein
de la population la plus vulnérable, auxquelles
sera apporté l’aide alimentaire
d’urgence. Ces personnes se situent pour 60000 dans les
zones rurales, 17000 dans les centres de santé
et 13000 sont réfugiés.
En accord avec les Directives révisées de la Banque et
les procédures pour le secours d'urgence, et les
régulations générales du Fonds Spécial de
Secours, il a été confié au PAM la
charge de la gestion de
l'opération d’aide alimentaire
d'urgence.
Le PAM sera par conséquent l’agence
d’exécution de l’opération
proposée. Le programme a
déjà un réseau bien établi dans
le pays pour la provision de secours alimentaire. De plus, Djibouti
abrite la plateforme logistique du PAM en charge de
la distribution de l’aide alimentaire destinée
à l’Ethiopie et à la Somalie.
La Banque a en outre établi un partenariat avec le PAM au cours
d’opérations d'urgence
précédentes dans le pays. Le PAM
sensibilisera le pays au fait que
l’assistance d’urgence est une mesure temporaire afin
d’éviter de créer de fortes attentes ou une
dépendance. La durée totale de l’aide
d’urgence n’excédera pas six (6) mois.
Parmi les trois composantes essentielles de ce financement figurent la
provision de nourriture pour 2 mois avec l’achat de maïs,
d’huile végétale et de grains pour 17.000
ménages; la provision d’eau avec le déploiement de
camions-citernes pour 4000 ménages; et enfin les frais
administratifs du PAM qui s’élèvent à
5% du montant global du financement.
L'aide alimentaire d’urgence
proposée par la Banque a
pour but de contribuer à atténuer la
vulnérabilité des victimes de la sécheresse
à Djibouti. Le document entend cibler les individus et les
ménages les plus vulnérables avec pour objectif principal
de préserver des vies et les moyens de
subsistance des populations.
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13/05/2012 - Séminaire Gouvernemental ENAP-QUEBEC |
Le Président de la
République, Chef du Gouvernement, S.E. Monsieur ISMAÏL OMAR
GUELLEH a présidé le Dimanche 13 Mai 2012 à partir
de 9h30, au Kempinski le Séminaire gouvernemental sur la
Réforme de l’administration publique.
Y ont pris part, outre les cadres de
la présidence - ses proches collaborateurs - le Premier
Ministre, les Ministres, les Ministres Délégués et
les Secrétaires d’Etat.
Après les propos introductifs
du Président de la République et du Ministre du Travail,
chargé de la réforme de l’Administration, le
responsable de l’ENAP du Québec, Chef de la
délégation de l’ENAP-Québec a
délivré une présentation sur le thème « la réforme de l’administration publique » avant de parapher un Accord d’entente avec le Ministre du Travail et celui des Finances.
Il n’a pas manqué de
souligner que cette réforme doit arrimer le pays à la
modernité et au décollage économique en consacrant
le passage d’un financement centré sur les moyens à
un budget axé sur les résultats.
Les intervenants ont par la suite pris tour à tour la parole pour développer les thèmes sur :
-
Les capacités de Gouvernance nécessaires au décollage
-
Les mécanismes de coordination et le processus décisionnel
-
Les relations entre le politique et l’Administratif et enfin
-
L’exercice individuel et collectif du leadership et la gestion du changement.
L’ex-Ministre
québéquois, à son tour, s’est longuement
appesanti sur le fonctionnement de l’appareil politique au
Québec. Il l’a défini comme une approche visant
l’optimisation de la gestion administrative fondée sur la
priorisation des choix de politiques publiques et l’atteinte des
résultats conformes aux attentes des citoyens.
Au terme du 1er exposé et avant
d’ouvrir les échanges, le Chef de l’Etat Ismail Omar
Guelleh, qui accorde une importance déterminante à ce
projet a demandé aux membres du Gouvernement de s’engager
pleinement dans cette entreprise et de prendre toutes les dispositions
nécessaires pour que le saut qualitatif, que constitue cette
réforme, soit effectif et couronné de succès.
Des discussions entre les intervenants
et les membres du Gouvernement qui se sont convenus à
l’unanimité de la pertinence du programme ont animé
chacune des interventions.
En conclusion, il a été
préconisé la mise en place très prochainement
d’un Secrétariat Exécutif chargé de piloter
la réforme.
Le Mardi 15 et le Mercredi 16 Mai ont
été réservés à un Atelier
destiné aux Secrétaires Généraux des
différents départements ministériels. Ces deux
journées ont vu la participation de tous les Secrétaires
Généraux des différents ministères à
l’exception de 3 secrétaires
généraux absents sans motifs :
Thèmes Abordés :
-
Les capacités de Gouvernance nécessaires au décollage
-
Les mécanismes de coordination et le processus décisionnel
-
Les relations entre le politique et l’Administratif et enfin
-
L’exercice individuel et collectif du leadership et la gestion du changement.
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10/05/2012 - Tenue à
Djibouti d’un atelier d’information et de sensibilisation
sur le Cadre Intégré renforcé (CIR)
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Le ministre délégué, auprès du ministre de
l’Economie et des Finances, chargé du Commerce, des PME,
de l’Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation, M. Abdi Elmi
Achkir, a présidé hier au Djibouti Palace Kempinski les
travaux d’un atelier d’information et de sensibilisation
sur le Cadre Intégré renforcé (CIR).
Ont assisté à l’ouverture des travaux de cet
atelier de nombreuses personnalités dont le secrétaire
général du ministère de l'Economie et des
Finances, M. Simon Mibrathu, le président du conseil
régional d’Arta, M. Omar Djama Odowa, le président
du comité directeur national, M. Abdourazak Ahmed Idriss.
Rappelons que le CIR est un programme d’assistance technique
liée au commerce et visant à encourager les pays les
moins avancés (PMA) à jouer un rôle plus actif dans
le système commercial multilatéral.
L’objectif principal du CIR est de créer les conditions
nécessaires pour parvenir à une croissance durable qui
crée des emplois, réduit substantiellement la
pauvreté et améliore sensiblement les conditions de vie
des Djiboutiens à travers des actions qui visent à
assurer l’intégration du commerce dans l’initiative
nationale pour le développement sociale (INDS).
Dans un discours prononcé à cette occasion, Le ministre
délégué chargé du Commerce, des PME, de
l’Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation, M. Abdi Elmi
Achkir, a indiqué que ce programme, soutenu
financièrement et techniquement par de nombreux pays donateurs
et agences partenaires, est une composante à part entière
de l’initiative d’aide au commerce à l’endroit
des pays les moins avancés.
"Notre approche est guidée par le désir d’impliquer
l’ensemble des forces vives de la société
djiboutienne dans le processus de développement
économique et social", a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé que cet atelier doit être un espace
de discussion et de rencontre entre les gestionnaires et les
bénéficiaires de ce programme.
"Il doit apporter, a-t-il dit, toutes les clarifications et les
précisions nécessaires à la mise en œuvre du
programme de cadre intégré renforcé."
M. Abdi Elmi Achkir a indiqué enfin que la tenue de cet atelier
constitue "l’expression d’une volonté
affirmée des bénéficiaires à
présenter des projets d’intérêts
économiques et sociales, des projets qui doivent refléter
les besoins profonds de notre société et de notre
économie"
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Développement économique -
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Une délégation du FADES à Djibouti
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Le
ministre délégué au Budget et ministre de
l’Economie et des Finances par intérim, M. Amareh Ali
Saïd, a rencontré hier une délégation du
Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES),
composée de deux membres. Le ministre a évoqué
avec ses interlocuteurs du FADES la signature d’une convention de
prêt d’un montant de 10 millions de dollars
américains, qui sera entérinée samedi 12 mai
prochain et allouée au Fonds de Développement Economique
de Djibouti.
Une
délégation du Fonds Arabe pour le Développement
économique et social (FADES) a été reçue
hier par le ministre délégué au Budget, Amarreh
Ali Saïd, qui assure l’intérim du ministre des
Finances et de l’Economie.
Composée
de deux membres, cette délégation conduite par M. Riad
Dahel, a eu une entrevue avec M.Amarreh Ali en présence du
secrétaire général du Ministère de
l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, et du conseiller
en charge des investissements auprès du Président de la
République, M. Fahmi Ahmed Al Hag.
L’entretien
a essentiellement porté sur l’objet même du
séjour djiboutien de la mission du bailleur de fonds arabe.
Concrètement, la visite de travail de cette
délégation intervient dans le cadre de la signature d'une
convention de prêt entre la République de Djibouti et le
FADES.
Les deux
parties devraient entériner le samedi 12 mai prochain la
signature de ce protocole de financement de 10 millions de dollars
américains, une ligne de crédit qui sera allouée
au Fonds de Développement Economique de Djibouti ou FDED.
Avec une telle
manne à sa disposition, cette institution devrait pouvoir mieux
accompagner les PME/PMI et favoriser la création d'emplois pour
les jeunes diplômés.
L’objectif visé par ce biais est la résorption du chômage des jeunes.
Autant de
détails qui mettent en évidence les liens
privilégiés de coopération et les relations de
confiance que la République de Djibouti et le Fonds Arabe pour
le Développement Economique et Social entretiennent depuis plus
de trois décennies.
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Du 03 au 05 mai 2012 - MISSION TRIPARTITE A JUBA
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Une délégation conjointe
Djibouto-Ethiopienne s’est rendue en visite de travail du 03 au
05 mai 2012 à Juba, capitale de la République du
Sud-Soudan, pour prendre part à la première
Réunion du Comité Tripartite (Djibouti-Ethiopie-Sud
Soudan).
Cette Réunion fait suite
à la signature en février dernier à Addis-Abeba
d’un Mémorandum tripartite portant sur la construction
d’un pipeline allant des zones pétrolifères du
Sud-Soudan vers le port de Djibouti en passant par le territoire
éthiopien et l’utilisation des installations des fibres
optiques.
La délégation djiboutienne conduite par M. ABOUBAKER OMAR HADI,
Président de l’Autorité des Ports et Zones
Franches, était composée de Messieurs MOHAMED ALI HASSAN,
Secrétaire Général du Ministère des
Affaires Etrangères, SIMON MIBRATHU, Secrétaire
Général du Ministère de l’Economie et des
Finances, et HASSAN ROBLEH, nouveau représentant de
l’Autorité des Ports à Juba.
Pour la partie Ethiopienne, la délégation était conduite par Monsieur ABRAHAM TEKESTE,
Ministre d’Etat chargé de l’Economie et des
Finances, et composée de M. WONDIMU TEKLE, Ministre d’Etat
chargé de l’Eau et de l’Energie, et de M. MULUGETA,
Directeur de la Coopération bilatérale au
Ministère des Finances.
La Délégation conjointe
Djibouto-Ethiopienne a été accueillie à son
arrivée à Juba par la Vice Ministre du Pétrole et
des Mines du Sud Soudan, Mme Elizabeth James Bol, et ses proches collaborateurs.
Dès l’ouverture des
travaux du Comité qui ont duré deux jours, la Vice
Ministre du pays hôte a déclaré que cette
première Réunion va accélérer les
discussions techniques sur la construction du pipeline et va jeter les
bases d’une coopération économique et amicale entre
nos nations soeurs dans la lignée du Mémorandum
signé à Addis Abeba. Pour la Chef de la
Délégation du Sud Soudan, le Mémorandum vise
à améliorer la qualité de vie de nos populations
respectives dans le but commun de renforcer notre partenariat et
l’intégration de nos économies.
Pour sa part, M. Aboubaker Omar Hadi,
Président de l’Autorité des Ports et des Zones
Franches, s’est dit confiant sur la portée de cette
première rencontre tripartite qui marquera un grand pas vers le
développement économique régional. Il a
ajouté que les infrastructures portuaires de Djibouti sont en
mesure de prendre en charge le trafic commercial du Sud Soudan et les
projets d’extension et de construction d’installations
portuaires vont renforcer les capacités portuaires de Djibouti.
Ces discussions vont, a t-il souligné, ouvrir la voie au
développement des projets de construction du pipeline, des
infrastructures routières et de télécommunications
pour le bien des populations de la sous-région.
Quant au Ministre d’Etat Ethiopien, M. Abraham Tekeste,
il a précisé que ces discussions seront l’occasion
d’aborder ensemble les modalités de transit et de libre
circulation des marchandises du Sud Soudan vers Djibouti, à
travers l’Ethiopie. D’où la nécessité
de prévoir des protocoles d’accord de transit douanier et
de transport.
Durant les deux jours de
réunions tripartite, différentes présentations ont
été faites sur les atouts et avantages comparatifs du
pipeline pétrolier et du corridor routier Sud
Soudan-Ethiopie-Djibouti, au détriment du corridor menant vers
le port de Mombassa (Kenya).
Convaincu des avantages et atouts
incontestés de notre corridor, La Vice Ministre de la
République du Sud Soudan a clairement affirmé que le
projet de pipeline pétrolier sur le corridor djibouto-ethiopien
est économiquement viable et a sollicité
l’assistance de la partie djiboutienne et éthiopienne pour
la préparation du lancement de l’étude de
faisabilité du projet de construction du pipeline et la
mobilisation des ressources auprès des partenaires.
Il a, par ailleurs, été
convenu que le Secrétariat du Comité Tripartite sera
basé à Juba, au sein du Ministère du
Pétrole et des Mines, et les réunions se tiendront de
manière rotative tous les 2-3 mois. La prochaine réunion
tripartite est ainsi programmée dans deux mois à Djibouti.
A l’issue des travaux, un
Procès-Verbal commun a été signé par les
trois Chefs de délégations.
Avant son départ, la
délégation conjointe Djibouto-Ethiopienne a
été reçue par le Ministre du Pétrole et des
Mines du Sud Soudan et cosignataire du Mémorandum d’Addis
Abeba, Monsieur Stephen Dhieu Dau, qui a réaffirmé
l’engagement de son gouvernement à valider l’option
du pipeline pétrolier sur le corridor et à renforcer
toute forme de coopération régionale dans l’optique
d’une meilleure intégration économique. Il
s’est dit satisfait que les réunions techniques du
Comité aient abouti sur des conclusions très
encourageantes pour la coopération régionale entre les
trois pays.
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Aussitôt
après la clôture des assises fructueuses des institutions
financières arabes à Marrakech, au Maroc, le ministre de
l’Economie et des Finances, M, Ilyas Moussa Dawaleh en compagnie
de certains responsables de son cabinet ministériel, s’est
envolé pour Washington, la capitale des Etats-Unis, en vue de
participer aux réunions de printemps des institutions de Bretton
Wood.*
A la tête
d’une mission djiboutienne, le ministre de l’Economie et
des Finances, chargé de l’Industrie et de la
Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a quitté dimanche
dernier le pays pour participer successivement aux travaux des
assemblées annuelles conjointes des institutions
financières arabes et du forum sur la Facilité Arabe de
Financement des Infrastructures à Marrakech et aux
réunions dites de printemps des institutions de Bretton Wood
à Washington.
La
délégation élargie conduite par le ministre
comprenait notamment le Conseiller du Président de la
République pour la Promotion des Investissements, les
Secrétaires généraux des Ministères des
Finances et des Affaires Etrangères, le Trésorier payeur
national, les Directeurs généraux du FDED et de
l’ANPI et le Directeur des Financements Extérieurs.
La
délégation nationale a activement pris part aux
réunions statutaires des institutions financières arabes
portant essentiellement sur les bilans et les perspectives des ces
outils pour le développement socio-économique du monde
arabe. En marge des assises officielles, le ministre Ilyas Moussa
Dawaleh a eu une série d’entretiens avec certains de ses
homologues arabes.
Il a ainsi longuement
discuté de la coopération bilatérale et de la
nécessité de l’allégement de la dette
contractée pour la mise en œuvre des projets sociaux avec
les ministres des Finances respectifs du Royaume de l’Arabie
Saoudite et du Koweït.
Sa rencontre avec le
ministre des Finances du Royaume de l’Arabie a permis de
dégager une convergence de vues sur la nécessité
d’une intégration économique régionale.
Mieux, le ministre des
Finances saoudien a énoncé l’établissement
d’une coopération économique et commerciale
tripartite entre le Royaume de l’Arabie Saoudite, la
République de Djibouti et la République
Fédérale Démocratique d’Ethiopie pour
constituer le noyau et la base d’une coopération
régionale durable.
En outre, M. Ilyas
Moussa Dawaleh et son homologue koweitien ont convenu de
l’activation prochaine de la commission mixte
koweito-djiboutienne pour une plus grande interaction sur les
différents aspects de la coopération bilatérale.
Le ministre djiboutien
a également eu des contacts avec ses pairs des Emirats Arabes
Unis, du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et du Soudan.
Toujours en marge des réunions de Marrakech, il a
procédé à la signature de trois conventions
financières.
Une convention de
prêt a été signée par le grand argentier du
pays et son homologue du Koweït pour le cofinancement du projet du
port de Tadjourah.
Le ministre de
l’Economie et des Finances et le président directeur
général du Fonds Saoudien pour le Développement
ont paraphé deux conventions de don respectivement pour le
financement des aires de jeux au bénéfice du
Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et un ouvrage de
retenue d’eau de surface au nord du pays.
Aussitôt
après la clôture des assises de Marrakech, M Ilyas Moussa
Dawaleh, en compagnie de certains responsables de son cabinet
ministériel, s’est envolé pour Washington, capitale
des Etats-Unis, en vue de participer aux réunions de printemps
des institutions de Bretton Woods.
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Climat des affaires
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Le temps des défis
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Les
élites nationales nourrissent un double rêve : celui de
voir le pays remplir pleinement sa vocation de « hub »
régional dans les échanges du commerce international et
faire de Djibouti une place financière de
référence pour le reste de la région et du monde.
Pour ce faire, le havre de paix de la Corne de l’Afrique dispose de véritables atouts.
Tel son
emplacement géostratégique qui va de pair avec un
régime commercial libéral et la convertibilité
d’une monnaie stable au service d’une volonté
politique manifeste en faveur de l’essor d’un secteur
privé fort et rentable.
En
témoignent les réformes macroéconomiques,
fiscales, financières budgétaires et de bonne gouvernance
que les autorités nationales ont menées de front ces
dernières années. Elles ont eu pour effet de drainer des
investissements directs étrangers vers les activités
portuaires, le bâtiment et les services.
Autant de
secteurs qui ont été de 2005 à 2011 les moteurs
d’une croissance soutenue avec un taux annuel variable de 4
à 5% en moyenne. Des chiffres aussi réconfortants qui
cachent mal pourtant les lourdeurs de l’environnement des
affaires dans notre pays.
Le constat fait
l’objet d’un consensus entier parmi les acteurs et
observateurs avisés de l’économie nationale.
Nombreuses sont
les voix des uns et des autres qui pointent du doigt les insuffisances
et incohérences de notre arsenal juridique et institutionnel des
affaires.
Les mêmes
consciences avancent la nécessaire mise en place d’un
partenariat public-privé pour mieux lever les obstacles et
contraintes encore de mise dans le climat djiboutien des affaires. Il
est temps de relever tous les défis.
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Un vaste chantier de réformes
La
République de Djibouti est créditée d’un bon
score pour les activités de commerce avec
l’étranger (38ème). Le pays est moins bien loti la
conduite des affaires au regard de la faible protection des
investisseurs (179ème).
Un pareil
handicap se double des lourdeurs procédurières qui
démotivent les promoteurs des projets d’entreprise (175
ème) et la difficulté d’obtention de crédits
(176ème).
Les affaires
sont avant tout une affaire de confiance entre les parties
contractuelles, les investisseurs et les différentes places
financières de la région et du reste du monde.
Fort de cette
évidence, le gouvernement djiboutien envisage
sérieusement une amélioration du climat national
d’affaires avec le soutien du Secrétariat
général du COMESA et de la Commission de l’Union
Européenne à travers la Facilité de BizClim.
La tenue de
l’atelier de trois jours sur le sujet, qui s’est
achevé hier au palace Kempinski, vient matérialiser cette
volonté politique manifeste au sommet de l’Etat djiboutien.
Les
participants de ces assises, issus de divers horizons, ont
abordé l’environnement des affaires du pays sous tous ses
aspects.
Les
échanges interactifs des intervenants ont été
riches d’enseignements sur la situation réelle du pays en
la matière. Acteurs institutionnels et opérateurs
privés ont également procédé au classement
des différents indicateurs.
L’exercice a permis de définir les axes
d’intervention prioritaires pour faire de Djibouti une
destination attractive aux yeux de potentiels investisseurs de par le
monde.
Et ce sur la
base de plusieurs indicateurs de l’équivalent africain du
rapport Doing Business de la Banque Mondiale, en l’occurrence
l’Africa Economic Outlook en ligne, qui nous éclaire sur
les forces et faiblesses du climat d’affaires djiboutien.
En effet, la
République de Djibouti est créditée d’un bon
score pour les activités de commerce avec
l’étranger (38ème). Le pays est moins bien loti la
conduite des affaires au regard de la faible protection des
investisseurs (179ème).
Un pareil
handicap se double des lourdeurs procédurières qui
démotivent les promoteurs des projets d’entreprises (175
ème) et la difficulté d’obtention de crédits
(176ème).
Sans compter que
les hommes d’affaires sont souvent confrontés aux
coûts élevés des facteurs de production tels que
l’énergie et les télécommunications.
A la
lumière de ces informations, les autorités nationales
entendent mettre en œuvre des réformes
macroéconomiques et budgétaires afin d’assurer la
bonne gouvernance des deniers publics, de développer un
système financier plus efficace, d’améliorer
l’équilibre de la balance commerciale.
Le chantier est
vaste et comprend des réformes structurelles qui devraient
encourager la diversification de l’économie dans des
secteurs autres que les ports, les transports et les recettes provenant
des bases militaires étrangères,
l’amélioration de la compétitivité des
entreprises face à la concurrence, l’accroissement des
investissements étrangers, le soutien accru aux investisseurs
locaux.
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Monde des affaires
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Rendre attractif l’investissement
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Un
atelier de trois jours sur le climat d’affaires s’est
ouvert hier au palace Kempinski. L’initiative augure d’un
processus participatif tourné vers l’amélioration
de l’environnement des investissements en République de
Djibouti
L’environnement
national des affaires et des investissements constituait la
thématique centrale de l’atelier qui s’est ouvert
hier au palace Kempinski.
L’évènement
découle d’une initiative conjointe de l’Agence
nationale pour la promotion des investissements(ANPI) et du
Secrétariat général du COMESA qui jouit du soutien
financier de l’Union Européenne.
Placée
sous le patronage du Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, la
cérémonie inaugurale de cet atelier de trois jours a
réuni plusieurs membres du gouvernement, des responsables du
système onusien, des représentants du corps diplomatique,
des élus consulaires et opérateurs du secteur
privé, des hauts fonctionnaires de différents
ministères sectoriels et des acteurs de la société
civile.
Tout ce beau
monde a écouté d’une oreille attentive la
présentation du directeur de l’ANPI, M. Mahdi Darar
Obsieh, sur les objectifs de cet atelier. L’assistance a
également pris bonne note des propos du directeur de la division
en charge de l’investissement et du développement du
secteur privé au Secretaire géneral du COMESA, M. Thierry
Mutombo Kalonji, de la vice-présidente de la chambre de commerce
de Djibouti, Mme Magda Remon Coubèche, du représentant
résident de la Commission de l’Union Européenne au
pays, M. Nicolas Delcroix, du ministre de l’Economie et des
Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et du Premier ministre, M. Dileita
Mohamed Dileita. Tous sont montés à la tribune officielle
et ont successivement pris la parole.
…La facilitation du commerce.
Le représentant officiel du COMESA a d’emblée
souligné que l’instauration d’un débat
constructif sur le climat djiboutien d’affaires est un acquis en
soi. Tant les échanges de points de vue ou
d’expériences entre les intervenants permettront de
dégager des propositions susceptibles d’assurer la
facilitation du commerce et la promotion des investissements en
République de Djibouti.
Voilà un
double objectif qui rentre dans le cadre du programme du COMESA,
relatif au développement du commerce intracommunautaire, auquel
Djibouti adhère selon M. Thierry Mutombo Kalonji.
Cette ambition
est, d’ailleurs, la raison d’être d’un autre
chantier d’envergure du COMESA. Il s’agit notamment de la
zone commune d’investissements du marché commun
régional dont la vocation est de drainer les investissements
aussi bien étrangers que domestiques au sein de l’espace
du COMESA. Autrement dit, Il est question de la création
d’un espace régional dans lequel les investissements et
les investisseurs circulent librement.
…Le contexte national.
La vice-présidente de la chambre consulaire de Djibouti a, de
son côté, brossé un tableau réaliste de
l’environnement local des affaires. Mme Magda Remon
Coubèche a mis en exergue les expériences tirées
de son vécu professionnel de patronne d’entreprise et
d’élue consulaire.
Avec ses deux
casquettes, elle est amenée à mettre l’accent sur
les multiples atouts de notre pays lors des différentes
campagnes promotionnelles tant à l’intérieur
qu’à l’extérieur du pays.
N’empêche
qu’elle s’est dite consciente du parcours parfois laborieux
auquel les candidats à la création d'entreprise et les
investisseurs sont confrontés, notamment dans le cadre des
formalités d’installation.
Mieux, la
lourdeur des procédures est parfois telle qu'elle peut dissuader
plus d'un promoteur à aller au bout de son projet si l’on
suit jusqu’au bout le fonds de la pensée de Mme Magda
Remon Coubèche.
Chiffres
à l’appui, seulement 3 300 sur les quelques 8 000
entités économiques en activité à Djibouti
disposent d’une patente et sont référencées
auprès de l’Administration et de la Chambre de Commerce.
Cette situation
est aux yeux de l’élue consulaire alarmante à plus
d’un titre, en ce qu’elle accentue les facteurs de
précarité des petites entreprises concernées mais
également et sur un autre plan, elle engendre un manque à
gagner pour l’Etat.
… Des choix d’avenir.
On entendait un même son de cloche dans les propos du ministre de l’Economie et des Finances.
Fidèle en
son franc-parler, M. Ilyas Moussa Dawaleh a convenu que notre arsenal
juridique et institutionnel des affaires souffre encore
d’insuffisances et parfois, de manque de cohérence.
« Mais la
volonté et la détermination forte du Gouvernement de
lever ces obstacles constituent un atout de taille et la mise en place
prochaine par les autorités d’un cadre de partenariat
public-privé tout comme d’un dispositif juridique de lutte
contre la corruption s’inscrivent dans cette optique »
a-t-il ajouté.
En clair, les pouvoirs publics ont des efforts à mener pour renforcer le climat des affaires.
Il est non
moins primordial que le secteur privé djiboutien à
travers la Chambre de Commerce et les différents groupements et
associations privés puisse relever les défis de sa
restructuration et consolidation pour se poser en interlocuteur
sérieux de l’administration.
Le constat
émanait du ministre Ilyas Moussa Dawaleh qui a qualifié
la diversité des structures représentatives du secteur
privé de signe de richesse. « Cette diversité ne
peut être fructueuse que si elle est canalisée dans un
cadre institutionnel existant qui mérite certainement
d’être revu.
La
diversité dans l’unité devrait être la devise
du secteur privé djiboutien » a-t-il indiqué en
substance. Le ministre de l’Economie et des Finances a par
ailleurs mis en relief le souci du gouvernement de renforcer le cadre
institutionnel et juridique des affaires.
Lequel est
d’autant plus grand que le positionnement de Djibouti comme place
régionale de référence est au centre de la
stratégie de développement du pays.
Cela passe par
des efforts promotionnels qui doivent comprendre, outre ceux
liés à l’attraction de l’investissement
privé, le développement, l’amélioration de
la qualité et de réduction des coûts des
transports, des Technologies de l’Information et de la
Communication (TIC) et de l’énergie.
Le ministre de
l’Economie et des Finances s’est dit convaincu que le
présent atelier sur le climat des affaires sera le point de
départ d’un vaste chantier de réformes qui
impliquera aussi bien le secteur public que le secteur privé
djiboutien dans cette dynamique. …Une volonté politique
manifeste.
On retrouvait
hier une logique similaire dans le discours du Premier ministre. M.
Dileita Mohamed Dileita a martelé du haut de la tribune
officielle que l’amélioration du climat des affaires est
une priorité centrale de la feuille de route du gouvernement
dans la promotion du secteur privé et du développement
économique.
L’heure
est donc venue, a dit le Premier ministre, de faire le point sur les
réalisations déjà effectuées dans les
différents domaines et d’identifier les contraintes
majeures qui ont bloqué l’atteinte des résultats
fiables dans les différents secteurs afin de prendre de
nouvelles décisions qui vont nous permettre d’aboutir aux
meilleurs résultats à partir de cette année 2012.
Toutefois, M.
Dileita Mohamed Dileita n’a pas manqué de
réaffirmer l’impact positif des réformes
entreprises sur l’activité économique.
Cependant, le
décideur politique a énuméré une
série d’actions qui demeurent en chantier telles que
l’opération pleine d’un guichet unique, digne de son
nom, l’établissement d’un cadre réglementaire
des PME, l’accès au financement avec
l’élargissement des lignes de crédit, le
renforcement des capacités de l’Agence
d’investissements, l’instauration d’un dialogue
public-privé pour aplanir les difficultés
inhérentes au développement du secteur privé.
Bref, le Premier
ministre a exhorté l’ensemble des acteurs du secteur de
s’impliquer dans le processus participatif à travers cet
atelier et d’accompagner les efforts du gouvernement
tournés vers l’amélioration du climat des
investissement
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29/03/2012 -Déclaration de la mission des services du FMI à la conclusion de sa visite à Djibouti |
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Communiqué de presse n° 12/110
Le 29 mars, 2012
La déclaration qui suit a été publiée le 22 mars à Djibouti:
Une mission du Fonds monétaire
international, dirigée par M. Carlo Sdralevich, s’est
rendue à Djibouti du 6 au 19 mars 2012 dans le cadre de la
sixième et dernière revue de l’accord appuyé
par la Facilité Élargie de Crédit (FEC).
Les membres de la mission ont
rencontré le Ministre de l’économie et des
finances, M Ilyas Moussa Dawaleh; le Ministre
délégué au budget, M Amareh Ali; le Ministre
délégué auprès du Ministre de
l’Economie et des Finances, chargé du Commerce, de
l’Industrie, des PME, de l’Artisanat, du Tourisme et de la
Formalisation, Monsieur Abdi Elmi Ashkir ; la Secrétaire
d’État auprès du Premier Ministre chargée de
la solidarité nationale, Madame Zahra Youssouf; le Gouverneur de
la Banque Centrale de Djibouti, M. Djama M. Haïd; et
d’autres représentants de haut rang, ainsi que les
partenaires au développement de Djibouti. La mission exprime ses
remerciements au gouvernement et à la Banque centrale de
Djibouti pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi
que pour leur chaleureuse hospitalité lors de son séjour.
La mission a été heureuse de renforcer sa
coopération avec la République de Djibouti pour aider le
Pays à atteindre ses objectifs de croissance soutenue et de
réduction de la pauvreté.
L’environnement
macroéconomique en 2011 a été difficile,
marqué par l’une des plus sévères
sécheresses depuis 60 ans, qui a aussi affecté
d’autres pays de la Corne de l’Afrique, et par la
flambée des prix mondiaux des produits alimentaires et des
carburants. En dépit de ces contraintes exogènes, la
croissance de l’économie djiboutienne s’est
améliorée à 4.4% en 2011, comparé à
3.5% en 2010, grâce à la reprise de
l’activité du port et le commerce avec
l’Éthiopie. La hausse des prix mondiaux a poussé
l’inflation à 5.1% et aggravé le déficit du
compte courant de 5.8 pourcent du PIB en 2010 à 12.6 pourcent en
2011. Les réserves internationales de la Banque Centrale sont
cependant restées élevé à 228 millions de
dollars E.U. Inversant la forte tendance à l’expansion des
dernières années, la croissance de la masse
monétaire a marqué une pause, malgré une
légère croissance du crédit au secteur
privé.
Les perspectives de croissance
devraient rester favorables en 2012, avec une croissance
projetée à 4.8% grâce principalement à
l’accélération de l’activité
portuaire, des constructions et des services, et l’augmentation
des IDE. L’inflation est prévue de baisser à 4,3%
grâce à la stabilisation des prix alimentaires mondiaux et
la réduction des tarifs de l’énergie. Le
déficit du compte courant est prévu de se stabiliser aux
alentours de 12% du PIB. Cependant, des flux importants de capitaux
prévus permettront le renforcement des réserves de la
Banque centrale, contribuant à la couverture adéquate de
l’émission monétaire. Parallèlement à
l’accélération de l’activité
économique et de l’augmentation des IDEs, le
système bancaire devrait également
bénéficier d’un environnement favorable.
En 2012, dans un contexte
macroéconomique qui restera difficile, et au delà de la
conclusion du programme au titre de la FEC, la République de
Djibouti entend maintenir la discipline budgétaire, la gestion
rigoureuse de la dette, la préservation du système
financier et la poursuite de son programme de reforme.
Le défi à court terme
reste le maintien de la stabilité des prix et de la discipline
budgétaire. En 2011, l’exécution budgétaire
a été marquée par un déficit de 0,8% du PIB
conséquence des chocs extérieurs et d’un
ralentissement du recouvrement fiscal lié aussi à la
période d’installation du nouveau gouvernement
après les élections présidentielles.
L’exécution du budget 2012 pourra nécessiter des
efforts supplémentaires, comparée á
l’équilibre envisagé par la Loi des Finances
Initiale, en raison de la nécessité de renforcer la
position de l’État auprès du système
bancaire, et, en même temps, de poursuivre le programme
d’apurement des arriérés intérieurs
nécessaire pour impulser l’économie nationale.
Parallèlement, le gouvernement entend renforcer la transparence
et la bonne gestion budgétaire, y compris dans le domaine des
subventions énergétiques et alimentaires. Avec le
concours du FMI, il étudiera une reforme des subventions sur les
carburants qui pourra cibler efficacement les segments plus
désavantagés à travers des outils de protection
sociale plus efficaces. Le gouvernement s’engage à
poursuivre une gestion rigoureuse de la dette extérieure du fait
de son niveau élevé, s’appuyant sur fonds
concessionnels pour financer les nombreux projets en voie de
réalisation.
Conscients que l’expansion
remarquable du système bancaire dans les années
récentes en accroit les vulnerabilités, la Banque
centrale a intensifié ses efforts pour renforcer la supervision.
Avec l’assistance technique du FMI, elle est en train de mettre
en œuvre la loi bancaire et celles connexes, et qui visent
à renforcer le cadre réglementaire et la supervision
ainsi qu’à améliorer les procédures
d’agrément. La Banque Centrale poursuivra aussi le
développement du secteur financier, y compris
l’accès aux services financiers.
L’amélioration de la
compétitivité de l’économie reste un
objectif majeur du programme économique de Djibouti, dans
l’optique de favoriser le développement du secteur
privé et les investissements étrangers. Dans ce cadre, le
gouvernement s’est engagée à poursuivre les
reformes structurelles et à achever celles en cours, et, en
particulier à adopter des mesures pour réduire le
coût de l’énergie dans le cadre d’une
stratégie élaborée avec les bailleurs de fonds,
augmenter l’offre d’eau en baissant son coût,
restructurer les entreprises publiques et améliorer
l’accès de la population aux services publics. Dans ce
contexte, l’interconnexion avec l’Éthiopie
représente une opportunité importante pour réduire
les coûts de l’énergie.
La République de Djibouti et le
FMI restent déterminés à continuer leur
collaboration fructueuse afin de préserver les acquis
déjà réalisés par le Pays et maintenir la
discipline macroéconomique.
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Système des Nations Unies Après les discussions, les conclusions
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La visite de travail des membres des conseils d’administration
des organisations du système des Nations Unies à Djibouti
a été pour eux l’occasion de prendre une pleine
mesure du degré de coopération entre les agences
onusiennes locales et le pays hôte. De l’état
d’avancement des programmes aussi que les deux parties mettent en
œuvre en vue d’atteindre les objectifs nationaux en totale
conformité avec ceux du millénaire pour le
développement.
Au terme de leur séjour de travail à Djibouti, les
membres des conseils d’administration de plusieurs agences du
système des nations unies ont tenu jeudi dernier une
conférence de presse au Sheraton.
Cette sortie médiatique s’est déroulée en
présence de la représentante du PNUD et coordonnatrice
résidente du système des nations unies à Djibouti,
Mme Hodan Haji-Mohamud, et de la représentante de l’agence
locale de l’UNICEF, Mme Joséfa Marrato.
Au cours de ce point de presse, l’adjoint du chef de la mission
onusienne, M. Mohamed Nojibur Rahman, a d’emblée
remercié le gouvernement djiboutien pour l’accueil
chaleureux réservé aux membres de sa
délégation.
Il s’est également dit satisfait du climat de confiance
entourant leurs entretiens directs avec les autorités politiques
du pays.
Outre ce rappel, l’administrateur onusien a mis l’accent
sur les potentiels et les atouts grâce auxquels Djibouti peut
relever une série de défis. Citons notamment la
securité alimentaire, l’accès à l’eau,
l’emploi et la promotion du genre.
« Autant de priorités continueront de jouir du soutien des
agences du système des nations unies au vu des efforts
significatifs et importants que le gouvernement djiboutien mène
sur le terrain au bénéfice des populations
vulnérables », a-t-il indiqué en substance.
M. Mohamed Nojibur Rahman a par ailleurs salué le rôle
stabilisateur de Djibouti dans la région, mais aussi la
manière dont le pays a pu déployer rapidement des
réponses d’urgence humanitaire.
Autre confidence de taille : cette visite de travail a
été une bonne opportunité pour les administrateurs
onusiens d’observer la qualité des relations de
coopération entre les agences onusiennes locales et le pays
hôte et d’apprécier l’avancement des
programmes que les deux parties mettent en œuvre en vue
d’atteindre les objectifs nationaux en totale conformité
avec ceux du millénaire pour le développement.
En outre, M. Mohamed Nojibur Rahman a déclaré que les
autres officiels onusiens et lui-même ont pris acte de la bonne
collaboration inter-agences onusiennes, et de ses liens de partenariat
tissés avec la société civile et le secteur
privé, la banque mondiale et les autres institutions et agences
multilatérales et bilatérales.
Autant de conclusions positives viennent couronner les discussions que
la mission des administrateurs onusiens a eues avec les
autorités nationales.
Elles feront l’objet d’un rapport qui sera soumis au
conseil d’administration du système des nations unies,
l’organe habilité à élaborer et signer des
accords de coopération bilatéraux avec les gouvernements
des pays membres.
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26/03/2012 - M. Ilyas
Mousa Dawaleh représente Djibouti à la cinquième
réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres
de l’Economie et des Finances de l’UA et de la CEA à
Addis Abeba
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Le premier ministre éthiopien, M. Meles Zenawi, a
inauguré aujourd’hui à Addis Abeba, la
cinquième réunion conjointe de la Conférence des
ministres de l’Economie et des Finances de l’Union
africaine et de la Conférences des ministres africains des
Finances, de la Planification et du Développement
économique de la Commission Economique des Nations Unies pour
l’Afrique (CEA).
La République de Djibouti était représentée
à cette occasion par son ministre de l’Economie et des
Finances, M. Ilyas Mousa Dawaleh, assisté par notre ambassadeur
en Ethiopie, M. Mohamed Idriss Farah.
Cette cinquième réunion
annuelle conjointe de la Conférence des ministres de
l’Economie et des Finances de l’UA et de la CEA avait pour
thème : « Libérer le potentiel de l’Afrique
en tant que pôle de la croissance mondiale ».
Une cinquantaine de ministres des finances ainsi qu’une quinzaine
de gouverneurs de banques centrales ont assisté à la
réunion.
Dans un discours prononcé
à l’ouverture de la rencontre, le Président de la
Commission de l'Union africaine, M. Jean Ping, tout en reconnaissant
que les travaux de la réunion s'ouvraient « sur une
conjoncture internationale particulièrement difficile,
marquée par de nombreuses crises dont une crise
économique mondiale aiguë », s’est
réjoui néanmoins de « la forte capacité de
réaction de nos pays dont les économies ont bien
résisté à la crise, amorçant même une
reprise en 2010 ».
M. Ping s’est
félicité à cette occasion que « sur les
quinze économies ayant la croissance la plus rapide dans le
monde d'aujourd'hui par exemple, dix se trouvent en Afrique ».
« L'Afrique en outre, a-t-il
dit, est en voie de devenir de plus en plus attractive pour les
investissements et une destination sûre pour les capitaux
internationaux ».
« Les investissements directs
étrangers en Afrique ont augmenté, passant de 9 milliards
de dollars en 2000 à 62 milliards de dollars en 2009 et
devraient maintenir cette progression dans le futur proche. Les
investissements de portefeuille ont également été
vigoureux, et ont atteint 22 milliards de dollars en 2010 »,
a-t-il ajouté.
Pour le Président de la
Commission de l'UA, « une nouvelle géographie de la
croissance est donc en train de se dessiner dans le monde et un
consensus de plus en plus large se dégage sur le
décollage économique que l'Afrique est sur le point
d'opérer et sur le fait qu'elle pourrait devenir dans un proche
avenir, la locomotive qui tirera la croissance mondiale ».
M. Ping a expliqué que «
libérer le potentiel économique de l'Afrique
s'avère donc non seulement à notre portée mais
constitue aussi un devoir que nous avons l'obligation de
réaliser afin de générer les ressources
nécessaires au financement du développement du continent
et à l'éradication de la pauvreté ».
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Le sommet de Nairobi |
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Les objectifs majeurs des pays de la
Corne d’Afrique visent une accélération de la
croissance et la réduction de la pauvreté. Cela passe par
un développement des infrastructures. Autant de questions ont
été au centre des débats entre les intervenants du
récent sommet de Nairobi sur les infrastructures.
Conduite par le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Mohamed
Ibrahim Moussa, une délégation nationale s'est rendue du
lundi 12 au mardi 13 mars derniers à Nairobi au Kenya afin de
participer au sommet sur les infrastructures pour la Corne de l'Afrique
organisée par l'I.G.A.D.
La mission djiboutienne comprenait notamment le ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, le
président de l'Autorité des Ports et des Zones Franches,
M Aboubaker Omar Hadi , le secrétaire général du
Ministère des Affaires Etrangères et de la
Coopération Internationale, M Mohamed Ali Hassan, le directeur
en charge des financement extérieurs du Ministère de
l’Economie et des Finances, M Almis Mohamed Abdillahi, et des
hauts cadres issus des rangs respectifs des ports de Djibouti et de
Doraleh, des ministères sectoriels de l'énergie et de
l'eau et des Télécommunication.
La délégation a été accueillie et
accompagnée durant les travaux par l’ambassadrice de
Djibouti à Nairobi, Mme Mariam Goumaneh. Cette mission a permis
aux ministres du gouvernement djiboutien de rencontrer leurs homologues
des pays de la région IGAD ainsi que les Partenaires techniques
et financiers.
Idem, les autres membres de la délégation nationale ont
pu présenter les besoins de Djibouti en infrastructures.
Telle une l’excellent exposé du président de
l’autorité des ports et des zones franches, M. Aboubaker
Omar Hadi, qui portait sur les perspectives de développement en
matière d'infrastructure avec des prévisions sur le moyen
terme qui montrent un financement de 4,4 milliards de FDJ sur trois ans
avec un gap de financement de 15%.
Le défi majeur du développement vise une
accélération de la croissance et la réduction de
la pauvreté et cela passe par un développement des
infrastructures. Un réseau d’infrastructures pour les
usagers est un facteur décisif de l’amélioration de
la communication entre les producteurs et les consommateurs, entre les
exportateurs et les importateurs, et constitue un déterminant
essentiel des échanges sur les marchés internationaux en
permettant la livraison des biens et services en temps et en toute
sécurité et en permettant de renforcer la
compétitivité des entreprises.
Le développement des infrastructures régionales a pour
avantage essentiel de rendre possible la constitution de grands
marchés concurrentiels, se substituant à la situation
actuelle, caractérisée par des marchés petits,
cloisonnés et peu efficaces, la baisse des coûts des
facteurs, la connectivité des économies et la
création des emplois et in fine la réduction des
conflits, le développement économique et la
réduction de la pauvreté.
Pour relever ces défis, l’IGAD, avec le soutien de
l’Union Européenne et de la BAD a organisé du 12 au
13 mars 2012 à Nairobi une conférence des bailleurs des
fonds et des représentants des Etats de la région.
Il s’agissait de créer un cadre idéal pour que la
région puisse présenter ses projets prioritaires en
matière d’infrastructures régionales dans le
domaine du transport, de l’Eau et de l’Energie à la
communauté internationale des bailleurs des fonds.
La délégation djiboutienne a pu, outre les projets
aéroportuaires nationaux, présenter huit projets
régionaux prioritaires dans les secteurs de l'énergie
(parc éolien au Goubet, doublement de la ligne
d'interconnexion), de l'eau (étude de faisabilité du lac
AFAMBO) et des transports (chemin de fer Tadjourah - Mekele et Djibouti
- Addis - Abeba, la route Djibouti - Loyada- Zeila - Berbera, Djibouti
- Galafi -Addis et le corridor Obock Doumeirah etc...).
La conférence a également mis en lumière la
nécessité pour les pays de la région de voir le
développement des infrastructures de manière
complémentaire et non pas conflictuel, voire en
compétition.
Le développement des infrastructures vise une intégration
des économies et seveut complémentaires et non pas comme
sources de conflit ou de divisions.
Bref, l’élévation du degré de
coopération et d'intégration est donc primordiale pour
les pays de la région afin de rattraper leurs retards en
matière de télécommunications,
d’énergie et de commerce régional.
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10/03/2012 -
Investissements chinois : Le ministre des Finances et le PDG du groupe
Huajian signent deux protocoles d’accord
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Le ministre de
l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le
Président directeur général du groupe chinois
Huajian, M. Zhang Huaron, ont signé hier vendredi 9 mars deux
protocoles d’accord relatifs à la mise en œuvre par
ce groupe chinois de plusieurs projets d’investissements à
haute valeur ajoutée dans notre pays.
Le premier
protocole d’accord porte entre-autres sur
l’édification par Huajian d’une zone industrielle
autonome englobant non seulement une usine de fabrication de
chaussures, d’une unité de production de matériels,
d’une compagnie logistique, ainsi que d’une plateforme
commerciale de confection d’articles chinois.
Le second
protocole d’accord s’articule quant à lui autour
d’un programme intégré pluriannuel de formations au
profit du personnel djiboutien dans les usines de Huajian, en Chine.
La
société Huajian qui possède plus de six usines est
spécialisée dans la production de chaussures.
L’entreprise emploie directement près de 25.000
salariés et fait travailler indirectement environ 1 million de
personnes.
Récemment
le groupe Huajian a implanté une usine de production de
chaussures en Ethiopie qui fait travailler plus de 1000 employés.
La
cérémonie de signature des deux accords s’est
déroulée en présence du directeur
général de l’Agence nationale pour la promotion des
investissements (ANPI), M. Mahdi Darar Obsieh
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Paix, Sécurité et Développement
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Les ambitions de l’intégration économique régionale
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Un
séminaire de haut niveau sur la paix, la sécurité
et l’intégration régionale a démarré
hier ses travaux au Kempinski palace. La cérémonie
inaugurale de cette conférence a été
ponctuée de plusieurs interventions qui ont insisté sur
l’assertion que paix et développement sont
étroitement liés. D’où la
nécessité de renforcer les échanges commerciaux et
d’accélérer l’intégration
économique régionale au bénéfice des
populations d’Afrique de l’Est.
Une
conférence sur la paix, la sécurité et
l’intégration régionale s’est ouverte hier au
Djibouti Kempinski Palace.
Et ce, sur
l’initiative conjointe du Ministère de l’Economie et
des Finances, de la Commission Economique des Nations Unies pour
l’Afrique (CEA) et de l’Autorité
Intergouvernementale pour le Développement(IGAD).
Placée
sous le patronage du Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, la
cérémonie inaugurale a réuni plusieurs membres du
gouvernement, dont le ministre de l’Economie et des Finances, M
Ilyas Moussa Dawaleh, la ministre sud-soudanaise du Genre, de
l’Enfance et du Bien-être Familial, le Dr Priscilla Joseph
Kuch, le responsable de la division en charge de la gouvernance et de
l’administration publique de la CEA, M Saïd Adejumobi, le
secrétaire exécutif de l’IGAD, M Mahboub Maalin,
des responsables d’agences locales du système onusien, des
représentants du corps diplomatique accrédité
à Djibouti, des cadres supérieurs de différents
ministères , des universitaires Djiboutiens et leurs homologues
de la région.
Une
assistance aussi hétéroclite reflète assez la
dimension régionale de l’évènement qui a
été ponctué de discours officiels.
Des
interventions qui ont brossé le contexte prévalant
actuellement dans la Corne de l’Afrique. Les contraintes
économiques et du sous développement qui constituent
autant de freins de l’intégration régionale tant
souhaitée.
De
manière concrète, les orateurs ont pointé du doigt
l’absence d’infrastructures transfrontières
interconnectées. Avec comme corollaire les coûts
exorbitants du transport et des services qui entrainent un manque de
compétitivité, et donc une stagnation des échanges
commerciaux entre les pays de la région.
Qu’ils
soient côtiers ou enclavés. Une évidence aussi
criarde soulève la pertinence d’une nouvelle approche
centrée sur le renforcement infrastructures routières,
ferroviaires et autres et ce dans l’optique
d’accélérer l’intégration
économique régionale.
Une telle
orientation semble susciter un consensus parmi les décideurs
politiques et onusiens. Se sont ainsi succédés à
la tribune M Saïd Adejumobi de la CEA, le secrétaire
exécutif Mahboub Maalin de l’IGAD, la ministre
sud-soudanaise Priscilla Joseph Kuch, le ministre djiboutien de
l’Economie et des Finances Ilyas Moussa Dawaleh puis le Premier
ministre Dileita Mohamed Dileita.
Tous ont
eu les même approches ; l’une intégration
économique repose autant sur une volonté politique des
dirigeants de la sous région que d’investissements
conséquents pour développer les infrastructures ou
répondre aux impératifs du Comesa. La Commission
Economique pour l’Afrique s’est engagée pour
soutenir le développement des infrastructures
transfrontalières.
Sans
oublier l’harmonisation des cadres réglementaires
nationaux qui devrait accélérer l’inter
connectivité des réseaux routiers et ferroviaires, des
voies de navigation intérieures, des ports et des
aéroports de Djibouti et de ses voisins immédiats, et au
delà les autres pays membres du Marché Commun
d’Afrique Orientale et Australe (COMESA).
Des
projets à court et long terme qui demandent beaucoup de
volonté et surtout des moyens financiers pour se
concrétiser.
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Fonds International pour le Développement Agricole
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Le plaidoyer de M. Amareh Ali Saïd à Rome
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Le
ministre délégué au Budget a fait une intervention
aux termes évocateurs sur la politique nationale de
développement rural lors de la 35ème session du Conseil
des gouverneurs du FIDA. Ce faisant, M Amareh Ali Saïd a mis en
exergue divers motifs qui plaident en faveur de l’ouverture
d’un bureau du FIDA à Djibouti.
Dans un contexte
mondial où l’on enregistre une flambée des prix des
denrées alimentaires, la République de Djibouti est
frappée de plein fouet car notre le pays doit importer la
quasi-totalité des denrées alimentaires pour subvenir aux
besoins alimentaires de la population.
En
matière de développement rural, la politique et la
stratégie nationale s’articulent autour de trois axes
principaux qui sont d’assurer la sécurité
alimentaire, d’appuyer les petits agriculteurs, éleveurs,
pêcheurs, de soutenir et promouvoir les activités
génératrices de revenus, de croissance économique
et de création d’emplois.
Afin
d’atteindre ces objectifs, le gouvernement djiboutien avec
l’appui de ses partenaires au développement et en
particulier le FIDA, s’est engagé dans la mise en
œuvre de programmes pour promouvoir le secteur primaire.
Parmi ceux-ci,
je voudrais mettre en exergue les projets en cours tels le projet de
développement de la micro-finance et de la micro-entreprise
financé par le FIDA; d’un montant de 3 millions de dollars
US,
le projet de mobilisation des eaux de surface et la gestion durable des
terres, financés par le FIDA et les partenaires au
développement à hauteur de 12, 5 millions de dollars US,
le projet de mobilisation des eaux de surface à usage agricole,
financé par la Banque africaine de développement
d’un montant d’environ 2 millions d’euros, le projet
d’appui aux petits agriculteurs et éleveurs,
financé par la FAO à hauteur d’un million de
dollars US.
Dans le cadre
des projets formulés dont le démarrage est prévu
cette année, je citerai en particulier le développement
communautaire et la mobilisation des eaux ; financé par la
Banque Mondiale, qui s’élève à 5,8 millions
de dollars US, l’appui dans la lutte contre la sécheresse,
financé par la Banque Mondiale pour un montant de 3 millions de
dollars US,
la
résilience contre la sécheresse dans la Corne de
l’Afrique, financé par la Banque africaine de
développent à hauteur de 15,7 millions de dollars US, la
mise en valeur des zone arides pastorales, d’un coût total
de 18 millions de dollars US qui est financé par la Banque
Islamique de Développement avec l’appui d’Earth
Institute of Columbia et du Millénium Développement
Center ,
le
développement de l’élevage pastoral
transfrontalier, financé par le FIDA, pour un montant de 3
millions de dollars US, et le développement de la pêche,
financé sur les deux prochains cycles du FIDA (2013-2015,
2016-2018) pour un montant de 6 à 8 millions USD, qui devrait
démarrer l’an prochain.
Afin de
permettre à la population nationale et aux dizaines de milliers
de réfugiés d’accéder aux denrées
alimentaires de base, le gouvernement de la République de
Djibouti a pris les dispositions nécessaires en stabilisant les
prix de ces produits alimentaires de premières
nécessités grâce à des subventions
prélevées sur le budget national.
Au niveau
régional, depuis l’indépendance en 1977, notre pays
accueille des dizaines de milliers de réfugiés de la
Somalie, de l’Erythrée, de l’Ethiopie et du
Yémen, alors que la population totale est de 800 000 habitants.
Ceci contribue
à l’aggravation de la pauvreté et de la
pauvreté extrême surtout en milieu rural. Par ailleurs,
pour assurer la sécurité alimentaire au niveau
régional, la République de Djibouti abrite, depuis peu,
la plate-forme régionale du Programme Alimentaire Mondial.
Les
infrastructures en place permettent de stocker d’importantes
quantités de denrées alimentaires nécessaires pour
face à la famine et la malnutrition chronique suite aux
sécheresses récurrentes au niveau de toute la
région de l’Afrique de l’Est. Et ce, en utilisant
les infrastructures portuaires modernes du Port de Djibouti et
l’axe routier principal reliant Djibouti à Addis-Abeba.
Au niveau
International ; comme vous le savez, au cours de ces dernières
années les actes pirateries se sont multipliées dans la
région de l’Océan Indien et plus
particulièrement dans la Corne de l’Afrique, voie maritime
essentielle pour l’acheminement du pétrole et autres
marchandises destinés au commerce international.
Et ce
malgré la présence d’importantes forces marines
internationales qui effectuent des patrouilles pour dissuader les
pirates dans cette région.
Cela a
entrainé inévitablement l’explosion des prix des
tarifs des assurances notamment pour la marine marchande et par voie de
conséquence la hausse des prix des marchandises destinées
à la consommation.
Là
encore, ce sont les populations les plus vulnérables qui sont
les plus affectées par ce fléau qui aggrave les
conséquences des conflits et des catastrophes naturelles dans la
sous-région.
Sous
l’impulsion du Président de la République, M
Ismaïl Omar Guelleh et afin de juguler le fléau de la
piraterie à l’échelle régionale et
internationale, la République de Djibouti joue un rôle
prépondérant en offrant toutes les facilités
portuaires et aéroportuaires aux forces armées
internationales luttant contre la piraterie et le terrorisme.
C’est
ainsi que notre pays abrite depuis peu le Centre régional de
lutte contre la piraterie et le terrorisme en mer. Nous constatons que
la République de Djibouti est en mesure de remplir les
critères pour une présence du FIDA dans le pays en
prenant en compte plusieurs éléments.
D’abord,
notre pays se situe dans un contexte de pauvreté, et
d’extrême pauvreté en particulier en milieu rural ;
du fait notamment de la flambée des prix, tel que
mentionné plus haut.
Ensuite, La
République de Djibouti évolue dans un environnement
suffisamment favorable au niveau du gouvernement et des autres
partenaires du développement avec le besoin avéré
de renforcer l’environnement politique et institutionnel en
faveur des groupes cibles ;
Tertio, nous
enregistrons une nette augmentation du portefeuille de la
République de Djibouti au niveau du FIDA et des autres
partenaires au développement rural,
L’ouverture
d’un Bureau du FIDA à Djibouti, qui abrite le siège
de l’IGAD, permettra sans conteste une réduction des
charges financières supportées par le FIDA et le
gouvernement dans le cadre des projets exécutés dans le
pays du fait de la diminution du nombre de missions d’experts
à partir du siège du FIDA,
une meilleure
contribution à la négociation avec le gouvernement et les
partenaires au développement, un renforcement de
capacités et un suivi rapproché des projets lors de
l’identification, de la formulation, de l’exécution
et de l’évaluation et donc une amélioration des
résultats dans tout le cycle des programmes de
développement rural dans le pays.
C’est
pourquoi nous avons engagé depuis la 34ème Session du
Conseil des Gouverneurs des discussions avec le FIDA.
Nous travaillons
en étroite collaboration avec la Présidence du FIDA afin
d’avoir une présence du FIDA à Djibouti au cours de
cette année 2012 en respectant tous les critères du FIDA
nécessaires pour l’ouverture de ce bureau.
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35ème session du Conseil des Gouverneurs du FIDA
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Des priorités convergentes
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Avec
à sa tête le ministre délégué au
Budget, M. Amareh Ali Saïd, une mission djiboutienne a
participé aux travaux de la 35ème session du Conseil des
Gouverneurs du Fonds International pour le Développement
Agricole (FIDA) qui s’est déroulée du 22 au 23
février 2012 à Rome en Italie. Les
délégations participantes ont débattu des voies et
moyens susceptibles de promouvoir l’adaptation de
l’agriculture paysanne au changement du climat. Et ce, faut-il
souligner, par le biais d’une mobilisation de financements sous
forme d’investissements durables au profit des communautés
rurales pauvres.
Conduite par le
ministre délégué au Budget, M Amareh Ali
Saïd, une mission djiboutienne a pris part aux travaux de la
35ème session du Conseil des Gouverneurs du Fonds International
pour le Développement Agricole (FIDA) qui s’est tenue du
22 au 23 février 2012 à Rome, en Italie.
La
délégation comprenait le secrétaire
général du ministère de l’Agriculture,
Idriss Abdou Ali et le conseiller technique du MAEP, Djama Mahamoud
Doualeh.
Cette session
s’inscrit dans le droit fil de la prochaine conférence
Rio+20 avec comme ordre du jour les incidences du changement climatique
sur l’agriculture en général.
Ainsi, les
délégations participantes ont débattu des voies et
moyens susceptibles de promouvoir l’adaptation de
l’agriculture paysanne au changement du climat.
Et ce, faut-il
souligner, par le biais d’une mobilisation de financements sous
forme d’investissements durables au profit des communautés
rurales pauvres.
En marge de
l’évènement, le ministre
délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, a eu un
entretien avec le président du FIDA, M. Kanayo Nwanze, dans la
journée du 23 février 2012 à Rome.
L’entrevue
a porté sur les domaines de coopération entre le FIDA et
la République de Djibouti. Parmi les points abordés
figurait notamment la demande d’ouverture d’un bureau du
FIDA à Djibouti pour l’identification,
l’élaboration, le suivi de l’exécution,
l’évaluation des projets de développement rural
afin d’améliorer les performances et résultats des
projets réalisés dans notre pays.
Ainsi, M Amareh
Ali Saïd a mis en exergue devant son interlocuteur divers motifs
qui répondent aux critères du FIDA dans le projet
d’ouverture d’un bureau à Djibouti.
Il a notamment
soulevé les conséquences de la sécheresse
aggravant la pauvreté en milieu rural, la bonne gouvernance,
l’augmentation du portefeuille de projets de développement
rural exécutés par le FIDA ou des partenaires au
développement rural en République de Djibouti, le
rôle croissant du pays dans la lutte contre la piraterie
maritime, l’explosion des tarifs d’assurances de la marine
marchande et par voie de conséquence la flambée des prix
notamment des denrées de base, les facilités
accordées au Programme Alimentaire Mondial pour servir de
plate-forme régionale de stockage et distributions de
denrées alimentaires destinées aux populations
affectées par les catastrophes dans la Corne de l’Afrique.
Suite à
la demande du ministre délégué au Budget, M Kanayo
Nwanze propose l’ouverture d’un bureau du FIDA à
Djibouti à d’autres bailleurs de fonds et partenaires du
développement rural tels que la Banque Africaine de
Développement (BAD) ; la Banque Islamique pour le
Développement (BID).
D’ailleurs,
M. Amareh Ali Saïd lui a précisé que le gouvernement
djiboutien adressera une requête en ce sens à ces
Bailleurs de Fonds.
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Des investisseurs japonais reçus par M. Ilyas Moussa
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Notre
ambassadeur au Japon, Ahmed Araïta Ali, a introduit hier
auprès du ministre de l’Economie et des Finances deux
délégations d’investisseurs japonais venus dans
notre pays dans le cadre de deux projets. La première
délégation, celle du groupe hospitalier Tokushukai,
réalisera bientôt dans notre pays un grand centre
hospitalier. Quant à la délégation de la
société Nilois Power Link, elle entend installer à
Djibouti une usine de recyclage de rejets d’huile moteur.
Le ministre de
l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, a
successivement reçu hier en fin de matinée deux
délégations d’investisseurs japonais au salon de
son cabinet ministériel.
Le ministre a tout
d’abord rencontré des représentants du groupe
hospitalier privé Tokushukai, partie prenante de la construction
d’un nouveau centre hospitalier au pays.
L’entrevue
s’est déroulée en présence de
l’ambassadeur de Djibouti au Japon, M. Ahmed Araita. Elle a
essentiellement porté sur le bien-fondé et la
portée de ce projet.
Elle s’inscrit
dans le prolongement du séjour djiboutien du PDG de ce groupe
privé médical de renommée internationale, M
Tokuda, que le président de la République, M Ismaïl
Omar Guelleh, avait décoré de la plus haute distinction
honorifique du pays pour son soutien fort louable au renforcement de
capacités sanitaires des pays en développement.
Outre ce rappel, le
chef de la délégation, issue des rangs de cette
société japonaise, a déclaré que la mise en
œuvre du projet de centre hospitalier s’inscrivait dans le
cadre des liens d’amitié et de coopération
djibouto-nippones.
M Nasso, tel est son
nom, s’est dit réjoui de l’entretien avec le
ministre de l’Economie et des Finances qui marque selon lui une
convergence de vues autour du caractère vital du nouveau centre
hospitalier dont la mise en service va élargir la couverture
sanitaire en République de Djibouti.
Notons au passage que
le groupe Tokushukai est le troisième plus grand groupe
hospitalier dans le monde derrière Columbia et Teneth.
Avec ses 60 grands
hôpitaux, 67 cliniques, 21 centres de santé, 20 centres
pour personnes âgées qui emploient près de 16.000
salariés.
Dans la même
matinée d’hier, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a
également reçu deux hauts responsables de la
société japonaise Nilois Power Link,
spécialisée dans le recyclage d’huiles de moteurs.
Il s’agit en
l’occurrence de Messieurs Sato et Yamanchi qui ont
discuté, en présence de l’ambassadeur Ahmed Araita,
avec le décideur politique djiboutien des nouvelles technologies
de recyclage des rejets des produits pétroliers en
présence.
La partie japonaise a
fait part de son projet d’installation d’une usine de
recyclage des produits ou des rejets d’huile de moteurs en
République de Djibouti.
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le 20 /02/2012: Des administrateurs de la BAD à Djibouti |
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Treize
administrateurs de la Banque africaine de Développement dont le
doyen, le Dr Gamal Allam, arrivés à Djibouti samedi
dernier pour une visite de travail de quatre jours, ont
été reçus en audience hier par le président
Ismaïl Omar Guelleh. L’entretien entre le chef de
l’Etat et la délégation de la BAD qui s’est
déroulé en présence de plusieurs membres du
Gouvernement a porté sur les priorités économiques
du pays pour les années à venir.
Ce fut une
journée chargée pour la délégation de la
BAD. Cette délégation de la Banque africaine de
Développement, composée de 13 membres et conduite par le
doyen des administrateurs de la BAD, le Dr Gamal Allam, a en effet
successivement rencontré dans la journée d’hier le
ministre des Finances et de l’Economie, le Premier ministre et
enfin, le président Ismaïl Omar Guelleh.
Chaleureusement
reçus par le président de la République, les
administrateurs de la BAD ont eu des discussions approfondies avec lui
sur les perspectives d’avenir de l’économie
nationale.
Le président de
la République et ses interlocuteurs ont en effet longuement
évoqué desthématiques relatives au
développement national. Il a surtout été question
des priorités économiques de Djibouti pour les
années à venir. Notons que le doyen des Administrateurs
de la BAD, le docteur Gamal Allam représente son pays,
l’Egypte, et la République de Djibouti à la BAD.
Les discussions entre
le chef de l’Etat et ses hôtes se sont
déroulées dans une atmosphère conviviale.
Des échanges interactifs à la Primature.
Une même atmosphère bon enfant régnait en milieu de
matinée d’hier au salon d’honneur de la Primature
où le Premier ministre, M Dileita Mohamed Dileita, a reçu
la délégation d’administrateurs de la BAD.
M.Dileita s’est dit heureux d’accueillir un nombre aussi
élevé de responsables de l’institution
financière africaine.
Ceci témoigne
à ses yeux de l’intérêt que notre pays
suscite sur le plan international, mais aussi sur le plan africain
L’entrevue a également été une occasion pour
le doyen des administrateurs de la BAD, le Dr Gamal Allam, de prononcer
un discours en anglais sur l’objet de leur visite de travail au
pays.
L’intervention
fut suivie d’échanges interactifs autour de la
stabilité politique et de la gouvernance économique, de
la lutte contre la pauvreté et de la sécurité
alimentaire, du contexte régional et de la riposte
internationale contre la piraterie maritime.
Ainsi, le Premier
ministre a mis en exergue l’attachement du gouvernement et du
peuple djiboutiens au maintien de la stabilité politique du
pays. Il a réaffirmé l’existence d’une
volonté politique au sommet de l’Etat qui vise à
concilier les impératifs sécuritaires et la promotion des
libertés.
Sur la gouvernance
économique, M Dileita Mohamed Dileita a
énuméré les réalisations que le
gouvernement a entreprises dans le respect de ses engagements. A propos
de la lutte contre la pauvreté, il a confirmé que la
création des richesses demeurait la première
priorité nationale pour « mieux aider nos jeunes à
sortir de la spirale du chômage ».
Et ce, a-t-il dit,
grâce au renforcement de l’environnement favorable que le
gouvernement a déjà mis en place. Evoquant la
sécurité alimentaire, le Premier ministre est revenu sur
les acquisitions de terres arables au Soudan, en Ethiopie et au Malawi.
Cette politique a donné ses résultats avec les
premières récoltes de sorgho cultivé au Soudan et
que les autorités nationales ont récemment
réceptionnées.
M. Dileita Mohamed
Dileita a par ailleurs mentionné le rôle que Djibouti joue
dans la riposte internationale contre la piraterie maritime.
Un peu plus tôt
dans la matinée d’hier, la délégation
d’administrateurs a eu une réunion de travail avec le
ministre de l’Economie et des Finances, le ministre
délégué au Budget et celui
délégué au Commerce dans la salle de
conférence de la Primature.
La séance a
été ponctuée par une projection donnant une
idée de ce que pourrait être Djibouti à
l’horizon 2035.
Les deux parties ont
également abordé les liens de coopération entre
Djibouti et la BAD, l’état d’avancement des projets
en cours d’exécution sur financement de la BAD. La mission
de la délégation de la BAD devrait s’achever
mercredi
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19/02/2012 - Le Chef de l’Etat accorde une audience à des administrateurs de la BAD
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Le Président de la République, M. Ismaïl Omar
Guelleh a reçu, ce dimanche, une délégation
d’administrateurs de la Banque Africaine de Développement
(BAD), en visite de travail à Djibouti.
Le Chef de l’Etat et ces derniers ont ainsi discuté de la
nécessité de renforcer davantage le partenariat existant
entre notre pays et la BAD.
Le Ministre de l’Economie et des finances, M. Ilyas Moussa
Dawaleh qui a pris part à l’entrevue, a
déclaré à la presse que « nous avons
évoqué avec les administrateurs de la BAD, les
principales actions prioritaires pour Djibouti pour les années
à venir notamment en ce qui concerne la création de
richesse ».
« Nous leurs avons aussi fait part notre souhait de trouver des
investissements et des projets à financer par la BAD afin de
lutter contre le chômage de nos jeunes », a-t-il
ajouté.
A noter que le Groupe de la Banque africaine de développement
(BAD) qui a son siège à Tunis, apporte de temps à
autre une aide financière à la République de
Djibouti, notamment dans l’exécution des projets porteurs
de développement
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16/02/2012 - Le Premier ministre préside la
cérémonie de lancement officiel des activités de
l’office djiboutien de la propriété industrielle et
commerciale
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Le Premier
ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, a présidé
aujourd’hui au Djibouti Palace Kempinski une
cérémonie de passation du registre de commerce et des
marques ainsi que le lancement officiel des activités de
l’office djiboutien de la propriété industrielle et
commerciale (ODPIC).
Ont pris part à cette cérémonie les membres du
gouvernement, la présidente par intérim de la Chambre de
Commerce de Djibouti, Mme Magda Remon Coubeche, la directrice de
l’office djiboutien de la propriété industrielle et
commerciale, Mme Ouloufa Ismail, des représentants du corps
diplomatique, des organisations internationales et du secteur
privé.
Dans un discours prononcé lors de la cérémonie, le
Premier ministre a indiqué que la création de cet outil,
mis au service du commerce, a été décidée
par le gouvernement pour pouvoir favoriser le climat des affaires
à Djibouti.
En effet, a-t-il dit, le rôle de Djibouti comme pôle
régionale de communication et de
télécommunications, l’existence de zones franches,
les dispositions de son code d’investissement, sa position
géographique et son appartenance à la fois au COMESA,
à l’IGAD, à la Ligue Arabe et aux pays ACP,
constituent des atouts importants pour le développement des
investissements et du commerce international.
Selon lui, cet office assurera en outre la coordination
nécessaire entre tous les acteurs concernés par la
création d’activités et le développement du
commerce.
M. Dileita Mohamed Dileita a souligné par ailleurs que
l’objectif de cet office, premier en son genre à Djibouti,
est de protéger la propriété industrielle et
commerciale.
La principale mission qui est lui assignée est, selon le Premier
ministre, d’accroître l’attractivité de notre
pays et d’améliorer ainsi l’environnement des
affaires à Djibouti.
Pour sa part, la présidente par intérim de la Chambre de
Commerce de Djibouti, Mme Magda Remon Coubèche, a rappelé
que la république de Djibouti a tenu à se doter
d’un atout supplémentaire pour continuer à attirer
les investissements, notamment étrangers.
« L’ODPIC est appelé à sécuriser
davantage la place commerciale et économique de Djibouti, dans
la droite ligne des attentes de l’organisation mondiale du
commerce, des institutions financières internationales et bien
évidemment dans l’intérêt des investisseurs,
quels que soient leurs pays d’origine, ce qui nous placera
indubitablement au diapason des pays modernes », a-t-elle dit.
De son côté, le ministre délégué
auprès du ministre de l’Economie et des Finances,
chargé du Commerce, des PME, de l’Artisanat, du Tourisme
et de la Formalisation, M. Abdi Elmi Achkir, a fait savoir que cette
journée, qui est consacrée au transfert du registre de
commerce et des marques ainsi qu’au lancement officiel des
activités de l’office, marque un nouveau point de
départ pour l’investissement privé dans notre pays.
Comme vous le savez, a-t-il déclaré, l’ODPIC
s’inscrit désormais parmi les priorités
fixées par la politique du chef de l’Etat, M. Ismail Omar
Guelleh, et vient appuyer le cadre institutionnel étatique pour
la promotion du secteur privé et la facilitation des
démarches administratives pour nos opérateurs
économiques d’une part, et l’attractivité des
investissements directs étrangers (IDE) d’autre part.
« Le président de la république, conscient des
avantages de la propreté industrielle et commerciale, a voulu
que la république de Djibouti adhère le 13 mai 2012
à l’organisation mondiale de la propriété
intellectuelle (OMPI) qui a pour vocation la promotion du
système de la propriété intellectuelle dans le
monde et qui regroupe actuellement 185 pays membres », a-t-il
affirmé.
Il a ajouté que l’ODPIC œuvrera sans
ménagement pour faire de la propriété industrielle
et commerciale, un instrument au service du secteur privé, et
s’engage à en faire un vecteur de développement
socio-économique pour notre pays.
Le ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires,
chargée des Droits de l’Homme, M. Ali Farah Assoweh, a
quant à lui souligné que cette journée vise un
double objectif dans la mesure où elle permettra au nouvel
office djiboutien de la propriété industrielle et
commerciale de débuter ses activités tout en
renforçant davantage les institutions publiques ou parapubliques
agissant dans l’amélioration du climat des affaires dans
notre pays.
Toujours selon le ministre, l’ODPIC saura poursuivre le travail
réalisé et œuvrera d’arrache-pied afin de le
perfectionner pour le mettre en conformité aux normes
internationales et à l’ère de la nouvelle
technologie de l’information et de la communication (NTIC).
M. Ali Farah Assoweh a indiqué dans la foulée que cette
cérémonie de passation ne marque point le
désengagement du ministère de la Justice par rapport
à la question de la propriété industrielle et
commerciale, mais qu’elle donne au contraire le coup
d’envoi à un partenariat avec le département du
commerce à travers la mise sur pied de l'ODPIC.
Rappelons enfin que l’ODPIC, établissement public à
caractère industriel et commerciale, est rattaché au
ministère délégué auprès du ministre
de l’Economie et des Finances, chargé du Commerce, des
PME, de l’Artisanat, du Tourisme et de la Formalisation.
L’ODPIC se veut également un instrument permettant de
protéger la propriété industrielle et commerciale,
une des deux branches de la propriété intellectuelle avec
celle en charge de la protection du droit d’auteur et droits
voisins.
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15/02/2012 - Efficacité de l’aide au développement
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Un
petit-déjeuner de travail sur l’efficacité de
l’aide au développement s’est déroulé
hier au Kempinski Palace Hôtel. Cette rencontre a
été prise à l’initiative conjointe du chef
de la diplomatie djiboutienne, Mahmoud Ali Youssouf, et de son
collègue de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa
Dawaleh.
La rencontre a
également regroupé le ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, le
ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir,
le ministre délégué à la Coopération
Internationale, M. Ahmed Ali Silay, de hauts fonctionnaires de
différents ministères sectoriels, des responsables
onusiens et des représentants du corps diplomatique
accrédités au pays.
Elle a
été ponctuée de discours ; de la
présentation du nouveau cadre de partenariat au service
d’une plus grande efficience de l’aide au
développement.
…Un climat de
confiance. Lors de son intervention, le chef de la diplomatie
djiboutienne a fait part du souci permanent du gouvernement afin
d’assurer une très bonne coordination de l’aide
publique au développement avec tous les partenaires
bilatéraux et multilatéraux.
Mieux, un
mécanisme supplémentaire de suivi au niveau des deux
ministères clefs, ceux de l’Economie et des Finances,
vient d’être mis en place. Il matérialise une
volonté politique tournée vers le développement
durable du pays.
Le ministre des
Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a
par ailleurs, mis en exergue la nécessité
d’instaurer un climat de confiance entre tous les acteurs
concernés sur la base d’une approche fondée sur la
fiabilité des chiffres et la transparence des méthodes.
Cela suppose une
obligation de moyens et de résultats pour toutes les parties. Un
esprit d’ouverture doit aussi prédominer dans la mise en
œuvre des stratégies en faveur d’une plus grande
efficacité de l’aide publique au développement.
Le Chef de la
diplomatie djiboutienne et le ministre des Finances ont
également plaidé pour une synergie d’actions avec
l’ensemble des partenaires bilatéraux et
multilatéraux.
…Une nouvelle
dynamique. Le ministre des Finances a aussi salué les
résultats de l’ L’Initiative Nationale pour le
Développement Social (INDS) et ses orientations
stratégiques.
L’INDS verra son
action prolongée et renforcée jusqu’en 2016. Le
ministre a souhaité à cette occasion
l’émergence à Djibouti d’une
société plus solidaire et équitable.
Le ministre a enfin
évoqué la nécessité de mieux coordonner
l’aide publique au développement afin de la mettre en
adéquation avec les ressources nationales et viser à
réaliser les priorités
Les objectifs du
gouvernement se veulent être conformes avec l’esprit de la
Déclaration de Paris dont les principes directeurs sont
l’appropriation, l’alignement, l’harmonisation, la
gouvernance axée sur les résultats et la
responsabilité mutuelle.
Des conditions
incontournables d’une vision futuriste dont la satisfaction sert
une coordination plus efficiente de l’aide publique au
développement.
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15/02/2012 - Le gouvernement
djiboutien invite ses partenaires au développement à se
mobiliser davantage dans la lutte contre la pauvreté
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Discours |
Le Ministre de
l’Economie et des Finances, chargé de l’industrie et
de la planification M. Ilyas Moussa Dawaleh, a offert aujourd’hui
un petit déjeuner de travail au Kempinski à
l’ensemble des partenaires techniques et financiers (PTF) de
Djibouti et aux représentants de la société civile
et du secteur privé.
L’objectif visé à travers cette réunion est
d’instaurer un cadre de dialogue entre le gouvernement djiboutien
et les acteurs non étatiques pour apporter des
améliorations sur des sujets d’importances capitales.
Comme la mise en œuvre de l’INDS, le renforcement de la
gouvernance et de l’appropriation des politiques publiques, et la
consolidation de la coopération au développement par la
mobilisation des ressources extérieures.
Dans son discours d’ouverture le ministre de
l’économie et des finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a
indiqué que « la mise en place d’un cadre global
intégré de planification stratégique avec une
vision claire sur 25 ans, des lois d’orientation
décennales ainsi que des plans quinquennaux sur cinq ans ».
Il a ajouté que « la vision de développement
à long terme que prépare le gouvernement et dont les
grandes lignes présentées succinctement, tracera le cadre
d’une planification stratégique liée à la
budgétisation et à l’aide ».
« La coordination et l’efficacité de l’aide
participent au renforcement de la mise en œuvre de l’INDS
en effet, une coordination et une efficacité de l’aide
permettent de mettre en adéquation les ressources
extérieures et nationales avec les priorités nationales
», a dit encore le ministre des finances.
Toujours selon lui, « le plan d’actions qui
concrétisera ce cadre de dialogue va comporter trois volets : un
dispositif institutionnel, un système informatisé de
gestion de l’aide, un secrétariat national et les
mécanismes de coordination de l’aide, le renforcement des
capacités ».
Enfin à travers la tenue de cette réunion qui avait pour
thème "le coordination de l’aide et le partenariat" le
gouvernement djiboutien espère donner aussi une nouvelle
dynamique à l’INDS.
Qui, d’après un récent bilan de cette initiative a
confirmé la pertinence des orientations stratégiques de
l’INDS tout en recommandant l’adoption d’une nouvelle
approche opérationnelle pour renforcer l’efficacité
de sa mise en œuvre
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06/02/2012: Communiqué de presse FMI
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La décision
du Conseil permet le décaissement immédiat de DTS
6.246.000 (environ $ 9,7 millions aux États-Unis), ce qui porte
le total des décaissements au titre du programme de 16,014
millions de DTS (Etats-Unis 24,75 millions de dollars).
Le Conseil a
également approuvé la demande des autorités pour
deux dérogations de non-respect des fin juin 2011 des
critères de performance sur le solde budgétaire et sur le
crédit du système bancaire net à
l'État. En outre, le Conseil a accordé des
dérogations de non-respect des critères de performance en
continu sur la non-accumulation d'arriérés
extérieurs et de l'accumulation de nouveaux
arriérés intérieurs (liée à des
retards dans le paiement des salaires et pensions), qui n'ont pas
été observées au second semestre comme à la
suite de la situation de trésorerie tendue. Ces
dérogations ont été accordées sur les
motifs des écarts temporaires ou mineures par rapport aux
objectifs du programme ou les mesures correctives prises par les
autorités. Le Conseil a également accordé une
dérogation pour le non-respect de l'paiements extérieurs
critère de performance à la suite des
arriérés révision mineure de données
après l'achèvement de la quatrième revue de
l'accord FEC.
L'arrangement ECF
pour Djibouti a été approuvé en Septembre 17,
2008 pour un montant de DTS 12,72 millions (environ $ 19,660,000
aux États-Unis, soit 80% du quota du pays dans le
Fonds). Le 7 Janvier 2011, l'arrangement ECF a été
prolongé de 9 mois, grâce à Juin 16, 2012.
Après
discussion, le Conseil exécutif, Mme Nemat Shafik, Directeur
général adjoint et Président par intérim, a
déclaré:
"Djibouti a
été durement touchée par la flambée des
prix des matières premières et de la Corne de l'Afrique
la sécheresse, qui ont affecté en particulier les
ménages les plus pauvres. Ces chocs ont parcouru les
importations, en particulier sur les denrées alimentaires et du
carburant, augmentant ainsi le compte courant et les besoins de
financement externes, et ont mis la pression sur l'espace
budgétaire par le biais des recettes fiscales plus faibles et
des subventions plus élevés du carburant.L'augmentation
de l'accès de 60 pour cent de la quote-titre de la FEC aidera
Djibouti répondre aux besoins de financement
supplémentaires découlant des deux chocs exogènes.
"A l'avenir, un
engagement fort pour le programme appuyé par la FEC est
nécessaire pour maintenir la stabilité
macroéconomique et réduire la pauvreté. La
politique budgétaire devrait se concentrer sur l'augmentation
des revenus et la maîtrise des dépenses, tout en
protégeant les dépenses sociales prioritaires et les
investissements en capital. De nouveaux progrès sur la
gestion des finances publiques permettra de renforcer le processus
budgétaire. Poursuivre des politiques prudentes de la
dette, y compris en évitant les emprunts non concessionnels
rester critique pour le maintien de la viabilité de la dette.
"Renforcement de la
supervision bancaire et la réglementation permettra de faire
face aux défis posés par le développement rapide
du secteur financier. Les réformes structurelles devraient
viser à améliorer la compétitivité et
favoriser le développement du secteur privé. La
réforme de la société d'énergie appartenant
à l'État fera baisser les coûts de l'énergie
et de réduire les transferts gouvernementaux. "
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03/02/2012 :Signature d'un Memorandum d'Entente tripartite entre Djibouti, l'Ethiopie et le Sud Soudan
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02/02/2012 : Djibouti/Chine Discussions sur l’établissement d’un accord de partenariat stratégique
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Dans
l’après midi de lundi dernier, le Ministre de l'Economie
et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le PDG de
l’Exim Bank of China, M Li Ruogu, ont conjointement
présidé une réunion de travail dans la salle
de conférence de la Primature. La séance a
essentiellement porté sur les atouts et les
opportunités d’investissements de la République
de Djibouti dans les différents secteurs
d’activités de la chaine des transports ainsi que sur
les potentialités à forte valeur ajoutée
qui existent aussi dans la promotion des énergies
renouvelables.
Deux délégations chinoises sont arrivées à
Djibouti-ville. La première conduite par le Directeur
général de l’Exim Bank, M. Li Ruogu
comprend également les représentants de seize
grandes entreprises chinoises.
Quant à la seconde, elle était composée des
dirigeants du Fonds Sino-Africain de Développement avec
à sa tête Chi Jianxin. Les représentants des
institutions et sociétés chinoises sont venus
en provenance d’Addis-Abeba.
Les visiteurs de marque ont été accueillis à leur
arrivée par le Ministre de l’Economie et des
Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le Ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, et le
Ministre délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi
Achkir.
Tous ont tenu à accueillir leurs hôtes sur le tarmac de
l’aéroport international de Djibouti ville. Dans
l’après-midi de la journée d’hier,
leMinistre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas
Moussa Dawaleh, et le PDG de Exim Bank of China, Chi Jianxin, ont
conjointement présidé une réunion de travail
dans la salle de conférence de la Primature.
Les
membres du gouvernement et les hauts fonctionnaires
djiboutiens avaient en face d’eux les hommes d’affaire
chinois occupant des hauts postes de responsabilité au sein
de société chinoise de renom ; de la finance
internationale, des télécommunications, du Chemin de fer,
des ponts et chaussées.
Cette séance de travail a été une occasion propice
pour le ministre djiboutien de l’Economie et des Finances
pour exposer les atouts de la République de Djibouti dans
les différents secteurs d’activités de
la chaîne des transports.
M. Ilyas Moussa Dawaleh a également évoqué les
potentialités et les opportunités
d’investissements à forte valeur dans la promotion
des énergies renouvelables.
En réponse, le PDG de Exim Bank of China a exprimé
l’intérêt particulier que les hommes
d’affaires chinois accordent au développement
d’un partenariat économique avec la République
de Djibouti dans divers domaines stratégiques.
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01/02/2012 : Fonds de Développement Chine-Afrique Une importante délégation chinoise à Djibouti
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Une
forte délégation d’hommes d’affaires chinois
conduite par le président du fonds de développement
Chine-Afrique, M.Chi Jianxin a été reçue hier en
fin de matinée par le président Ismaïl Omar Guelleh.
De nombreux membres du gouvernement ainsi que l’ambassadeur de
Chine, M.Zhang Guoqing ont participé à l’entretien
qui a essentiellement porté sur la coopération
sino-djiboutienne et le développement économique de la
République de Djibouti.
Basées
sur le respect mutuel et la confiance, les relations
d’amitié et de coopération sino-djiboutiennes se
consolident davantage d’année en année.
Et les visites
successives effectuées ces derniers jours dans notre pays par
d’importantes personnalités chinoises illustrent
parfaitement l’excellence de ces liens.
Ainsi,
après le PDG de l’Exim Bank of China, ce fut au tour de M.
Chi Jianxin, président du fonds de Développement Chine
Afrique, d’être reçu hier par le président
Ismaïl Omar Guelleh.
La rencontre a
eu lieu en présence de l’ambassadeur de la
République populaire de Chine, M.Zhang Guoqing, et de plusieurs
ministres djiboutiens dont M.Ilyas Moussa Dawaleh, ministre des
Finances et de l’Economie.
Le ministre
délégué au Commerce, Abdi Elmi Achkir était
également présent lors de cet entretien au cours duquel
le chef de l’Etat et son hôte ont fait le tour de toutes
les questions relatives à la coopération
économique sino-djiboutienne.
A l’issue
de sa rencontre avec le chef de l’Etat, M.Chi Jianxin a
accordé à la presse nationale une brève interview
dans laquelle il a indiqué qu’il avait été
surtout question du renforcement de la coopération
sino-djiboutienne et de la nécessité de la maintenir au
plus haut niveau à travers plusieurs projets
d’investissements.
« Il
s’agit de plus importante délégation d’hommes
d’affaires chinois venue dans notre pays », a pour sa part
fait observer M. Ilyas Mousssa Dawaleh qui a remis à M.Chi
Jianxin un présent offert par le président de la
République.
Avant
l’entrevue avec le Chef de l’Etat, une réunion de
concertations s’est déroulée entre les membres de
la délégation chinoise du Fonds de Développement
Chine-Afrique et une délégation gouvernementale conduite
par le ministre des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh.
Créé
en 2007, le fonds de Développement Chine-Afrique reste le
principal fonds d'investissements en Afrique. Il a été
mis en place un an après le Sommet de coopération
Chine-Afrique à Beijing.
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26/01/2012 - Célébration à Djibouti de la journée mondiale des douanes
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Comme dans le reste du
monde, la journée mondiale de la douane a été
célébrée aujourd’hui à Djibouti.. A
cette occasion, le ministère de l’Economie et des
Finances, par le biais de sa direction chargée des douanes, a
organisé en collaboration avec l’organisation mondiale de
la douane (OMD) une cérémonie commémorative
à l'hôtel Kempinski, en présence du ministre
délégué auprès du ministre de l'Economie et
des Finances, chargé du Budget, M. Amareh Ali Said.
Cette journée,
placée sous le thème "les frontières
séparent, les douanes rapprochent", a également vu la
participation du président des autorités des ports et des
zones franches de Djibouti, du président de la Chambre du
Commerce de Djibouti M. Said Omar Moussa, du secrétaire
général du ministère des Finances, du directeur
des Douanes, M. Abdi Houssein Bibid, des grands commerçants et
chefs d’entreprises de la place, ainsi que de hauts cadres du
ministère des Finances.
Dans un discours
prononcé à cette occasion, le directeur des Douanes, M.
Abdi Houssein Bidid, a fait savoir que l’organisation mondiale
des douanes, à laquelle est affiliée
l’administration de la douane djiboutienne, a retenu cette
année pour thème "les frontières séparent,
les douanes rapprochent"
Ce thème est,
a-t-il dit, important pour les douanes djiboutiennes du fait
qu’il reflète plusieurs réalisations majeures de
son plan d’action, à savoir l’entrée en
vigueur du protocole d’accord sur le transit douanier
djibouto-éthiopien depuis le 28 Novembre 2008.
"Au-delà de
l’Ethiopie, les douanes djiboutiennes sont bien placées
pour faire de notre pays la porte d’entrée des pays
membres du COMESA et de l’IGAD tels que le Burundi, le Rwanda,
l’Ouganda et le Soudan du Sud et même étendre la
promotion de nos ports et de notre corridor jusqu’aux pays des
grands lacs", a-t-il estimé.
Selon lui, dans la
perspective d’être à la hauteur de leurs ambitions,
les douanes djiboutiennes qui utilisaient depuis juillet 2006 le
programme Mirsal de Dubaï pour les opérations de
dédouanement des marchandises ont pu se doter de la version la
plus performante du Sydonia qu’est le Sydoniaworld en
remplacement du système Mirsal.
Le sydoniaWorld est
développé dans environ 96 pays du monde dont 11 parmi les
19 Etats membres que compte le COMESA.
Il a l’avantage
d’être compatible avec tous les standards internationaux.
Les codifications, les câbles, les processus sont alignés
sur ceux de l’Union Européenne ou sont conformes aux
principes de l’OMC», a ajouté le haut responsable de
la douane djiboutienne.
M. Abdi Houssein Bidid
a également rappelé qu’un projet de code des
douanes a été adopté par le conseil des ministres
en sa dixième séance du mardi 21 juin 2011 qui
intègre les standards communautaires du COMESA et les standards
internationaux édictés par l’OMD, l’OMC et la
CNUCED relatifs à la valeur transactionnelle et aux
règles d’origine afin de concilier la facilitation des
échanges et la sécurisation de la chaine logistique, de
renforcer les règles applicables aux professionnels de
dédouanement et d’adapter le contentieux douanier par la
révision et la restructuration de différentes classes des
contreventions et des délits douaniers.
"Ce projet de code des
douanes vise également à combler les lacunes en
matière de procédures douanières du code
général des impôts, en mettant en place des
exonérations des droits et taxes des entrants afin de
créer les conditions nécessaires pour un
développement d’un pôle industriel sur le territoire
national".
De son
côté, le ministre délégué au Budget,
M. Amareh Ali Said, a indiqué que dans ce monde devenu un
village planétaire, l’interdépendance des
économies évoluant en vase communicante est devenue une
réalité sous nos yeux.
"Les pays, quel que
soit leur niveau de développement, sont appelés à
échanger des produits, autrement dit à commercer.
C’est dans ce cadre que j’accorde la priorité
absolue à toutes les actions menées, par
l’administration douanière djiboutienne, en faveur de la
facilitation du commerce", a-t-il déclaré en substance.
Et d’ajouter :
"une refonte globale des textes législatifs et
réglementaires en matière des douanes a donné lieu
à l’adoption par le parlement d’une loi portant sur
la première édition du code des douanes suite au projet
proposé par le gouvernement. Ce code a été
élaboré sur la base d’une expertise
entièrement nationale en l’occurrence par des experts de
la douane djiboutienne".
M. Amareh Ali Said a,
par ailleurs, affirmé que "ce premier code des douanes prend en
compte de nouveaux régimes douaniers tel que le perfectionnement
actif et le perfectionnement passif. Ces régimes
économiques destinés à accroître le
rôle industriel de nos zones franches, autorisent le
perfectionnement des marchandises importées en totale suspension
des droits et taxes en vue de les exporte".
"La douane
djiboutienne a souscrit pleinement à ce rythme soutenu des
évolutions structurelles et de l’amélioration par
le perfectionnement pour offrir des services de qualité en
matière de facilitation des échanges", a souligné
le ministre délégué en charge du Budget.
Enfin, rappelons que
des attestations d’encouragement ont été remises
à cette occasion à une dizaine d'employés des
douanes qui se sont illustrés par leur sérieux et leur
savoir-faire ainsi que les partenaires de la douane djiboutienne
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24/01/2012 - Signature
d’une convention de financement de 7,2 millions d'euros dans le
cadre d’un projet d’extension de la route nationale 1
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Le secrétaire
exécutif de l’IGAD, M Mahboub Maalin, et
l’ambassadeur de l’Union Européenne
accrédité à Djibouti, M. Nicolas Delcroix, ont
cosigné aujourd’hui, au cabinet du ministère de
l’économie et des finances, une convention de financement,
d’un montant de 7,2 millions d’euros, au titre du projet
d’extension de la route nationale 1, en présence notamment
du ministre de l’économie et des finances, M. Ilyas Moussa
Dawaleh.
Il faut souligner que cet initiative témoigne aux yeux du
décideur politique djiboutien de la confiance mutuelle que les
instances communautaires portent aux efforts et engagements du pays
dans la mise en œuvre de ses reformes économiques,
structurelles et sectorielles, visant toutes la réduction de la
pauvreté.
D’un montant de 7,2 millions d’euros, l’enveloppe va
financer les travaux d’extension de la Route Nationale 1 sur une
distance de 10,2 km.
Et ce, faut-il ajouter, dans le cadre de la stratégie de
coopération et du programme indicatif régional du
10ème Fonds Européen de Développement (FED) entre
la Communauté Européenne et la République de
Djibouti.
Ce projet n’est que la continuation d’un projet
précédent qui avait été financé sur
le programme indicatif régional du 9ème FED et sur le
programme indicatif national (PIN) du 9ème FED de Djibouti,
d’un montant de 35 millions euros dont les travaux ont pris fin
en décembre 2009, partant du Carrefour d’Arta à
l’entrée du Grand Barra soit 39,4km de route.
Ainsi, le futur tronçon de 10,2 km va concerner la
réhabilitation à partir du Grand Barra au Carrefour des
routes d’Ali-Sabieh et Dikhil. Il s’agit de la
dernière partie commune aux corridors routiers Sud et Nord.
Ce projet de réhabilitation du couloir sud ou le carrefour
Arta-Guelileh s’inscrit dans la politique de
l’intégration économique de Djibouti avec le
concours de l’UE en particulier grâce à
l’Initiative pour la Corne de l’Afrique qui souhaite
renforcer l’inter connectivité des réseaux de
transports dans la région.
Il permet également de créer un environnement favorable
au développement des échanges dans la Corne de
l’Afrique, et donc du potentiel économique et social de
cette région en désenclavant l’Ethiopie par la
facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays et de
développer leurs économies.
Il contribuera au renforcement de l’économie des deux pays
à travers l’amélioration des conditions de
transport des marchandises vers l’Ethiopie et profitera à
l’économie Djiboutienne, très dépendante des
activités portuaires, et également à
l’ensemble de sa population grâce aux créations
d’emplois.
Le ministre de l’économie et des finances chargé de
l’industrie et de la planification M. Ilyas Moussa Dawaleh a fait
part de sa gratitude pour la signature de cette convention de
financement, répondant à l’amélioration sans
cesse croissante de la coopération entre l’Union
Européenne et la république de Djibouti.
Celle-ci témoigne aux yeux du décideur politique
djiboutien de la confiance mutuelle que les instances communautaires
portent aux efforts et engagements du pays dans la mise en œuvre
de ses reformes économiques, structurelles et sectorielles,
visant toutes la réduction de la pauvreté.
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23/01/2012: Programme d’assainissement solide et liquide de Djibouti ville
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Hier au palace
Kempinski, plusieurs personnalités djiboutiennes et
européennes ont procédé au lancement du programme
d'assainissement solide et liquide pour le développement durable
de Djibouti ville qui jouit du soutien financier de l’Union
Européenne à hauteur de 17, 7 millions d’euros,
soit plus de quatre milliards de nos francs.
Le palace
Kempinski a abrité hier le lancement officiel du programme
intégré d'assainissement solide et liquide pour le
développement durable de la ville de Djibouti. Plusieurs
personnalités djiboutiennes et européennes ont
honoré la cérémonie de leur présence.
Citons le
ministre de l'Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, le
ministre délégué au Budget, M Amareh Ali
Saïd, la secrétaire d'Etat à la Solidarité
Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, l'ambassadeur de l'Union
Européenne, M Nicolas Delcroix.
Notons la
participation d'un bon nombre de responsables issus des rangs de
différents acteurs institutionnels concernés au
déroulement de la cérémonie de lancement de ce
chantier d'envergure.
De quoi
s'agit-il au juste ? De manière concrète, une
série de quatre contrats de travaux et de supervision portant
sur l'assainissement liquide et solide viennent d'être
signés entre le Gouvernement djiboutien et l'Union
européenne.
La contribution
totale de l'UE s'élève à 17, 7 millions d'euros,
soit plus de quatre milliards de nos francs. Ce programme
prévoit la création et la mise en service à
l'été 2012 d'un centre d'assainissement à Douda,
au sud de Djibouti ville. Lequel comprend deux volets
d'infrastructures.
…Filières de recyclage.
Pour l'assainissement liquide, l'objectif est la conception et la
réalisation des travaux de construction et d'exploitation d'une
nouvelle station d'épuration (STEP) d'assainissement liquide de
la ville de Djibouti et touchera près de 40.000 habitants.
Celle-ci
produira à plein rendement près de 3.700 m³ d'eau
d'une grande qualité, soit l'équivalent de 10% de la
production d'eau actuelle sur Djibouti). En matière
d'assainissement solide, ce nouveau centre d'enfouissement technique
(CET) aura un volume total jusqu'à 500.000 m³, pour une
période d'exploitation estimée entre 5 et 9 ans.
Ces travaux
comprendront la construction d'une dalle de tri et de deux socles de
stockage en bitume pour les déchets recyclables non
fermentescibles et pour la production de compost.
…Objectifs du projet d'assainissement.
Cet important
projet d'assainissement a pour objectif premier l'amélioration
de la qualité de vie des habitants de Djibouti ville, soit
près de 65% de la population de Djibouti vit actuellement dans
la capitale.
Il s'agit d'un
programme de développement durable qui constituera un vecteur
économique, social et écologique.
Il positionnera
Djibouti au travers de Douda comme un des premiers centres d'excellence
des systèmes modernes de recyclage et de compostage des
déchets organiques d'origine liquide et solide, en ligne avec
les objectifs de l'Initiative Nationale de Développement Social
(INDS) de Djibouti, des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD) et de l'agenda de RIO.
En amont, le
projet se traduira concrètement par la mise en place de
filières de recyclage à caractère
socio-économique.
En aval, il
donnera lieu à un développement agricole social au sein
des communautés péri-urbaines de Douda (250-400 hectares)
et à la protection de la biodiversité (800 hectares)
constituant le point de départ de la Grande Muraille Verte
sub-sahélienne.
Ce projet touche
donc à de multiples facettes de la vie des djiboutiens :
amélioration de la santé publique, de la protection de
l'environnement et de l'éco-tourisme, création d'espaces
verts ainsi que d'une agriculture structurée ayant une forte
composante associative et féminine, en vue d'assurer un impact
rapide et concret sur la réduction de la pauvreté.
La
sensibilisation, éducation et formations seront inscrits
à chaque niveau de projet. Avec le gouvernement et les pouvoirs
publics, de nombreux partenaires tels que l'OVD, l'ONEAD, le CERD,
l'ADDS, l'AFD et la JICA le refuge DECAN témoignent de
l'engagement et de l'importance du projet.
Cela suppose une
implication forte et permanente des simples citoyens, des acteurs du
tissu associatif, des opérateurs économiques de la place
et des autorités compétentes.
Voilà une
condition incontournable dont la satisfaction devrait conforter la
démarche intégrée de ce programme
d’assainissement qui place réellement le
développement durable au cœur des actions et des
politiques du gouvernement djiboutien et des partenaires au
développement.
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05/01/2012
: Le president de la république inaugure la première
trésorerie régionale de Tadjourah
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Le
Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh,
a inauguré ce jeudi à Tadjourah, au nord du pays, la
première trésorerie régionale. La
cérémonie s’est déroulée en
présence du Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, du
Président de l’Assemblée, M. Idriss Arnaoud Ali,
des membres du gouvernement et du parlement, des représentants
du corps diplomatique accrédité à Djibouti, des
représentants du système des Nations-Unies, des
représentants de la communauté d’affaires du pays,
des membres de la société civile locale ainsi que des
habitants de la région.
Après la traditionnelle coupure de ruban, le Chef de
l’Etat a effectué une visite guidée des locaux
réhabilités de la première trésorerie
régionale, située dans l’enceinte de la
préfecture de Tadjourah.
La nouvelle trésorerie de Tadjourah est destinée à
assurer le paiement des salaires des 340 employés des services
déconcentrés de l’administration. Cette structure
rattachée au ministère des Finances sera également
comptable des deniers, valeurs et titres appartenant ou confiés
à la collectivité régionale de Tadjourah. Sa mise
en service répond au souci du gouvernement de rapprocher les
administrations publiques et les usagers de cette région, comme
l’a rappelé le Chef de l’Etat dans une brève
allocution.
Le Président de la République a confirmé, par
ailleurs, la mise en place prochainement d’autres
trésoreries dans les régions d’Arta,
d’Ali-Sabieh, de Dikhil et d’Obock.
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Une
délégation officielle présidée par SE Ilyas
Dawaleh, Ministre de l'Economie et des Finances, chargé de
l'Industrie et de la Planification et Ordonnateur National du
F.E.D., s'est rendue à Bruxelles les 12 et 13
décembre 2011.
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Cette
délégation était également composée
de M Fouad Ahmed Ayeh, Ministre de l'Energie et de l’Eau en
charge des Ressources Naturelles.
Ont également
accompagné la délégation M Almis Mohamed
Abdillahi, Directeur des Financements Extérieur
et ordonnateur national délégué du FED ainsi
que
Ont
également accompagné la délégation M
Almis Mohamed Abdillahi, Directeur des Financements
Extérieur et ordonnateur national
délégué du FED ainsi que M Houssien Ali
Hassan, chef de service études de l'ONEAD.
La mission
à été accueilli par SE Badri Bogoreh, Ambassadeur
de Djibouti à Bruxelles et pour le Benelux ainsi que par M
Mohamed Bourhan, chargé d'affaires à Bruxelles. La visite
de la délégation ministérielle à
Bruxelles fait suite à la visite du Commissaire M A. Pielbags
à Djibouti le 05 juillet 2011. Cette visite s'inscrit dans le
renforcement du partenariat et de la coopération entre
l'U.E. et la République de Djibouti comme le montre le rythme
soutenue de ces visites.
Les discussions à l'ordre du jour de cette rencontre ont
porté sur (i) le Contexte a Djibouti avec la
sécheresse et la problématique de la
sécurité alimentaire, (ii) le Projet d'Eau Potable
et de Énergie Renouvelable (P.E.P.E.R.), (iii) le cadre
de coopération entre Djibouti et l’Union
Européenne, et (iv) la situation politique régionale.
Un point
à été réalisé sur les questions
d’ordres économiques et sur les
réformes entreprises par les autorités. Le Ministre
de l'Economie et des Finances en charge de l'Industrie et de la
Planification à évoqué la
situation macroéconomique de Djibouti et la
stabilité des grands agrégats économiques.
Il a ainsi exposé l'état des relations et le partenariat
avec le FMI à travers la F.E.C (facilité
Élargie de Croissance). S’agissant de la
coopération Européenne, la situation de la
programmation du 9ème et 10ème FED a été
présentée par le Ministre de l’Economie et des
Finances chargé de l’industrie et de la planification
avec la situation du 9ème FED et du 10ème FED et
notamment l’appui apporté à la
République de Djibouti d’une allocation de 43,10
millions euro dont les grands secteurs de concentration sont
l’eau ,l’assainissement et de transport et d’une
autre allocation de 40 millions euro portant sur l’énergie
et le secteur de l’eau.
La
délégation Djiboutienne à saluée la
motivation et l’engagement de l’équipe de la
délégation de l’UE à Djibouti et des
services à Bruxelles et à rappelé les efforts
communément engagé, dans des délais limité,
afin d’avancer de manière concrète sur un
agenda portant sur la sécurité alimentaire, la
sécheresse ainsi que sur la préparation et sur le
montage technique et financier du projet de Production d'Eau
Potable et d'Energie Renouvelable (P.E.P.E.R.).
L’enveloppe du projet (environ 80 millions EUR ),
essentiellement sous forme de subvention (don) fait l'objet d'une
mobilisation des ressources du P.I.N. (programme
Indicatif
National) est du P.I.R. (Programme Indicatif Régional). La
phase contractuelle de ce projet est programmée pour avril
2012. Le projet ( P.E.P.E.R) permettra d'assurer aux populations
l’accès à une eau potable à un
prix abordable et socialement soutenable. Cette initiative
nationale soutenue par l'UE s'inscrit pleinement dans
l’INDS, et aux objectifs des OMD, avec en ligne de mire la
réduction de la pauvreté dans le cadre du
développement durable. La délégation
djiboutienne à également rencontrée la direction
Afrique de l'UE et à échangée sur les
questions d'ordre régionales, financières et de
coopération mais également politique. Le ministre
à ainsi souligné l'engagement des autorités
sur la Somalie au cœur des actions du gouvernement. Il a
invité l'U.E. et la communauté internationale
à accroître son action au profit du T.F.G. tout en
investissant en parallèle dans les régions de la Somalie
comme la Somaliland. La délégation a rappelle
l’engagement de Djibouti au profil de la Somalie avec
l’envoi programmé fin décembre 2011 d’un
bataillon djiboutien qui sera détaché à Mogadiscio
ainsi que l’appui de Djibouti à la communauté
internationale dans le cadre de la lutte contre la piraterie
(opération ATALANTE) et de la lutte contre le terrorisme.
Le Ministre a rappelé que la stratégie de
développement de Djibouti - axé sur l'Intégration
régionale - et en phase avec la stratégie de l'UE
sur la corne de l'Afrique et à précisé
les perspectives de croissance qui s'offrent à Djibouti
avec les développements actuels au Sud-Soudan. Il a
sensibilisé l'U.E. pour le renforcement
de l'intégration régionale de la Corne de l'Afrique
à travers le financement de projet d'infrastructure.
À ce titre, il a rappelé le projet de la route
Djibouti Berbera du 6ième FED et à invité les
européens à compléter ce financement. Il a
également exhortée l'UE à financer le
développement des infrastructures routières au Sud
Soudan afin de consolider le corridor Djibouti-Ethiopien et la
place de Djibouti comme pays de service pour la
sous-région. Il a enfin apprécié les efforts
de l'U.E. à travers le projet
d'interconnexion électrique (centre de Dispatching en
cours) avec l'Ethiopie et à invité l'UE
à continuer appuyer les efforts de DJIBOUTI dans le domaine
des éoliennes.
Enfin des précisions ont été apportées sur
les grandes orientations et la programmation du 11ème FED
qui sera axé sur le développement
des infrastructures, le volet économique et commercial.
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13/12/2011
: Djibouti/Fades : Signature d’un accord de prêt de 36
millions de dollars US pour la construction d’un port à
Tadjourah
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Le
ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali
Saïd, a co-signé aujourd’hui ave M. Elfatih el
Shazali osman, chef de la mission du Fonds Arabe pour le
Développement Economique et Social (FADES), un accord de
prêt de 10 millions de dinars koweitiens, soit
l’équivalent de 36 millions de dollars américains,
destiné à financer une partie du projet de construction
d’un port à Tadjourah, région du nord du pays.
La réalisation de ce projet d’envergure est
co-financée par le Fonds Saoudien de Développement,
à hauteur de 25 millions de dollars américains.
L’objectif majeur de ce projet est de permettre le
décongestionnement du port de Doraleh, du Terminal à
conteneurs de Doraleh et du corridor habituel entre Djibouti et
l’Ethiopie.
La cérémonie de signature s’est
déroulée, rappelons-le, en présence du ministre de
l’Equipement et des Transports, M. Mohamed Moussa Ibrahim, du
Conseiller du Président en charge de la promotion des
investissements, M. Fahmi Ahmed El Hag, et des membres de la
délégation du FADES.
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11/12/2011 : PAM Logistique Une mission à Djibouti
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Une mission à Djibouti
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En
prévision du lancement de la phase de construction de la future
base humanitaire logistique du système des nations Unies
à Djibouti, le ministre de l’Economie et des Finances, M.
Ilyas Moussa Dawaleh, a reçu hier une délégation
du programme alimentaire mondial (PAM) conduite par le directeur
logistique, M. Wolfgang Herbinger, en présence du ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Said, dans son
cabinet ministériel .
Le
ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh,
a rencontré hier une mission du programme alimentaire mondial
(PAM) avec à sa tête le directeur logistique, M. Wolfgang
Herbinger, dans les murs de son cabinet ministériel.
L’entrevue
s’est déroulée en présence du ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Said.
L’entretien
entre les deux parties a notamment porté sur le lancement de la
phase de construction de la base humanitaire logistique du
système onusien à Djibouti.
En effet,
selon le ministre de l’Economie, le projet est actuellement
‘’en phase de développement
avancé’’ puisque l’appel d’offre sera
lancé prochainement.
A
l’issue de son entretien avec la délégation du PAM,
le ministre de l’Economie et des Finances a effectué un
point de presse. Une sortie médiatique dans laquelle il a
rappelé d’emblée que le projet de base logistique
humanitaire à Djibouti est le résultat d’une
collaboration fructueuse entre le gouvernement de Djibouti et le PAM
afin d’améliorer le réseau logistique
d’approvisionnement de l’assistance humanitaire.
Mieux, M.
Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue que « Djibouti est une
plaque tournante essentielle pour la manipulation de l’aide
humanitaire destinée à l’Ethiopie et à la
Somalie. »
« Et
c’est dans ce contexte que le bureau du PAM à Djibouti
joue un rôle de soutien important pour les opérations
humanitaires dans la région » a-t-il indiqué en
substance.
…Une
base humanitaire pour l’est africain. A titre de rappel et
compte tenu des périodes de sécheresses
récurrentes et de la famine qui sévit dans la Corne de
l’Afrique, le gouvernement djiboutien a signé en Septembre
2010, un accord mettant à la disposition du PAM un terrain
d’une superficie de plus de 40.000 mètres carrés
qui sera le site d’accueil de la future base logistique
humanitaire à Djibouti.
Après
celle d’Accra, elle sera la seconde du genre sur le continent
africain. Sa mise en service prochaine permettra
d’améliorer le réseau logistique régional de
la chaîne d’approvisionnement de l’aide humanitaire.
Ceci dit,
M. Ilyas Moussa Dawaleh a mis en exergue « le caractère
hautement stratégique du projet » qui donnera selon lui,
« plus de visibilité à notre pays sur le plan
humanitaire».
«
Avec cette base humanitaire et logistique nous apporterons notre
concours aux agences du Système des nations unies et au PAM plus
particulièrement » a-t-il dit avant d’ajouter
« que Djibouti servira de base de secours pour contrer les
catastrophes naturelles comme la sécheresse qui s’abat de
façon régulière sur la région».
Pour ce
qui est de l’acheminement de l’aide humanitaire, le
ministre de l’Economie et des Finances a expliqué que
« grâce à la position géographique
stratégique de Djibouti le transport peut se faire par route au
lieu d’utiliser la voie aérienne beaucoup plus
coûteuse en direction du Soudan, de l’Ethiopie et de la
Somalie en seulement quelques jours au lieu d’utiliser la voie
aérienne beaucoup plus coûteuse».
A cet
égard, il importe de souligner que le PAM a dû mettre en
place des ponts aériens coûteux afin de rejoindre les
personnes affectées lors des opérations de secours pour
la Corne de l’Afrique.
Des
économies importantes pourront être
réalisées grâce au transport par route. Le constat
est aussi celui de M Ilyas Moussa Dawaleh qui table, d’ores et
déjà, sur un accroissement certain du volume du trafic
portuaire suite au démarrage des activités de la base
humanitaire et logistique sous les cieux djiboutiens.
…Des économies de plus d’un million et demi de dollars par an.
Le Directeur du PAM du bureau d’Addis-Abeba, Abdou Dieng qui
répondait aux questions des journalistes a pour sa part
signifié que sur les « 40, 000 mètres carrés
de terrain mis à disposition par le gouvernement de Djibouti, le
PAM construira des silos avec une capacité de stockage de 40,000
tonnes de céréales, ainsi que deux entrepôts
d’une capacité de 25,000 tonnes de vivres et 15,000 tonnes
de non- vivres, et un emplacement pour 100 containers ».
«
Les silos sont une nouveauté pour le PAM qui va collaborer avec
des partenaires expérimentés pour s’assurer du
transfert des connaissances » a indiqué M.Dieng.
Le PAM et
la communauté humanitaire au sens large pourront ainsi
opérer manière plus souple et avec des coûts plus
bas comme il s’agit des entrepôts sous-douane.
En
conclusion, le Directeur du bureau du PAM d’Addis-Abeba a
déclaré que «grâce à la position
géographique stratégique de Djibouti, le PAM a choisi le
pays pour pré- positionner des vivres pour des urgences dans la
région ».
Notons au
passage que le coût total de la construction de cette base, qui
doit être opérationnelle vers mi-2013, est estimé
à environ 20 millions de dollars américains, soit
l’équivalent de 3,5 milliards de nos francs.
Rappelons
enfin que des économies de plus d’un million et demi de
dollars par an pourront être réalisées grâce
à une réduction du temps de stockage au port de Djibouti.
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24/11/2011 : La Journée africaine de la statistique
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Journée africaine de la statistique
18 Novembre 2011
Le 18 Novembre
est la journée africaine de la statistique. Ce jour a
été retenu, au mois de mai 1990 par la 16ème
Session de la conférence de la Commission économique, des
Nations Unies des ministres africains en charge de la Planification et
du développement économique, pour être
célébré chaque année en vue « de
sensibiliser le public autour de l’importance du rôle que
la statistique joue dans les aspects de la vie sociale et
économique » de nos pays et du continent.
Le thème
des célébrations de cette année est :
« Tenir les Comptes pour améliorer la situation
actuelle de l’Afrique et pour un avenir encore plus
brillant ». Ce thème est choisi dans le but de mettre
en lumière l’importance du système de
comptabilité nationale dans le développement d’une
nation.
Le système des Comptes Nationaux
La gestion des
pays demande une large gamme d’information statistique pour
s’assurer que les décisions sont prises sur la base
d’analyses approfondies. Les gouvernements ont besoin de
connaître le niveau de l’activité économique
dans le pays afin de décider du niveau approprié de
taxation de chaque secteur de l’économie. Ils ont besoin
de connaître le montant des revenus à collecter chaque
année afin de budgétiser les dépenses sociales et
les infrastructures de développement. Ils ont besoin de
connaître l’ampleur des importations pour déterminer
le montant des devises à disponibilité pour celles-ci. A
cet effet, les pays tiennent les comptes nationaux tout comme les
individus, les familles et les entreprises tiennent un inventaire des
équipements et un bilan des profits et pertes. En
l’absence de ces comptes, les familles ne seraient pas en mesure
de budgétiser les dépenses et les revenus courant pour
acquérir des équipements, des maisons ou d’autres
biens et services.
Le traitement
des comptes nationaux exige des standards uniformes qui permettent des
comparaisons dans le temps afin de déterminer si le pays est
entrain de faire des progrès et à quelle vitesse. Les
données de comptes nationaux ont aussi besoin d’être
comparables entre pays en vue de coordonner les politiques et de
concevoir des cibles économiques communes. Par exemples, les
communautés économiques régionales (CER) ont
besoin d’une politique monétaire, de déficits
budgétaires acceptables et de garder un taux d’inflation
bas ainsi que d’autres indicateurs de développement dans
le but de maintenir leur stabilité.
Ce standard pour
le traitement des comptes nationaux des nations est le système
de comptabilité nationale (SCN). C’est un outil
indispensable pour la formulation des politiques
macro-économiques. L’ensemble des données provenant
de ce système comprennent le très bien connu et
utilisé Produit Intérieur Brut (PIB) et les
agrégats y relatifs. Les sources de données requises pour
estimer les comptes nationaux sont utilisées pour le suivi des
stratégies de réduction de la pauvreté et le suivi
des progrès vers les objectifs de développement, y
compris les Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD).
Le Système de comptabilité nationale 2008
Le SNC est
« l’ensemble internationalement accepté de
recommandations sur la matière de traiter les mesures de
l’activité économique » décrivant
« les concepts, les définitions, les classifications
et les règles comptables internationalement
acceptés ». Le premier SNC était publié
en 1953 et consistait en un ensemble de tables standards
présentant des détails et des classifications
alternatives de l’activité économique dans un pays.
Le Système fut modifié en 1968 et en 1993 dans le but de
l’harmoniser avec d’autres standards statistiques
internationaux. Le SCN 2008 présente d’autres
améliorations qui prennent en compte la mondialisation et les
innovations dans les finances internationales. Il saisit le rôle
croissant des technologies de l’information et de la
communication dans les processus de production, le rôle
grandissant des activités de biens et services,
l’importance des plans de pensions, de la recherche et du
développement, des dépenses militaires et de plusieurs
autres améliorations.
Défis de la mise en œuvre du SCN 2008 en Afrique
Les multiples demandes pour la compilation des comptes
préliminaires trimestriels et les besoins en sources de
données, y compris les recensements et enquêtes pour
l’élaboration des comptes, placent une forte pression sur
beaucoup de pays africains. Beaucoup d’instituts nationaux de
statistique (INS) ne reçoivent pas de fonds suffisant pour
recruter et retenir une masse critique d’experts requis pour
accomplir cette tâche. Beaucoup d’INS aussi continuent
aussi d’utiliser des systèmes manuels
dépassés au lieu de logiciels actuels de SCN.
Adopter le SCN
2008 demande une collaboration renforcée de la totalité
du système statistique national, particulièrement les
INS, les banques centrales et les ministères des finances. Les
sources de donnés utilisées pour traiter les comptes
couvrent une variété d’aspects des principaux
acteurs des activités économiques de la nation :
ménages, entreprises, les gouvernements à
différents niveaux et les parties prenantes extérieures.
Une des stratégies privilégiées dans la
compilation des comptes nationaux est d’utiliser
systématiquement les données administratives et de
réduire le fardeau de réponse reliée aux
enquêtes et recensements. La collaboration entre les
différentes entités productrices de statistique vise
à améliorer l’accès et les ajustements aux
données administratives, parce qu’elles ne sont pas
conçues pour les besoins statistiques.
Le programme régional de mise en œuvre du SCN 2008
Pour faire face
aux défis de mise en œuvre du SCN 2008, un programme
continental à moyen terme a été
élaboré par la Commission économique pour
l’Afrique, la Banque Africaine de développement et la
Commission de l’Union Africaine, en collaboration avec les
partenaires sous-régionaux, notamment AFRISTAT, le Marché
commun de l’Afrique de l’est et du sud et la
Communauté de développement de l’Afrique australe.
Le programme a déjà été approuvé par
les parties prenantes. Les éléments clé du
programme comprennent la production de directives et de notes
méthodologiques sur la mise en œuvre du SCN 2008, la
formation, l’assistance technique et l’échange
d’experts, l’organisation de réunions
d’experts pour valider tous les manuels élaborés et
la diffusion dans tous les pays africains.
Un guide de mise
en œuvre a déjà été
développé pour les pays pour qu’ils
conçoivent des projets de mise en œuvre et incluent le SCN
2008 dans leurs Stratégies Nationales de Développement de
la Statistique (SNDS).
La Journée Africaine de la statistique 2011
Les
célébrations de la Journée africaine de la
statistique de cette année visent à sensibiliser le
public sur l’importance du SCN 2008 en tant que principal pilier
de la Stratégie d’Harmonisation des Statistiques en
Afrique (SHaSA). Cala va promouvoir la production de données
harmonisées et de qualité en Afrique afin de satisfaire
les demandes statistiques pour la prise de décision.
L’intégration continentale, les OMD et le réel
développement du continent y dépendent. Il est temps pour
une action accélérée en faveur de la statistique
en Afrique et tenir les comptes contribuera, sans doute, à
l’amélioration de la situation actuelle en Afrique et pour
un futur encore plus brillant.
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24/11/2011: Communique de Presse
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Une rencontre
préparatoire du lancement du dialogue entre les secteurs
privé et public s’est tenue le jeudi 24 novembre 2011 au
siège du Ministère de l’Economie et des Finances.
La
réunion était coprésidée par le Ministre de
l’Economie et des Finances, S.E. Monsieur Ilyas Moussa Dawaleh,
et le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti, M. Said
Omar.
Etaient
présentes, côté secteur privé, à
cette rencontre tous les nouvelles et anciennes structures
représentants les opérateurs privés et un
représentant de l’association des commissaires aux comptes.
Du
côté du secteur public, étaient présents
tous les départements du Ministère de l’Economie et
des Finances avec à leur tête le Ministre
Délégué en charge du commerce, des PME, du
Tourisme, le Secrétaire Général du
Ministère de l’Economie et des Finances, le Directeur
Général de l’ANPI et d’autres collaborateurs.
L’objectif
de cette première rencontre était de
réfléchir aux voies et moyens d’institutionnaliser
un mécanisme de dialogue permanent entre les deux partenaires en
vue d’améliorer l’environnement des affaires et
d’instaurer les conditions nécessaires pour la
réalisation d’une croissance soutenue et créatrice
d’emplois.
Les membres du Mécanisme permanent seront :
-
Côté secteur privé
-
La Chambre de Commerce
-
La Fédération des entreprises de Djibouti
-
L’Association des PME/PMI
-
L’Association des Banques de Djibouti
-
L’Association des commissaires aux comptes
-
Le FEMCOM
-
L’Association des transitaires-GIE
-
La Confédération nationale des employeurs de Djibouti (CNED)
-
Le Barreau de Djibouti
-
Les notaires.
Cette initiative
n’est pas nouvelle. Il y’a eu déjà en 1995
une première mise en place d’une Commission paritaire. Le
décret mettant en place cette commission sera actualisé
pour s’ajuster avec les changements intervenus depuis cette date.
Par ailleurs, un
Secrétariat permanent qui sera codirigé par le
Secrétariat Général du Ministère de
l’Economie et des Finances et le Secrétariat
Général de la Chambre de Commerce sera mis en place.
Le
Mécanisme de dialogue sera lancé en janvier 2012 avec un
calendrier de rencontres trimestrielles, semestrielles et annuelles.
Enfin, pour
confirmer la volonté du Ministère de se concerter avec le
secteur privé, une présentation du budget 2012 a
été faite à l’audience. Les
représentants du secteur privé ont noté les
grandes lignes de la présentation et promis de transmettre
leurs commentaires.
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21/11/2011: Une revue de portefeuille
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Il
était hier question des performances du portefeuille de la
banque mondiale à Djibouti entre le trio d’experts issu de
ses rangs et leurs interlocuteurs nationaux, réunis au palace
Kempinski.
Forte de trois personnes, une mission de la banque mondiale est depuis vendredi dernier de passage à Djibouti.
Celle-ci est notamment composée de Guido Grurangwa, Lorraine James et Roseleen Mba Kalo.
L’objet
de son séjour djiboutien de cinq jours tient en l’atelier
sur la revue du portefeuille de financements de la banque mondiale au
pays qui s’est ouvert hier dans les murs du palace Kempinski.
L’évènement
découle d’une initiative conjointe du bailleur de fonds et
du Ministère de l’Economie et des Finances, chargé
de l’Industrie et de la Planification (MEFIP).
Présidée
par le secrétaire general du MEFIP, Simon Mibrathu, la
cérémonie inaugurale de ce séminaire de deux jours
a regroupé sur place le directeur du financement
extérieur de ce même département
ministériel, Almis Mohamed Abdillahi, les experts de la banque
mondiale, les principaux chefs de projets et d'agences
d'exécution de projets, les comptables et gestionnaires des
projets, le directeur du bureau local de l’AFD, la
représentante résidente du PNUD, l'ambassadeur de l'UE,
le représentant de l’USAID et le responsable de la
coopération Japonaise à Djibouti. La journée
d’hier a été ponctuée de discours et de
projections de diaporamas.
Dans son
mot d’ouverture de la revue, M. Simon Mibrathu a remercié
la Banque mondiale pour son appui incessant qu’elle a toujours su
accorder au développement économique et social de notre
pays.
Il
n’a pas manqué de rappeler que l’institution
financière est depuis l’année le premier partenaire
au développement de Djibouti en termes d’engagements
financiers.
De son
côté, l’expert Guido Grurangwa a effectué un
exposé sur les cinq projets (Santé, Education, Energie,
PREPUD et PRODERMO,) dont cinq de fonds fiduciaires (Suivi et
Evaluation, Renforcement de capacité de la coordination et
gestion de l’Aide, Gestion de Désastre Naturel,
Renforcement du Programme d’Assistance Social et Education des
Fonds catalytique), financés par la Banque Mondiale.
En sa
qualité de représentant du directeur des
Opérations pour Djibouti, l’Egypte et Yémen, il a
attiré l'attention des autorités sur les projets de
santé, d’éducation et d’énergie qui
présentent des signaux de risque dus aux problèmes
liés à la gestion financière, la passation des
marchés, le suivi et évaluation, gestion de projet.
En
réponse, les gestionnaires concernés ont respectivement
soulevé les différents problèmes rencontrés
dans l’exécution des projets de développement au
niveau national.
Telle la
lenteur administrative qui a un impact négatif sur le bon
déroulement des projets et qui entraîne des retards de
délais dans l'exécution du projet. Ils ont émis le
souhait d’une plus grande coordination entre les parties
prenantes en matière de communication.
Bref, les
gestionnaires djiboutiens ont demandé aux experts de la banque
mondiale de les informer à temps de changement effectué
(nouvel outil de travail, canevas…) en vue d’une meilleure
mise en œuvre des chantiers sur le terrain.
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Le point avec… Simon Mibrathu
Secrétaire Général du MEFIP
« Lever les contraintes opérationnelles »
Le
secrétaire général du Ministère de
l’Economie et des Finances, Simon Mibrathu, a livré hier
devant son auditoire le fonds de sa pensée sur les raisons
d’être et les objectifs attendus de l’atelier de
revue des performances du portefeuille de la banque mondiale qui a
démarré ses travaux au palace Kempinski.
La tenue
de cet atelier sur la revue de la performance du portefeuille de la
Banque Mondiale répond au souci d’une meilleure
utilisation de nos ressources.
Cet
atelier a pour objectif d’identifier les contraintes qui
entravent la bonne exécution des projets, de discuter et de
partager des problèmes rencontrés, d’arrêter
les mesures idoines qui sont susceptibles d'y remédier.
Cet
atelier nous permettra de cerner communément les
différents handicaps qui freinent la bonne exécution des
projets et d'apporter des solutions adéquates pour
améliorer la performance du portefeuille des projets IDA en
République de Djibouti.
Un atelier
de ce genre constitue une excellente initiative de la part de la Banque
Mondiale et s'inscrit dans le cadre d'un renforcement du dialogue et du
partenariat avec Djibouti.
Les
autorités nationales encouragent et appuient ce type
d'initiative qui contribuent à une meilleure exécution
des projets et " in fine" à la réalisation de l'INDS.
Les
autorités djiboutiennes demeurent persuadées de
l’appui des partenaires au développement et de la Banque
Mondiale pour atteindre les objectifs du millénaire et
réduire la pauvreté en République de Djibouti.
J'espère
que cet atelier permettra des échanges francs et fructueux
nécessaire pour lever les contraintes opérationnelles
dans la mise en oeuvre des projets.
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Djibouti/Ethiopie...Des modèles d’intégration régionale
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Au cours de son
séjour à Addis Abeba, le ministre de l’Economie et
des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, a rencontré vendredi
dernier son homologue éthiopien avec lequel il a discuté
des conditions de mise en œuvre du projet de ligne ferroviaire
Tadjourah-Mekele qui vient compléter le développement des
infrastructures nationales comme le port de Tadjourah et la route
Tadjourah-Balho.
Accompagné
d'une forte délégation, le ministre de l'Economie et des
Finances, Chargé de l'Industrie et de la Planification, M. Ilyas
Moussa Dawaleh, a effectué vendredi 28 octobre dernier une
visite de travail à Addis Abeba en République
Fédérale d'Ethiopie.
La mission
djiboutienne comprenait notamment l'ambassadeur de Djibouti
accrédité dans la capitale éthiopienne, Mohamed
Idriss Farah, le directeur du financement extérieur au
Ministère de l’Economie et des Finances, Almis Mohamed
Abdillahi, et le conseiller technique Mohamed Khaireh Robleh du
Ministère de l’Equipement et des Transports.
Au cours de son
séjour à Addis Abeba, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a
rencontré son homologue éthiopien.
L’entrevue
a permis aux deux personnalités politiques de passer en revue
l’état de la coopération bilatérale entre
les deux pays. Mieux, l’entretien a essentiellement porté
sur le projet de chemin de fer qui reliera Tadjourah à Mekele.
Ce chantier
d’envergure s'inscrit dans le cadre de l'intégration
régionale et vient compléter le développement des
infrastructures nationales tels que le port de Tadjourah et la route
Tadjourah-Balho.
Aussi, les deux
ministres ont débattu des modalités de mobilisation des
ressources financières et des conditions de mise en place
d’une délégation commune, censée
prochainement se rendre en Inde où ses membres djiboutiens et
éthiopiens soumettront le projet de ligne ferroviaire
Tadjourah-Mekele aux autorités compétentes indiennes.
Dans le cadre de cette mission, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh
s’est également entretenu avec le représentant d'
Exim Bank à Addis-Abeba.
En marge de ces
réunions de travail, le grand argentier du pays a
rencontré le président de la banque africaine de
développement avec lequel il a soulevé l'interconnexion
électrique djibouto-éthiopienne et le projet de
géothermie, financés par le bailleur de fonds africain.
Bref, le
banquier Donald Kaberuka a assuré le ministre Ilyas Moussa
Dawaleh de la disponibilité et de l'intérêt de son
institution au développement du potentiel géothermique
djiboutien.
C’est dire
combien ce projet forme avec l'interconnexion électrique
djibouto-éthiopienne et la future ligne ferroviaire
Tadjourah-Mekele des modèles d’intégration
régionale.
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12/10/2011 : Développement des Ressources géothermiques
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Développement des Ressources géothermiques
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Basculer vers les énergies vertes
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Financé
à hauteur de 20 millions de dollars US par le Fonds pour
l’Environnement Mondial, la Banque Mondiale et l’OPEP, le
projet de développement géothermique a été
lancé hier dans la salle de conférence du
Ministère de l'Economie et des Finances.
Il était
hier question du lancement du projet de développement
géothermique dans la salle de conférence du
Ministère de l'Economie et des Finances, chargé de
l'Industrie et de la Planification.
L’évènement
a regroupé de part et d’autre d’une table ronde le
ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le
ministre de l’Energie et de l’Eau, Fouad Ahmed Ayé,
le ministre de l'Habitat, l’Urbanisme et de l'Environnement,
Hassan Omar Mohamed, de hauts cadres des pouvoirs publics
concernés et des experts de la banque mondiale.
C’est dire
le caractère vital de ce projet de géothermie qui sera
financé à hauteur de 20 millions de dollars US par le
Fonds pour l’Environnement Mondial, la Banque Mondiale et
l’OPEP.
Un détail
aussi significatif a valu au directeur général du CERD,
au chef de projet du Ministère de l’Energie et de
l’Eau et au chef de la mission de la banque mondiale de faire des
présentations respectives sur la stratégie
d’exploration des forages dans la région du lac Assal et
la phase développement des énergies géothermiques.
L’exploitation
de ce potentiel géothermique permettra à terme la mise en
service la centrale géothermique et permettra ainsi de
libérer le pays de la contrainte énergique en
matière d’accès mais également de coût.
… Mobilisation des ressources financières.
De toute évidence, l’argent est le nerf de la guerre
engagée dans la maîtrise des ressources
géothermiques. Le ministre de l’Economie et des Finances,
Ilyas Moussa Dawaleh, l’a rappelé en des termes limpides.
Que faut-il
retenir de ses propos ? D’abord, la phase d’exploration
sera financée par l’Etat. Ensuite, la phase de
développement, une fois la ressource prouvée, se fera
sous la forme d’un partenariat public privé (PPP).
Les deux volets
de ce chantier d’envergure ont donc incité les
autorités nationales à initier un processus de
mobilisation de ressources financières notamment sous forme de
prêts concessionnels et de dons.
D’ores et
déjà, Djibouti a pu bénéficier d’un
appui de l’OPEP pour 7 million de dollars US, du Fonds FEM pour
6,64 millions de dollars US et de l’IDA (International
Dévelopment Association) pour 6 millions de dollars US.
Ainsi, les
ressources mobilisées serviront au forage de puits
d’exploitation de 7 pouces. Et ce, faut-il préciser, pour
minimiser les coûts de la phase exploratoire.
La
réalisation des forages devrait s’achever à
l’horizon 2013. C’était hier du moins la conviction
affichée du ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas
Moussa Dawaleh.
Le
décideur politique a également confirmé que ces
financements permettront la mise en œuvre la seconde phase du
programme de développement de la centrale géothermique,
d’une puissance de 56MW.
L’aboutissement
du chantier est prévu à l’horizon 2018 selon les
confidences du grand argentier du pays.
Mieux, la mise
en service de cette centrale géothermique devrait
accélérer le basculement de Djibouti vers les
énergies vertes dans moins d’une décennie si
l’on suit jusqu’au bout le raisonnement du ministre Ilyas
Moussa Dawaleh.
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10/10/2011 : Evaluation des besoins post catastrophe
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Evaluation des besoins post catastrophe
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Jeter les bases d’un cadre stratégique
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Il était hier question de
l’évaluation des besoins post catastrophe dans la salle de
réunion du bâtiment Pataré, sis au Héron, du
Ministère de l’Economie et des Finances. La
thématique soulève la pertinence des efforts communs du
gouvernement djiboutien, de la banque mondiale, du système des
nations unies et de la représentation de l’union
européenne en vue de valider un processus dit PNDA de son
acronyme qui apportera non seulement des bouffées
d’oxygène pour les populations victimes de la
sécheresse ou autres calamités naturelles mais sera aussi
un vecteur de développement national.
Le ministre de l’Economie
et des Finances, chargé de l’Industrie et de la
Planification, Ilyas Moussa Dawaleh, a procédé hier au
lancement des travaux d’un atelier de formation sur
l’évaluation des besoins post catastrophe dans la salle de
réunion de la direction du financement extérieur, sis au
Héron.
La cérémonie
inaugurale de ce séminaire de dix jours a, outre le ministre
Ilyas Moussa Dawaleh, regroupé sur place l’ambassadeur de
l’Union Européenne accrédité à
Djibouti, Nicolas Delcroix, des officiels onusiens dont le
représentant du PAM, Mario Touchette, des experts de la banque
mondiale, le directeur du financement extérieur du
Ministère de l’Economie et des Finances, Almis Mohamed
Abdillahi, et des responsables de différents ministères
sectoriels.
La tenue de ces assises
découle d’une initiative conjointe du gouvernement
djiboutien, de la banque mondiale, du système des nations unies
et de la représentation de l’Union Européenne au
pays.
…Des priorités
communes. L’évènement d’hier prend
source dans le contexte de sécheresse de mise à Djibouti
et chez ses voisins de la Corne de l’Afrique.
De ce fait, les autorités
nationales ont sollicité l’appui de la banque mondiale
dans la mobilisation des ressources et la mise en place d’un
cadre stratégique d’évaluation des besoins post
catastrophe ou PNDA de son acronyme anglais.
Un double objectif qui laisse
entrevoir les thématiques au centre des débats entre les
participants de l’atelier. Ainsi, le premier thème
à l’ordre du jour porte sur la détermination des
impacts socio-économiques du déficit hydrique, y compris
l’évaluation des dommages, besoins et pertes de
récupérations humaines.
Le second volet vise
l’identification des besoins de relèvement et
d’atténuation par secteurs. Qu’il s’agisse des
besoins de récupération humaine ou du coût des
options de réponse sur le court et moyen terme pour guider
l’élaboration du cadre de recouvrement.
Le troisième sujet
d’intérêt commun est l’établissement
d’un mécanisme de coordination entre les partenaires
internationaux techniques et financiers qui permette une
évaluation pertinente des besoins post catastrophe et la mise en
œuvre d’une stratégie de soutien adéquat.
Le quatrième et dernier
point concerne le renforcement des capacités des
ministères sectoriels et des partenaires en vue de mener ce
genre d’activité à l’avenir.
Autant de priorités
soulèvent la pertinence des efforts communs du gouvernement
djiboutien et de la banque mondiale dans la validation de ce processus
dit PNDA qui constitue en soi un vecteur de développement
national.
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29/09/2011 - : Communiqué
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Le jeudi 29 septembre
2011 à 13h, une cérémonie de signature d'une
convention entre la République de DJIBOUTI et GIZ-IS
(branche de l'Agence Allemande de la Coopération Technique) a eu
lieu à l'Ambassade de DJIBOUTI a ADDIS ABEBA. Ont respectivement
signé la convention S.E.M. MOHAMED IDRISS FARAH, Ambassadeur de
DJIBOUTI en ETHIOPIE, et M. MARTIN HANSEN, Représentant de
GIZ-IS et basé à ADDIS ABEBA. Etaient présent lors
de cette cérémonie de signature, M. MOHAMED ALI HASSAN,
Secrétaire Général du M.A.E.C.I., et M. ALMIS
MOHAMED ABDILLAHI, Directeur des Financements Extérieur du
M.E.F.I.P.
La signature de la
convention porte sur les modalités d'intervention de GIZ-IS en
République de DJIBOUTI. Les secteurs d'intervention retenus
portent sur les énergies renouvelables, l'habitat et plus
particulièrement les logements sociaux ainsi que toutes autres
domaines qui pourraient être reconnus par l'Etat. La
présente convention permet à la GIZ-IS d'inscrire la
République de DJIBOUTI parmi les pays relevant de sa
compétence et permettra à cette dernière de
pourvoir mobiliser avec l'accord des autorités et pour la
République de DJIBOUTI des ressources auprès des
partenaires au développement
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24/09/2011 - : Classement de
la banque mondiale des indicateurs de performance logistique dans
lequel les Douanes djiboutiennes occupent un rang honorable
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La Banque mondiale a rendu publics les
résultats d’une enquête mondiale sur les indicateurs
de performance logistique. A scruter de près le classement
général du bailleur de fonds, Djibouti occupe le
100ème rang mondial dans le secteur de dédouanement. Au
niveau régional, la douane djiboutienne s’adjuge la
première place devant les institutions homologues des pays de la
Corne d’Afrique. Elle détient la troisième position
parmi les douanes du marché commun d’Afrique de
l’Est et Australe, plus connu sous son acronyme anglais de COMESA.
La vocation de
« hub » régional de Djibouti se confirme.
Avec la publication des conclusions d’une récente
enquête de la Banque mondiale qui porte sur les indicateurs de
performance logistique. Diverses leçons sont à tirer des
résultats de cette étude disponibles sur le portail
numérique du bailleur de fonds, sis à Washington.
Primo, l’enquête de la Banque mondiale a couvert 155 pays
à travers le monde. Elle repose sur une méthodologie peu
suspecte de complaisance. Elle a ciblé des transitaires et des
transporteurs express internationaux auxquels l’institution
financière a posé une série de questions sur la
procédure de dédouanement, l’infrastructure, le
transport, la compétence et la qualité des services de
logistique, le suivi d’expéditions et le délai de
livraison.
Après épluchement des réponses de
l’échantillon cible, la Banque mondiale a établi un
classement général. A le scruter de près, Djibouti
occupe le 100ème rang mondial dans le secteur de
dédouanement. Le pays devance ainsi d’autres nations
industrialisées ou riches en matière premières
telles que la Fédération de Russie,
l’Ukraine, la Serbie, l’Iran, le Pakistan et le Venezuela
pour ne citer que ceux-là. Au niveau continental, Djibouti
surclasse des pays africains comme l’Algérie,
l’Angola, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, les Comores,
l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Gabon, la
Guinée-Bissau le Kenya, le Mozambique, la Namibie, le
Nigéria, le Rwanda, le Sierra Leone, le Soudan et la
Zambie…etc en la matière.
Soulignons au passage que la douane djiboutienne s’adjuge la
première place devant les institutions homologues des pays de la
Corne d’Afrique dans le classement général de la
Banque mondiale. De même, elle détient la troisième
position parmi les douanes du marché commun régional,
plus connu sous son acronyme anglais de COMESA.
Autant de détails significatifs découlent des efforts de
modernisation engagés ces dernières années.
D’ailleurs, l’administration douanière djiboutienne
poursuit son programme de réforme, notamment la mise en service
prochaine de la dernière version du logiciel Sydonia.
Elle a aussi édité son nouveau code
intégrant tous les standards internationaux et mis en
œuvre le protocole du transit douanier sur le corridor
djibouto-éthiopien. C’est dire le devenir prometteur de la
Douane djiboutienne qui aura forcement un impact décisif sur le
développement socioéconomique du pays.
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15/09/2011 - Djibouti/BID :
Pose de la première pierre du futur centre commercial et
résidentiel au lotissement « sans fil »
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Le Président de la République et le Président de
la Banque Islamique de Développement ont procédé
ce jeudi 15 septembre 2011 à la pose de la première
pierre du futur centre commercial et résidentiel au lotissement
sans fil.
Cette cérémonie réalisée sous le haut
patronage du président de la République, s’est
déroulée en présence des membres du gouvernement,
des parlementaires, des ambassadeurs accrédités à
Djibouti, des représentants des agences de développement
basées à Djibouti (ONU) et des représentants de la
société civile.
La construction de ce centre commercial et résidentiel sera
financée par la Banque Islamique de développement sous
forme d’un prêt d’un montant de 8.5 millions de
dollars.
Ce projet vise à promouvoir les Biens Waqfs, à
accroître les recettes et revaloriser les actifs de
l’administration des Biens Waqfs. L’accord de financement a
été conclu à ce titre le 4 août 2010.
Le projet consiste à construire un centre commercial et
résidentiel au lotissement « sans fil », sur deux
parcelles de terrain. Le premier site abritera un centre
résidentiel d’une superficie de 5000 m2 composé de
trois immeubles de deux étages qui seront repartis en 16
logements de type 2 et 3 et en locaux et bureaux de location. Le
deuxième site abritera un centre commercial d’une
superficie de 10 000 m2 et pourvu d’un parking pour les visiteurs
et employés.
Ce grand projet contribuera au développement du patrimoine des
Biens Waqfs notamment dans le domaine de l’investissement
immobilier.
En marge de cette cérémonie, un accord de don d’un
montant de 300 000 USD a été conclu avec la Banque
Islamique de Développement pour un appui à la
sécheresse.
Les performances économiques réalisées cette
dernière décennie, ont été significatifs et
ont transformé profondément l’économie de
Djibouti avec la libéralisation du secteur bancaire, les
réformes structurelles engagées par le gouvernement pour
promouvoir un climat des affaires propice aux investissements
étrangers, la politique de lutte contre la pauvreté.
Toutefois la portée de ces efforts se retrouve fortement
limitée par les tensions inflationnistes, la flambée du
prix des hydrocarbures et des denrées alimentaires sans compter
l’important phénomène de sécheresse qui
sévit dans la région de la corne d’Afrique.
Pour limiter les répercussions de l’inflation des produits
alimentaires, le gouvernement a procédé à une
exemption des taxes sur les produits de base et à
l’établissement d’un système de
contrôle des prix. Ces mesures adoptées par le
gouvernement pour contrecarrer les effets de la crise alimentaire ont
été appuyées par les contributions des partenaires
au développement telles que la Banque Mondiale et la Banque
Africaine de Développement. À moyen terme, il
s’avère indispensable de développer
l’agriculture pour réduire la dépendance
alimentaire vis-à-vis des importations et investir davantage
dans le secteur primaire.
Au regard des besoins croissants en matière de
sécurité et face à l’insuffisance des
ressources nationales, il est impératif d’obtenir
l’assistance des partenaires extérieurs afin de mobiliser
des ressources supplémentaires.
La contribution de la BID et des partenaires multilatéraux
(Banque mondiale et Banque Africaine) et bilatéraux (Chine,
France, Allemagne, Japon et Corée du Sud) est en ce sens
appréciée et considérée utile pour la
réalisation de ces objectifs
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15/09/2011 - Le chef de
l’Etat pose la première pierre d’un futur centre
commercial et résidentiel dédié aux Biens
Waqfs
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Le président de la République, M. Ismaïl Omar
Guelleh, a procédé aujourd’hui à la pose de
la première pierre d’un futur centre commercial et
résidentiel dédié aux Biens Waqfs.
Cette cérémonie, placée sous le haut patronage du
chef de l’Etat, s’est déroulée en
présence des membres du gouvernement et de
l’Assemblée nationale, des représentants du corps
diplomatique et des organisations internationales basées
à Djibouti, ainsi que le président de la banque islamique
de développement.
Il y a lieu de souligner que la construction de ce centre commercial et
résidentiel sera financée par la banque islamique de
développement sous forme d’un prêt d’un
montant de 8.5 millions de dollars.
Rappelons qu’un accord de financement a été
signé en ce sens il y a de cela un peu plus d’une
année
Notons par ailleurs que ce projet vise à la promotion des Biens
Waqfs à travers la création d’un espace
approprié susceptible d’aider à accroître les
recettes et à revaloriser les actifs de l’administration
en charge des Biens Waqfs.
Toutefois, ces ambitions, aussi intéressantes soient-elles, ne
pouvaient être réalisées sans la mise en place de
projets porteurs. D’où la construction de ce centre
commercial et résidentiel qui sera bâti sur une superficie
totale de 15000 m2 au lotissement.
Le centre commercial devrait en outre comprendre deux principaux dont
le premier abritera un centre résidentiel.
Le second site va abriter quant à lui un vaste centre commercial
pourvu notamment d’un parking pour les visiteurs et
employés.
Lors de la cérémonie de pose de la première pierre
de cet important projet, un accord de don d’un montant de 300 000
dollars US a été conclu par ailleurs avec la banque
islamique de développement dans le cadre de l’assistance
aux sinistrés de la sécheresse.
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15/09/2011 - Université
de Djibouti : signature d’un protocole d’accord relatif au
lancement d’une nouvelle filière de formation de
techniciens supérieurs en statistiques
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Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa
Dawaleh, a présidé hier la cérémonie de
signature d’une convention tripartite entre la direction des
statistiques et des études démographiques (DISED),
l’université de Djibouti et l’école nationale
de l’économie appliquée de la Côte
d’Ivoire.
La
cérémonie de signature s’est déroulée
en présence également du ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, le Dr Nabil Mohamed Ahmed, et le
ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali
Saïd.
Les signataires de ce
protocole d’accord sont le président de
l’université de Djibouti, le Dr Abdillahi Omar Bouh, le
directeur de la DISED, M. Idriss Ali Sultan, et le représentant
de l’école nationale de l’économie
appliquée de la Côte d’Ivoire, M. Koffi
N’Guessan.
Cette convention prévoit la mise en place d’un partenariat
entre les différentes parties concernées en vue de
travailler ensemble dans le processus de formation de techniciens
supérieurs en statistiques au sein de l’Université
de Djibouti.
C’est en ce sens que les responsables de
l’Université de Djibouti entendent inaugurer le mois
prochain une nouvelle filière qui accueillera dés cette
année quelque 35 étudiants sélectionnés au
terme d’un concours de haut niveau.
Ces étudiants se verront dispenser des enseignements de
qualité en conformité avec les exigences
d’excellence en vigueur tant à l’Université
de Djibouti qu’au sein de l’école nationale de
l’économie appliquée de la Côte
d’Ivoire.
Il convient de préciser que cette dernière institution de
renommée internationale apportera son expérience à
travers des missions d’enseignement et de stages de
perfectionnement.
De son côté, la DISED va prendre en charge les frais
inhérents aux missions d’enseignement et participera aussi
au renforcement du contenu pédagogique dispensé au sein
de la nouvelle filière de techniciens supérieurs en
statistique
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12/09/2011 - Lancement prochainement
à Djibouti d’un nouvel outil de gestion des
opérations douanières appelé "Sydonia World"
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La Chambre de Commerce de Djibouti a
abrité aujourd’hui une réunion d’information
sur l’utilisation d’un nouvel outil de gestion des
opérations douanières appelé "Sydonia World".
De nombreux représentants du secteur privé ont
été conviés à cette réunion visant
à préparer le terrain au lancement prochainement à
Djibouti de ce nouvel outil de gestion.
Soulignons au passage que le système de gestion appelé
"Sydonia World"est à présent opérationnel dans
plus de 150 pays de par le monde. Parmi ces pays, figurent certains
Etats membres du Comesa.
Selon une expertise réalisée dernièrement par les
services des douanes en partenariat avec la banque mondiale,
l’usage de "Sydonia World" va aider à
accélérer de manière significative les
opérations douanières et améliorer en même
temps la gestion des entrepôts.
La gare, le port et l’aéroport international de Djibouti
seront les premiers sites à accueillir ce nouvel outil de
gestion des opérations douanières dont le lancement est
d’ailleurs très attendu.
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04/09/2011 : Le ministre de l’Economie et des Finances et celui
des Affaires Etrangères co-préside une réunion
d’information avec les nouveaux ambassadeurs
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Discours du Ministre de l'Econmie des Finances
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Discours du Ministre Delegué du Budget |
La séance de travail s’est déroulée en
présence du ministre délégué au budget,
Amareh Ali Saïd, et de son collègue en charge de la
coopération internationale, Ahmed Ali Silay, dans la salle Ras
Syan du palace Kempinski.
L’objet même de cette réunion portait sur le
nécessaire choix d’une meilleure synergie entre les
activités du Ministère de l’Economie et des
Finances et celui des Affaires Etrangères.
Encore faut-il préciser que la satisfaction de ce
préalable s’impose comme une condition incontournable dans
la mise en œuvre des grandes lignes de la politique de
développement national.
C’est du moins l’une des leçons majeures
tirées des interventions que les membres du gouvernement ont
faites devant les diplomates regroupés de part et d’autre
de la table ronde de la salle Ras Syan de l’hôtel
Kempinski.
D’abord, la déclaration du chef de la diplomatie
djiboutienne dans laquelle il a mis en exergue que le pays est à
l’orée d’une ère nouvelle et d’un
nouvel élan dans l’atteinte de ses objectifs de
développement.
Il s’agit là aux yeux de Mahmoud Ali Youssouf d’une
lourde tache qui incombe à toutes les forces vives de la nation
en général et aux ministères des Finances et des
Affaires Etrangères en particulier.
Le ton était donné pour les nouveaux ambassadeurs que
leur ministre de tutelle a fortement exhortés d’entretenir
des relations plus étroites avec les administrations publiques
djiboutiennes.
En ce sens, le ministre de l’Economie et des Finances les a
assurés de la disponibilité des directions et services
sous son autorité afin que nos représentations
diplomatiques à l’étranger puissent
s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions.
Le décideur politique a informé ses interlocuteurs de la
tenue prochaine d’une table ronde qui aura pour thème les
enjeux de la dette au niveau national.
En outre, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh est revenu sur la pertinence
de la consigne du chef de la diplomatie djiboutienne à
l’endroit des nouveaux ambassadeurs. Lesquels sont appelés
à veiller au respect des exigences de rigueur et de transparence
dans la gestion des deniers publics.
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25/08/2011:Le président
de la BAD participe à la conférence des donateurs
organisée par l'UA sur la sécheresse et la famine dans la
Corne de l'Afrique
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Le président
Donald Kaberuka de la BAD et sa délégation ont
assisté à Addis-Abeba, le 25 août 2011, à la
Conférence de l'UA sur la crise dans la Corne de l'Afrique.
Cette crise provient de la combinaison de la pire sécheresse en
60 ans, de la guerre en Somalie, des mouvements en corollaire des
réfugiés et des personnes déplacées. Cette
conjugaison de facteurs a exacerbé les effets de la
sécheresse. La conférence des donateurs a
été convoquée pour organiser « une
réponse africaine à un problème africain »
de la part des gouvernements, des organisations internationales et du
secteur privé.
Dans sa
déclaration au Sommet, le président a fait observer
qu’« il est temps de mettre fin à ces cycles
répétés de la famine dans la Corne, et que les
solutions ne sont pas hors de notre portée.
Répéter toujours les mêmes actions et attendre des
résultats différents, voilà ce à quoi nous
devons mettre un terme. Traitons les problèmes immédiats,
mais planifions les solutions de long terme ».
Il a fait remarquer
que, bien que la Banque n'ait pas de mandat humanitaire, elle a
apporté une contribution de quatre millions de dollars à
travers les organisations compétentes. Le président a
indiqué que la Banque vient d’achever une étude
approfondie sur le développement durable de l'élevage
dans la Corne de l'Afrique et un programme d'investissement sur quinze
ans, qui a le potentiel de changer la dynamique de la gestion du
bétail dans la région, élément crucial dans
la construction de la résilience.
Le Président a
ajouté qu'un total de 300 millions de dollars seront
engagés dans la région de l’Autorité
intergouvernementale pour le développement (IGAD) entre 2011et
2013, à l'appui de programmes à long terme visant
à renforcer la résilience grâce aux
interventions dans l'eau et l’agriculture, ainsi que la promotion
des opportunités économiques dans la région.
Il a souligné
qu’avant 1990, la Somalie était une exportatrice nette de
produits agricoles. «Les solutions de long terme, tant nationales
que régionales, fondées sur la paix et la
stabilité, sont essentielles pour rétablir la
prospérité en Somalie».
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25/08/2011:
La Banque mondiale prévoit plus de 500 millions de dollars
d’aide rapide en réponse d’urgence à la
sécheresse dans la Corne de l’Afrique
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WASHINGTON, le 25
juillet 2011 – À la veille du sommet international
d’urgence sur la tragédie en cours dans la Corne de
l’Afrique, la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui
qu’elle fournit plus de 500 millions de dollars pour aider
les victimes de la sécheresse, en plus des 12 millions de
dollars en aide immédiate pour les personnes les plus durement
touchées par la crise.
Plus de
11 millions d’habitants de la région sont
affligés par cette sécheresse, l’une des pires en
60 ans, qui entraîne une famine généralisée,
des décès et la perte de récoltes et de
bétail de subsistance. Une hausse des prix des denrées
alimentaires et la détérioration des prix du
bétail ont exacerbé la situation et l’ONU met en
garde contre une dégradation des conditions dans les mois
à venir.
« De
l’aide et des secours immédiats constituent la principale
priorité et il est important d’agir rapidement pour
atténuer la souffrance humaine »,
déclara Robert B. Zoellick, Président de la Banque
mondiale. « Nous gardons cependant un œil sur les
solutions à long terme pour la reprise économique et
l’amélioration de la résistance aux
sécheresses, qui constituent des éléments
clés au rétablissement des moyens de subsistance et pour
veiller à ce que les sécheresses n’aient pas de
tels effets sur les habitants à
l’avenir. »
L’Association
internationale de développement (IDA), qui sert de Fonds de la
Banque mondiale pour les plus pauvres, et le Dispositif mondial de
réduction des effets des catastrophes et de relèvement
(GFDRR) qui est financée par des donateurs, rendent
déjà des fonds disponibles, avec plus de
500 millions de dollars venant de la restructuration de projets
existants et de la réallocation immédiate et du
traitement accéléré de nouveaux projets, dont du
financement provenant du nouveau Crisis Response Window de
l’IDA qui est assujetti à l’approbation du Conseil
des gouverneurs. Ce financement pourrait soutenir les activités
suivantes : a) un programme régional
d’amélioration de la résilience aux
sécheresses et d’aide au bétail pour restaurer les
moyens de subsistance dans tous les pays de la région ;
b) le déploiement à plus grande échelle
grâce à du financement additionnel du Projet de
développement communautaire du pastoralisme en Éthiopie,
et des dispositifs du « filet de sécurité
productif » ; c) une potentielle nouvelle
opération agricole en Éthiopie ; et d) une
potentielle opération au Djibouti. Un autre 12 millions de
dollars seront immédiatement rendus disponibles par le GFDRR
pour : restaurer les moyens de subsistance en milieu
rural ; renforcer la résilience aux
sécheresses ; et aider les exploitants agricoles à
recommencer à planter à temps pour la prochaine
récolte grâce à la fourniture de transferts de
fonds, de semences, d’engrais et d’outils agricoles. En
Somalie, le programme d’aide sera mis en oeuvre en
s’appuyant sur les opérations préalables
d’aide d’urgence et le partenariat
avec l’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO) et sur la
présence et la capacité de cette dernière à
rejoindre les zones les plus touchées de la Somalie, lorsque les
circonstances le permettent.
Les fonds du GFDRR
sont également immédiatement disponibles pour soutenir la
planification de la résilience régionale aux
sécheresses en
se basant sur une évaluation régionale des besoins et en
développant la capacité régionale à
réduire les risques de catastrophes et à y
résister.
Suite à des
décennies de sécheresses récurrentes dans la Corne
de l’Afrique, plusieurs projets de la Banque mondiale ont mis en
place des mécanismes de prévoyance et de financement des
risques qui seront immédiatement utilisés pour renforcer
la réponse dans les communautés affectées par la
sécheresse.
« La nature
récurrente de la sécheresse et les risques grandissants
qu’elle présente pour les gains économiques et
sociaux réalisés dans cette région
nécessitent une aide immédiate pour sortir de la
situation actuelle, mais également pour renforcer la
résistance à long terme aux sécheresses de la
région », déclara Mme Obiageli
Ezekwesili, Vice-présidente, Banque mondiale, région
Afrique.
L’aide de la
Banque mondiale s’appuie sur une solide collaboration avec les
gouvernements nationaux, les agences internationales, et les
organisations régionales et non gouvernementales. Cette aide
comprend l’évaluation de l’impact de la
sécheresse en collaboration avec l’Autorité
intergouvernementale pour le développement (IGAD) et un
redressement précoce de la subsistance avec la FAO. La Banque
mondiale soutient également les pays dans le
développement de systèmes d’avertissement
précoce et le renforcement de leurs agences de gestion des
sécheresses qui peuvent aider à planifier les
réponses aux crises.
Un signal d’alarme pour l’agriculture dans un climat changeant
« Cette
crise alimentaire en Afrique de l’Est constitue un autre exemple
édifiant de la raison pour laquelle les partenaires
internationaux doivent faire de l’alimentaire une
priorité », souligna M.
Zoellick. « L’agriculture représente un
tiers du PIB et trois quarts des emplois en Afrique
subsaharienne. Lorsqu’une crise comme celle-ci survient, des
millions de personnes en souffrent. L’agriculture est plus
vulnérable au changement climatique que tout autre secteur. Un
important effort international s’impose dès à
présent pour relever ce défi. Une agriculture
intelligente sur le plan climatique, notamment une accentuation de la
recherche portant sur les graines résistantes aux
sécheresses, et des stratégies transfrontalières
de réduction des risques relatifs aux sécheresses sont
essentielles à moyen et long terme. »
À plus long
terme, il est important que les pays de la Corne de l’Afrique se
préparent à faire face aux sécheresses
récurrentes que le changement climatique rendra encore plus
intenses. Il est nécessaire d’adopter une approche
intégrée de la sécurité alimentaire, de la
pauvreté et du changement climatique. La Banque mondiale a
annoncé en avril 2011 que la hausse des prix des
denrées alimentaires avait fait sombrer 44 millions de
personnes dans la pauvreté depuis juin 2010. Une autre
hausse de 10 % de l’indice des prix alimentaires pourrait
faire tomber 10 millions de personnes supplémentaires dans
la pauvreté. Une action mondiale est essentielle et les
partenaires internationaux pourraient aider en soutenant les petits
exploitants agricoles en leur fournissant des semences, de
l’engrais, de meilleures prévisions
météorologiques et de meilleurs suivis de la production
des cultures ; en concevant de meilleures moyens de transport de
leurs produits vers les marchés ; et en fournissant de la
nourriture et une protection sociale efficace pour les personnes les
plus vulnérables.
Le Groupe de la Banque
mondiale a accru ses investissements dans l’agriculture et dans
des domaines connexes de 4,1 milliards de dollars en 2008 à
6 à 8 milliards de dollars. Les deux dernières
années de mise en œuvre de la Stratégie agricole
pour la région de l’Afrique ont permis de plus que
doubler le financement récolté par le secteur,
d’environ 0,5 milliard de dollars par année en 2008
à 1,2 milliard de dollars en moyenne par année en
2009-2010. Le
Plan d’action pour l’agriculture de la Banque mondiale met
l’accent sur une aide accrue dans cinq
domaines :augmentation de la productivité agricole ;
création de liens entre les exploitants agricoles et les
marchés ; réduction du risque et de la
vulnérabilité ; amélioration de
l’emploi autre qu’agricole en milieu rural ; et
transformation de l’agriculture pour la rendre plus durable sur
le plan environnemental et pour en faire une source de services
environnementaux positifs.
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24/08/2011 : Signature d'un Accord de Don
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Le grand argentier du
pays, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le directeur general du Fonds
koweitien pour le développement économique arabe, M
Hisham Ibrahim Al Waqyane, ont cosigné hier un accord de don,
d’un montant de 2 millions de dollars américains, qui va
servir de financement aux petits projets agricoles et programmes
s’inscrivant dans le cadre de la sécurité
alimentaire.
Le ministre de
l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et
de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le directeur general
du Fonds koweitien pour le développement économique
arabe, M Hisham Ibrahim Al Waqyane, a entériné hier la
signature d’un accord de don, d’un montant de 2 millions de
dollars américains.
La
cérémonie de signature s’est déroulée
en présence de la Secrétaire d’Etat à la
Solidarité Nationale, Mme Zahra Youssouf Kayad, du Conseiller en
charge des investissements auprès du Président de la
République, M Fahmi Ahmed El Hag, du Secrétaire
général du MEFIP, M Simon Mibrathu, et du directeur
général de l’ADDS, M. Kadar Ismaël Guelleh, au
cabinet du Ministre des Finances.
Cette subvention
accordée par le KFAED sur les ressources du fonds pour la
promotion de la vie décente, créée en 2008 par son
Altesse Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, émir de
l’Etat koweïtien est destinée au financement des
petits projets agricoles et des programmes s’inscrivant dans le
cadre de la sécurité alimentaire.
En sa qualité
de récipiendaire, l’agence djiboutienne de
développement social (ADDS) sera chargée de la gestion du
projet. Lequel rentre dans le cadre de la politique nationale de
lutte contre la pauvreté. Car il vise à appuyer le
développement agricole et l’amélioration des
conditions de vie des populations.
Dans un discours
prononcé à cette occasion, le Ministre de
l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, n’a pas
manqué de saluer l’initiative du Cheick Sabah Al Ahmad Al
Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, de soutenir les pays musulmans
dans leurs efforts pour la sécurité alimentaire.
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24/08/2011 -
Le Premier Ministre s’entretient avec le Directeur
général du Fonds Koweitien pour le développement
économique
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M. Al-Waqyan se trouve à
Djibouti dans le cadre de la signature ce mercredi, avec le ministre
djiboutien de l’Economie et des Finances, M. Ilyass Moussa
Dawaleh, d’un accord de don de 2 millions de dollars US
destiné a améliorer la sécurité alimentaire
à Djibouti.
Cette subvention accordée par le KFAED sur les ressources du
Fonds pour la promotion de la vie décente créée en
2008 par son Altesse Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, Emir de
l’Etat koweitien, est destinée au financement des petits
projets agricoles et des projets s’inscrivant dans le cadre de la
sécurité alimentaire.
L’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), en
sa qualité de récipiendaire du don sera chargée de
la gestion du projet.
Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de
lutte contre la pauvreté et vise entre autres à appuyer
le développement agricole et l’amélioration des
conditions de vies des populations rurales.
Ont pris part à la cérémonie de signature de cet
accord, la Secrétaire d’Etat à la Solidarité
nationale, Mme. Zahra Youssouf Kayad, le Conseiller du Président
aux investissements, M. Fahmi Ahmed Al-Hag, le Directeur
général de l’ADDS, M. Kader Ismaïl, ainsi que
des représentants du Fonds koweitien.
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15/08/2011 : Une convergence d'intérêts
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Avec à sa
tête le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas
Moussa Dawaleh, une mission djiboutienne a séjourné du
jeudi 27 juillet au dimanche 30 juillet derniers à Addis-Abeba
où ses membres ont discuté avec les autorités
compétentes éthiopiennes des conditions de mise en
œuvre de grands projets d’infrastructures qui visent
l’amélioration de la fluidité des échanges
commerciaux dans la perspective de l’intégration des
économies régionales.
Forte de
plusieurs personnes, une délégation nationale s’est
rendue du jeudi 27 juillet au dimanche 30 juillet derniers à
Addis Abeba.
Conduite par le
ministre de l’Economie et des Finances, chargé de
l’Industrie et de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh,
celle-ci comprenait notamment le ministre délegué au
Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, et plusieurs hauts fonctionnaires
djiboutiens. Citons le secrétaire général par
intérim du Ministère des Affaires Etrangères et de
la Coopération Internationale, M. Mohamed Ali Hassan, la
directrice de l’Economie du MEFIP, Mme Mariam Hamadou, son
collègue des Douanes, M. Gouled Ahmed Youssouf, le conseiller
technique du Ministre, M. Abdi Houssein Bidid, et le directeur par
intérim du commerce et de la normalisation au sein du
département ministériel du Commerce, M. Ali Daoud Abdou.
Ainsi, le
séjour à Addis Abeba a été une occasion
propice pour les deux membres du nouveau gouvernement djiboutien de
prendre contact avec leurs homologues éthiopiens. Ces rencontres
s’inscrivent dans le cadre du suivi des relations
économiques et commerciales entre les deux pays.
Au cours de
leurs entrevues, les officiels djiboutiens et leurs interlocuteurs
éthiopiens ont réaffirmé leur souhait commun de
réussir les chantiers profitables au développement
socio-économique de Djibouti et de l’Ethiopie. Grands
projets d’infrastructures.
Lors de
l’entretien avec le ministre éthiopien des Transports, M
Deriba Kuma, il a été question de l’importance
capitale d’accélérer conjointement
l’achèvement des grands projets d’infrastructures
(routes, Chemin de fer, ports), tournés vers le
développement des échanges commerciaux et le renforcement
de la compétitivité des économies djiboutienne et
éthiopienne dans la sous-région de l’IGAD et au
délà le marché commun régional plus connu
sous son acronyme anglais de COMESA.
A cet
égard, les deux parties ont soulevé le chantier de la
route passant par Dire Dawa, l’état d’avancement de
la construction du corridor Nord (Dorra-Balho), la
réhabilitation du Chemin de Fer Djibouto-ethiopien et la
construction d’une nouvelle voie ferrée pour le Corridor
nord, le projet du Port de Tadjourah, le tourisme et la circulation des
ressortissants des deux pays.
Elles se sont
accordées autour de la necessité de constituer des
comités conjoints sectoriels dans la mise en œuvre de ces
priorités communes. Intégration des économies
djiboutienne et éthiopienne.
Un même
consensus a émergé pendant la rencontre entre les deux
deux decideurs politiques djiboutiens et le ministre éthiopien
des Finances,Soufian Ahmed.
Elle a permis
aux responsables des deux pays de jeter les bases d’un nouvel
élan dans l’intégration de leurs économies
respectives via une harmonisation des politiques de
développement des secteurs clés comme
l’énergie à travers l’interconnexion, les
transports et la chaîne logistique.
En ce sens, les
deux parties ont évoqué la concrétisation des
grands projets d’infrastructure dont un corridor performant et
compétitif, l’importance d’une concertation
conjointe pour bénéficier des Fonds pour le
développement des infrastructures disponible auprès de
l’UA, l’obtention de l’assistance assistance
technique du COMESA pour développer un système douanier
compatible entre les deux pays, la nécessité
d’œuvrer en commun dans la réalisation des projets
du NEPAD, l’accélération de
l’intégration régionale. Relever autant de
défis suppose une stabilité de notre région.
C’est du
moins la logique dominante chez les parties djiboutienne et
éthiopienne. On retrouve une telle convergence de vues lors de
l’entrevue entre la délégation djiboutienne et le
ministre éthiopien du Commerce, M. Abdirahman Cheik Mohamed.
Cette
réunion a permis de réaffirmer l’importance
d’améliorer la qualité des relations commerciales,
notamment à travers la signature d’un protocole
d’accord commercial transfrontalier et l’intensification de
la lutte contre la contrebande et le commerce illégal.
Sur ces points,
les intervenants des deux bords ont convenu de travailler conjointement
pour lever les barrières susceptibles d’entraver
l’essor des échanges commerciaux entre les deux pays et
d’œuvrer de concert en vue d’une meilleure
régulation de leurs marchés respectifs la facilitation
des échanges commerciaux.
En marge des
rencontres officielles. En marge des rencontres officielles avec les
hautes autorités éthiopiennes, le grand argentier
djiboutien, M Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre
délégué au Commerce, M. Abdi Ilmi Achkir, ont eu
un entretien avec les ministres sud soudanais respectivement en charge
des Affaires Etrangères et des Finances avec lesquels ils ont
abordé les perspectives de renforcement des relations
économiques et commerciales entre les deux pays.
De niveau
moindre, les hauts cadres du Ministère djiboutien et les
responsables de la CEA (Commission Economique Africaine) ont tenu une
réunion de travail sur l’assistance technique de cette
dernière dans la recherche d’éventuels financements
au profit du chantier du port de Tadjourah. L’aboutissement du
projet est vital dans la concrétisation du Corridor Nord.
Dans
l’attente de la prochaine commission mixte djibouto-ethiopienne,
prévue pour le dernier trimestre de 2011, les comités
conjoints sectoriels devraient se pencher en amont sur les dossiers en
suspens et de dégager des solutions adéquates au nom de
la convergence d’interêts des deux pays.
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05/08/2011 - Lancement des opérations d’assistance aux victimes de la sécheresse
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Sous la supervision du ministre de
l’Intérieur, M. Hassan Darar Houffaneh, une
première opération d’assistance aux victimes de la
sécheresse a été réalisée à
Garabtisan, à 25 km de la localité de Balho, dans le
district de Tadjourah.
Outre le ministre de l’Intérieur, la secrétaire
d’Etat à la Solidarité Nationale, Mme Zahra
Youssouf Kayad, le coordinateur du comité chargé de la
réponse à la sécheresse, M. Ahmed Mohamed Madar,
le secrétaire exécutif de l’ONARS, M. Elmi Isman
Yonis, ainsi que des représentants des organismes onusiens ont
pris part aux travaux de cette opération.
Située à 25 km au sud-est de Balho, Garabtisan est une
des localités les plus touchées par la sécheresse
et son cortège de famine et de soif.
Plus de 300 familles à Garabtisan qui est devenue
aujourd’hui malgré elle un camp de regroupement des
populations issues des villages avoisinants et fuyant devant les affres
de la sécheresse.
Accueillis par le préfet de Tadjourah, M. Abdourazak Daoud, le
ministre de l’Intérieur et la secrétaire
d’Etat à la Solidarité nationale, ont remis les
premiers dons de vivres aux nombreuses familles sinistrées qui
peuplent désormais la localité de Garabtisan.
Sacs de riz et de sucre, bidons d’huile et cartons de dattes et
de lait ont été offerts aux malheureuses populations qui
en avaient bien besoin.
Le volet logistique étant pris en charge conjointement par les
forces armées djiboutiennes, l’ONARS et
Djibtélécom, la première phase de ces
opérations de distribution de vivres s’est
déroulée dans un climat empreint de solidarité et
de fraternité.
Soulignons enfin que des opérations similaires seront
entreprises dans les jours qui suivent au profit au profit de quelque
18 000 familles touchées par la sécheresse et vivant un
peu partout dans le territoire national.
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24/07/2011 : Un elan solidaire
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L’heure
est au branle-bas de combat contre la pire sécheresse de ces
soixante dernières années à Djibouti et dans les
pays de la sous région. Le ministre de l’Intérieur,
Hassan Darar Houffaneh, et son collègue de l’Economie et
des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, ont jeudi dernier lancé un
appel à la solidarité nationale en faveur des
communautés rurales nécessiteuses d’une assistance
humanitaire d’urgence lors de la table ronde qui a
regroupé plusieurs autres membres du gouvernement et une
vingtaine de représentants de la communauté
d’affaires dans les murs de la chambre consulaire de Djibouti.
Une
réunion importante sur la riposte nationale contre les effets de
la sécheresse s’est tenue jeudi 21 juillet dernier dans la
salle de conférence de la chambre de commerce de Djibouti.
La séance
a regroupé de part et d’autre d’une table ronde une
vingtaine d’hommes d’affaires djiboutien, dont le
président de la chambre consulaire, Saïd Omar Moussa, et
plusieurs membres du gouvernement.
Citons le
ministre de l’Intérieur, Hassan Darar Houffaneh, le
ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le
ministre de l’Agriculture, Mohamed Ahmed Awaleh, le ministre
délégué au Commerce, Abdi Ilmi Achkir, et la
secrétaire d’Etat à la Solidarité Nationale,
Zahra Youssouf Kayad.
La rencontre a
été propice au ministre de l’Intérieur pour
dresser un tableau réaliste de la situation préoccupante
des communautés pastorales et rurales, rendues
vulnérables par les effets de la sécheresse
récurrente qui sévit sous les cieux djiboutiens et dans
les autres pays de la Corne de l’Afrique.
Au terme de son
exposé, M. Hassan Darar Houffaneh a lancé un appel
à la solidarité nationale en faveur des populations
rurales nécessiteuses d’une aide d’urgence.
Le message a du
sensibiliser les représentants du groupement
d’intérêt économique des transitaires
djiboutiens, fort de vingt quatre membres.
Puisque le
président de ce GIE professionnel, Hassan Ahmed Doualeh, a fait
un don avec la remise d’un chèque de 5 millions Francs
Djibouti, aux mains du ministre de l’Intérieur, Hassan
Darar Houffaneh.
Idem,
l’élu consulaire Saïd Omar Moussa a promis au
gouvernement une contribution financière de 10 millions Francs
Djibouti de la chambre de commerce de Djibouti.
Ces sommes
d’argent seront versées sur le compte bancaire ouvert pour
tous les citoyens djiboutiens et les entreprises locales,
désireux d’améliorer l’ordinaire de quelques
120.000 personnes victimes de la sécheresse.
De son
côté, le ministre de l’Economie et des Finances,
Ilyas Moussa Dawaleh, a fait au micro une déclaration officielle
dans laquelle il a évoqué le geste généreux
du Président de la République, M. Ismaïl Omar
Guelleh, qui a octroyé un chèque personnel de 20 millions
Francs Djibouti au profit des populations rurales en proie aux
privations résultant de la pire sécheresse de ces
soixante dernières années.
Bref, M Ilyas
Moussa Dawaleh a confirmé la décision du gouvernement
djiboutien de mobiliser des fonds propres de 220 millions Francs
Djibouti dans le cadre de l’élan solidaire sous diverses
formes en faveur des sinistrés de la sécheresse qui se
met progressivement en place au niveau national.
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Contrebande transfrontalière à Loyada Une riposte concertée
Des
délégations ministérielles djiboutienne et
somalilandaises se sont déplacées hier jusqu’au
poste frontalier de Loyada où elles ont pris une pleine mesure
de l’efficacité des procédures douanières en
vigueur de part et d’autre. Un double exercice qui n’a rien
de fortuit. Puisque la tournée d’inspection rentre dans le
cadre d’une stratégie globale de lutte contre la
contrebande transfrontalière de khat, de cigarettes et
d’autres produits illicites que les autorités
djiboutiennes et somalilandaises entendent désormais mener de
concert.
Conduite par le
ministre des Finances du Somaliland, M Mohamed Hachi Elmi, une
délégation somalilandaise séjourne depuis
l’après-midi de lundi dernier à Djibouti.
Celle-ci comprend
notamment le ministre du Commerce et de l’Industrie et le
président de la chambre consulaire du Somaliland.
Les visiteurs de
marque se sont rendus hier au poste frontalier de Loyada en compagnie
du ministre des finances , M Ilyas Moussa Dawaleh, du ministre
délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, et du
ministre délégué au Commerce, M Abdi Ilmi Achkir.
Le déplacement
s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de
lutte contre la contrebande transfrontalière que les
autorités djiboutiennes et somalilandaises entendent
désormais mener de concert.
En ce sens, les deux
délégations ministérielles ont visité les
deux côtés du village frontalier de Loyada. Elles ont
passé en revue les procédures douanières en
vigueur de part et d’autre. Les moyens humains et techniques
aussi qui sont mobilisés en vue de faciliter la libre
circulation des biens et des personnes à Loyada.
Ainsi, les
décideurs politiques djiboutiens et leurs homologues
somalilandais ont constaté de visu l’état
d’avancement de la construction d’un nouveau bâtiment
moderne de la direction des Douanes de ce côté-ci de la
frontière. L’édifice devrait abriter un
système informatisé de gestion douanière à
terme.
L’aboutissement
du chantier devrait favoriser non seulement un suivi en temps
réel de la circulation des biens et des personnes mais aussi une
harmonisation des contrôles douaniers.
Un double objectif qui
va de pair avec le renforcement de la lutte contre la contrebande de
khat, de cigarettes et d’autres produits des deux
côtés de la frontière de Loyada.
A cet égard,
les politiques djiboutiens et somalilandais ont convenu du
déploiement des ressources conjointes dans la zone
frontalière de Loyada. Tant mieux dans la mesure où le
phénomène de contrebande représente un manque
à gagner en termes de recouvrement des recettes fiscales.
De cette riposte
concertée, les autorités djiboutiennes et somalilandaises
en attendent l’éradication des trafics de contrebande de
produits illicites qui portent préjudice au développement
social et économique de Djibouti et du Somaliland.
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16/07/2011 - Sécheresse
: le Premier ministre lance un appel humanitaire d’urgence en
direction de la communauté internationale
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Le Premier ministre M. Dileita Mohamed Dileita, a présidé
jeudi 14 juillet une réunion de validation de l’appel
humanitaire destiné à atténuer les effets de la
sécheresse en République de Djibouti.
Cette réunion s’est déroulée en
présence du ministre de l’Intérieur, M. Hassan
Darar Houffaneh, du chef de la diplomatie djiboutienne, M. Mahamoud Ali
Youssouf, du ministre de la Santé M. Ali Yacoub, du
ministre de l’Agriculture, M. Mohamed Awaleh et de la
Secrétaire d’état à la Solidarité
Nationale, Mme Zarah Youssouf Kayad.
Au cours de son intervention, le Premier ministre a rappelé :
"la sécheresse récurrente à Djibouti et ses effets
dévastateurs continuent d’affecter plus de 120.000
personnes qui appartiennent aux franges les plus vulnérables de
la population nationale. Citons notamment les éleveurs, les
nomades et les membres des communautés pastorales dans les zones
rurales. Elle a entraîné un enchaînement de
conséquences telles qu’une réduction dramatique des
réserves d’eau, des pertes massives en bétail, la
dégradation similaire de la santé et de la production
animale".
M. Dileita Mohamed Dileita a sollicité à cet effet la
mobilisation de la communauté internationale pour réunir
les fonds nécessaires, soit un montant total de 21
millions de dollars US.
"Je profite de cette occasion pour demander à la
communauté internationale d’apporter les fonds
nécessaires pour la concrétisation des projets
destinés à atténuer les effets de la
sécheresse sur les populations rurales de nos régions", a
t-il dit.
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08/07/2011 : Le
Conseil d’administration du FMI conclut la quatrième revue
de l’accord FEC en faveur de Djibouti et approuve un
décaissement de 2,35 millions de dollars EU
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Le Conseil d’administration du
Fonds monétaire international (FMI) a achevé la
quatrième revue des résultats économiques de
Djibouti dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord au
titre de la Facilité élargie de crédit (FEC)1.
La décision du Conseil d’administration qui a
été prise selon la procédure d’adoption par
défaut d’opposition2,
permet le décaissement immédiat d’un montant
équivalant à 1,476 millions de DTS (soit environ 2,35
millions de dollars EU), ce qui porte le total des décaissements
effectués jusqu’à présent au titre du
programme à 9,768 millions de DTS (15,53 millions de dollars EU
environ).
Le Conseil a également
accordé, à la demande des autorités Djiboutiennes,
deux dérogations pour la non observation de critère de
réalisation continus relatifs à la non accumulation
d’arriérés de paiements intérieurs et
extérieurs, en raison de la modicité de
l’écart par rapport aux objectifs du programme et des
mesures correctrices prises par les autorités. Celles-ci visent
principalement l’amélioration de la gestion de
trésorerie et une exécution plus rigoureuse des paiements
au titre du service de la dette extérieure. Le gouvernement
Djiboutien reste déterminé à atteindre les
objectifs du programme, notamment en ce qui concerne la discipline
budgétaire et les réformes structurelles relatives
à la mobilisation des recettes fiscales, la gestion des finances
publiques, la supervision bancaire et la gouvernance de la Banque
centrale.
L’accord FEC en faveur de Djibouti a été approuvé le 17 septembre 2008 (voir Communiqué de presse no 08/211)
pour un montant équivalant à 12,72 millions de DTS
(environ 20,22 millions de dollars EU soit 80 % de la quote-part de
Djibouti au FMI). Le 7 janvier 2011, l’accord FEC a
été prorogé pour une durée de 9 mois, au 16
juin 2012 (voir Communiqué de presse no 11/3).
1
La facilité élargie de crédit (FEC), qui a
remplacé la facilité pour la réduction de la
pauvreté et pour la croissance (FRPC) comme principal outil dont
dispose le FMI pour apporter un soutien financier à moyen terme
aux pays à faible revenu, se caractérise par des plafonds
d’accès plus élevés, des conditions de
financement plus favorables, une plus grande souplesse dans la
conception des programmes qu’elle appuie et une
conditionnalité à la fois plus simple et mieux
ciblée. Le taux d’intérêt des financements
accordés au titre de la FEC est de 0 %, avec un
différé d’amortissement de 5 ans ½ et une
échéance maximale de 10 ans (http://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/ecff.htm). Le FMI revoit tous les deux ans les taux d’intérêt de tous ses guichets de financement concessionnel.
2
Le Conseil d’administration prend des décisions par
défaut d’opposition lorsqu’il convient qu’une
proposition soumise à son examen peut être adoptée
sans qu’il soit nécessaire de convoquer une réunion
formelle à cet effet.
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06/07/2011 : Signature d’une convention de financement
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Le ministre de
l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et
de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le commissaire
européen au développement, M. Andris Pielbags, ont
cosigné hier une convention de financement d’un montant de
15 millions d’euros, destinée au programme de
développement de l’énergie.
La
cérémonie de signature s’est déroulée
en présence du Ministre délégué
chargé du Budget, M Amareh Ali Saïd, au Palace Kempinski de
Djibouti ville.
Ainsi, le protocole
d’accord s’inscrit dans le cadre des priorités du
gouvernement djiboutien qui visent une réduction de la
dépendance d’énergie électrique
d’origine thermique pour mieux faire face au coût
élevé du pétrole, et le développement des
sources d’énergies renouvelables.
C’est pourquoi
Djibouti a fait appel au soutien de l’Union Européenne
pour renforcer le projet d’interconnexion électrique entre
l’Ethiopie et Djibouti qui jouit de l’appui financier de la
banque africaine de développement (BAD).
L’objectif de ce
chantier d’envergure est de permettre au pays de disposer
d’une électricité tirée de sources
renouvelables à meilleur marché. En ce sens, les deux
parties djiboutienne et éthiopienne ont opté pour
l’exploitation de l’énergie hydraulique.
D’une part, la
construction d’un poste de 63 KV à Djibouti (palmeraie)
permettra d’assurer l’arrivée des lignes 63 KV, de
garantir et d’optimiser la répartition
d’énergie sur la boucle de Djibouti-ville.
D’autre part, la
construction d’un centre de dispatching nationale permettra de
centraliser la gestion du système électrique de Djibouti
rendu complexe du fait de l’interconnexion, de coordonner
l’ensemble des acteurs, d’optimiser le parc de production
de minimiser les pertes sur le réseau de
l’opérateur national de l’électricité
et de gérer les échanges avec le système
électrique éthiopien.
Idem, la portée
de ce projet consiste en la réduction du coût de
production de l’énergie électrique à partir
d’unités de production d’énergie
renouvelable. Ce qui devrait non seulement faciliter
l’accès des couches les plus démunies de la
population à l'électricité mais aussi de soutenir
la compétitivité des activités économiques
du pays.
Autant de motifs ont
valu au ministre Ilyas Moussa Dawaleh d’exprimer au commissaire
Andris Pielbags sa gratitude pour la signature de ces conventions qui
répondent au souci de l’amélioration des relations
de coopération que Djibouti et l’UE entretiennent.
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05/07/2011 : Andris Pielbags à Djibouti
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A la tête
d’une délégation forte de plusieurs personnes, le
Commissaire européen au développement, M. Andris
Pielbags, est arrivé dans la soirée de lundi dernier
à Djibouti. Il a rendu hier une visite de courtoisie au Premier
ministre et chef du gouvernement par intérim, M. Dileita Mohamed
Dileita. Outre des visites de terrain, le commissaire européen a
tenu des réunions techniques avec les ministres des Finances, de
l’Intérieur et des Affaires Etrangères pour
discuter des enjeux en cours et améliorer la visibilité
des programmes de l’Union Européenne en cours
d’exécution sous nos cieux.
Le Premier ministre
et chef du gouvernement par intérim, M. Dileita Mohamed Dileita,
a reçu hier le Commissaire européen au
développement, M. Andris Pielbags, dans le cadre de sa visite de
travail à Djibouti.
L’entretien
s’est déroulé en présence de certains
membres du Gouvernement, bénéficiant des appuis
financiers des fonds FED. Citons notamment le ministre de
l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et
de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Said.
Ainsi cette visite a
donnée lieu à des échanges d’information
concernant le processus de coopération de partenariat entre
Djibouti et l’Union Européenne.
Par ailleurs, le
commissaire européen a tenu des réunions techniques avec
les ministres des Finances, de l’Intérieur et des Affaires
Etrangères pour discuter des enjeux en cours et améliorer
la visibilité des programmes de l’Union Européenne.
Il a été
également question, entre autres, de l’appui
apporté à la République de Djibouti par
l’Union Européenne dans le cadre des FED dont les grands
secteurs de concentration sont l’eau, l’assainissement, le
transport et l’énergie.
De surcroît,
l’ensemble de ces ressources a pu être engagé
illustrant ainsi l’amélioration voir le renforcement de
partenariat au développement.
De même, des
visites de terrain ont eu lieu. Celles-ci ont conduit la
délégation de M. Andris Pielbags au centre de
malnutrition de l’Hôpital de Balbala et sur les sites des
projets d’assainissement au Quartier IV et à la
Cité Hodane.
L’appui de
l’UE Les autorités nationales ont sollicité
l’appui de l’UE pour l’assainissement de Balbala
à travers l’initiative OMD pour 4,5 à 7 millions
d’euros.
Cela illustre entre
autre la volonté du gouvernement de mettre en place des
politiques pour lutter contre la malnutrition à travers des
programmes de luttes contre la pauvreté et par là
d’améliorer le statut nutritionnel dans le cadre de la
mise en place d’une politique de Sécurité
alimentaire.
En ce sens, le
Ministre des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, a exhorté
l’UE à prévoir des ressources additionnelles et
prendre des mesures visant à les mettre à disposition
plus facilement et plus rapidement, en portant davantage l’accent
sur l’intégration régionale afin de renforcer la
compétitivité et diversifier l’économie ou
encore à soutenir le gouvernement à améliorer la
santé au niveau nutritionnel des groupes vulnérables en
réduisant la malnutrition aiguë sur tout le territoire.
La partie
européenne a exprimé son intérêt pour les
points soulevés par la partie djiboutienne à soutenir le
pays dans la mise en œuvre de ses reformes économiques,
structurelles et sectorielles en rapport avec la réduction de la
pauvreté. Enfin, Djibouti et l’UE se sont entendues pour
améliorer leur partenariat dans tous les domaines
d’intérêt commun.
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05/07/2011 : La délégation du Sénat français au ministère de l’Economie et des Finances
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Le ministre de
l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et
de la Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a rencontré hier
la délégation du Sénat français de passage
au pays. Les deux parties ont discuté de plusieurs sujets
d’intérêt commun au cabinet ministériel du
grand argentier djiboutien
Une mission du Sénat français effectue actuellement une visite de travail au pays.
Elle a
été reçue hier par le ministre de l’Economie
et des Finances, chargé de l’Industrie et de la
Planification, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le Ministre
Délégué Chargé du Budget, M. Amareh Ali
Said.
Avec à sa
tête le sénateur Louis Duvernois, représentant des
français établis hors de France et président du
groupe interparlementaire d’amitié France Pays de la Corne
de l’Afrique, la délégation française
comprend notamment les sénateurs René Beaumont et
Pierre-Yves Collombat, qui sont respectivement les présidents
délégués pour Djibouti et l’Ethiopie au sein
de ce même groupe interparlementaire d’amitié France
Pays de la Corne d’Afrique, et l’administratrice et
secrétaire exécutive de celui-ci, Mme Anne Laure
Saint-Dizier.
L’entrevue
s’est déroulée en présence de
l’ambassadeur de France accrédité à
Djibouti, M. René Forceville, du directeur de l’agence
française de développement(AFD), M. Jocelyn Leveneur, et
du directeur du centre culturel français Arthur Rimbaud, M.
Denis Soriot.
Au cours de cette rencontre, les deux parties ont abordé divers sujets d’intérêt commun.
Citons le renforcement
des relations bilatérales et de coopération entre
Djibouti et la France, l’aide française dans les efforts
de développement national, le contexte régional et les
accords franco djiboutiens de défense.
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26/06/2011 : Bref séjour du prince Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan
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Une délégation
d’affaires en provenance d’Abu Dhabi est arrivée en
fin de matinée du dimanche 26 juin 2011 à bord d’un
jet privé sur le tarmac de l’aéroport international
de Djibouti.
Celle-ci était conduite par le prince
Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan de la famille régnante de l'Emirat
d'Abu-Dhabi.
Le séjour de l’homme
d’affaires, qui dirige un groupe versé dans diverses
activités dont l’aviation via la compagnie aérienne
Dolphin Air et le pétrole, consistait principalement en une
meilleure connaissance du cadre juridique et réglementaire des
investissements et une évaluation des secteurs à haute
potentialité du pays.
Le PDG Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan et sa
délégation ont eu vers 14H une première et
brève réunion de travail avec le ministre djiboutien de
l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, dans le
cabinet ministériel de cette dernière personnalité
publique.
La rencontre s’est
déroulée en présence du secrétaire
général Simon Mibrathu et du directeur de l’agence
nationale de la promotion des investissements (ANPI), M. Mahdi Obsieh
Darar.
Ensuite, le Ministre des Finances a offert
un déjeuner d’affaires en l’honneur du prince
Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan au Palace Kempinski où la partie
djiboutienne a effectué des exposés sur le climat
d’affaires et les opportunités d’investissements
dans le secteur du tourisme.
Cela a, semble-t-il, permis de convaincre le
visiteur de marque et les membres de sa délégation sur
les retombées inhérentes au rôle de « hub
» régional que Djibouti se donne les moyens de jouer dans
les échanges commerciaux avec ses voisins et les pays du COMESA.
Puisque le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et
le prince Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan ont tenu au terme du
déjeuner d’affaires une seconde réunion de travail
en compagnie de leurs principaux collaborateurs respectifs.
Les discussions entre les deux parties ont
débouché sur des engagements réciproques quant
à la mise en œuvre des programmes d’investissements
dans les différents secteurs à haute valeur
ajoutée de l’économie djiboutienne.
C’est en ces termes que le prince
Abdulla Zayed Saqr Al-Nahyan et sa délégation ont
quitté Djibouti à bord de leur jet privé vers
17H30mn de l’après midi du dimanche 26 juin 2011.
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24/06/2011: M. LAMY
- UN ACCORD SUR LA FACILITATION DES ÉCHANGES POUR RÉDUIRE
LES COÛTS COMMERCIAUX ET STIMULER LE COMMERCE
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Dans le discours qu’il a tenu à
Bruxelles devant l’Organisation mondiale des douanes, le 24 juin
2011, le Directeur général Pascal Lamy a dit que la mise
en œuvre des mesures de facilitation des échanges
discutées à Genève pourrait réduire les
coûts commerciaux de près de 10 pour cent. “Chaque
jour supplémentaire nécessaire pour préparer les
marchandises pour l’importation ou l’exportation diminue
les échanges d’environ 4%.” C’est pourquoi un
accord sur la facilitation des échanges dans le cadre du Cycle
de Doha serait “un grand plus pour nos milieux commerciaux et en
particulier pour beaucoup de petites et moyennes entreprises”. Le
Directeur général a salué l’étroite
collaboration qui existe entre l’OMC et l’OMD, en
particulier en matière d’assistance technique et a
suggéré que celle-ci se poursuive avec
l’utilisation de l’approche “Fabriqué dans le
monde” pour mesurer les flux commerciaux internationaux.
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23/06/2011 : Affichage des prix des produits de consommation
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Le ministère
délégué auprès du ministère de
l’Economie et des Finances chargé du commerce, des PME, de
l’artisanat et de la formalisation a convoqué ce jeudi une
réunion d’information avec les représentants
détaillants du secteur du commerce.
Cette réunion présidée par le secrétaire
général du commerce, M. Ali Ahmed, avait pour objectif
d’informer les commerçants détaillants sur la mise
en application du décret portant sur la concurrence, la
répression de la fraude des prix sur la réglementation
fixée par le ministère chargé du commerce.
Dans ces déclarations faite à la séance
d’ouverture de cette réunion d’information, le
secrétaire général du ministère
chargé du commerce et le directeur du commerce ont
exhorté les commerçants détaillants à
mettre en application les tarifs des prix publiés chaque mois
par le ministère sur tous les produits de consommation et les
divers produits vendus dans leurs boutiques dont notamment des produits
de première nécessité.
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23/06/2011 :La banque mondiale accorde un don de 5,83 millions USD à Djibouti.
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Un projet
d'approvisionnement en eau et de développement de
proximité en zone rurale a été approuvé
aujourd’hui par la Banque mondiale. Il vise à
améliorer l'accès à l'eau des populations rurales
à Djibouti et accroître leur capacité à
gérer les ressources agropastorales. Le don de 5,83 millions de
dollars de l’IDA servira principalement à financer des
projets pour aider les populations agricoles et pastorales de ce petit
pays de la Corne de l’Afrique à faire face à une
période marquée par ce que les Djiboutiens nomment "le
problème de la soif" - les trois à quatre mois les plus
durs de la saison sèche.
« Ce projet est
conçu pour améliorer la résistance des
ménages ruraux à la pénurie d'eau pendant la
saison sèche. Il permettra d'investir dans la collecte de l'eau
et l'accès aux ressources de la nappe, et de renforcer les
capacités d'organisation et de gestion et les aptitudes
techniques des populations les plus affectées,” a
déclaré Garry Charlier, spécialiste senior du
développement rural à la Banque
mondiale. “L’eau est extrêmement rare à
Djibouti, et la croissance démographique et les effets du
changement climatique devraient encore aggraver la
situation. »
Djibouti n’enregistre
en moyenne que 150 mm de précipitation par an et ne compte
pas de fleuves, rivières ou lacs d'eau douce à
caractère permanent. En outre, en raison du climat chaud et sec
qui y règne toute l’année, moins de 5 % de la
quantité totale de pluie atteint la nappe à cause de
l’évaporation et des crues soudaines. Le projet vise
à favoriser l’accès des populations locales, des
petits agriculteurs et des petits éleveurs aux ressources
cruciales en eau souterraine et en eau de surface. Par ailleurs, en
participant à l’élaboration et à
l’exécution des plans de développement, les
habitants des zones rurales couvertes auront la possibilité de
définir les projets d'investissement qui correspondent à
leurs besoins réels et qu'ils pourront exécuter à
leur rythme. Le projet aidera également à renforcer les
capacités de l'administration centrale et des
collectivités territoriales.
En 2007, le Gouvernement
djiboutien a lancé le programme de mobilisation des eaux de
surface et de gestion durable des terres afin de s'attaquer au
« problème de la soif ». Le projet
approuvé complète et élargit cette initiative en y
incluant des plans pour des zones non encore couvertes. Il portera
ainsi sur deux nouvelles régions, à savoir les zones
arides de Khor Angar-Obock, dans le district d’Obock, au nord,
et Cheiketi-Hanlé dans le district de Dikhil, au sud.
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16/06/2011: Déclaration de la mission des services du FMI à la conclusion de sa visite à Djibouti |
Communiqué de presse n° 11/236
Juin 16, 2011
La déclaration qui suit a été publiée le premier juin à Djibouti :
Une mission du Fonds monétaire
international, dirigée par M. Carlo Sdralevich, s’est
rendue à Djibouti du 22 Mai au 1er juin 2011 dans le cadre
de la quatrième revue de l’accord appuyé par la
Facilité Élargie de Crédit (FEC).
Les membres de la mission ont
rencontré le Ministre de l’économie et des
finances, M Ilyas Moussa Dawaleh; le Ministre de
l’agriculture, M Mohamed Awaleh; le Ministre
délégué au budget, M Amareh Ali; le Ministre
délégué au commerce, M Abdi Elmi Achkir; Mme Zahra
Youssouf Kayad, secrétaire d’État à la
solidarité nationale; le Gouverneur de la Banque centrale de
Djibouti, M. Djama M. Haïd et d’autres représentants
de haut rang, ainsi que les partenaires au développement de
Djibouti. La mission exprime ses remerciements aux autorités
pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi que pour
la chaleureuse hospitalité des autorités lors de son
séjour.
L’environnement macroéconomique
est resté mitigé en 2010. La croissance annuelle du PIB
réel a fléchi, passant de 5% en 2009 à 3.5% en
2010 en raison notamment d’un ralentissement significatif des
activités du port mais aussi de la faiblesse des investissements
directs étrangers. Ceux-ci avaient substantiellement
augmenté des années précédentes,
jusqu’à plus de 40 % du PIB en 2007, mais se sont
contractés au cours des deux derniers exercices chutant à
9.5% en 2009 puis à 2.4% en 2010. De même,
l’inflation, qui s’est située à 1.7% en 2009
a augmenté pour se situer autour de 4% en 2010, du fait du
rebond des cours mondiaux des matières premières et des
denrées alimentaires. Le déficit du compte courant
s’est également sensiblement amélioré
passant de 9.1% du PIB en 2009 à 4.8 % du PIB en 2010.
Les perspectives économiques de 2011
pour Djibouti restent plus favorables qu’en 2010, en dépit
de l’impact du renchérissement des prix des produits
alimentaires et du pétrole. Le PIB réel devrait augmenter
pour atteindre un taux de croissance d’environ 4.8% en 2011,
essentiellement grâce à la normalisation des
activités portuaires et à la reprise des investissements
directs étrangers.
Dans un cadre macroéconomique
difficile, la République de Djibouti a conservé le
programme sur les rails en maintenant la discipline budgétaire
et leur programme de reforme des finances publiques, du secteur
financier, et du domaine structurel, afin de créer les
conditions favorables à un soutien de la croissance et à
la réduction de la pauvreté.
Le problème le plus important pour
Djibouti reste la création d’emploi : la mission a
discuté avec les membres du nouveau gouvernement et de
l’administration les récentes initiatives lancées
pour favoriser la création d’entreprises et
l’insertion des jeunes, en particulier les diplômés,
dans le secteur privé.
Le défi à court terme reste le
maintien de la stabilité des prix et de la discipline
budgétaire. Le budget 2011 prévoit un solde prés
de l’équilibre, grâce à un renforcement des
recettes fiscales ainsi qu’un contrôle des dépenses.
La République de Djibouti reste déterminée
à réduire l’encours des arriérés
intérieurs et à éviter leur accumulation par le
renforcement du contrôle des dépenses.
Parallèlement, les autorités devraient renforcer la
transparence et la bonne gestion budgétaire surtout dans le
domaine des subventions.
Les autorités entendent poursuivre
leurs efforts pour renforcer la supervision bancaire et le
développement du secteur financier, y compris
l’accès aux services financiers. Elles ont adopté,
avec l’assistance technique du FMI, plusieurs projets de loi
bancaire visant à renforcer le cadre réglementaire et la
supervision ainsi qu’à améliorer les
procédures d’agrément.
L’amélioration de la
compétitivité de l’économie reste un
objectif majeur du programme économique de Djibouti, dans
l’optique de favoriser le développement du secteur
privé et les investissements étrangères. Dans ce
cadre, la République de Djibouti s’est engagé
à poursuivre les reformes structurelles, et, en particulier, des
mesures pour réduire le coût de l’énergie
dans le cadre d’une stratégie élaboré avec
les bailleurs de fonds, augmenter l’offre d’eau en baissant
son coût, restructurer les entreprises publiques et
améliorer l’accès de la population aux services
publiques.
La mission a été heureuse de
renforcer sa coopération avec les autorités pour aider
Djibouti à atteindre ses objectifs de croissance soutenue et de
réduction de la pauvreté."
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23/06/2011 : Un nouveau Code des Douanes
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Le 10ème Conseil des
Ministres de l’année 2011 s’est tenu le mardi 21
juin au palais présidentiel au cours duquel a été
adopté le projet de code des douanes.
La promulgation de ce dernier texte s’inscrit dans le
prolongement de la précédente Loi sur les réformes
des services de l’Etat chargé des fiscalités et des
douanes et les modifications apportées au Code
général des impôts de l’année 2000.
Il s’agit, en d’autres termes, d’une refonte globale
de la législation douanière censée répondre
au besoin d’une modernisation de l’administration
douanière. Une telle mesure vise un triple objectif. Citons
l’adaptation du cadre légal de l’action des douanes
djiboutiennes aux standards internationaux, la facilitation des
échanges et la sécurisation de la chaîne logistique.
En ce sens, le présent code introduit des nouvelles
dispositions. Les plus significatives stipulent la mise à niveau
de la réglementation douanière conformément aux
engagements internationaux du gouvernement et la transparence des
procédures douanière.
D’autres dispositions et non des moindres préconisent le
renforcement des règles applicables aux professionnels du
dédouanement et l’adaptation du contentieux douaniers par
la révision et la restructuration des différents classes
de contraventions et des délits douaniers.
Ainsi, le ministre délégué au Budget, qui a
défendu hier le texte de loi devant le chef de l’Etat et
les membres du gouvernement, a soulevé la pertinence de ce code.
Tant celui-ci va aux yeux de M Amareh Ali Saïd combler les lacunes
existantes en matière des procédures douanières du
code général des impôts à travers la mise en
place des exonérations des droits et taxes des entrants. Ce sont
là des conditions propices au développement d’un
pôle industriel sur le territoire national.
Mieux, l’entrée en vigueur du nouveau code des douanes
djiboutiennes a pour portée ultime une harmonisation de ses
dispositions et celles communautaires du marché commun
régional ou COMESA, ses articles avec les mesures en rapport
avec les règles d’origine et la valeur transactionnelle
qui sont conformes aux principes de l’OMD et de l’OMC
auxquels Djibouti a adhèré.
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21/06/2011 : Une mission de la Banque Mondiale à Djibouti
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Après sa rencontre
aux heures matinales de la journée d’hier avec le nouveau
Ministre des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, la mission de la banque
mondiale de passage au pays s’est rendue au cabinet de la
Primature où le Premier ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, a
reçu le directeur des opérations pays, M. David Craig, et
ses accompagnateurs en présence du ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd.
L’entrevue a été propice aux deux parties pour
évoquer diverses questions d’intérêt commun.
Arrivée en fin de
matinée de dimanche dernier à Djibouti, une
délégation de la Banque mondiale avec à sa
tête le directeur des opérations-pays, M. David Craig, a
rendu hier une visite de courtoisie au Premier ministre, M Dileita
Mohamed Dileita.
L’entrevue s’est
déroulée au cabinet de la Primature en présence du
ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali
Saïd, du directeur en charge du financement extérieur au
Ministère de l’Economie et des Finances, M. Almis Mohamed
Abdillahi. Elle est intervenue après la rencontre un peu
plus tôt de la mission de la banque mondiale avec le nouveau
Ministre des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh.
Ainsi, les deux parties ont
mis l’accent sur les relations que la République de
Djibouti et la Banque mondiale entretiennent. Des relations qui sont
basées sur la confiance au demeurant selon le financier
international David Craig.
Idem, le chef de la mission
de la banque mondiale a salué les efforts du gouvernement
djiboutien dans sa politique de renforcement des institutions
financières nationales.
De son côté, le
Premier ministre djiboutien a évoqué le nouvel
élan qui anime la politique du chef de l'Etat suite aux
élections présidentielles d’avril 2011.
M. Dileita Mohamed Dileita a
réaffirmé auprès de ses interlocuteurs
d’hier la volonté manifeste du gouvernement de renforcer
son arsenal d’assainissement dans la gestion des affaires
publiques, d’intensifier la lutte contre la pauvreté sur
le terrain et de mettre en œuvre des projets d’envergure
dans l’exploitation des énergies renouvelables.
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20/06/2011: Assemblée Nationale : Commission des Finances
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Placée sous la
conduite du Député Omar Abdi Said, la Commission des
Finances de l’Economie Général et du Plan
s’est réunie hier dans la salle des Commissions de
l’Assemblée nationale.
Au cours de cette
séance de travail, les parlementaires devaient poursuivre
l’examen de deux projets de loi dont les travaux avaient
débuté en commission le samedi 4 juin 2011.
Le Gouvernement était
représenté à cette réunion par M. Amareh
Ali Said, ministre délégué auprès du
ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget.
Il s’agit de deux
textes dont l’un portant adoption du schéma Directeur de
la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique
2009-2013, et un second relatif à l’organisation de
l’activité Statistique et l’organisation du
système statistique national.
Le premier texte
présenté par le Gouvernement a pour ambition de
redynamiser le système statistique national.
Cette
nécessité s’était imposée avec
acuité ces dernières années, notamment lors de
l’élaboration du Document Stratégique de la
Réduction de la Pauvreté : il avait été
constaté un manque drastique de données fiables et
à jour, et du manque de coordination du système
statistique national (SSN).
C’est ainsi que pour
apporter une solution durable à ces insuffisances et
répondre efficacement aux besoins de suivi et
d’évaluation des politiques et programmes de
développement du pays, et d’une façon
générale, de satisfaire les besoins des utilisateurs en
mettant à leur disposition des statistiques de qualité,
diffusées dans les délais et conformes aux normes
internationales, que le gouvernement de la République de
Djibouti en étroite collaboration avec les partenaires au
développement, ont initié un processus de mise en place
d’une Stratégie nationales de développement de la
statistique (SNDS).
Cette stratégie
permettra à cette institution de produire des statistiques
fiables et à jour, point de départ de toute politique de
développement intégré fondée sur la bonne
gouvernance.
Le second texte
examiné par les commissaires élus, est le projet de loi
n°124/11. Celui-ci porte sur l’organisation de
l’activité Statistique et l’organisation du
système statistique au niveau national.
Il faut savoir que la Loi en
vigueur sur les statistiques dans notre pays, est la Loi
n°196/AN/81. Celle-ci est malheureusement ancienne, elle remonte au
10 août 1981.
D’ailleurs de
nombreuses dispositions de cette dernière,
particulièrement celle concernant l’obligation de
réponse, ou bien encore celle non explicite sur
l’utilisation des sources à des fins statistiques
n’ont jamais été appliquées.
Ces faits ont
été longuement soulignés et explicités aux
commissaires présents par le ministre
délégué M. Amareh Ali Said. Il a rappelé
par ailleurs que le Comité de Coordination statistique
crée par cette loi n’a jamais été
fonctionnel, ni représentatif des parties prenantes, à
savoir, producteurs et utilisateurs de statistiques.
A cet égard une
révision des textes législatifs et réglementaires
adaptée à la production statistique et à la
coordination du système statistique national conformément
aux principes fondamentaux de la statistique s’est imposé
naturellement au Gouvernement.
Le présent projet de
loi n°124/11 permettra donc à la République de
Djibouti de se doter, à travers une législation
garantissant une coordination efficace, d’un Système
statistique national répondant aux demandes de plus en plus
croissantes et exigeantes d’informations et de données
statistiques générés par l’impératif
du suivi et évaluation des programmes de lutte contre la
pauvreté, des progrès réalisés dans
l’atteinte des objectifs du millénaire et par la mutations
économiques.
Ainsi la présente Loi
statistique qui définit les différentes composantes du
système statistique national, régit la coordination
statistique en intégrant les principes fondamentaux de la
statistique.
Par ailleurs elle instaure
la création et la mise en place effective d’un Conseil
Supérieur de la Statistique présidé par le Premier
Ministre.
Ce dernier point,
témoigne selon l’avis du ministre, de l’engagement
politique du Gouvernement à considérer désormais
la Statistique comme un outil de décision et de bonne
gouvernance.
Le Gouvernement était
représenté par M. Amareh Ali Said, ministre
délégué auprès du ministre de
l’Economie et des Finances, chargé du Budget.
Au terme de la
réunion et après des amendements parlementaires sur les
deux textes étudiés, et en concertation avec le ministre
présent, les députés ont décidé de
donner un avis favorable à l’adoption de ces deux projets
de loi à la prochaine séance publique de
l’Assemblée nationale.
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Construction d’une nouvelle centrale électrique à Jaban’as
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Une importante
réunion entre les institutions financières arabes et la
République de Djibouti s'est tenue le 14 et 15 juin 2011 au
Kempinski Palace de Djibouti pour la mobilisation des ressources
financières nécessaires à la construction
d’une nouvelle centrale électrique à
Jaban’as, au PK 15.
Le 14 et 15 juin 2011 a eu
lieu au Djibouti Palace Kempinski une table ronde de deux jours entre
les institutions financières arabes et la République de
Djibouti représentée par le Ministre de l’Energie
et des Ressources naturelles, Dr. Fouad Ahmed Aye, aux
côtés du Ministre délégué
chargé du Budget, M. Amareh Ali Said, du conseiller
spécial du président de la République, aux
investissements, M. Fahmy Ahmed El Haq, du Secrétaire
Général du ministère des Finances, M. Simon
Mibrathu, et du directeur général de l’EDD, M.
Djama Ali Guelleh.
Dr Aye qui a salué
les bonnes relations d’estime et d’entente entre la
République de Djibouti et les institutions financières
arabes des pays amis a rendu un hommage particulier au Fonds Saoudien,
au Fonds Koweitien, au Fonds d’Abu-Dhabi pour le
Développement, au FADES et à la Banque Islamique pour le
Développement.
Cinq institutions qui ont
toutes donné leur accord de participation au financement de la
nouvelle centrale électrogène de Jaban’as, au
périmètre kilométrique 15. La future centrale
électrique de Jaban’as sera d’une puissance de 75MW
pour un coût estimatif de 13o millions de dollars US.
"Comme vous le savez, la
contrainte de l’électricité constitue un frein
majeur au développement économique de Djibouti, et
particulièrement un obstacle à l’investissement
privé. Elle empêche une grande partie de la
population d’accéder à
l’électricité, pèse fortement sur le budget
des ménages raccordés au réseau et dégrade
la compétitivité économique", a rappelé
pour sa part le ministre délégué au Budget, avant
d’ajouter qu’ il s’agit là d’un
investissement lourd, mais qui permettra de doter l’EDD de moyens
supplémentaires de production pour couvrir la demande nationale
en forte croissance et de créer de meilleures conditions
attractives pour le développement du secteur privé,
moteur de la croissance économique."
Après les
présentations de l’EDD par son directeur
général, M. Djama Ali Guelleh et celles du rapport
préliminaire par le consultant de la société SGI
Ingénierie de Géneve, M. Roger Bequet, les deux parties
ont échangé des discussions techniques.
Ainsi, selon un
communiqué du ministère délégué au
Budget, l’apport du Fonds Saoudien pour le Développement
s’élèverait à 24 millions de dollars US. 30
millions de dollars US pour le Fonds Koweitien.
20 millions de dollars US
pour le Fonds d’Abu-Dhabi. Et respectivement 30 et 32,4 millions
de dollars US pour le BID et le FADES. Tous des prêts
concessionnels. "Le Fond Koweitien pour le développement
économique arabe, Fond Saoudien pour le Développement et
la Banque Islamique de Développement ont répondu
favorablement à cette invitation
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13/06/2011 : Signature d'un accord de projet d'usine de raffinage d'huile de palme avec le Groupe HAYEL SAEED ANAM
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Gestion des deniers publics
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« L’esprit de la bonne gouvernance »
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Avec franchise
et tact, le ministre délégué au Budget, M. Amareh
Ali Saïd, a révélé hier aux
côtés du nouveau grand argentier du pays, M. Ilyas Moussa
Dawaleh, sa vision personnelle de la bonne gouvernance des deniers
publics devant, les agents comptables des établissements
autonomes, réunis dans la salle La Marée de
l’hôtel Sheraton.
La modernisation de la gestion publique, quand on veut la mettre en
œuvre concrètement, est une tache en perpétuel
renouvellement et la mise en commun de nos succès et de nos
échecs est précieuse.
En ce qui concerne les
objectifs poursuivis, il y a la forte volonté politique de
concrétiser la bonne gouvernance afin d’accompagner notre
récent décollage économique.
Le chef de
l’Etat a exprimé l’impératif de se conformer
à l’esprit de la bonne gouvernance dans l’ensemble
des politiques du gouvernement ; et ceci est particulièrement
vrai en matière de gestion de la dépense publique et de
l’utilisation optimale des ressources financières de
l’Etat.
A cet égard,
nous devons mettre en exergue la noblesse et le caractère
exaltant du service de l’Etat, quand il sait concilier
l’efficacité et la performance, à
l’abnégation et à l’éthique qui sont
ses fondements.
Pour traduire cet
engagement politique, il importe que les comptables publics se
soumettent aux exigences du respect des dispositions
réglementaires ainsi que des principes comptables fondamentaux
dans l’exercice de leurs fonctions.
Par dispositions
législatives, est indiqué l’ensemble des
réglementations communes, particulières,
financières, fiscales, sociales et juridiques faisant force de
loi en République de Djibouti. A travers les dispositions
réglementaires, l’application du principe de
régularité permet de garantir la stratégie
économique et financière de l’Etat.
Ainsi,
l’Administration de la chose publique se doit d’être
exemplaire pour son efficience. Cette exigence impose un nouveau regard
sur le rôle du comptable public qui, dans un souci de
transparence, doit veiller " à la régularité,
à la sincérité et à la
fidélité de l'image du patrimoine et de la situation
financière de l’État.
A ce titre, force est
de constater, en dépit des recommandations des organes de
contrôle, la subsistance manifeste
d’irrégularités réglementaire de premier
plan.
Je citerai le
non-respect des textes réglementaires en matière de
limitation des délais de production des documents financiers.
Or, la loi sur l’organisation financière des
établissements publics fixe au plus tard le 31 mars la date
limite de production des documents financiers.
Or à ce jour,
l’ensemble des états de synthèse (bilan, compte de
résultat, balance générale) ne sont pas
disponibles à la Direction du Trésor et de la
Comptabilité Publique. A ce jour, seul huit
établissements se sont conformés aux exigences
légales et ont déposés leurs états, objet
de leur contrôle.
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Des véritables engagements
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On relevait hier une
même logique dans les propos que le ministre de l’Economie
et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le ministre
délégué au Budget, M. Amareh Ali Saïd, ont
tenus devant les agents comptables réunis hier dans les murs de
l’hôtel Sheraton. Les deux décideurs politiques ont
mis en exergue les directives limpides de la nouvelle feuille du
gouvernement qui ne leur laissent le choix de tolérer aucun
manquement ni passe-droit quelles qu’en soient les raisons dans
la bonne gouvernance financière.
Hier dans la salle La Marée de l’hôtel Sheraton, le
ministre de l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh,
le ministre délégué au Budget, M. Amareh Ali
Saïd, ont rencontré les agents comptables des
établissements autonomes et publics.
L’évènement
s’est déroulé en présence du ministre
délégué au Commerce, M. Abdi Elmi Achkir, du
secrétaire général du Ministère de
l’Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, l’inspecteur
général des finances, M. Salah Toubeh, et le
trésorier payeur national par intérim, M Mohamed Ahmed
Cheick.
Doutez-vous bien que les
questions à l’ordre du jour de cette réunion de
travail sont très sérieuses.
Tant elles concernent les
nouvelles orientations gouvernementales dans la promotion de la
transparence et la bonne gouvernance financière.
Renforcement des dispositifs de contrôle
Une telle démarche s’inscrit dans le cadre de la politique
du gouvernement qui vise un double objectif.
Citons une utilisation
optimale des ressources financières de l’Etat et un
renforcement des dispositifs de contrôle. Deux priorités
qui impliquent quelques devoirs pour les agents comptables.
Les plus significatifs sont
l’obligation de rendre compte et le respect règles de
transparence dans la gestion des deniers publics qui ne peuvent
souffrir de gabegies.
Fidèle en son franc
parler, le nouveau grand argentier l’a rappelé avec
insistance. M Ilyas Moussa Dawaleh a bien pesé ses mots en
évoquant l’importance que revêt à ses yeux
une conformité aux règlements en vigueur dans la
comptabilité publique, l’élaboration et la
transmission des comptes financiers au trésorier payeur national
selon les délais impartis, l’application rigoureuse des
textes en matière de rémunération et de fixation
des indemnités et de passation des marchés publics.
Des directives aussi
limpides ne lui laisse guère le choix de tolérer aucun
manquement ni passe-droit quelles qu’en soient les raisons dans
la bonne gouvernance financière.
Le ministre Ilyas Moussa
Dawaleh a mis en exergue l’urgence pour certains agents
comptables de s’acquitter des cautions aux montants bien
définis qui leur sont dévolues dans l’exercice de
leur métier. Il s’agit là d’un exemple
révélateur de leur sens des responsabilités sans
lequel l’intérêt général ne serait
préservé.
A cet égard, il n y
aura pas que le bâton mais aussi la carotte avec la mise en place
d’un prix du meilleur agent comptable de l’année
assorti d’une prime gratifiante comme l’a affirmé
hier non sans humour le nouveau grand argentier du pays.
Modernisation de la gestion publique
On retrouve une même logique dans les propos que le ministre
délégué a tenus devant les comptables publics. M
Amareh Ali Saïd a aussi indiqué que la modernisation de la
gestion publique doit permettre de répondre à une triple
exigence qui consiste en la garantie de la soutenabilité des
politiques publiques, l’accroissement de la performance des
politiques publiques et de la gestion des services et une meilleure
transparence de l’action publique tant à l’endroit
de l’Assemblée nationale que de l’opinion publique.
« C’est dans
cette triple perspective qu’il convient de resituer les
initiatives prises en matière du contrôle de la gestion
des comptes de l’Etat. C’est également à
l’aune de ces critères qu’il convient
d’apprécier et de mesurer les évolutions en
matière de comptabilité » a-t-il ajouté en
substance.
Mieux, ce choix
dénote d’une prise de conscience aiguë des
obligations et devoirs inhérents à l’exercice de la
fonction comptable mais également et surtout de
l’engagement implicite mais résolu à les tenir dans
les délais prescrits par la réglementation en vigueur si
l’on suit jusqu’au bout le raisonnement du ministre
délégué au Budget.
M. Amareh Ali Saïd
s’est surtout dit convaincu du souci partagé de
l’impérieuse nécessité de la
préservation, de l’inviolabilité des deniers
publics afin de faire des institutions nationales de véritables
administrations de développement.
Dans cette optique, il a
exhorté les agents comptables à partager cette conviction
qui se fonde sur le fait que la qualité de l’Homme et de
ses rapports avec les deniers publics tient pour l’essentiel en
la qualité de son engagement pour la nation, et donc de son
éducation de façon extensive. A raison d’ailleurs.
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Inspection Générale des Finances et Auditeurs du Trésor National
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Des exigences de rigueur et transparence
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A la faveur
d’une réunion de travail tenue dans la salle de
conférence du Ministère de l’Economie et des
Finances, le nouveau grand argentier, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et le
ministre délégué au Budget, M Amareh Ali
Saïd, ont réitéré aux inspecteurs des
finances et aux auditeurs du Trésor national la primauté
de la rigueur et de la transparence dans les opérations de
certification des comptes financiers des établissements publics
de l’Etat.
Le ministre de
l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre
délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, et le
ministre délégué au Commerce, M Abdi Elmi Achkir,
ont tenu jeudi dernier une réunion de travail avec les cadres de
l’inspection générale des finances et les auditeurs
du Trésor national dans la salle de conférence du
Ministère de l’Economie et des Finances.
La séance s’est
déroulée en présence du secrétaire
général Simon Mibrathu, du directeur des finances,
Saïd Ismaël Hassan, du trésorier payeur national par
intérim, Mohamed Ahmed Cheick, et de l’inspecteur
général des finances, Salah Toubeh.
L’objet même de
celle-ci était de sensibiliser les auditeurs du Trésor et
les inspecteurs des finances sur l’importance de leur rôle
dans le contrôle de l’utilisation des fonds publics
d’une manière générale.
Le nouveau grand argentier
et le ministre délégué au Budget ont
réitéré aux uns et aux autres la primauté
de la rigueur dans les opérations de certification des comptes
financiers des établissements publics de l’Etat.
Les deux décideurs
ont successivement mis en exergue d’une même voix
solennelle l’exigence de transparence que les professionnels
concernés se doivent de faire prévaloir dans
l’exercice de leur métier en toutes circonstances. La
bonne gouvernance des deniers publics est à ce prix.
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Assemblée Nationale
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Séance de travail de la commission des Finances
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La commission des
Finances de l’Economie Général et du Plan de
l’Assemblée nationale s’est réunie hier dans
la salle des Commissions du nouveau siège provisoire de
l’Assemblée nationale, situé à
l’ancien Mess des Officiers. L’ordre du jour de cette
séance de travail portait sur l’examen de deux projets de
lois.
Placée sous la conduite du Député Omar Abdi Said,
la Commission des Finances de l’Economie Général et
du Plan s’est réunie hier dans la salle des Commissions de
l’Assemblée nationale.
Au cours de cette
séance de travail, les parlementaires devaient statuer sur deux
projets de loi inscrits à l’ordre du jour.
Deux textes dont l’un
portant adoption du schéma Directeur de la Stratégie
Nationale de Développement de la Statistique 2009-2013, et un
second relatif à l’organisation de l’activité
Statistique et l’organisation du système statistique
national.
Le Gouvernement était
représenté par le Ministre de l’Economie et des
Finances, chargé de l’industrie et de la planification, M.
Ilyas Moussa Dawaleh, et du Ministre délégué
chargé du Budget, M. Amareh Ali Said. Au terme de leurs
discussions, les députés se sont accordés de
poursuivre l’examen de ces deux projets de loi en commission.
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Jeudi, 02 Juin 2011 Pouvoirs publics / Patronat
Le ministre de l’économie des
finances charge de l’industrie,Ilyas Moussa Dawaleh et les
ministres délègues au budget Amareh Ali Said et celui du
commerce, Abdi Elmi Achkir, ont eu ce jeudi, au kempinski palace de
Djibouti, une rencontre avec les membres de la fédération
des entreprises de Djibouti, organisation patronale regroupant les
operateurs économiques djiboutiens.
Cette rencontre qui s’est
déroulée dans une ambiance chaleureuse a permis aux
membres de la Fed, la plus vieille organisation des employeurs, de
féliciter les nouveaux membres du gouvernement dans leurs
nouvelles fonctions.
Le président de la fédération
des entreprises de Djibouti Djama Aouled Djama, qui a été
élu à l’unanimité le 11 mai dernier à
la tête de l’organisation, a souligné que la Fed est
un partenaire privilégié du gouvernement dans le dialogue
concernant la vie des affaires à Djibouti.
Il a également souligné que la Fed
est un partenaire de dialogue sociale, et participe aux
négociations interprofessionnelles.
« Cette structure qui favorise le
partenariat public-privé a pour mission, a-t-il dit, de
rechercher avec les pouvoirs publics et les organisations sociales, les
moyens propres à promouvoir le progrès
socio-économique du pays ».
Quant au ministre de l’économie et
des finances Ilyas moussa Dawaleh, il a indiqué que la Fed
doit contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes
tout en accueillant avec enthousiasme la reforme de la Fed qu’il
a qualifié de prometteur.
Appelée jadis, union syndicales
inter-entreprise, cette structure qui n’existait que par le nom
fut appelée, en 1997, association des employeurs de Djibouti
avant de devenir la fédération des entreprises de
Djibouti (Fed). Une organisation moderne, ouverte et ambitieuse.
4ème Revue du programme de facilité élargie pour le crédit (FEC)
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Le point avec Carlo Sdralevitch
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Au terme de
son séjour djiboutien d’une dizaine de jours, le chef de
la mission du fonds monétaire international (FMI), M. Carlo
Sdralevitch, a fait le point hier sur les
conclusions de la 4ème Revue du programme de facilité
élargie pour le crédit (FEC) au cours d’une
conférence de presse avec les médias nationaux qui
s’est tenue dans les murs de la Banque Centrale de Djibouti.
Entretien.
« L’emploi, le chômage et le coût de l’énergie sont
des priorités majeures du nouveau gouvernement »
Avant
de rentrer dans le vif du sujet, Vous pouvez nous faire un
exposé de l’objet de votre mission à Djibouti ? Et,
comment s’est-elle déroulée ?
La visite de la
mission de FMI à Djibouti avait pour but de faire une
révision de la situation en vue notamment de approbation de la
quatrième revue du programme de facilité élargie
pour le crédit.
Les conclusions de
cette mission de la visite à Djibouti ont été
positives. Nous avons relevé le maintien de la discipline
budgétaire et un avancement de reforme dans le cadre d’une
collaboration extrêmement positif avec le gouvernement et la
banque centrale.
Au point de vue de
l’économie, notre aperçu est mitigé pour la
période 2010. Nous avons constaté un peu à la
baisse l’estimation des activités économiques qui
ont causé un ralentissement des activités du port
lié probablement aux difficultés de l’Ethiopie en
matière de l’épis mais nous sommes optimistes pour
2011 avec une relance de la croissance, basée sur les
activités du port, les investissements et également sur
les exportations de l’Ethiopie.
Il reste des
défis importants dans le domaine social telle que
l’Emploi, le chômage et ce sont, sans aucun doute, des
domaines prioritaires à Djibouti.
Nous avons donc
été rassurés par le nouveau gouvernement auquel il
revient de faire de ces questions des priorités et,
deuxièmement, de trouver des solutions face aux impacts de la
hausse de prix des matières premières, surtout du
pétrole et du denrée alimentaire qui cause des
difficultés aux ménages djiboutiens mais aussi la gestion
budgétaire.
En ce qui concerne les
reformes et l’application du programme, nous avons eu des
agréments positifs pour la période de 2011.
Nous avons cependant
noté que les élections présidentielles, un
évènement très important pour ce pays, ont
causé un certain ralentissement – peut être un
certain distraction – des reformes.
Il faudra donc
rattraper cette période et mettre en exécution des
programmes de politique économique du gouvernement avec rigueur.
Est-ce que des
scénarios en terme d’aide de financement ont
été prévus en cas de flux massif de
réfugiés à Djibouti ?
L’impact
d’une crise originale est déjà évidente qui
pourra éventuellement s’aggravé et c’est
surtout un impact humanitaire. Nous sommes donc dans des conditions
sociales de populations, plus spécifiquement celles des
réfugiés. Pour l’instant, il n’y a pas des
flux massifs.
Mais si cela devient
une réalité; il y aura un impact budgétaire de
nécessité. De tout évidence, le gouvernement
djiboutien voudra bien apporter son assistance à ces
réfugiés avec l’appui des bailleurs de fonds.
Ce n’est pas une
crise qu’on peut ignorer à Djibouti, surtout quand il y a
un lien entre deux pays. Bien que nous n’ayons pas vu un impact
pareil dans la gestion de la politique économique, mais si cela
arrive il faudra être flexible et voir comment gérer au
point de vue de la politique budgétaire ou encore les
coûts qui pourraient demander.
Quelles sont vos appréciations globales sur l’économie djiboutienne ?
L’économie
djiboutienne a pu bénéficier d’un changement
radical dans la vision de la gestion économique en
s’appuyant sur les investissements injectés dans les
domaines tels que le logistique, le port ou encore la zone franche.
Et ce qui a
d’ailleurs donné une base d’activité
productive exceptionnelle, comparée à beaucoup
d’autres pays. C’est un très bon début, dans
un sens.
Il faudra cependant
élargir le bénéfice de cette croissance et la
concentrer dans des secteurs très spécifiques sur le
reste de l’économie.
Ce qui peut avoir
lieu, si il y a une augmentation des activités du secteur
privé, pas seulement les activités du port ou à la
zone franche. Et déterminer si il y a une bonne gestion
budgétaire en vue d’entamer les grands programmes
d’investissements ou soutenir des domaines sociaux…etc
Au cours de
vos différents entretiens, est-ce que vous avez
évoqué le prix de l’assurance avec vos
interlocuteurs ?
En
général le problème de prix, pas seulement le prix
de denrée alimentaire ou du pétrole, est une question
ouverte à Djibouti. Indubitablement, Djibouti souffre un peu de
prix élevé comparé avec d’autres pays et ce
qui pourrait handicaper sa compétitivité vers
l’étranger aux services offerts.
Laissez-moi vous dire
que nous n’avons pas parlé de l’assurance, en terme
spécifique. Mais le prix de l’assurance est aussi une
question de développement dans le système financier mais
seulement et strictement bancaire.
La stratégie
générale du gouvernement est d’encourager ces
développements pour fournir une base logistique de service
à la région.
Et dans ce sens
là, certainement les prix vont connaître des
augmentations. Mais sachez que ce n’est pas vraiment notre
domaine spécifique et technique.
Quelles sont les prochaines étapes du programme ?
A court terme, nous
comptons présenter le dossier de cette revue dans les prochaines
semaines au conseil administratif du FMI pour avoir l’approbation
de cette tranche.
Une commission, en
l’occurrence une partie de l’équipe de la
délégation, reviendra à Djibouti en octobre
– après l’été - pour faire des
visites.
Sachez que nous avons
une représentation ponctuelle à Djibouti qui travaille
avec le gouvernement et la banque centrale, pas seulement dans le cadre
du programme, mais aussi pour renforcer les capacités techniques
de la gestion politique de l’économie.
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02/06/2011 Djibouti / FMI
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Au terme de la
réunion de travail d’hier au sein de la Banque Centrale de
Djibouti, le chef de la mission du FMI, M Carlo Sdralevitch, a tenu aux
côtés de leur représentant résident à
Djibouti, M. Samba Thiam, une conférence de presse qui marquait
l’achèvement de la quatrième revue du programme de
facilité élargie pour le crédit ou FEC suivant le
jargon des professionnels. Il en ressort que les experts du bailleur de
fonds de Washington et leurs interlocuteurs djiboutiens ont revu
à la baisse la reprise économique en 2010. Les deux
parties se sont également accordées autour de meilleures
perspectives de croissance en 2011.
Arrivée
dans la matinée du dimanche 22 mai dernier à Djibouti,
une mission du FMI a eu hier une réunion de travail avec les
autorités nationales dans les murs de la Banque Centrale de
Djibouti.
Celle-ci a mis un terme au
séjour djiboutien des experts du FMI. Tout au long de leur
visite de travail d’une durée de onze jours au pays, Les
membres de la mission ont successivement rencontré le ministre
de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, le
ministre de l’Agriculture M. Mohamed Awaleh, le ministre
délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, le
ministre délégué au Commerce, M Abdi Elmi Achkir,
la secrétaire d’État à la Solidarité
Nationale , Mme Zahra Youssouf Kayad, le Gouverneur de la Banque
centrale de Djibouti, M. Djama M. Haïd et d’autres
représentants de haut rang, ainsi que les partenaires au
développement de Djibouti.
Au terme de la
réunion d’hier au sein de la Banque Centrale de Djibouti,
le chef de la mission du FMI a tenu aux côtés de leur
représentant résident Samba Thiam à Djibouti un
point de presse. Que doit-on en retenir.
D’abord, la mission
exprime ses remerciements aux autorités pour la qualité
et la franchise des discussions, ainsi que pour la chaleureuse
hospitalité que lui a été réservée
les autorités son séjour. Ensuite, l’environnement
macroéconomique est resté mitigé en 2010.
La croissance annuelle du
PIB réel a fléchi, passant de 5% en 2009 à 3.5% en
2010 en raison notamment d’un ralentissement significatif des
activités du port mais aussi de la faiblesse des investissements
directs étrangers.
Ceux-ci avaient
substantiellement augmenté des années
précédentes, jusqu’à plus de 40 % du PIB en
2007, mais se sont contractés au cours de deux derniers
exercices chutant à 9.5% en 2009 puis à 2.4% en 2010.
De même,
l’inflation, qui s’est située à 1.7% en 2009
a augmenté pour se situer autour de 4%, en 2010 du fait du
rebond des cours mondiaux des matières premières et des
denrées alimentaires.
Le déficit du compte
courant s’est également sensiblement
amélioré passant de 9.1% en 2009 à 4.8 % en 2010.
Quant aux perspectives économiques de 2011 pour Djibouti, elles
restent plus favorables qu’en 2010, en dépit de
l’impact du renchérissement des prix des produits
alimentaires et du pétrole.
Le PIB réel devrait
augmenter pour atteindre un taux de croissance d’environ 4.8% en
2011, essentiellement grâce à la normalisation des
activités portuaires et à la reprise des investissements
directs étrangers.
Dans un cadre
macroéconomique difficile, la République de Djibouti a
conservé le programme sur les rails en maintenant la discipline
budgétaire et leur programme de reforme des finances publiques,
du secteur financier, et du domaine structurel, afin de créer
les conditions favorables à un soutien de la croissance et
à la réduction de la pauvreté.
Le problème le plus
important pour Djibouti reste la création d’emploi : la
mission a discuté avec les membres du nouveau gouvernement et de
l’administration les récentes initiatives lancées
pour favoriser la création d’entreprises et
l’insertion des jeunes, en particulier les diplômés,
dans le secteur privé.
Le défi à
court terme reste le maintien de la stabilité des prix et de la
discipline budgétaire. Le budget 2011 prévoit un solde
prés de l’équilibre, grâce à un
renforcement des recettes fiscales ainsi qu’un contrôle des
dépenses.
La République de
Djibouti reste déterminée à réduire
l’encours des arriérés intérieurs et
à éviter leur accumulation par le renforcement du
contrôle des dépenses. Parallèlement, les
autorités devraient renforcer la transparence et bonne gestion
budgétaire surtout dans le domaine des subventions.
Les autorités
entendent poursuivre leurs efforts pour renforcer la supervision
bancaire et le développement du secteur financier, y compris
l’accès aux services financiers. Elles ont adopté,
avec l’assistance technique du FMI, plusieurs projets de loi
bancaire visant à renforcer le cadre réglementaire et la
supervision ainsi qu’à améliorer les
procédures d’agrément.
L’amélioration
de la compétitivité de l’économie reste un
objectif majeur du programme économique de Djibouti qui vise
dans l’optique le développement du secteur privé et
les investissements étrangers.
Dans cette optique, la
République de Djibouti s’est engagée à
poursuivre les reformes structurelles, et, en particulier, des mesures
pour réduire le coût de l’énergie dans le
cadre d’une stratégie élaboré avec les
bailleurs de fonds, augmenter l’offre d’eau en baissant son
coût, restructurer les entreprises publiques et améliorer
l’accès de la population aux services publiques.
Enfin, la mission du FMI
s’est dite heureuse de renforcer sa coopération avec les
autorités nationales pour aider Djibouti dans l’atteinte
de ses objectifs de croissance soutenue et de réduction de la
pauvreté.
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01/06/2011 - La Commission des
Affaires Etrangères et la Commission de la production et des
échanges adoptent trois projets de loi
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La Commission des Affaires
Etrangères, élargie à la Commission de la
production et des échanges, s’est réunie,
aujourd’hui dans la salle des Commissions de
l’Assemblée nationale sous la présidence du
Député Youssouf Moussa Dawaleh.
A l’ordre du jour de cette séance trois projets dont celui
portant ratification d’un Accord de Prêt entre la
République de Djibouti et la Banque Islamique de
Développement.
Ce texte vise à promouvoir le secteur des Biens Wakfs, notamment
en accroissant ses recettes et en revalorisant ses actifs. Ce
prêt de 8,5 millions USD octroyé par la BID va ainsi
permettre le financement d’un vaste projet de construction
d’un centre commercial et résidentiel au lotissement
« sans fil » à Djibouti-ville, sur une surface de 16
151 m².
Le second projet de loi porte sur la ratification du protocole relatif
à la conservation de la diversité biologique et la
création d’un réseau des Aires
protégées dans la Mer Rouge et le Golfe d’Aden.
Ce texte de loi vise à lutter, entre autres, contre ces menaces
: les Etats membres du PERSGA ont élaboré un protocole
pour mieux conserver cette biodiversité.
Enfin le troisième projet de loi porte sur la ratification du
protocole relatif à la protection du milieu marin de la Mer
Rouge et du Golfe d’Aden contre la pollution due aux
activités terrestres ;
Il a pour objectif de mettre en place un plan de gestion et de suivi
afin de prévenir les risques de pollution dans notre pays. Ces
derniers ont été signés par le Ministre des
Affaires Etrangères et de la Coopération internationale.
Il s’agit maintenant à travers ces deux projets de loi de
les internaliser, en leur donnant force de loi.
Le Gouvernement était représenté par M. Ilyas
Moussa Dawaleh, Ministre de l’Economie et des Finances,
chargé de l’Industrie et de la Planification , du Dr
Hamoud Abdi Sultan, Ministre des Affaires musulmanes et des biens
Wakfs, et enfin de M. Moussa Ahmed Hassan, Ministre de l’Habitat,
de l’Urbanisme et de l’Environnement.
Au terme de la réunion et des échanges, les
députés ont émis un avis favorable à
l’adoption de ces trois projets de loi à la prochaine
séance publique de l’Assemblée nationale.
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26/05/2011: Partenariat Public Privé |
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Le ministre de
l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a tenu jeudi
dernier devant les élus consulaires et les opérateurs
privés un langage franc qui a quelque peu bousculé les
motus vivendi entourant le partenariat public privé en
présence du ministre délégué au Budget, M.
Amareh Ali Saïd, et du ministre délégué au
Commerce, M. Abdi Elmi Achkir. Le nouvel grand argentier du pays a donc
dessiné les contours d’un véritable partenariat
public privé dont la portée ultime est une redistribution
équitable des dividendes de la croissance.
On évoque souvent le partenariat public privé. Bonne gouvernance oblige.
Le sujet était
jeudi dernier de nouveau au centre des discussions que le ministre de
l’Economie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh a eues avec
les élus de la chambre consulaire et des opérateurs
privés de la place en présence du ministre
délégué au Budget, M Amareh Ali Saïd, et du
ministre délégué au Commerce, M. Abdi Elmi Achkir
dans la salle de conférences de la chambre de commerce de
Djibouti.
Ainsi, le nouvel grand
argentier du pays a tenu un langage franc qui a quelque peu
bousculé les motus vivendi entourant le partenariat public
privé jusqu’à présent. Il sait de quoi il
parle.
Car il se consacrait
au développement des affaires du groupe privé qu’il
a fondé avant son entrée au nouveau gouvernement. Le
ministre Ilyas Moussa Dawaleh a martelé auprès de ses
interlocuteurs de jeudi qu’il est temps de construire un
véritable partenariat public privé autour de cinq grands
axes directeurs.
Citons le renforcement
de la place de Djibouti dans l’économie régionale
pour en faire une plaque tournante commerciale, financière et
industrielle, le développement du secteur privé
djiboutien et plus particulièrement d’un tissu solide de
petites et moyennes entreprises et industries
génératrices d’emplois,
la transformation des régions de l’intérieur en des
pôles économiques à des fins d’une
décentralisation de la croissance,
l’amélioration du cadre institutionnel des affaires
à Djibouti en vue d’une accélération de la
croissance et de l’inflexion de la courbe du chômage,
la préservation du pouvoir d’achat des ménages
djiboutiens à travers la mise en place des mesures
concrètes tournées vers une réduction du
coût des produits de première nécessité et
des dépenses courantes telles que l’énergie et le
logement.
Autrement dit, il
s’agit pour le gouvernement de réaliser par ce biais une
finalité ultime, celle d’une redistribution
équitable des dividendes de la croissance si l’on suit
jusqu’au bout le raisonnement du nouvel grand argentier du pays.
A la lumière de
ces éclaircissements, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a
assuré les élus consulaires et les opérateurs
privés de son soutien permanent et celui des ministres
délégués Amareh Ali Saïd et Abdi Elmi Achkir
dans la redynamisation du commerce sous nos cieux.
Il a notamment
insisté sur la reforme de la fiscalité et les voies et
moyens d’améliorer le recouvrement des recettes fiscales
aux fins d’endiguer la pauvreté et de lutter efficacement
contre le chômage des jeunes.
Le ministre a donc
joué cartes sur table devant les élus consulaires et les
opérateurs privés dont Mme Magda Remon Coubèche
s’est faite l’écho de leur principale
préoccupation qui est d’ériger la chambre de
commerce en un partenaire privilégié des pouvoirs publics
conformément à la volonté du Président de
la République, M. Ismaïl Omar Guelleh.
23/05/2011 :Visite de travail du ministre l’Economie et des Finances au Trésor National |
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C’était
lundi dernier au tour du Trésor National de recevoir la visite
du ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa
Dawaleh, en compagnie du ministre délégué au
Budget, M Amareh Ali Saïd, et le ministre
délégué au Commerce, M Abdi Elmi Achkir.
L’occasion a été propice pour le nouvel grand
argentier du pays de réaffirmer sa disponibilité et sa
volonté d’imposer une exigence de rigueur dans la
gouvernance et gestion financière des deniers publics.
Après
leurs précédentes visites dans les murs des institutions
sous leur autorité conjointe, le nouvel grand argentier du pays,
M Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre délégué au
Budget, M Amareh Ali Saïd, et le ministre
délégué au Commerce, M Abdi Elmi Achkir, se sont
rendus ensemble lundi dernier au Trésor National.
Les trois
décideurs politiques ont été accueillis dès
leur arrivée sur les lieux par le trésorier payeur
national par intérim, M Mohamed Ahmed Cheick. Sans tarder, les
trois personnalités publiques ont entamé leur prise de
contact les responsables et les employés de différents du
Trésor National.
Au cours de ces
rencontres, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et les ministres
délégués Amareh Ali Saïd et Abdi Elmi Achkir
ont écouté d’une oreille attentive les explications
du très chevronné Mohamed Ahmed Cheick et des chefs de
service sur les activités quotidiennes des différents
bureaux en charge de la gestion administrative et financière des
dépenses et recettes du budget de l’Etat.
Parmi les
principaux services visités par la délégation
ministérielle, on peut citer le service informatique qui fait
office de gardien de la mémoire du Trésor National avec
le classement et l’archivage de toutes ses données
numériques, le service des dépenses, le service du
personnel et matériel, la comptabilité
générale, le recouvrement, le receveur
général et enfin la direction de l’audit.
Ces visites ont
été suivies d’un entretien entre le nouveau
ministre de l’Economie et des Finances et les membres de
l’équipe dirigeante du Trésor National. La
rencontre a été ponctuée d’échanges
interactifs durant lesquels M Ilyas Moussa Dawaleh a
réaffirmé sa disponibilité et sa volonté
d’imposer une exigence de rigueur dans la gouvernance et gestion
financière des deniers publics.
L’objectif
visé par ce biais est d’améliorer les conditions
propices au développement de l’économie nationale.
Et ce conformément aux grandes lignes directrices de la
politique du Président de la République , M Ismaïl
Omar Guelleh, qui visent le maintien d’une croissance
élevée comme l’a si bien relevé le nouvel
grand argentier du pays au Trésor National, placé lundi
dernier sous les feux des projecteurs de la presse nationale.
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Une
délégation du fonds monétaire international (FMI)
séjourne depuis hier au pays. Ses membres ont rencontré
dans la matinée de cette même journée d’hier
le ministre de l’Economie et des Finances, M Ilyas Moussa
Dawaleh, et le ministre délégué au Budget, M
Amareh Ali Saïd. Cette prise de contact a permis aux deux parties
d’évoquer les résultats macroéconomiques au
31 décembre 2010, les réformes exécutées et
les perspectives de l’économie djiboutienne pour
l’année 2011 malgré les chocs exogènes.
Conduite par M. Carlo Sdralevitch, une délégation du
fonds monétaire international (FMI) est arrivée hier
à Djibouti.
Le séjour djiboutien
de celle-ci, qui va durer jusqu’au mercredi 1er juin prochain,
s’inscrit dans le cadre de la quatrième revue du programme
de facilité élargie pour le crédit ou FEC selon le
jargon des professionnels.
Ainsi, les membres de la
mission du FMI en compagnie de leur représentant
résident, M. Samba Thiam, ont rencontré dans la
matinée d’hier le nouvel grand argentier du pays, M. Ilyas
Moussa Dawaleh, le ministre délégué au Budget, M.
Amareh Ali Saïd, au cabinet du Ministère de
l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et
de la Planification.
L’entrevue s’est
déroulée en présence du secrétaire
général Simon Mibrathu et des responsables des
principales directions du MEFIP. Les deux parties ont discuté
des résultats macroéconomiques au 31 décembre
2010, des réformes exécutées et des perspectives
économiques pour 2011 en dépit des turbulences dans les
pays arabes et de la flambée des prix du pétrole et des
produits alimentaires.
La mission du FMI a pris
bonne note de la précarité de la situation
régionale. Elle s'est également dite réjouie que
les autorités aient fait du problème du chômage
leur priorité centrale. Bref, l’agenda de ses membres
prévoit une visite auprès du gouverneur de la Banque
Centrale de Djibouti, M. Djama Mahamoud Haid.
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SE. Abdi Ilmi Achkir Ministre délégué
auprès du ministre de l’Economie et des finances,
chargé du commerce, des PME, de l’artisanat, du tourisme
et de la formalisation
Titulaire d’une
Maîtrise de Lettres et certifié en management, M. Abdi
Ilmi Achkir a débuté sa carrière au sein de
l’éducation nationale. Il y a occupé plusieurs
postes dont celle de directeur général. Il est, ensuite,
muté au Ministère de l’Emploi où il a
assumé les fonctions de directeur de travail.
En outre, il a été
chargé du programme de la démobilisation et de la
réinsertion des anciens combattants. Une solide
réputation d’homme de dossier le devance quand il rejoint
la Primature en qualité de directeur de cabinet. Sa
carrière a pris par la suite une phase ascendante.
Puisqu’il est nommé
directeur de cabinet du Président de la République. Ce
grand commis de l’Etat a également été
président du comité de suivi et d’évaluation
de l’action gouvernementale.
M Abdi Ilmi Achkir est
aujourd’hui le ministre délégué,
chargé du commerce, des PME, de l’artisanat, du tourisme
et de la formalisation, auprès du Ministre de l’Economie
et des Finances.
Amareh Ali Saïd,
Ministre délégué chargé du Budget
auprès du Ministre de l’Economie et des Finances,
chargé de l’Industrie et de la Planification :
-«
M. Amareh Ali Saïd est né le 05 janvier 1970 à
Djibouti. Il suit de 1977 à 1981 l’enseignement primaire
dans l’école de la Cité du Stade.
Il poursuit de 1982 à 1985
ses études secondaires au collège de Boulaos. Il passe
ensuite les trois années suivantes au Lycée d’Etat
de Djibouti où il figure parmi les lauréats du
baccalauréat de série économie en 1988.
Le retour des vacances de
l’été 88 sonne son départ vers la France
où il entame un cursus de sciences économiques à
l’Université de Franche Comté de Besançon.
Il y décroche en 1992 son
DEUG, option Sciences Economiques. Le succès est au rendez-vous
durant les années 1993 et 1994 qui marquent respectivement
l’obtention de sa Licence et de sa Maîtrise, Option Analyse
des Politiques Economiques, dans la même Université de
Franche Comté de Besançon.
Après ses études
universitaires dans l’Hexagone, M Amareh Ali Saïd regagne en
1995 le pays où il embrasse une carrière de cadre
supérieur au sein de la Direction de la Planification,
auprès de la Primature. Il devient en 1997 le sous-directeur en
charge des études et de la synthèse économique
dans cette même Direction de la Planification rattachée
alors à la Présidence de la République.
Il en a été
l’année suivante le directeur adjoint. M. Amareh Ali
Saïd continue son ascension sociale en héritant dès
2002 du poste du directeur de l’économie du
Ministère de l’Economie et des Finances. Il va
l’occuper jusqu’en 2007.
Une année qui coïncide
avec sa nomination à la tête de la Direction de la
Statistiques et des Etudes Démographiques du Ministère de
l’Economie et des Finances.
En sa qualité de directeur
de l’outil statistique national, il a piloté la conception
du plan d’action et le déroulement des opérations
du dernier recensement général de la population et de
l’habitat, deuxième du genre au pays après celui de
1983.
Homme de dossier, M Amareh Ali
Saïd a complété son cursus universitaire avec
différentes formations professionnelles sur la Planification de
Développement Régional à Hokkaido au Japon en
1998, la gestion et la politique macro-économique à
l’Institut du FMI à Washington en 1999,
l’interdépendance des marchés financiers au Fonds
Monétaire Arabe à Manama au Bahreïn en 2000,
l’impact de la globalisation dans le monde musulman à
Kuala Lampour en Malaisie en 2001, l’analyse quantitative de la
réduction de la pauvreté au Bureau de la Banque Mondiale
à Abidjan en Cote d’Ivoire en 2001, la gestion et le
cadrage macro-économique au sein de l’Institut du FMI
à Washington aux Etats-Unis d’Amérique en 2003.
Il parle, outre le somali, le français, l’anglais et l’amharique.
Ses loisirs
préférés sont la pratique du football et la
composition de chansons en langue somali. M Amareh Ali Saïd est
aujourd’hui le nouveau ministre délégué
chargé du Budget auprès du Ministre de l’Economie
et des Finances, chargé de l’Industrie et de la
Planification.
lE 20/05/2011 FDED : une culture de performances

Au gré de leurs prises de
contact d’hier avec les cadres supérieurs du fonds de
développement économique de Djibouti(FDED) et de
l’hôtel des impôts, le ministre Ilyas Moussa Dawaleh,
et les deux ministres délégués Amareh Ali
Saïd nous ont conforté en deux choses. La première
est la mission dévolue au FDED qui est de promouvoir
l’esprit entrepreunarial parmi les jeunes diplômés
en quête d’auto emploi. De même, le fait de «
deux poids, deux mesures » n’a plus sa place dans le
management du secteur public en général et le
recouvrement des recettes fiscales en particulier. Car cette pratique
laxiste est en total porte-à-faux avec les exigences
d’éthique et d’excellence propices au
développement d’une culture de performances qui sont
désormais les chevaux de bataille du chef de l’Etat.
Quand on voit ensemble le nouvel grand argentier du pays, Ilyas Moussa
Dawaleh, et les deux ministres délégués Amareh Ali
Saïd et Abdi Elmi Achkir respectivement en charge du budget et du
commerce, ils paraissent former un trio complémentaire.
L’impression s’est vérifiée hier en les
entendant successivement évoquer les mêmes leitmotivs
devant les cadres supérieurs du fonds de développement
économique de Djibouti (FDED) et ceux de l’administration
fiscale. FDED ou l’esprit entrepreneurial.
En dépit des averses tombées du ciel nuageux, le ministre
de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le ministre
délégué du Budget, Amareh Ali Saïd, et son
collègue du Commerce, Abdi Elmi Achkir, ont maintenu en milieu
de matinée d’hier leur prise de contact avec le personnel
et l’équipe dirigeante du fonds de développement
économique de Djibouti (FDED).
La rencontre a démarré avec une visite guidée dans
les murs du FDED. Les trois décideurs politiques ont pu prendre
de visu une pleine mesure des conditions de travail du personnel de
cette institution. Après ce préliminaire, place aux
discussions sérieuses.
Au siège du FDED, l’hôte du jour, Hiba Ahmed Hiba, a
fait un exposé sur les activités et lignes de
financements de ce levier de la lutte contre la pauvreté.
La gamme des produits financiers aussi que ce prêteur
institutionnel propose aux promoteurs de projets de petites et moyennes
entreprises ou industries.
Tels les crédits réservés aux jeunes
diplômés sortants de l’enseignement supérieur
djiboutien qui veulent se lancer dans les affaires.
Ainsi, les ministres Ilyas Moussa Dawaleh et Abdi Elmi Achkir se sont
focalisés sur les critères
d’éligibilité des demandeurs de ces types de
financements. Ils ont soulevé quelques idées pertinentes
là-dessus.
Citons l’introduction des projections relatives aux
créations d’emplois dans les critères
d’éligibilité et l’assouplissement des
procédures du FDED.
L’une et l’autre des deux suggestions devraient aller de
pair avec le choix d’une plus grande visibilité des
réussites du fonds de développement et l’extension
de son offre de financements aux promoteurs de projets
d’entreprises dans les régions de
l’intérieur.
Pourvu que ceux-ci soient viables, rentables et bancables. Le tout sert
un même et ultime objectif : la promotion de l’esprit
entrepreunarial parmi les jeunes diplômés en quête
d’auto emploi pour mieux infléchir la courbe du
chômage endémique sous nos cieux.
Une administration fiscale efficace et proche des usagers. En prenant
congé de leurs interlocuteurs du FDED, les ministres Ilyas
Moussa Dawaleh, Amareh Ali Saïd, et Abdi Elmi Achkir ont fait un
détour vers l’hôtel des impôts.
Là encore, ils ont eu des discussions franches autour de
l’amélioration du recouvrement des recettes de
l’Etat avec le directeur Mahdi Osman Awaleh et les cadres
supérieurs de l’administration fiscale.
Il a surtout été question de la disproportion entre
l’ampleur de la mission de l’hôtel des impôts
et les moyens tant humains que techniques mis à sa disposition.
Son directeur Mahdi Osman Awaleh n’a pas caché qu’il
fait tourner ce service public avec une cinquantaine d’agents
motivés. Alors que plus d’une centaine
d’employés émargent dans la masse salariale de
l’administration fiscale.
En réponse, les ministres Ilyas Moussa Dawaleh et Amareh Ali
Saïd ont convenu qu’un fonctionnaire au bon rendement et un
agent improductif ne doivent plus bénéficier d’un
traitement identique.
Il s’agit d’une évidence redevenue de nouveau une
valeur de référence parmi la classe politique
djiboutienne en ce début du troisième mandat de cinq ans
du Président Ismaïl Omar Guelleh.
Autant l’intégrer et la mettre en application tout de
suite, ont vivement exhorté les deux ministres à
l’endroit des cadres supérieurs de l’hôtel des
impôts.
Car le fait de « deux poids, deux mesures » n’a plus
sa place dans les exigences d’éthique et
d’excellence propices au développement d’une culture
de performances qui sont désormais les chevaux de bataille du
chef de l’Etat.
Spéculation des prix à djibouti.: le gouvernement hausse le ton
Tolérance zéro à
l’égard des commerçants fraudeurs qui pratiquent
une augmentation constante du prix du kérosène à
Djibouti.
En effet en dépit des avertissements de
l’état certains commerçants de la place ont
augmente énormément le prix du kérosène, ce
qui est inacceptable selon le nouveau ministre
délégué chargé du commerce des PME Abdi
Achkir qui a fait une déclaration à la presse ce jeudi.
Dans cette déclaration le ministre
délégué du commerce déclare que le
pétrole lampant exonéré de taxes est fixé
à 185 FDJ. Mais ces derniers temps le prix du même produit
oscillent entre 200 et 220 de nos francs.
Cette spéculation sur le prix n’est
pas tolérable et ne sera plus accepté dorénavant.
Les commerçants qui s’adonnent à ce processus de
spéculation prohibée par le gouvernement seront punis
conformément aux règles en vigueur.
Ils s’exposent au retrait de la patente, la
fermeture administrative des locaux de commerce et la traduction devant
la justice.

Ilyas Moussa Dawaleh
Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie et la Planification :
-« Agé de 45 ans, M.
Ilyas Moussa Dawaleh est titulaire d’une Maîtrise en
Administration Economique et Sociale, option Gestion des entreprises de
l’Université François Rabelais de Tours en France
et d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en
Marketing et Management Stratégique.
De retour au pays en 1992, il
occupe le poste de chef de service en charge du secteur privé au
sein de la Direction Nationale de la Planification, rattachée
alors à la Présidence de la République.
Il est l’un des
rédacteurs de la Loi d’orientation du plan quinquennal.
L’année 1993 marque un premier tournant dans la
carrière professionnelle de M. Ilyas Moussa Dawaleh.
Il bénéficie
d’un recrutement au Port Autonome International de Djibouti
où il sert de 1993 à 1994 en tant que chargé de
mission auprès du directeur général. Il est de
1994 à 1996 le chef des projets auprès du patron
d’alors du PAID.
Le voici nommé directeur de
l’exploitation de ce fleuron national en 1996. Une fonction
qu’il va assumer jusqu’en 2004.
Durant son passage au PAID, il a
complété ses formations académiques par
d’autres professionnelles effectuées parmi
l’Institut IPPP Public - Private Partnership à Washington
DC, l’Institut Portuaire du Havre (France) et l’Institut de
l’IMO (International Maritime Organisation) à Londres.
Puis, M Ilyas Moussa Dawaleh
décide de se lancer dans le secteur privé. Il est le
président directeur général de plusieurs
sociétés qu’il a fondées à Djibouti
et à l’étranger. Il est aussi le cofondateur du
réseau djiboutien de l’entreprise (RDE) connu sous le nom
de "Club des jeunes entrepreneurs".
En outre, il a été
membre -négociateur du contrat de concession entre Djibouti et
DUBAI PORTS, du Comité National de suivi du COMESA, de la
Commission Mixte Djibouto – Ethiopienne, de la Commission
Nationale des reformes de la chambre de Commerce de Djibouti et
Président du Conseil d’Administration du BMOD.
Le visage de M Ilyas Moussa
Dawaleh n’est pas inconnu aux masses djiboutiennes.
Puisqu’elles l’ont vu aux côtés du
Président de la République, M Ismaïl Omar Guelleh,
en sa qualité de directeur technique de la campagne
électorale du chef de l’Etat de la présidentielle
d’avril 2011.
L’homme est un polyglotte
qui parle couramment l’anglais, l’arabe et le
français. M Ilyas Moussa Dawaleh est aujourd’hui le
nouveau ministre de l’Economie et des Finances, chargé de
l’Industrie et de la Planification.
Djibouti / BAD |
Des échanges francs et fructueux |
Une mission de
Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), conduite
par M. Steve Kayizzi-Mugera, Directeur Régional du
Développement Afrique de l’Est, accompagné
également de M.Solomane Koné, spécialiste en chef
Economie et d’experts sectoriels, est arrivée à
Djibouti depuis vendredi 1er mai dernier. Ses membres
vont y séjourner jusqu’au mercredi 11 mai prochain dans le
cadre de la préparation du Document de Stratégies Pays
(DSP) pour la période 2011-2015. Le DSP est aligné sur la
stratégie de l’Initiative national pour le
développement social (INDS). Celui-ci constitue le cadre de
référence du partenariat entre la République de
Djibouti et la BAD et définit les axes d’orientation des
interventions du Groupe de la Banque pour la période 2011-2015.
Hier,
les membres de la mission de la Banque africaine de
développement ont débattu avec leurs interlocuteurs
djiboutiens des défis, des questions stratégiques,
opérationnelles et de coopération lors d’un atelier
organisé dans les murs de l’hôtel Kempinski.
La rencontre découle
d’une initiative conjointe du gouvernement djiboutien et de la
banque africaine. Elle s’inscrit dans le cadre de la
préparation du Document de Stratégies Pays (DSP) pour la
période 2011-2015 en concertation avec les autorités
Djiboutiennes, les représentants du secteur privé, de la
société civile et de la communauté des bailleurs
de fonds.
Il s’agit pour ses
instigateurs de dégager par ce biais une vision partagée
sur la stratégie, dont de la Banque qui a porté sur la
période 2007-2010.
L’évaluation de
la précédente stratégie, dont la mission
s’est déroulée en octobre 2010, a également
permis de tirer les leçons visant l’amélioration de
la performance du portefeuille en cours de la Banque à Djibouti.
Une série de réunions de travail.
Durant son séjour, l’équipe de la BAD a eu une
série de réunions de travail avec les autorités
Djiboutiennes, en particulier avec le Ministère de
l’Economie, des Finances et la Planification chargé de la
Privatisation, du Secrétariat d’Etat à la
Solidarité Nationale (SESN), de l’Education, de la
Santé et de l’Agriculture et des Ressources Hydraulique
ainsi qu’avec la Banque Centrale (BCD).
Elle s’est entretenue
avec les responsables de l’Agence Djiboutienne pour le
Développement Social (ADDS), de l’Office National de
l’Eau et l’Assainissement de Djibouti (ONEAD), de
l’Electricité de Djibouti (EDD), de la
Société Djiboutienne de Sécurité
Alimentaire (SDSA) , de l’Agence Nationale de Promotion de
l’Investissement (ANPI) , du Port Autonome Internationale de
Djibouti (PAID) , ainsi que du secteur bancaire.
La mission a
également discuté avec les partenaires technique et
financière (PTF) en particulier le représentant de
l’Union Européenne (UE), du Programme Alimentaire Mondial
(PAM) et du Fond Monétaire Internationale (FMI).
Outre la série de
réunions bilatérales, ces différents partenaires
ont débattu des défis, des questions stratégique,
opérationnelles et de coopération dans le cadre
d’un atelier, organisés conjointement par le Gouvernement
et le Groupe de la Banque à l’Hôtel Karpinski, le 9
mai 2011.
Revue des interventions de la BAD à Djibouti.
La revue des interventions du Groupe de la Banque au cours de la
période 2007-2010 a mis en exergue l’appui apporté
dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative nationale
pour le développement social (INDS) en vue de réduire la
pauvreté et les inégalités, en mettant
l’accent sur les infrastructures, la promotion du
développement local intégré et le secteur
privé.
Sa mise en œuvre a
permis de mobiliser des ressources de près de 135 millions U$,
qui ont financé des projets dans les domaines du social, des
infrastructures (interconnexions, électrique, eau et
assainissement), du secteur privé (Port à Conteneur de
Doraleh), ainsi que des opérations d’urgence en
réponse à la crise alimentaire et à la
sécheresse.
La République de
Djibouti bénéficie également de l’assistance
technique dans le domaine de soutien juridique. Défis de
l’économie djiboutienne.
Certes,
l’économie Djiboutienne a affiché un taux de
croissance soutenu produit intérieur brut (PIB) avec une
croissance moyenne annuelle de 5% sur la période 2007-2010
portée par un flux important d’investissement directs
étrangères, en particulier dans un contexte d crises
alimentaires et financières .
Mais des défis
importants restent cependant à relever, notamment en
matière de renforcement de capacités, de diversification
de l’économie, d’amélioration de conditions
de vie et d’emploi.
Et ce, faut-il ajouter,
malgré des progrès notables enregistrés dans ces
domaines. Nouvelle stratégie d’assistance pour la
période 2011-2015.
Le constat résume le
bien-fondé de la nouvelle stratégie d’assistance de
la Banque pour la période 2011-2015 qui entend poursuivre sa
collaboration fructueuse avec le Gouvernement dans le cadre de la mise
en place de l’INDS.
Elle s’attellera
à assister les autorités djiboutiennes pour relever ces
défis, tout en renforçant la coordination avec les autres
partenaires au développement.
Outre les financement
possibles du guichet concessionnel du Fonds Africain de
Développement (FAD), le Groupe de la Banque entend renforcer la
mobilisation des ressources à travers d’autre guichets
tels que la Facilité pour les Etats Fragiles récemment
mis en place pour le renforcement de capacités, de
l’Initiative pour l’eau et l’assainissement en milieu
rural, la Facilité africaine de l’eau, ainsi que le
guichet non concessionnel de la BAD pour les opérations du
secteur privé.
La Banque envisage
également d’encourager les cofinancements par le
renforcement du partenariat avec les autres bailleurs de fonds.
Autant de résolutions
sont les fruits de l’étroite collaboration entre le
Ministère de l’Economie et des Finances et la mission de
la Banque africaine de développement qui tient à exprimer
ses remerciements aux autorités djiboutiennes et à
l’ensemble des partenaires pour leur disponibilité.
Bref, les parties prenantes
s’accordaient hier autour de l’importance de leurs
échanges francs et fructueux avec les experts de la banque
africaine qui contribuent au renforcement des bases d’une
coopération encore plus dynamique et effective au service du
développement économique et social de Djibouti.
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Le nouveau
gouvernement formé jeudi par le chef de l’Etat, M. Ismail
Omar Guelleh, sur proposition du Premier ministre, M. Dileita Mohamed
Dileita, fait plus de place à des technocrates connus sur la
scène nationale pour leurs compétences et baisse
sensiblement sa moyenne d’âge, le plus jeune membre du
gouvernement n’ayant que la trentaine. Il s’agit notamment
du Dr Djama Elmi Okieh, secrétaire d’Etat à la
Jeunesse et aux sports.
La nouvelle équipe compte, outre le PM, M. Dileita Mohamed
Dileita, 22 membres dont plus de la moitié sont des ministres
entrants, a expliqué le secrétaire général
du gouvernement, M. Mohamed Hassan Abdillahi, en donnant à la
presse sa composition.
La plupart des poids lourds du gouvernement ont été
remerciés, alors que neuf membres seulement de l’ancienne
équipe ont été retenus, à l’instar de
M. Ali Farah Assoweh et de M. Abdoulkader Kamil Mohamed qui ont
été nommés respectivement à la Justice et
la Défense nationale.
Parmi les ministres ayant gardé leurs postes figurent celui des
Affaires étrangères et de la coopération
internationale, M. Mahmoud Ali Youissouf, le ministre
délégué à la coopération
internationale, M. Ahmed Ali Silay, ainsi que le ministre des Affaires
musulmanes et des biens wakfs, Dr Hamoud Abdi Sultan.
Voici le détail des changements après la nomination du
nouveau gouvernement mis en place jeudi par le chef de l’Etat, M.
Ismail Omar Guelleh, sur proposition du PM :
LES MINISTRES ENTRANTS :
1- Ministre de l’Intérieur : M. Hassan Darar Houffaneh
2- Ministre de la Santé : M. Ali Yacoub Mahamoud
3- Ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle : Dr Adawa Hassan Ali
4- Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche : Dr Nabil Mohamed Ahmed
5- Ministre de l’Agriculture, de la pêche, de
l’élevage et des ressources halieutiques : M. Mohamed
Ahmed Awaleh
6- Ministre de l’Equipement et des transports : M. Mohamed Moussa Ibrahim Balala
7- Ministre de l’Energie et de l’eau, chargé des ressources naturelles : Dr Fouad Ahmed Aye
8- Ministre de la Culture et de la communication, chargé des
postes et des télécommunications, porte-parole du
gouvernement : M. Abdi Houssein Ahmed
9- Ministre de l’Economie et des finances, chargé de
l’industrie et de la planification : M. Ilyas Moussa Dawaleh
10- Ministre délégué auprès du ministre de
l’Economie et des finances, chargé du budget : M. Amareh
Ali Said
11- Ministre délégué auprès du ministre de
l’Economie et des finances, chargé du commerce, des PME,
de l’artisanat, du tourisme et de la formalisation : M. Abdi Elmi
Achkir
12- Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre,
chargé de la solidarité nationale : Mme Zahra Youssouf
Kayad
13- Secrétaire d’Etat auprès du ministre de
l’Habitat, de l’urbanisme et de l’environnement,
chargé du logement : Mme Amina Abdi Aden
14- Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux sports : Dr Djama Elmi Okieh
LES MINISTRES RETENUS :
1- Premier ministre : M. Dileita Mohamed Dileita
2- Ministre de la Justice et des affaires pénitentiaires,
chargé des droits de l’homme : M. Ali Farah Assoweh
3- Ministre du Travail, chargé de la reforme de l’administration : M. Hassan Ali Bahdon
4- Ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’environnement : M. Moussa Ahmed Hassan
5- Ministre de la Promotion de la femme et du planning familial,
chargé des relation avec le parlement : Mme Hasna Barkat Daoud
6- Ministre délégué auprès du ministre des
Affaires étrangères, chargé de la
coopération internationale : M. Ahmed Ali Silay
7- Ministre des Affaires musulmanes et des biens wakfs : Dr Hamoud Abdi Sultan
8- Ministre de la Défense : M. Abdoulkader Kamil Mohamed
9- Ministre des Affaires étrangères et de la
coopération internationale : M. Mahmoud Ali Youssouf
LES MINISTRES SORTANTS :
1- M. Mohamed Barkat Abdillahi, ministre de la Justice, des affaires
pénitentiaires et musulmanes, chargé des droits de
l’homme
2- M. Abdi Ibrahim Absieh, ministre de l’Éducation nationale de l’enseignement supérieur
3- Mme Nimo Boulhan Houssein, ministre de la Promotion de la femme, du
bien-être familiale et des affaires sociales
4- M. Abdallah Abdillahi Miguil, ministre de la Santé
5- M. Elmi Obsieh Waiss, ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’environnement
6- M. Yacin Elmi Bouh, ministre de l’Intérieure et de la Décentralisation
7- M. Ougoureh Kifleh Ahmed, ministre de la Défense
8- M. Moussa Bouh Odowa, ministre de l’Énergie et des ressources naturelles
9- M. Rifki Abdoulkader Bamakrama, ministre du Commerce et de l’industrie
10- M. Ali Abdi Farah, ministre de la Communication et de la culture,
chargé des postes et des télécommunications, porte
parole du gouvernement
11- M. Osman Ahmed Moussa, ministre des Affaires présidentielles
et de la promotion des investissements, chargé de relation avec
le parlement

Le
Royaume d’Arabie Saoudite a octroyé, comme chaque
année, à la République de Djibouti 7460 carcasses
de viande du sacrifice du Hadj et ce avec la collaboration de la Banque
Islamique de Développement, gestionnaire du projet Saoudien de
distribution de la viande de Hadj.
Le
Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification,
chargé de la Privatisation a signé dimanche 20 mars 2011
à 08H00mn à DJIBOUTI avec la Banque africaine de
développement (BAD) un don supplémentaire de 1,2 million
de dollars E.U. dans le cadre du financement du Programme de
réduction de la pauvreté urbaine (PREPUD).
DJIBOUTI –
Une cérémonie pour la pose de la première pierre
de la nouvelle base logistique humanitaire du Programme alimentaire
mondial des Nations Unies (PAM) a eu lieu à Djibouti
aujourd’hui, lunsi 14 mars 2011. Cette cérémonie a
été réalisée sous le haut patronage de
S.E.M. ISMAIL OMAR GUELLEH, Président de la République de
DJIBOUTI. La cérémonie s’est déroulée
en présence des membres du gouvernement, des parlementaires, des
Ambassadeurs basés et accrédités en
République de Djibouti, des responsables des agences Onusiennes
des autorités civiles et militaires ainsi que de la
société civile, Pour cette cérémonie, M.
Martin Ohlsen, Directeur de la logistique du PAM, à
été dépêché de ROME à
DJIBOUTI.
La
République de DJIBOUTI a abrité du 21 au 24
février 2010 au Kempinski Hôtel, la 15ème Session
du Comité Intergouvernemental d’Experts(CIE) du Bureau
Sous-régional Afrique de l’Est de la Commission Economique
(CEA) pour l’Afrique. Le thème principal de cette session
était « Pour un Développement Durable de l’Industrie du Tourisme en Afrique de l’Est».
(BAD)
- Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a
approuvé le 1er février 2011 un don supplémentaire
de 1,2 million de dollars en faveur de Djibouti à travers le
guichet concessionnel du Fonds africain de développement (FAD),
dans le cadre du financement du Programme de réduction de la
pauvreté urbaine (PREPUD)
Monsieur ALI FARAH ASSOWEH,
Ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification
Chargé de la Privatisation, a signé le mardi 08
février 2011 un accord de don d’un montant de 2 millions
USD avec le Fond Koweitien pour le Développement Economique
Arabe (KFAED) et l’Agence Djiboutienne de Développement
Social (ADDS). Ont pris part à la cérémonie M. FAHMI AHMED EL-HAG, Conseiller du Président de la République aux Investissements, M. KADAR ISMAEL GUELLEH, Directeur de l’ADDS, M. ALMIS MOHAMED ABDILLAHI,
Directeur du Financement Extérieur, et les membres de la
délégation du Fond Koweitien de développement
économique arabe (KFAED)
DISCOURS DU MINISTRE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PLANIFICATION CHARGE DE LA PRIVATISATION 08 Février 2011
Le
vendredi 07 janvier 2011 le conseil d’administration du FMI a
approuvé la 2ème et 3ème Revue du Programme
Facilité Elargi pour le Crédit (FEC) de Djibouti..
Signature d’une convention de don Un partenariat actif et engagé
ANNÉE 2010
VOTE DE LA LOI DE FINANCES 2011 PAR L’ASSEMBLEE NATIONALE
L’Assemblée nationale a tenu le
mercredi 29 décembre 2010 sa troisième séance
publique de la seconde session ordinaire pour l’année
2010. Cette plénière a été ponctuée
de débats interactifs au terme desquels les élus
nationaux ont adopté la loi de finances initiale pour
l’exercice 2011 et finalisé le renouvellement des
différentes commissions et autres instances parlementaires.
La troisième séance publique de la
seconde session ordinaire pour l’année 2010 de
l’Assemblée nationale s’est déroulée
hier sous la conduite de son Président, M. Idriss Arnaoud Ali,
au Palais du Peuple.
L’ordre du jour de cette
plénière portait sur l’examen du projet de loi de
finances initiale relatif au Budget de l’Etat pour
l’exercice 2011 et le renouvellement des commissions permanentes
et autres instances du parlement.
Les députés et les membres du
gouvernement concernés ont eu des échanges soutenus
autour de ces points. Au terme d’un long débat, les
élus nationaux ont adopté la loi de finances initiale
pour l’exercice 2011.
Le Budget de l’Etat est arrêté en équilibre en recettes et en dépenses à la somme 87.780.520.000 FD, soit une augmentation globale de 10.070.705.000 FD (+ 12,96%)
par rapport au budget rectificatif 2010 (LFR 2010).Il est conforme aux
cadrage macroéconomique arrêté avec les services du
FMI dans le cadre du programme Facilité Elargie pour le
Crédit (FEC).
La
Banque Islamique de Développement accorde un prêt de 9.1
millions de Dinars (environ 13.5 Millions $US) pour la construction
d'un hôpital régional à Ali-Sabieh.
Le Secrétaire Général du Ministère de
l'Economie et des Finances, M. Simon Mibrathu, a cosigné avec le
Dr. Ahmed Mohamed Ali, Président de la Banque Islamique de
Développement (BID), mercredi 29 décembre 2010, au
siège de la Banque à Djeddah un accord de prêt d'un
montant de 9.1 Millions de dinars (environ 13.5 Millions USD) pour le
financement de la construction d'un hôpital régional
à Ali-Sabieh. Ce prêt, accordé à des
conditions concessionnelles, vise
Le Chef de l’Etat reçoit le Ministre éthiopien délégué aux Finances.
Le Président de la République,S.E.M. Ismaïl Omar
Guelleh, a reçu jeudi dernier, le Ministre éthiopien
délégué aux Finances S.E.M. Ahmed Shide qui
effectue une visite de travail de 3 jours à Djibouti. Cette
rencontre qui a eu lieu au Palais présidentiel a vu la
présence du ministre djiboutien de l’Economie et des
Finances, M. Ali Farah Assoweh.
Le
Ministre des Transports et son homologue éthiopien
co-préside une réunion de travail sur la situation du CDE
Le Ministre djiboutien de l’Equipement et des Transports, M. Ali
Hassan Bahdon, et le Ministre éthiopien du transport, M. Deriba
Kuma, ont co-présidé aujourd'hui une réunion de
travail et d’information sur la situation et l’avenir du
chemin de fer djibouto-éthiopien (CDE).
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Ministre de l’Economie et des Finances et de la Planification chargé de la Privatisation, M. Ali Farah Assoweh
a procédé le 14 Novembre 2010 à la signature
d’un accord bilatéral de consolidation avec
l’Ambassadeur de France à Djibouti. Les dettes
visées dans cet accord bilatéral se composent des dettes
auprès de l’AFD au titre des crédits APD et des
dettes auprès de la COFACE au titre des crédits
commerciaux d’un montant total de 3.7 millions Euros
COMMUNIQUE DE PRESSE
Déclaration de la Mission du FMI au terme de sa visite à Djibouti
COMMUNIQUE DE PRESSE
Une délégation Djiboutienne présidée par Monsieur DJAMA MAHAMOUD HAID, Gouverneur
de la Banque Centrale de DJIBOUTI, a participé à
Washington, du 07 au 11 Octobre 2010, aux Assemblées Annuelles
de la Banque Mondiale et du FMI.
LE GOUVERNEMENT DE DJIBOUTI DONNE UN TERRAIN AU PAM POUR ETABLIR SA BASE LOGISTIQUE HUMANITAIRE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Une délégation Djiboutienne présidée par M. SIMON MIBRATHU, Secrétaire
général du Ministère de l’Economie des
Finances et de la Planification Chargé de la Privatisation, a
participé à Séoul, du 14 au 17 septembre 2010, au
3ème Forum de Coopération Economique du KOAFEC
(CORE-AFRIQUE) organisée par la BAD, Exim Bank de Corée
et le Ministère des finances et de la stratégie. Le
Secrétaire général était également
accompagné de Messieurs AHMED ARAITA, Ambassadeur de Djibouti à Tokyo, ALMIS MOHAMED ABDILLAHI, Directeur du Financement Extérieur.
Energies renouvelables : des investisseurs canadiens à Djibouti
Djibouti semble attirer les investisseurs
canadiens. Trois semaines après le séjour djiboutien des
responsables de la société québécoise GCI
environnement, les dirigeants du groupe Green EnAirgy se trouvent au
pays pour prospecter ses opportunités d’investissements
dans la mise en œuvre de solutions environnementales et la
production d’électricité à partir des
énergies renouvelables et de leur stockage par air
comprimé.
Le
ministre de l’Economie et des Finances, M. Ali Farah Assoweh, a
reçu mardi dernier les dirigeants du groupe Green EnAirgy,
domicilié au Québec et versée dans la production
d’énergie renouvelable. Conduits par le consultant
international Mohamed Aden qui est également le patron du
cabinet-conseil ACDQ (Alliance commerciale Djibouti Québec), ces
visiteurs de marque ont discuté des sujets
d’intérêt commun avec leur hôte djiboutien.
Les deux parties prenantes ont
évoqué les alternatives possibles face aux défis
énergétiques auxquels est confrontée la
République de Djibouti. Idem, le grand argentier du pays et les
investisseurs canadiens ont abordé la politique
économique du gouvernement djiboutien, les opportunités
d’investissement de la place financière de Djibouti. Selon
le président de Green EnAirgy, M Francis Tourigny, la rencontre
avec le ministre a été fructueuse.
Puisqu’elle a
débouché sur la tenue d’une réunion de
travail prévue ce jeudi 19 août avec les hauts cadres et
les techniciens de son ministère. Pour cause, les dirigeants du
Groupe Green EnAirgy veulent injecter des investissements
considérables dans la mise en œuvre de solutions
environnementales et la production d’électricité
à partir des énergies renouvelables et de leur stockage
par air comprimé dans le pays.
Ainsi, les instigateurs de ce
projet comptent jeter les bases d’un pont entre les
communautés d’affaires de Djibouti et du Québec, et
cela, dans un avenir immédiat. Rappelons que des
représentants d’une autre société
québécoise, GCI environnement avaient
débarqué trois semaines auparavant à Djibouti avec
des solutions pour traiter les déchets municipaux.
Ceci pour dire les deux chantiers
en question relèvent de l’intérêt national.
Leur aboutissement respectif devrait introduire des coûts
abordables pour le plus grand nombre dans la consommation de
l’énergie domestique. Bref, une telle finalité
répond non seulement aux attentes des usagers djiboutiens mais
aussi s’inscrit dans l’optique de l’INDS, le projet
présidentiel d’une société plus solidaire.
Une délégation koweitienne composée de M. HICHAM IBRAHIM AL-WAKAYAN, Vice Directeur Général du Fond Koweitien de Développement et de M. IYED AL-GHARBALILLI,
Directeur Adjoint Régional des Pays Sud du Fond koweitien de
développement économique arabe (KFAED) s’est rendue
dans notre capitale le mardi 29 juin 2010 pour conclure l’accord
de prêt pour le financement du projet de construction de la route
Tadjourah-Dora-Randa-Balho avec son Excellence, M. ALI FARAH ASSOWEH.
La cérémonie de signature a eu lieu le 30 juin 2010
à 9 h au cabinet du Ministre de l’Economie, des Finances
et de la Planification chargé de la privatisation.
Une délégation Djiboutienne présidée par M. SIMON MIBRATHU, Secrétaire
Général du Ministère de l’Economie des
Finances et de la Planification Chargé de la
Privatisation, a participé à BAKOU, du 20 au 25 Juin
2010, aux 35èmes Réunions Annuelles de la Banque
Islamique de Développement (BID) en qualité de Gouverneur
par intérim de la BID
MISSION DU FMI A DJIBOUTI
Une mission du FMI séjourne à Djibouti depuis le 02 juin 2010 jusqu’au 09 juinConduite par Monsieur Carlo Sdralevich,
Chef de mission, et composée de Messieurs Emmanuel Pinto
Moreira, Abdelrahmi Bessaha et Mesdames Svetlana Vtyurina et Annette
Kyobe.Suite.
24/05/2010
: Participation djiboutienne aux Assemblées annuelles 2010 de la
BAD à Abidjan (Côte-d’Ivoire)
Le ministre de l’Economie
et des Finances, M. Ali Farah Assoweh, et le Secrétaire
d’Etat à la Solidarité nationale, M. Mohamed Ahmed
Awaleh, et le Directeur de la Banque centrale de Djibouti, M. Ahmed
Osman, M. ALMIS MOHAMED ABDILLAHI, Directeur du Financement
Extérieur et Administrateur suppléant de la BAD, et Mme
OULOUFA ISMAIL, Conseillère juridique à la Primature.se
trouvent actuellement à Abidjan, en Côte d’Ivoire,
où ils représentent notre pays aux Assemblées
annuelles 2010 des Conseils des gouverneurs de la Banque africaine de
développement et du Fonds africain de développement, dont
les travaux ont débuté ce lundi. Ces assises qui se
déroulent jusqu’au 28 mai prochain, regroupent les
ministres des Finances et de l’Economie ainsi que les gouverneurs
des Banques centrales des 77 pays membres de la BAD.
Réunion Djibouto-Ethiopienne sur la Compagnie de Chemin de Fer
(CDE)Une réunion a eu lieu à Djibouti le 28
décembre 2009 faisant suite à la réunion
d’Addis-Abeba du 23 Novembre 2009 et portant sur la
réhabilitation entre les autorités nationales et la
partie Ethiopienne....Suite.
Mission d’Experts de la CEA à Djibouti.. Une mission de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) a séjourné à Djibouti, du 15 au 18 février 2010,
sur invitation du Ministre de l’Economie et des Finances afin de
discuter des modalités de coopération dans le cadre de la
préparation de la Réunion des bailleurs de fonds et la
mise en œuvre de l’INDS.. Suite.
COMMUNICATION OFFICIELLE DES RESULTATS DU RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION
Le Conseil des ministres en sa
séance du 16 mars 2010 a adopté le projet de
décret portant publication des résultats du 2ème
Recensement Général de la Population et de
l’Habitat de 2009.
Ainsi, la population de la République de Djibouti est arrêtée à 818.159 habitants à l'issue du 2ème Recensement Général de la Population et de l'Habitat. Les
chiffres de la population de la ville de Djibouti et des régions
de l'intérieur du pays sont arrêtés pays sont
décomposés en population ordinaire urbaine et en
population rurale sédentaire, en population nomade et par
régions.
Le détail des chiffres dans le Décret.
Atelier de sensibilisation des agents comptables des Etablissements Publics.
Sous l’égide du Ministre de l’Economie, des Finances
et de la Planification, chargé de la Privatisation, Monsieur ALI FARAH ASSOWEH,
la Direction générale du Trésor et de la
comptabilité Publique vient d’organiser ce samedi 15 mai
2010 au Sheraton Hôtel, un Séminaire
d’Information et de Sensibilisation des agents comptables des
entreprises et établissements publics de l’Etat sur les
nouvelles réformes introduites pour l’amélioration
de la gestion Comptable des deniers publics..Suite

ANNÉE 2009
MISSION DE SECONDE REVUE DE LA FRPC FMI – 02-16/12/2009..Suite
COMMUNIQUE DE PRESSE
ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BANQUE MONDIALE ET DU FMI ISTANBUL, 04 - 07 Octobre 2009....Suite
COMMUNIQUE DE PRESSE
Dans le cadre de la visite de la délégation koweitienne présidée par son Excellence, SHEIKH NASSER MOHAMED AL-AHMAD AL-SABAH,
Premier Ministre du Koweït, le Ministre de l’Economie et des
Finances et de la Planification, en Charge de la Privatisation, S.E.ALI FARAH ASSOWEH, a procédé avec son homologue Koweitien, S.E. MUSTAFA JASSEM AL-SHAMALI, au paraphe d’un accord de coopération économique et technique..Suite
SIGNATURE D'UN ACCORD DE FINANCEMENT D’UN PROJET SANTE AVEC LA BANQUE MONDIALE
L’Ambassadeur de Djibouti aux Etats-Unis, S.E.M. Robleh
Olhayé, et le Directeur du développement durable et
Vice-président par intérim de la Banque Mondiale, M.
Laslo Lovel, ont procédé lundi 23 juin 2009 à la
signature de l’accord de financement additionnel du projet de
développement du secteur de la Santé d’un montant
de 7 millions $US. Suite
Le Conseil d'administration
du FMI achève la première revue de la FRPC en faveur de
Djibouti et approuve un décaissement de 2,3 millions de dollars
EU 17 juin 2009
Le Conseil
d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a
achevé le 17 juin 2009 la première revue de l'accord
triennal au titre de la Facilité pour la réduction de la
pauvreté et pour la croissance (FRPC) en faveur de Djibouti
(voir Communiqué de presse n° 08/211).
L’achèvement de la revue permet un décaissement
immédiat de 1,476 million de DTS (environ 2,3 millions de
dollars EU), ce qui porte le total du montant décaissé au
titre du programme à 5,34 millions de DTS (8,2 millions de
dollars EU). Suite
2ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat de la République de Djibouti - 2009
La
République de Djibouti est en train de réaliser son 2
ème Recensement Général de la Population et de
l’Habitat (RGPH).Le questionnaire ci-après a
été développé à cet effet à
l’attention des Djiboutien(ne)s résidant à
l’extérieur du territoire national depuis la nuit du 28 au
29 mai 2009, appelée nuit de référence du
recensement.Suite
Djibouti / Italie : Signature d’un accord de consolidation de la dette
Le Ministre
de l’Economie et des Finances, M. Ali Farah Assoweh, et
l’Ambassadeur d’Italie à Djibouti en
résidence à Addis-Abeba, M. Raffaele De Lutio, ont
signé aujourd’hui à Djibouti un accord de
consolidation de dette.Suite
L’Afrique et la crise financière
Organisé sur le thème : «L’Afrique et la
crise financière : un plan d’actions»,
l’événement de deux jours a été
officiellement ouvert par le Président du Sénégal,
S.E.M. Abdoulaye Wade, dans le cadre
des 44 ième Assemblées annuelles du groupe de la BAD et
du 35 ème Conseil des Gouverneurs du Fonds Africain de
Développement (FAD) à Dakar (SENEGAL), du 10 au 14 Mai
2009.Suite
Clôture de la réunion de synthèse consacrée à l’action gouvernementale à DAY
Le Chef de
l’Etat, M. Ismail Omar Guelleh, et son gouvernement ont
achevé aujourd’hui leur retraite de trois jours sur le
plateau du Day où ils ont examiné le rapport du
Séminaire de réflexion sur l’action gouvernementale
qui s’est tenu du 02 au 09 mai dernier au Palais du Peuple.Suite
Le Chef de l’Etat clôture le Séminaire de réflexion sur l’action gouvernementale
Le
Chef de l’Etat, M. Ismaïl Omar Guelleh, a
clôturé aujourd’hui samedi au Palais du Peuple le
Séminaire de réflexion sur l’action
gouvernementale, un événement d’envergure national
qui a captivé durant toute cette semaine les djiboutiens dans
leur ensemble.
Le Premier Ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, les membres du
Gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que des
représentants de la société civile et du milieu
estudiantin, ont assisté à la clôture de ce
Séminaire qui constitue le second du genre depuis 2002.Suite
Discours du Ministre des Finances
SEMINAIRE DE REFLEXION SUR L’ACTION GOUVERNEMENTALE
Le Chef de l’Etat
djiboutien, S.E.M. ISMAIL OMAR GUELLEH a ouvert samedi 02 mai 2009 au
palais du peuple, le séminaire de réflexion sur
l’action gouvernementale, le second du genre depuis son accession
à la magistrature suprême en 1999 (le premier date de
2002). Suite
"L’économie de Djibouti a enregistré de solides résultats en 2008", selon le FMI
Une mission du Fonds monétaire international (FMI), conduite par
M. Fernando L. Delgado, a séjourné à Djibouti du 7
au 21 mars 2009 dans le cadre de la première revue de
l’accord conclu avec Djibouti au titre de la Facilité pour
la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).
A l'issue de la mission, le FMI a publié une déclaration
dans laquelle elle indique que "l’économie de Djibouti a
enregistré de solides résultats en 2008".
Selon les experts du FMI, "les résultats budgétaires se
sont consolidés en dépit de l’augmentation des
dépenses liées au conflit à la frontière
avec l’Erythrée. Les dons étrangers ont
enregistré une hausse marquée, ce qui a permis au budget
d’afficher un excédent équivalent à 1,3 du
PIB, un rééquilibrage beaucoup plus solide que
programmé".
"Ces solides résultats, associés à
l’augmentation du financement extérieur, ont permis le
remboursement net des arriérés intérieurs pour un
montant équivalent à 3,2 du PIB", estime la mission du
Fonds monétaire international.
Voici la déclaration intégrale publiée ce samedi par le Fonds monétaire international (FMI) :
"Une mission du Fonds monétaire international, dirigée
par M. Fernando L. Delgado, a séjourné à Djibouti
du 7 au 21 mars 2009 pour tenir des discussions pour la première
revue de l’accord conclu avec Djibouti au titre de la
Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour
la croissance (FRPC). La mission remercie vivement les autorités
pour la qualité et la franchise des discussions, ainsi que leur
chaleureuse hospitalité durant son séjour.
L’économie de Djibouti a enregistré de solides
résultats en 2008. Le PIH réel a progressé de 5,8
% tiré principalement par les investissements directs
étrangers (IDE) et l’activité ferme du
bâtiment et des services maritimes. A la fin de
l’année, et après une envolée des prix des
produits alimentaires et pétroliers, l’inflation est
estimée à 9,2 %.
Le crédit au secteur privé a augmenté de plus de
27% et la position extérieure s’est renforcée. Le
déficit important du compte courant, causé par les prix
élevés des produits de base et des importations
liées aux IDE, a été plus que compensé par
les entrées substantielles de flux financiers, ce qui a
donné lieu à un accroissement des réserves
officielles qui ont atteint un niveau équivalent à 2,9
mois de futures importations.
En octobre 2008, Djibouti a conclu un accord pour
rééchelonner ses obligations au titre de la dette envers
les créanciers du Club de Paris et apurer ses
arriérés extérieurs.
Les résultats budgétaires se sont consolidés en
dépit de l’augmentation des dépenses liées
au conflit à la frontière avec l’Erythrée.
Les dons étrangers ont enregistré une hausse
marquée, ce qui a permis au budget d’afficher un
excédent équivalent à 1,3 du PIB, un
rééquilibrage beaucoup plus solide que programmé.
Ces solides résultats, associés à
l’augmentation du financement extérieur, ont permis le
remboursement net des arriérés intérieurs pour un
montant équivalent à 3,2 du PIB. La taxe sur la valeur
ajoutée introduite en janvier 2009 et les codes
révisés de la zone franche et d’investissement
contribueront à élargir l’assiette fiscale.
La transparence budgétaire s’est renforcée avec la
publication des comptes budgétaires mensuels. Le nouveau code du
commerce devrait être soumis à l’Assemblée
nationale au milieu de 2009.
Comme les autres pays africains, Djibouti sera affecté par la
crise internationale mais les politiques économiques saines
mises en œuvre par les autorités dans le contexte du
programme appuyé par la FRPC en atténueront
l’impact.
Les effets du ralentissement au niveau mondial se traduiront
principalement par quelques retards dans l’exécution des
projets IDE et par une délération de la croissance des
échanges avec l’Ethiopie.
Néanmoins, les importants investissements publics
financés par l’extérieur et la diversification
croissante des services contribueront à maintenir la croissance
du PIH à environ 5% en 2009.
Avec la baisse du cours mondial des produits alimentaires et
pétroliers, l’inflation et le coût des importations
devraient continuer à fléchir. La diminution des
importations liées aux IDE permettra aussi de réduire
sensiblement le déficit du compte courant.
La croissance à moyen terme devrait progressivement
s’accélérer, soutenue par un rebondissement des IDE
et de l’économie mondiale qui favorisera la mise en valeur
du potentiel d’exportation de Djibouti.
Le conseil d’administration du FMI devrait examiner le rapport
des services sur l’achèvement de la première revue
du programme appuyé par la FRPC à la mi-mai 2009".
Un nouveau code Marchés publics
De
nombreux projets de loi ont été examinés hier par
l'exécutif djiboutien au cours de la cinquième
séance du conseil des Ministres de l'année 2009 qui s'est
tenue comme d'habitude au palais présidentiel. Le conseil
des Ministres a notamment entériné un projet de loi
relatif au nouveau code des marchés publics.
Au
cours du cinquième Conseil des Ministres de l'année qui
s'est tenu hier, le Président de la République, M Ismail
Omar Guelleh, et les membres de son gouvernement, ont
entériné d'importants projets de Loi. L'un, relatif au
nouveau code des marchés publics, concerne
particulièrement la communauté d'affaires.
Ce
projet de loi fixe désormais un cadre uniforme qui assure un
accès équitable aux fournisseurs désireux de
répondre aux appels d'offres des marchés publics. Le
texte définit, outre tout le champ d'application du nouveau
code, les formes et contenus des marchés, les procédures
de passation des marchés, les modalités de
règlement des différends, le rôle de la commission
des marchés et les sanctions aux infractions des dispositions
désormais en vigueur dans ce domaine.
Une
volonté d'harmoniser et de simplifier les règles des
commandes publiques constitue la raison d'être du nouvel
instrument. Le gouvernement vise par ce biais une réduction des
coûts d'achats et veut rendre plus vigoureuse l'économie
djiboutienne dans un contexte de transparence, d'équité
et d'efficience.
Autrement
dit, la clarté ou lisibilité du texte en question devrait
assurer une plus grande sécurité juridique aux acteurs du
secteur privé. L'adoption de ce projet de loi répond aux
exigences de ces derniers quant à la modernisation de
l'environnement institutionnel et juridique des commandes publiques.
Bref, le gouvernement en attend une gestion plus efficace et
transparente de la passation des marchés publics
MISSION DU FMI A DJIBOUTI
Suite à
l’approbation du second programme FRPC par le conseil
d’administration du FMI, le 17 septembre 2008, la première
mission de revue du programme est arrivée à Djibouti
depuis le 7 mars pour rester jusqu’au 21 mars 2009..Suite
PROJET D' EXPLOITATION DU SEL DU LAC ASSAL SUR LA BONNE VOIE
Le
Président de la République, M. Ismail Omar Guelleh,
s’est rendu dimanche 1 er mars 2009 au lac Assal pour
s’enquérir de l’état d’avancement du
projet industriel et commercial du sel.
Un consortium composé d' investisseurs nationaux et
internationaux, Salt investment SA compte procéder au
traitement, au raffinage, au stockage et à la commercialisation
du sel du lac Assal, un vaste gisement naturel d' une superficie
d’environ onze milles hectares.
D’une envergure de 70 millions de dollars, ce chantier
financé par des privés américains et espagnols est
destiné à l’extraction et à
l’exportation du sel présent en grande quantité
dans ce bassin d’effondrement géologique.
Rappelons que le gouvernement djiboutien avait signé, en 2008,
avec la société Salt Investment SA, une convention de
concession de l' exploitation du sel du Lac Assal. Suite
LANCEMENT DU SECOND RECENSEMENT DE LA POPUALTION
Le Premier
ministre a présidé, samedi 28 février 2009 au
Palais du Peuple, la cérémonie de lancement officiel du
2ème recensement général de la population et de
l’habitat (RGPH) , en présence du Ministre de
l’Économie et des Finances, de plusieurs membres du
gouvernement et du parlement, du maire de Djibouti-ville, des
préfets des régions de l’intérieur, des
membres du corps diplomatiques accrédité à
Djibouti et de représentants de la société civile.
Le recensement qui sera organisé par la Direction des
Statistiques et des Études Démographiques (DISED), du
ministère des Finances, va débuter techniquement dans un
mois et constituera le deuxième du genre depuis
l’indépendance. Le seul recensement général
de la population que Djibouti ait connu remonte en janvier 1983.Suite
VISITE DE LA VICE PRESIDENTE DE LA BANQUE MONDIALE A DJIBOUTI
Une Délégation
du Groupe de la Banque Mondiale conduite par Daniela Gressani, Vice
Presidente de la Banque Mondiale pour la Région MENA, a
séjourné à Djibouti, du 23 au 24 février
2009..Suite.

ANNÉE 2008
MISSION DE L’ADMINISTRATEUR DE LA BAD A DJIBOUTI
Monsieur Hassan KHEDR,
Administrateur représentant Djibouti à la BAD, est
arrivé dans notre capitale samedi 18 octobre 2008 pour une
visite de 72 heures....Suite
LE CLUB DE PARIS ET DJIBOUTI SIGNENT UN ACCORD DE RESTRUCTURATION DE DETTE
Les
créanciers du Club de Paris et le gouvernement de Djibouti ont
conclu le 16 octobre 2008 un accord de ré
échelonnement de la dette publique extérieure de ce
pays...Suite
Une mission du
Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M.
Fernando Delgado, s’est rendue à Djibouti du 14 au 24 juin
2008 ..Suite.
La Banque mondiale apporte son aide financière de 5 Millions $US à Djibouti dans la lutte contre la hausse des prix des produits alimentaires.Suite
Participation du Ministre des Finances aux 43ème Assemblées de la BAD à MAPUTO, 14-15 Mai 2008.Suite..
Une mission de la Banque mondiale est arrivée à Djibouti le samedi 11 mai 2008.Suite..
Une mission du Groupe de la Banque Mondiale a effectué un séjour (2 au 7 Mai 2008) à Djibouti.Suite
COMMUNQUE DE PRESSE
Le Ministre de
l’Économie, des Finances et de la Planification
chargé de la Privatisation, S.E. Monsieur Ali FARAH ASSOWEH, a
reçu à la Cité Ministérielle
l’Ambassadeur et Chef de Délégation de la
Commission Européenne, S.E. Dino SINIGALLIA, le lundi 5 mai 2008.Suite
DISCOURS DE S.E.M. ALI FARAH ASSOWEH
REUNION D’INFORMATION SUR LES MECANISMES D’ARBITRAGE ET DE REGLEMENT DES CONFLITS COMMERCIAUXCHAMBRE DE COMMERCE, 03 Mai 2008 .Suite
La Banque mondiale aide Djibouti à lutter contre la pauvreté
Le Conseil des
Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 29 avril
2008, un don de 3 millions de dollars pour financer le Projet de
réduction de la pauvreté de Djibouti (PREPUD).Suite
MESURES GOUVERNEMENTALES CONTRE LA HAUSSE DES PRIX
Suite à
la flambée des prix des denrées de première
nécessité conjuguée aux dégâts de la
sécheresse, les autorités soucieuses de préserver
la paix sociale ont pris lors du conseil des ministres du mardi 29
avril 2008 des mesures visant à exonérer de la TIC (Taxe
Intérieure sur la Consommation) l’importation des produits
tels que l’huile, la farine, le riz, le lait et le sucre.Suite
FIN DE LA MISSION DU FMI A DJIBOUTI
La mission du FMI
dirigée par M. Fernando L. Delgado a séjourné
à Djibouti du 15 au 29 Mars 2008 pour procéder
aux consultations de 2008 au titre de l’Article
IV et entamer des négociations sur un nouveau programme
appuyé par la Facilité pour la Réduction
de la Pauvreté et pour la Croissance (FRPC).Suite
ALLOCUTION
DE S.E.M. ALI FARAH ASSOWEH A L’OCCASION DE LA 15
EME SESSION DE L’ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE
PARITAIRE ACP- UE 18 MARS 2008 à LJUBLJANA, SLOVENIE....Suite
RAPPORT DE
MISSION DE LA 15ème SESSION DU DES ASSEMBLEES PARLEMENTAIRES
PARITAIRES
Le Ministre de l’Économie,
des Finances et de la Planification, chargé de
la Privatisation. M ALI FARAHASSOWEH s’est rendue
à LUBJANA (SLOVENIE) du 15 au 20 mars 2008 afin
de participer à la 15eme Session des ASSEMBLEES
PARLEMENTAIRES PARITAIRES..Suite
MISSION DU
FMI A DJIBOUTI
Une délégation du Fonds
Monétaire International (FMI) est arrivée
dans notre capitale le samedi 15 mars pour une durée
de deux semaines..Suite.
RAPPORT DE
MISSION DE LA 25ème SESSION DU CESE
Le Ministre de l’Economie,
des Finances et de la Planification, chargé de
la Privatisation, M. ALI FARAH ASSOWEH, s’est rendu
à Bruxelles du 1er au 7 mars 2008 afin de participer
au 25ème Conseil Economique et Social Européen.Suite
VISITE
DU PRESIDENT DE LA BAD
Monsieur Donald KABERUKA,
Président de la Banque Africaine de Développement
(BAD), a effectué une visite de 24 heures à Djibouti,
du 03 au 04 février 2008...Suite.
VISITE
DE LA VICE PRESIDENTE DE LA BANQUE MONDIALE A DJIBOUTI
Madame Danielle
GRESSANI, Vice Présidente de la Banque mondiale
pour la Région Moyen-Orient & Afrique du Nord
(MENA), a effectué une visite de travail à
Djibouti, du 02 au 03 février 2008. Suite.
COMMUNIQUE
Face à
la forte spéculation pratiquée sur la vente
au détail du kérosène (pétrole
lampant), le Ministère de l’Economie et des
Finances rappelle que le prix officiellement fixé
pour le mois de Janvier 2008 est de 160 FD/litre Suite..
Adoption
du Projet de décret portant Statut particulier
de l’ADDS
Le
premier Conseil des Ministres de l'année 2008 réuni
le 08 janvier dernier a adopté le projet de décret
fixant les Statuts particuliers de l’Agence Djiboutienne
de Développement Social (ADDS) ....Suite.

ANNÉE 2007
MISSION DU MINISTRE DES FINANCES A BRUXELLES
Une
délégation Djiboutienne conduite par M. ALI FARAH
ASSOWEH, Ministre de l’Economie, des Finances et de la
Planification, Chargé de la Privatisation, s’est rendue
à Bruxelles (Belgique), du 10 décembre 2007 au 14
décembre 2007 afin de participer au 86ème Conseil des
Ministres ACP-UE.......Suite
MISSION DE LA SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE A DJIBOUTI
....................................................................................................................................................
Une délégation de la Société
Financière Internationale (filiale de la Banque mondiale) est
arrivée à Djibouti le lundi 26 novembre 2007 pour
séjourner jusqu’au 29 novembre. La
délégation est composée de Madame Linda
MUNYENGETERWA, Chargée des Investissements pour l’Afrique
de l’Est basée à Nairobi, et Monsieur Babacar FAYE,
Conseiller juridique membre de l’Equipe Investment Climate for
Africa basé à Johannesburg......Suite
.............................................................................................................................................................
MISSION DU FOND MONETAIRE INTERNATIONAL A DJIBOUTI.
....................................................................................................................................................
Une mission des services du Fonds Monétaire
International (FMI) a séjourné dans notre pays du 24
novembre au 1er décembre 2007. La délégation du
FMI était conduite par Monsieur Dominique Guillaume, Chef de
Mission en charge de Djibouti au Département Moyen-Orient
à Washington.....Suite
............................................................................................................................................................
Modèle Djiboutien de Développement fait echo au 248ème Conseil d'Administration de la BID.
....................................................................................................................................................
La 248ème session du Conseil
d’Administration de la Banque Islamique de Développement
(BID) s’est ouverte le dimanche 05 novembre 2007 à 9h au
KEMPINSKI Hôtel sous la présidence du Dr. Ahmad Mohamed
Ali, Président du Groupe de la BID.........Suite
.............................................................................................................................................................
Forum des opportunités d'investissement et de Développement à Djibouti.
....................................................................................................................................................
Une conférence sur les
opportunités d’investissements à Djibouti a
été organisée au Kempinski Palace le 3 novembre
2007. Plusieurs responsables du Port, de la zone franche, de la lutte
contre la pauvreté, et enfin de l’élevage ont fait
leurs présentations dont voici un résumé succinct........Suite
....................................................................................................................................................
Réunion du
Conseil d'Administration de la Banque Islmaique de Développement
(BID) à Djibouti (4-5 Novembre 2007)
....................................................................................................................................................
Le Ministère de
l’Economie, des Finances chargé de la Privatisation de la
République de Djibouti en collaboration avec la Banque Islamique
de Développement a le plaisir de porter à votre
connaissance qu'il compte organise un Séminaire sur les
possibilités d'investissement et de développement en
faveur du secteur privé de Djibouti. Cet événement
sera organisé à l'Hôtel KEMPINSKI le samedi 3
novembre 2007........Suite
.............................................................................................................................................................
MISSION DE LA BANQUE MONDIALE
..........................................................................
Une mission de
la Banque Mondiale conduite par Guido Rurangwa, Senior Country Officer
au Bureau du Département des Opérations pour Djibouti, et
comprenant aussi Bernard Kwindja, Consultant séjournent à
Djibouti du 20 au 26 septembre 2007 ...Suite
.......................................................................................................................................................
LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE AU COEUR DES PRIORITES.
.....................................................................................................................................................
Dans le cadre de la mise en place de
l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS)
adopté dernièrement en conseil des ministres, une
délégation conduite par Monsieur SIMON MIBRATHU,
Secrétaire Général du Ministère de
l’Economie et des Finances, a effectué une visite de
travail au Maroc et en Tunisie, du 25 août au 06 septembre 2007 ...Suite
.............................................................................................................................................................
Mise en place d'un Fonds régional pour les pays COMESA (MEFPP, 15-11-2006)
..............................................................................................................................................................
INTERVIEW DU MINISTRE DE L'ECONOMIE ET
DES FINANCES (MEFPP, 17-11-2006) DJIBOUTI (ADI) – 16 Nov 2006- A
la tête du Ministère de l’Économie, des
Finances et de la Planification chargé de la Privatisation
(MEFPP) depuis mai 2005, M.Ali Assoweh Farah a, dans un entretien
qu’il a accordé à nos confrères du journal
LA NATION (édition du jeudi 16 novembre), abordé en
filigrane la situation économique du pays, les perspectives
d’avenir et l’ensemble des dispositifs que son
département compte mettre en œuvre dans le cadre de la
croissance économique nationale estimée pour
l’année 2007 à un niveau de 5%. ...
.............................................................................................................................................................
SIGNATURE D'UN ACCORD DE FINANCEMENT AVEC LE FMA (MEFPP, 28-11-2006
..........................................................................
Le Ministre de l’Economie, des Finances et de la
Planification Chargé de la Privatisation, Monsieur ALI FARAH
ASSOWEH, a signé le mardi 28 novembre 2006 un Accord de
prêt avec le Directeur Général du Fonds
Monétaire Arabe (FMA), Monsieur JASSIM AL-MANNAI. ...
>> consultez
Discours d’ouverture du Ministre des Finances
Discours de clôture du Ministre des Finances
Communiqué final

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